La France est elle au bord de la faillite ?

Pr visisibilité à votre entreprise votre association votre projet RCJ est là pour trouver avec vous la solution clé en main spot radio campagne publicitaire publ reportage sponsoring d’émission nous serons à vos côtés pour élaborer ensemble la meilleure des stratégie pour vous faire connaître appelez notre régie publicitaire au 0603 47 98 36 RC

L’ire du temps l’air du temps une émission d’actualité en direct animée par Mar V analyse de lactu décryptage commentairire débat en live avec nos chroniqueurs l’ du temps bonjour vredi 8 mars 2024 nous sommes en direct sur Radio RCJ et sur Youtube la France est-elle au bord de la

Faillite voilà la question du jour nous allons essayer de répondre à cette question avec deux éminents spécialistes qui sont aussi deux grands pédagogues de l’économie du social du travail du management Gill MiTo ex trader à Wall Street bonjour Gill bonjour Fondateur de la chaîne Eureka sur Youtube une chaîne qui rassemble plus de

400000 abonnés et auteur d’un livre qui vient de paraître et dont nous allons parler tout sur l’économie ou presque aux éditions Paillot et Laurent capelliti habitué de cette émission bonjour Laurent bonjour Marc économiste professeur okenam éditorialiste auteur lui aussi de nombreux ouvrages sur l’Économie et le travail la société et un

Nouvel un nouvel ouvrage n nous allons parler aussi socioecconomic approach to management il y aura peut-être une traduction française on va en parler dans quelques [Musique] instants le ministère de le ministre de l’Économie Bruno Le Maire vient de réviser à la baisse ses prévisions de croissance pour 2024 selon lui la progression annuelle

Du PIB français serait de 1 % cette année contre 1,4 % annoncé l’été dernier la récession se confirme donc et les indicateurs de l’activité montrent que cette cette dernière donc l’activité économique va continuer de souffrir au moins jusqu’à l’été prochain après avoir était augmenté de 7,1 %

Euh sur l’année le chômage sera de 7 augmente de 7,5 % excusez-moi sur l’année 2023 et le taux de chômage risque encore de s’aggraver dans l’année 2024 Bruno leemire annonce un déficit public significativement au-delà des 4,9 % et justifie par la crainte d’un dérapage des comptes publics un plan de 10

Milliards de coupe budgétaire cette année il annonce également 12 milliards d’économie supplémentair pour 2025 dans une interview au Monde le 6 mars dernier Bruno Le Maire déclare je crois à un État fort mais pas à un état qui se disperse qui finance tout et qui devient une pompe Afrique le ministre

Est également passé à l’offensive sur l’assurance chômage déclarant que l’État doit la reprendre en main de façon définitive aussitôt une levée de bouclier à gauche comme à l’extrême droite a fustiger la casse annoncée de notre modèle social la réponse sociale ne s’est d’ailleurs pas fait attendre avec cette annonce de la CGT qui

Envisage de déposer des préavis de grève dans la fonction publique pendant les JO j’ai eu envie aujourd’hui dans l’air du temps de mieux comprendre ce qui se jouait actuellement dans l’économie nationale en rafraîchissant notre connaissance sur les concepts de base de l’économie des finances de l’équilibre budgétaire et Gill MiTo j’ai j’ai dit

Tout à l’heure que vous étiez un ancien trader un jour vous avez décidé que le grand public devait comprendre la finance l’économie parce que dites-vous les citoyens ont le droit de savoir c’est bien ça Gill mittho euh alors le le l’enjeu c’était donc clairement les citoyens ont le droit de savoir même je

Pense devrai savoir enfin c’est c’est c’est un enjeu important de pouvoir utiliser en VI en démocratie on a notamment ce fameux droit de vote mais pas que pour se former une idée enfin pour pour se former une conscience politique c’est quand même important de savoir comment fonctionne l’économie quelles sont les grandes

Institutions comment elles fonctionnent et cetera donc à mon sens ça c’est c’était très important que ce genre d’information soit disponible il se trouve que à mon sens ça n’était pas de manière vulgarisée en tout cas pas sur Youtube qui était moi une plateforme que j’utilisais déjà beaucoup au moment où j’ai créé la

Chaîne on parlait beaucoup de physique on parlait beaucoup même de politique mais il y avait pas vraiment sur la science économique donc voilà et ensuite il faut mettre en balance aussi le fait que le métier que je faisais me semblait euh me semblait ne pas contribuer euh au fonctionnement au bon fonctionnement de

L’économie et donc donc j’étais très malheureux de participer à une un marché un système que que que je validais pas qui qui allait contre mais mes mes valeurs on va dire c’est ça vous faites partie de ces traders qui un jour se sont dit voilà ce que je fais ça

Correspond pas tout à fait à mes valeurs exactement exactement ça a mis du temps à venir parce Queau début je en fait c’est des métiers qui sont très techniques les métiers de de trading donc techniquement moi je trouvais ça intéressant ce que je faisais c’est c’est c’est alors je vais utiliser un

Anglaisci challenging mais je ben j’ai pas le mot en français je suis désolé mais voilà c’est c’est des puzzles à résoudre c’est donc c’est c’est très intéressant c’est des défis exactement c’est très intéressant à faire au quotidien mais quand on essaie de dézoomer un peu pour comprendre à quoi

Ça sert globalement et benah c’est là où j’ai pas été d’accord ça c’est quelque chose qu’on m’a pas enseigné à l’école et j’ai mis du temps à comprendre à quoi servait vraiment mon métier ouais mais apparemment les écoles changent un petit peu là-dessus c’est-à-dire que les les aspects sociaux les impacts sur la

Société sur lesc omie sur l’écologie sont de plus en plus importants allez et vous avez créé donc cette chaîne qui s’appelle donc Eureka sur sur Youtube et donc d’où est issu ce livre hein tout sur l’économie chez chez Paillot alors c’est c’est une c’est une mine d’or parce que c’est très très

Pédagogique c’est très agréable à lire et on sait à peu près tout sur l’économie lorsqu’on le feuillette ou lorsqu’on va puiser des des informations à l’intérieur et donc cette chaîne Youtube euh maintenant répond répond mieux à à vos attentes à vos à vos valeurs à votre moi profond je dirais tout à fait

Ouais là je suis assez convaincu de d’apporter ma pierre à l’édifice et puis j’y retrouve tout autant ce ces défis intellectuels parce que bah évidemment à chaque nouvell vidéos il y a énormément de recherches euh c’est pas comme si je savais tout et puis que je faisais des

Vidéos comme ça pour tout exposer non bien sûr il y a énormément de recherches pour arriver à chaque à chaque épisode donc ouais c’est passionnant alors je reviens vers vous ensuite pour vous poser cette question Gill euh sur sur l’économie sur la faillite annoncée ou ou pas de de de de des finances

Françaises Laurent capelletti donc on connaî votre votre axe de de de travail c’est l’économie la socioéconomie au sens large et le management et le travail donc dans ce nouveau livre quel est votre quel est votre thèse quelle est votre vision quel est votre votre apport

Alors la la la le premier point c’est en fait ce qui se passe au niveau on va dire macro-économique par exemple le déficit budgétaire français tient beaucoup pas que mais tient énormément à ce qui se passe au niveau micro économique c’est-à-dire dans les entreprises les organisations publiques et cetera pourquoi parce que

La valeur à la fin c’est-à-dire le PIB hein qu’on mesure par un PIB euh résulte pour beaucoup pour l’essentiel d’ailleurs on va dire de l’agrégation hein des petits PIB qui sont faits dans chaque entreprise chaque organisation et cetera et qu’est-ce qu’on constate donc et c’est le le pour ça s’appelle la

Théorie du du management socio-économique on constate que dans les entreprises organisations publiques les outils classiques économiques de mesure de la valeur de ce qu’on crée en fait sont laissent dans l’ombre entre 50 et 80 % de la réalité de la création de valeur par exemple le manque de formation l’absentéisme au travail la

Démotivation ça ne se voit pas c’est invisible dans les entreprises et les organisations publiques de la même façon symé ement que les investissements en formation les investissements en conditions de travail pour réduire l’absenttisme et cetera qui vont donc créer de la valeur ça ne se voit pas non

Plus au moment où on les réalise et donc au niveau de l’État macro ce qui arrive à à à à notre ministre de l’Économie Bruno Lemer c’est exactement pareil c’estàdire que il a un budget c’est l’outil commun c’est l’outil universel d’ailleurs dans les entreprises ça s’appelle un compte de résultat avec un

An dans les organisations publiques les états c’est un budget qu’on soit d’ailleurs dans un état libéral ou euh communiste marxiste pour ceux qui existent encore ils ont un budget aussi donc la façon de mesurer est commune qu’on soit de droite ou de gauche et cet outil en fait le problème c’est que il

Ne représente pas il laisse dans l’ombre il laisse dans le brouillard 50 à 80 % de ce qui se passe réellement en terme de création de valeur je suis pas le premier à le dire le premier à l’avoir dit c’était Robert solo dans les années 50 qui avait montré

Que en fait la la la multiplication du du capital par le travail quand on comparait avec la création de valeur il en manquait on appelle ça le résidu de solo il en manqué 80 % alors c’est quoi ce qui manque bah ce qui manque justement c’est l’organisation du

Travail le travail en équipe et avec la technologie voilà et donc juste pour revenir à à ça donc dans les entreprises c’est pareil au niveau de l’État c’est pareil donc nous qu’est-ce qu’on fait avec mes équipes en fait on aide les entreprises à mesurer justement ces cooups performances cachées pour prendre

Des meilleures décisions et créer une valeur durable et au niveau de l’État le problème c’est que pour revenir à votre question initiale euh Bruno Le Maire il a raison de de de de de de de de s’interroger en disant mince on a effectivement une dette énorme on a plus de sortis que de

Rentrer maintenant la la la dans le traitement de cette problématique le problème c’est que comme il voit il il voit rien en fait il va il se dit mais il faut soit que je diminue les dépenses soit que j’augmente mes rentrées par les impôts voilà en gros le

Le choix qu’il a à faire alors que l’essentiel de la création de valeur c’est par de la meilleure organisation du travail par du travail qualitatif les 10 milliards qui manquent il suffirait de réduire un tout petit peu allez je je ne parle que des organisations publiques

Un tout petit peu les défauts de qualité liés au manque de formation l’absentisme au travail parce que les carrières sont pas suffisamment motivantes parce que les rémunérations sont pas suffisamment élevées et vos 10 milliards vous vous les rou on venir capellti sur ce qu’il faut faire mais ce qui ce qui ce qui

Était assez frappant dans les déclarations de de Bruno Le Maire il y a quelques jours c’est qu’on a eu l’impression que c’était une surprise c’est-à-dire que que finalement il a été un petit peu pris pourvu ou alors est-ce qu’il le savait depuis longtemps qu’il a choisi le moment de de dire que mais

Est-ce que est-ce que est-ce que les dirigeants n’ont pas des radars suffisants pour dire quand même à l’avance bah le budget il doit vouloir faire 10 milliards alors justement dans C dans dans dans ces dans ces défaut dans ces défauts de fond en fait des outils de mesure de la création de

Valeurs qui sont communs et je dis bien qu’on soit je va caricaturer qu’on soit dans dans un pays de droite ou un pays de gauche un pays libéral communiste c’est les mêmes outils de mesure le problème c’est que on ne voit pas la création de valeur et donc les

Pertes également au moment une grande partie au moment où elles se réalise on les voit que quand les chiffres émergement on le voit que à partir du moment où en fin d’année ayant eu beaucoup d’absentisme ayant une rotation importante du personnel ilant eu beaucoup de défauts de qualité vous

N’avez pas effectivement les les rentrées de sortie donc il y a il y a un effet retard en fait quand on utilise les outils qui expliqueent en fait la surprise après je pense que c’est quand même une demi-surprise effectivement au moment des collectifs budgétaires et cetera on avait quand même des premiers signaux

Qui auraiit qui qui montrai que mais bon voilà mais les outils les spquent de beaucoup Gill MiTo comment vous voyez ça est-ce que est-ce que un ministre finalement VI à vu ou est-ce que c’est autre chose euh oui pour moi on na viUe à vu parce que l’économie c’est très

Difficile à prédire donc surtout dans les dans les dans le moment où on se trouve encore avec on a encore des doutes sur le fait est-ce que la banque centrale va baisser ces tau ou pas est-ce qu’elle va les maintenir est-ce que ça va se maintenir pendant longtemps

Comme ça oui non l’inflation est-ce que ça diminue est-ce que ça diminue pas donc il y a un rôle important de l’inflation dans le calcul du PIB hein puisque il faut il faut enlever l’inflation pour ensuite arriver au au PIB réel et donc calculer la la la

Croissance et puis après moi je dirais qu’il y a aussi cette idée que bah les revenus de l’État sont liés à l’activité économique euh peut-être qu’une partie donc cette activité économique elle elle est fluctuante hein si elle est moins bonne qu’attendue bah il y a moins de

Rentrée et puis au niveau des dépenses l’état il a un rôle euh comment contracyclique essentiel c’est-à-dire que si l’économie va moins bien que pré et moins et moins performante que prévu benah il y a moins de revenus mais par contre il y a plus de dépenses parce que

Ça veut dire qu’il y a plus de bah de chômage notamment il y a plus d’ête sociale à verser pour ceux qui n’arrivent pas à à à à travailler donc c’est si vous prévoyez que votre économie va bien performer et ben vous avez un budget avec des entrées sorties

Qui sont peut-être à peu près équilibré puis si ça performe un peu moins bien il y a moins de rentrée parce qu’il y a moins de taxes et puis il y a plus de sortiese parce que il y a plus d’ sociale est-ce que je comprends bien il

Y a un double effet c’est-à-dire que vous lorsqu’on regarde le le budget si l’économie est moins performante que que prévu d’une part il y a moins de rentrée au niveau des impôts en gros des entreprises et des particuliers et autres et et et d’autre part il y a un

Effet qui fait qu’il faut aller d’une certaine façon aider les les les gens plus de problème donc il y a une augmentation un petit peu mécanique ou pas des des du coût de l’État c’est qu’ a une espèce de double peine pour l’État dans le oui c’est ça mais c’est c’est

C’est typiquement le enfin c’est c’est ce qui avait été théorisé par par Kees dans les années c’est le l’effet contracyclique de la puissance publique c’est quand tout va bien quand l’économie fait mieux que prévu bah il y a plus de rentré et moins de sorties et donc vous avez votre budget qui revient

À l’équilibre voire même qui peut passer en positif et puis par contre si c’est l’inverse bah ça marche dans l’autre sens ce qui est dans la logique de les dépenses des uns sont les revenus des autres si vous avez moins de dépenses vous avez moins de revenus donc pour que

L’économie continue de performer correctement il y a besoin que de quelqu’un qui appuie sur l’accélérateur des dépenses bah ce quelqu’un c’est l’État dans l’économie tel qu’ fonctionne actuellement alors euh question Gill et puis après je je poserai la même question à à à à Laurent euh le le quels sont les leviers

Lorsqu’on est euh on va on on va se mettre à la place de Bruno Le Maire on est on est ministre on a voilà on a les résultats de la fin d’année qui sont arrivés on a les on a tous les conseillers qui viennent qui disent

Voilà où on en est c’est puis ça sera plus euh 1,7 % ce sera 1 % de croissance et cetera voilà les conséquences voilà et cetera et on va sortir un chiffre de 10 milliards d’économie euh alors quels sont quels sont les leviers dont on dispose parce que il faut aller vite une

Année ça ça ça passe très vite on est déjà au mois de mars c’est-à-dire que c’est 10 milliards qu’il faut trouver cette année si on veut être dans les critères européens et cetera quels sont les leviers dont on dispose euh bah il y a alors c’est c’est une question un peu

Difficile parce que bon j’ai é ministre j’ai jamais été ministre je sais pas vraiment comment ça marche de l’Intérieur donc attention ma réponse elle est et je je fais ce que je peux mais à mon sens bah il y a trois leviers quoi le premier levier c’est de de

Réduire les dépenses donc on trouve 10 milliards en réduisant les dépenses là où on peut puis après il y a un choix politique hein qu’est-ce qu’on choisit où est-ce qu’on choisit de faire des économies voilà il y a alors j’ai mais il y a des aides aux entreprises

Arbitrage budgétaire voà il y a des aides aux entreprises il y a des aides aux gens qui n’ont pas d’emploi est-ce qu’on coupe dans les aides aux entreprises ou dans les aides voilà bon donc c’est un arbitrage politique et il y a évidemment des tas d’autres endroits

Où on peut choisir de couper ensuite on peut choisir d’augmenter les revenus donc là c’est bah nouvelle taxe donc voilà nouvelle taxe et encore une fois arbitrage politique pr a dit non c’est encore une fois pour dire il y a plusieurs levier et c’est vraiment

C’est la politique en site qui va qui va choisir quel levier activé donc il y a aussi ce levier de la taxe et puis il y a un autre levier c’est le levier de bah du déficit on accepte le déficit et on va voir les marchés financiers en

Emprunte ouais voilà euh Laurent Laurent capelletti euh cette question des leviers de l’État euh on a vu que finalement c’était c’était le PIB des entreprises qui de dans son agrégation euh formait finalement le PIB de la France puisque la richesse de la France c’est en gros la richesse qu’elle produit euh par ses

Par ses entreprises euh si il a pas beaucoup de de de moyens d’action euh sur sur l’économie sur la microéconomie mis sur les entreprises elles-mêmes qu’est-ce qu’est-ce qu’il peut faire et notamment en quelques semaines ou en quelques mois pour alors alors pour pour pour pour pour revenir à

La discussion qu’on avait en fait il a il a il a ces trois leviers là qui sont les leviers classiques visibles et puis il y a le 4è qui est le bon levier durable qui est celui de l’organisation l’innovation organisationnelle qui ne se voit pas voilà eu les trois premiers leviers faut pas

S’interdire de de de regarder hein si on peut emprunter euh pourquoi pas emprunter si c’est pour faire des investissements productifs il y a des dépenses si effectivement faut rembourser voilà alors il faut rembourser mais si c’est si si mes mes mes emprunts sont investis dans des choses qui rapporte plus que mon taux

D’intérêt d’emprun euh je suis bête si j’emprunte pas euh le problème de l’argent c’est ce qu’on en fait euh même raisonnement sur les dépenses s’il y a des dépenses effectivement improductive euh pourquoi pas couper dedans mais attention parce que si on coupe une dépense qui s’avère être en

Fait une un investissement par exemple si on coupe les investissements en recherche développement de de l’État euh alors là ça va rien rapporter ça va maximiser au contraire les pertes dans quelques temps euh et même chos sur les les entrées c’estàd la fiscalité ne nous interdisons pas de regarder

Effectivement d’une façon générale moi je suis je suis plutôt social libéral comme vous le savez donc mollo sur les impôts et cetera mais après l’économie reste avant tout politique euh il faut jamais l’oublier et donc si effectivement certaines inégalités inéquités peuvent être corrigé par la fiscalité et qu’en plus ça permet de

Remplir les classes de l’État nous nous interdisons pas de regarder voilà mais ça c’est les solution j’allais dire de de de de de court terme quand c’est un peu le le le la panique la vraie solution du c’est l’État a la main quand même sur 20

À 25 % de l’activité en France c’est le secteur public secteur il dépense de l’argent mais il produit pas ah bah si bah bien sûr que si ça g non je alors je termine juste et puis après expliquer pourquoi justement ça c’est une grosse erreur bien entendu que le

Secteur le secteur privé crée de la valeur il crée de la valeur en service public dont la valeur est à peu près égale en fait à leur coût et si le service public dysfonctionne ce qui est le cas actuellement ça vous crée des trous monstrueux quand vous avez de

L’absentéisme quand vous avez de la démotivation de la sous-productivité quand vous avez du mal à trouver des talents pour produire du service public tout ça ça vous coûte une blinde parce que c’est vous devez quand même le le le le le faire ce service public et donc

Vous êtes obligé en fait de bah faire appel à des prestataires extérieurs recruter de façon supplémentaire et cetera et cetera donc la vraie solution durable elle est sur l’organisationnel l’État à la main sur 25 % il peut s’en occuper quand on investit bien tous les travaux le

Démontrre de niveau micro et agrégé au niveau macro 1 € bien investi en qualité d’organisation d’innovation de formation tout ce qu’on appelle l’extra financier finalement si je devais résumer ça en rapporte 4 4 € donc bien ciblé pour trouver 10 milliards il faut que j’en investisse

2,5 et ça me rapporte 10 maintenant si je coupe ces 10 milliards si malheureusement il s’agit non pas de enfin il s’agit de dépenses mais qui sont des investissements en fait je vais maximiser mes pertes dans dans quelques temps euh et au niveau d’une d’une j’allais dire de ça c’est au niveau du

Service public alors pour le privé bien entendu c’est pas à l’état c’est pas à Bruno Le Maire de faire le management l’organisation des organisations privées mais bien entendu que l’État a un rôle en fait de stimulant de ces innovations organisationnelles de je termine juste là je lisais

Enfin Robert solo vous savez qu’il a il a il a il a il a évoqué en 1980 27 dans un très célèbre article dans New York Times le paradoxe de Solo vous connaissez non mais on va le connaître dans quel le paradoxe de solo c’est il

Dit mais je comprends pas je vois des ordinateurs partout mais en terme de productivité je vois rien de concomitant comme espéré dans les statistiques où est passé où sont les gains de productivité au jour d’aujourd’hui c’est confirmé hein par des études de de Minc par le l’OCDE rcemment a montré qu’en

Fait malgré les investissements en informatique en numérique en ya la la la croissance de la productivité horaire dans le public comme dans le privé était en diminution et ben tout ça c’est dû en fait à la façon dont on organise l’informatisation le numérique qui dans beaucoup d’entreprises en fait n’est pas

Bien fait et et qui en fait engendre des des peres de revenu donc l’état tout tout ça pour dire que dans le privé bien sûr qu’il va pas faire la gestion de la stratégie mais il peut mettre en place des mesures incitatives d’accompagnement pour justement alors ça c’est un point

Important je j’auraai une question à vous poser là-dessus Laurent je vaisevenenir à Gill comment vous voyez alors c’estes 25 % de c’est 20 % sur lequel l’État a la main de service public sa valeur ajoutée comment vous voyez ça ben en fait vous avez plusieurs

Façon de calculer le le PIB donc qui est la richesse créée par la France sur une année euh vous pouvez faire la donc vous pouvez imaginer hein qu’il y a une espèce d’usine qui produit tous les biens et les services euh français voilà donc on a plusieurs

Manières de calculer la la valeur de ce qui sort de cette usine euh une première façon de faire c’est puisque tout ce qui sort de l’usine est acheté vous faites la somme des dépenses c’est les les dépenses de consommation et d’investissement parce que quand on achète quelque chose qui sort de l’usine

C’est soit on est une entreprise on a investi soit on est en consommateur on achète le produit on peut faire la somme des dépenses ou alors on peut faire la somme des revenus parce que l’usine derrière toutes les tous les sous qu’elle gagne bah ça sert à payer les

Salaires puis ça sert à faire des bénéfices donc vous faites bénéfice plus salaire vous tombez sur le PIB je simplifie mais en gros non c’est bien de simplifier soit vous faites la somme de la valeur de tout ce qui sort de l’usine donc maintenant si on se place du point

De vue bah le PIB c’est la somme des salaires plus des bénéfices bah les salaires des profs les salaires de tout le service hospitalier B voilà vous avez oui mais ça vous avez la la la valeurors là oui mais là Gill on voit bien ce qui s’est passé c’est-à-dire que vous avez

Euh les les coûts de la fonction publique et dès qu’il annonce qu’il y a il faut faire 10 milliards d’économies immédiatement vous avez une réaction syndicale qui dit mais nous pas du tout au contraire il faut augmenter les les salaires donc c’est un c’est un arbitrage parce que si vous voulez c’est

Quoi le salaire d’une infirmière c’est euh en fait c’est le niveau de taxe qu’on est prêt à mettre en face pour payer le salaire de l’infirmière donc c’est un rapport de force politique c’est si si vous voulez dire que le le service public côté hôpitaux prend plus

De valeur dans le PIB il faut payer plus cher les infirmières les médecins le la fonction publique hospitalière mais du coup comment on fait pour trouver l’argent pour payer plus cher bah c’est forcément au niveau des impôts et des taxes enfin c’est les leviers qu’on a mentionné tout à l’heure mais notamment

Le donc en fait c’est c’est un rapport de force permanent est-ce que c’est un ingénieur qui rapporte plus de valeur ou est-ce que c’est une infirmière l’ingénieur lui fabrique un truc qui est vendu sur un marché avec un prix derrière mais l’infirmière elle puisque c’est un service public c’est pas vendu

Il y a pas de prix et en même temps on est-ce qu’on voudrait qu’il ait un prix parce que dans ce cas ça veut dire qu’il y a toute une partie de la population qui a pas accès à ces services publics donc à partir du moment où on dit on

Veut que ce soit disponible pour tout le monde donc il y a pas de prix ok bah la le seul moyen de valoriser c’est la taxe qu’on met en face pour payer le salaire donc où est-ce qu’on fixe le salaire à nous de choisir et en face forcément il

Doit y avoir une taxe proportionnelle pour pouvoir payer ça mais c’est un c’est c’est un casse-etête incroyable quand même au niveau d’un d’un sans sans parler politique et sans être d’un d’un d’un d’avoir une vision trop politique des choses et quand on est ministre Premier ministre président et cetera c’est un cassette incroyable

Ces arbitrage parce que vous avez immédiatement des gens qui vont vous dire mais si si vous voulez que l’hôpital marche mieux et ils ont probablement raison il faut mettre plus d’argent dans l’hôpital le jour où vous venez d’annoncer que qu’il faut 10 milliards économiqu donc vous allez

Couper dans c’est ce qui a été mentionné avant hein de vous voulez motiver vous voulez un service public hospitalier qui fonctionne mieux qui soit plus motivé et cetera vous avez notamment besoin de monter les salaires à certains endroits voilà donc ben comment vous financez ça et donc vous le financez soit en

Baissant les salaires à d’autres endroits dans la fonction publique par exemple pour équilibrer quoi soit bah soit vous allez emprunter soit il faut mettre des impôts en plus quelque part alors après c’est toujours pareil où est-ce que les gens je reviens à Laurent juste après est-ce que les parce que

Vous vous êtes vous faites profession de pédagogie de l’économie avec ce ce ce site en cette chaîne Youtube qui est très très suivie au niveau de au niveau de l’économie est-ce est-ce que vous est-ce que vous pensez que les gens ont conscience de la complexité des choses

On a quand même vous êtes en contact avec des gens qui vous écrivent et cetera on a l’impression souvent au niveau des réseaux et cetera d’une espèce de de simplification des gens qui disent bah il y a qu’à faire ça il y a et cetera il y a qu’ alors je pense que

Ce que les gens ont souvent en tête c’est le budget de leur propre de leur propre foyer en fait et qui imagine que la gestion de l’État ou la gestion du budget de l’État c’est similaire à la gestion du et en fait c’est c’est vrai

Dans un sens où bah il y a des SOR il y a des sorties il y a des rentrées et puis il faut faut équilibrer les deux quoi pour que ça fonctionne donc ça c’est très c’est très vrai là où à mon sens on va trop vite et on on en parle

Pas assez c’est le principe macroéconomique qui fait que l’État ne peut pas raisonner toutes choses égales par ailleurs alors que nous on peut c’estàdire que moi si je décide de dépenser moins ce mois-ci ça n’impactera pas mes revenus parce que mes revenus sont pas dépendants de ce que je fais de

Mes sous voilà c’est c’est pas parce que je vais pas au cinéma que je vais être moins payé pour mon travail or l’État c’est exactement ça qui va se passer l’État est tellement important et d’ailleurs une grande entreprise aussi hein l’État est tellement important dans l’économie que s’il arrête de dépenser

Des sous d’un côté il va probablement moins en recevoir de l’autre parce que quand je dépense des sous pour par exemple bah si je réduis par exemple les salaires des je sais pas moi de la dans la fonction publique et ben derrière ces gens-là ils vont moins consommer et

S’ils consomment moins ils achètent moins les marchandises qui sortent de l’usine ça fait moins de pb mais comme l’état taxe le PIB et ben ça fait moins de rentrée d’argent de l’autre côté pour l’État donc nous on peut on est tout petit on peut raisonner toutes choses

Égal par ailleurs ce que je fais de mes sous mes dépenses si je les réduis si je les augmente n’impactera pas mes revenus mais l’État lui si s’il augmente ses dépenses ou pas ça impactera ses il récupère une partie des dépenses qu’il injecte c’està-dire oui ben de toute

Façon si vous voulez l’économie c’est vraiment les les dépenses des uns sont les revenus des autres euh qui va dans l’épargne qui sert à financer de nouvelles dépenses qui font des revenus qui va dans l’épargnne qui sert et cetera et ça tourne sans arrêt et à un

Moment donné nous on dit on mesure la on on on on mesure la somme des flux à un moment donné à la fin de l’année entre le 1er janvier et le 31 décembre et puis on mesure à nouveau mais cette circulation là elle s’arrête jamais une

Espèce de d’ fait de boucle qui fait Laurent capelletti petite question sur ce que vous avez dit à l’instant concernant concernant les les investissements et les dépenses qu’il faut faire en terme de de meilleure organisation sur l’inatique il y a quand même une une un problème de base c’est

Que le ministre il est là cette année il sera peut-être là encore l’année prochaine quoi que celui-là est là B le est là depuis un petit moment mais c’est des c’est quand même du court terme parce que quelque part un jour ce sera son successeur est-ce que si jamais il

Prend des décisions pour l’avenir il peut se dire que c’est son successeur qui va qui va en profiter alors que lui au contraire va avoir le le le mauvais le mauvais rôle c’est-à-dire le le rôle de creuser encore le le déficit ou le mauvais rôle qui est de justement de ne

Pas investir pour pour l’avenir en fait on a l’impression que c’est il a toujours le mauvais rôle le le présent moi je je si vous voulez pour en plus par ailleurs pour être aussi un élu de terrain mais finalement ce qui se passe dans une vous le savez dans une une

Collectivité territoriale on retrouve un peu le le les mêmes problématiques budgétaires non je pense que Bruno leemire c’est incontestablement quelqu’un de d’intelligent quelqu’un d’ouvert sur le monde mais il est conduit à prendre les décisions qu’il prend parce que il n’a pas les outils de mesures il ne on dans l’économie aujourd’hui

Contemporaine l’économie n’a pas fait sa révolution de la mesure par exemple est pas tout à fait d’accord je de laisser la parole après non non non alors là vraiment j’ai pas de a très bien expliqué en fait première par exemple première première premier myth à à battre en brèche le myth de le

Service public ne cré pas de valeur comment j a très bien expliqué bien sûr que si dans le dans le PIB on a effectivement la création de valeur des services publics c’est quoi cette création de valeur en fait c’est la valorisation des services publics fait par les agents du public voilà la

Différence avec le privé c’est que dans le privé en fait c’est la valeur ajoutée à le bénéfice alors que dans le public l’objectif c’est pas de faire du bénéfice mais l’objectif c’est de bien consommer les rentrées qu’on a pour fabriquer le service public et donc quand le service public dysfonctionne ça

Fait des ça fait des des pertes de valeur ajoutée de produc itivité qu’on ne retrouve pas dans le PIB deuxème point sur la la la mesure de cette valeur Gill aussi là l’a très bien dit au jour d’aujourd’hui la seule façon qu’on est et je dis bien qu’on soit de

Gauche ou de droite pour mesurer la valeur en fait c’est par les outils comptables et financiers classiques dont le budget on voit pas ce qui se passe au milieu c’està-dire on a des entré on a des sorties et on en tire un mais mais ça marche pas comme ça il au milieu en

Fait il y a des gens qui bossent bien ou mal d’accord et c’est là où il faut agir en priorité et on n’ pas donc pour la valeur créée c’est un gros gros problème en fait on en est toujours conduit en fait à évaluer la valeur selon en fait des

Outils comptables et financiers classiques mais la valeur sociale sociétale de l’infirmière elle existe mais elle est où elle est pas reflétée la valeur de souveraineté alimentaire de l’agriculteur elle est où la performance environnementale des entreprises qui font des efforts et qui évitent donc du coup ensuite des activités de

Dépollution et cetera sans fin elle est où et puis l’indépendance dont on parle beaucoup de plus en plus actuellement et là donc on est alors on est sur l’âge de pierre sur les outils de mesure et à la fin on est à l’âge de pierre sur la

Création de valeur ça mesure ça part où et cetera et donc du coup à la fin aussi sur sa répartition du coup mais alors on devrait on devrait arrêter je alors je term donc toujours pareil sur donc que devrait faire donc donc Bruno Le Maire voilà je je l’excuse enfin si d’une

Certaine façon je l’excuse c’est-à-dire en fait il est conduit aux décisions qu’il prend effectivement qu’on pourrait dire courttermiste mince il y a plus de pognon on est en déficit donc j’ai trois solutions comme l’a dit Gill et effectivement selon les outils classiques il y a que ces trois

Solutions là je coupe les sorties mais si je coupe des investissements là j’augmente les les rentrées par la fiscalité mais pareil si ça augmente trop au mauvais endroit je vais avoir en fait des baisses d’activité ou bien j’emprunte mais quand je peux plus emprunter comme c’est le cas aujourd’hui

En France et bien de toute façon cette troisème solution elle elle don fice la solution durable de mon point de vue c’est effectivement l’organisationnel direct sur le service public surtout que les travaux montrent et les études donc de niveau micro montrent que ça sut finance très rapidement quand vous avez une non

Production de service public qui est liée à de l’absentéisme d’accord et donc qui oblige pour la faire quand même parce qu’il faut bien la faire à des heures supplémentaires payer une blinde à à faire appel au à des services privés pour la faire quand même et cetera c’est

A un coût énorme si cet absentisme vient principalement de salaire insuffisant vous vous rendez compte que il suffit d’augmenter un petit peu les salaires pour en fait avoir un retour beaucoup plus important par l’économie des cûts mais cachés que vous faites pas besoin de de de d’augmenter la fiscalité à

Droite ou de réduire des dépenses à gauche pour autofinancer ça mais sans bons outils pour voir ça on le voit pas alors j’ai mis une petite question sur sur on tourne autour de de ce qu’a dit Bruno le mer alors il a dit quelque chose à un moment donné qui a été

Contesté je voulais avoir votre point de vue il a dit attend le déficit si on ne maintient pas le déficit de la France en 2024 et en 2025 dans des dans des limites raisonnables c’est notre capacité d’emprunt qui est qui est à ce moment-là et donc notre capacité d’investissement

Et cetera qui est remise en cause parce que les grands organismes internationaux et cetera regardent de près ce qu’on fait notre notation on risque de de baisser et donc il va falloir emprunter de façon de plus en plus chère c’est ce qu’il a dit explicitement à plusieurs

Reprises alors eu ça nécessite bon il y il y a plein de choses à dire par rapport à ça bon ça nécessiterit une analyse que j’ai pas faite donc pareil attention à ma réponse je vais essayer de je fais ce que je peux mais donc sur

Un sur quelque chose comme ça moi il y a plusieurs choses que j’aimerais creuser d’abord euh les marchés financiers donc d’où vient la la dette des marchés financiers on emprunte sur les marchés financiers aujourd’hui à ma connaissance les marchés financiers sont très demandeurs de dett publi d’État en développement typiquement en Europe en

En euro en fait quand la monnaie quand la devise c’est l’euro la dette de l’Allemagne on est très très demandeur et la dette de la France on est très très demandeur aussi pourquoi bah parce qu’il y a beaucoup d’Épargne à investir et que on aime bien placer c’est enfin

Une bonne partie de l’argent doit être placé dans ce qu’on appelle le l’actif sans risque et l’actif sans risque c’est la dette de l’État il y a d’autres raisons lié à des activités je vais pas rentrer dans le détail là mais les marchés financiers sont demandeurs de dette donc si Bruno

Le ma dit ben en fait on constate que les marchés financiers sont de moins en moins demandeurs de dette moi je demande à voir sur les base de quoi il peut dire ça parce que à ma connaissance c’est clairement pas le cas les taux sont en train de baisser pour la France

Voilà je vois pas de bon donc premier point d’ord euh ensuite il faut voir que effectivement le déficit de la France euh bah il y a des il y a des traités européens qui ont été signés et on est supposé rester dans les clous des 3 % de

Dett sur PIB euh des 3 % de déficit sur PIB et donc effectivement il y a il y a il y a tout un mécanisme européen qui s’appelle le PACT de stabilité de croissance qui organise la manière enfin qui définit les règles enfin ouais qui définit les règles pour dire comment on

A le droit de sortir des clous des 3 % et comment il faut y revenir et sous quelles conditions et cetera donc effectivement il y a une contrainte à ce niveau-là aussi euh voilà on est tous les acteurs européens jouent selon les mêmes règles donc voilà il faut tenir compte de ça

Euh et puis et puis je crois que c’est tout finalement ce que j’avais dire non mais ça on on on on visualise bien ce que ce que vous dites ça c’est c’est votre talent c’estag mais alors si vous dites effectivement les marchés euh financiers sont demandeurs de dett

Publique parce que elles sont moins risqué et cetera c’est une façon c’est une façon rationnelle d’investir vous apportez de l’eau au moulin euh sans porter de jugement à des gens qui vont vous dire mais donc on peut financer l’état de façon infinie donc allons-y continuons à empranter puisque les les marchés euh seront

Toujours là et on va se on va se retrouver avec une dette qui est déjà qui est déjà énorme énorme mais 90 % du je sais plus 100 % du PIB un truc comme ça mais c’est à 130 aux États-Unis donc bon c’est 200 % au Japon en fait ce

Qu’il faut ce qu’il faut voir c’est que la question c’est toujours la même chose c’est pourquoi on emprunte quoi qu’est-ce qu’on fait avec cette avec cet argent donc effectivement euh on parle de rembourser la dette mais il faut bien voir que en tout cas dans l’histoire

Récente si on monte à partir de la de de la Seconde Guerre mondiale et jusqu’à maintenant avant il y a eu des histoires de de de de dettes non remboursé et cetera mais euh mais de depuis en gros breton Woods jusqu’à maintenant vous prenez brood c’était quand bah c’est

C’est au sortir de la Seconde Guerre mondiale quoi donc et donc vous regardez la dette des États-Unis par exemple les États-Unis ont jamais remboursé leur dettes elle fait que monter la dette des États-Unis oui d’accord la dette de la France pareil la dette de l’Allemagne non pas la dette de l’Allemagne la dette

De l’Allemagne elle a baissé mais de quasiment tous les autres États sauf grande exception type l’Allemagne qui est un grand pays exportateur qui a une balance commerciale excédentaire ça ne fait que monter en fait les dettes et mais est-ce que ça pourra monter indéfiniment c’est la question que tout

Le monde se POS aux États-Unis il y a il y a c’est c’est dans la rue il y a une rue Wall Street où il y a la dette publique et on voit les dollars sincrément d’ ça auun sens de de raisonner comme ça c’est comme si je

Vous disais je je suis endetté à hauteur de 1 million d’euros est-ce que c’est grave ou pas ça dépend de mes revenus qu’est-ce que je fais dans la vie et ben c’est la même chose pour pour l’État ou un pays il est endetté toujours plus d’accord mais sa richesse nationale qu

Qui qui crée tous les ans ça monte ou pas monte plus que la dette ou pas et c’est ça c’est c’est ça la grande question en fait la dette elle peut continuer de monter là où il y a un problème c’est quand vous avez le PIB

Qui qui grandit moins vite que la dette ce qui effectivement est quelque chose qu’on est en train de constater mais d’un autre côté aussi il faut voir que donc alors là on va rentrer dans un truc et peut-être les gens sont pas au courant mais la dette est synonyme de

Monnaie c’est comme ça qu’on crée la monnaie dans une économie hein c’est en s’endettant auprès d’une banque donc la quantité de dette dans une économie c’est lié à la la quantité de monnaie en circulation donc vous avez trois types d’aeurs qui peut s’endetter auprès d’une banque vous avez les particuliers vous

Avez les entreprises et vous avez l’état donc si vous voyez la dette de l’État augmenter par rapport au PIB vous dites il y a de la monnaie qui est injectée dans le système par le biais de cette dette mais visiblement c’est pas de la dette productive puisqueil y a pas de

Payb en face mais si vous voyez par contre la dette des entreprises et des particuliers se réduire bah en fait non ce que vous voyez c’est simplement des acteurs économiques qui se désendettent donc qui détruisent de la monnaie et l’État qui compense pour pour que la quantité de monnaie en circulation reste

La même donc finalement l’indicateur seul de la dette publique sur le PIB n’est pas suffisant il faut regarder aussi la dette des ménages par rapport au PIB la dette des entreprises par rapport au PIB et si on constate que les trois indicateurs ont tendance à augmenter c’estàd que ça veut dire qu’il

Y a de la création monétaire qui n’est pas productive en terme de PIB et même après là on a toujours pas terminé la question parce que d’accord pas productif mais ça veut dire quoi pas productif si tout votre argent va je sais pas moi de l’aide alimentaire

Par exemple ou quelque chose qui va pas rentrer dans le calcul du PIB mais qui semble quand même très utile et ben c’est peut-être que il y a un problème d’indicateur c’est le PIB qui mesure mal la richesse mais par contre si votre argent va dans la hausse des prix de

L’immobilier ou la hausse des prix des actions des ah bah là par contre il y a peut-être un problème c’est c’est on nourrit une économie spéculative au lieu d’une économie productive donc en fait on peut pas s’arrêter à ces simples indicateurs toujours creuser un peu plus

Loin quoi Laur capaletti oui alors je je reviens tout de suite à la discussion que nous avons là sur le la la dette donc juste pour souligner donc j’insiste beaucoup en fait sur ce qui se passe concrètement là où se cré la valeur le niveau micro on va

Dire et bien entendu à la fin la création de valeur ça ça ça va dépendre aussi de l’environnement macro je suis pas en train de dire que le le macroéconomique ne ne compte pas euh mais inversement faut pas croire qu’on va augmenter euh la création de valeur

Le PIP qu’on va s’en sortir en manipulant des variable macro sans s’occuper de de ce qui se passe dans le micro c’est la limite que j’adresserai en fait à à Bruno le maaire il a des excuses comme je l’ai dit mais c’est une sous-estimation en fait de la la la la

La la la capacité du du du niveau micro à créer une valeur euh gigantesque en réalité alors maintenant sur la dette je suis tout à fait le le débat que vous avez pas gilein mais mais en fait c’est débile de se demander si on peut continuer à emprunter et peut-êtreeffectivement

Techniquement contenu de ce qu’ dir Gill on pourrait continuer à à emprunter mais on emprunte pourquoi alors je parle de l’État là il empreunte pour quoi il emprunte pour il empreunte pour continuer à produire les services publics dont il a la responsabilité d’accord donc en gros c’est prenez une

Baignoire voyez une baignoire et il y a un trou il y a un gros trou dans la baignoire et vous essayez de remplir avec de l’eau cette baignoire vous remplissez mais mais l’eau elle continue à fuiter imaginez que la dette c’est l’eau donc quand bien même vous pouvez

Continuer en fait à à à emprunter il faut ensuite regarder la perte de souveraineté politique que ça entraîne quand même he économiquement vous pouvez peut-être pouvoir ensuite faut voir entre les mains de qui on met notre on met notre dette fermons cette parenthèse mais mais l’objectif c’est

Pas de continuer à mettre de l’eau dans une baignoire qui a un trou pour la remplir c’est de réparer le trou en je sais pas ouais donc donc donc donc réparons le trou euh et continuons en fait à à effectivement à remplir la baignoire le trou étant comblé là va atteindre le

Niveau souhaité voyez ce que je veux dire c’est même si techniquement on peut dans la situation et et dans le dans dans le service public et on retrouve à d’autres échelles dans l’organisation privée il y a des trous énormes il y a des trous énormes et les bouchers rapporteraient

Beaucoup j’ai j’ai j’ai une question si c’est clair oui oui tout c’est c’est c’est tout à fait clair il y a alors ce qui rend ce qui rend la situation assez anxiogène c’est c’est c’est une question que je voudrais vous poser je pe pas la place d’un citoyen lambda que je suis

D’ailleurs pour un spécialiste d’économie mais on est dans une période où o encore une fois on vient de nous dire que le déficit de l’État est trop important qu’il va falloir réduire et on sait par ailleurs qu’il y a deux grands chantiers qui vont demander énormément d’investissement public l’un c’est les

Chantiers autour de les de l’économie de la transition énergétique et et de la et la protection du climat et autres très très gros chantier qui va qui dévore et quand on regarde les les les pronostics des économistes sur les investissements qu’il va falloir faire ça fait un peu

Peur et deuxième chantier qui s’est rajouté depuis quelques temps c’est évidemment l’indépendance nationale l’économie de guerre l’investissement dans l’armement pour pour notre sécurité et notre liberté et et ça c’est aussi ça se chiffre aussi par milliard donc d’un côté comprenez la situation d’angoisse c’est que d’un côté on nous dit va

Falloir faire des économies dans dire mais il y a des investissements dans les années qui viennent pour l’État qui vont être énormes j’aimerais savoir comment vous voyez les choses et comment vous pouvez apaiser apaiser si on peut dire puisque vous êtes tous les deux des des pédagogues ou des professeurs enfin des

Gens qui ont l’habitude d’expliquer les choses comment vous pouvez expliquer aux citoyens que nous sommes que il faut réduire les les les les cûpts et que l’autre côté il va falloir faire des très gros investissements Gil MiTo euh comment expliquer que d’un coup d’un côté il faut réduire les coups et de

L’autre il faut faire des investissements bon on peut toujours rappeler que que quand on fait un investissement normalement il est supposé être productif et donc il est supposé nous rapporter de l’argent au final donc quelque part c’est ce que disait Laurent juste avant du moins que votre investissement rapporte plus plus

Que le coût de la dette qui a servi à le financer que le taux d’intérêt en fait ben normalement c’est oui mais faire plus de tank que de munition de bomb et cetera augmenter les effectifs de l’armée on voit pas ce que ça va nous nous rapporter sinon de l’indépendance

Ce qui est ce qui est énorme ce qui est capital alors j’avoue que là on rentre sur un terrain qui va toucher un peu plus à la géopolitique et à donc je vais moi je suis beaucoup moins capable de répondre à ce genre de chos peut-être qu’on peut

Faire un argument qui serait de dire que investir dans l’armée ça permettrait quand même à des entreprises françaises de je sais pas quoi de se développer à certains endroits et qu’après comme l’état taxe mais je sais même pas si ça enfin quelque part ça pose une autre question c’est est-ce que c’est

Souhaitable ce genre de chose ça ressemble à du colonialisme quand même donc bon je pour pour pour pour l’armée je sais pas pour il me semble que encore une fois ça doit être alors il y a peut-être des histoires d’efficacité comme comme vous dites encore une fois

L’armée je connais mal mais sinon bah moi pour moi c’est le levier de la fiscalité hein qui doit être activé Laurent alors en fait le le le raisonnement en réalité le est le même c’est-à-dire que si vous si vous utilisez les les outils classiques vous allez chercher à voir ce que ça rapporte

Mais seulement on voit rien donc en fait il faut changer de d’outil et en fait il faut faire l’inventaire des risques que ça vous évite c’estàdire en gros c’est ça va nous coûter combien si on le fait pas donc quels sont les risques que j’évite alors vous prenez l’exemple de en

Investissant dans la transition écologique quels sont les risques que je vais éviter et on peut très bien on a tout à fait les techniques pour évaluer alors pas exactement hein mais au moins en ordre de grandeur pour évaluer en fait le coût de ces risques s’il survenait mais qu’on va éviter donc le

Gain il est là en fait et c’est pareil pour l’investissement en sécurité c’est pareil pour l’investissement dans l’armée la question c’est si j’investis en sécurité par exemple en en policier et cetera qu’est-ce que ça va m’éviter comme risque euh donc en terme de criminalité et je chiffre en fait ces

Risques et je compare les deux donc c’est là où je vais me rendre compte qu’effectivement dans certains cas je suis sur des investissements disproportionnés parce qu’en fait contenu du risque qu’ y a au bout c’est complètement idiot et dans d’autres cas je vais me rendre compte qu’au contraire

Je n’investis pas assez compte tenu des risques s’il survenait du coût des risques s’il survenait notamment c’est toute la problématique effectivement de souveraineté alimentaire de souveraineté stratégique on s’est rendu compte que comptablement financièrement on avait intérêt à délocaliser certaines activités d’un point de vue purement économique mais on n pas intégré en fait

Le coût caché des risques de délocaliser en terme de perte de souveraineté et cetera il sont on s’en est rendu compte au moment de la covid Laurent merci Laurent capelletti merci Gil Mitau al il faut il faut évidemment creuser tout ça il faut évidemment que les citoyens en sachent

Beaucoup plus sur l’économie alors c’est une confirmation parce que tout cela est complexe et quand on rentre dedans finalement on s’aperçoit que les mécanismes sont complexes mais son sont rationnels et c’est toujours bien de de rentrer techniquement dans dans tout ça donc je j’invite les spectateurs auditeur à d’abord sur votre livre qui

Va peut-être paraître en français pour l’instant ça s écrit socioéconomicque approach to management Laurent capelliti Henry Saval Véronique Sardet aux éditions palraave mcman peut-être une version française pour ceux qui sont pas anglophone et puis j’invite tout le monde évidemment aussi à aller sur le site YouTube Eureka de Gill MiTo et puis

À lire ce livre qui on est d’une certaine façon l’émanation euh tout sur l’économie ou presque pour comprendre vraiment ce qui cloche dans le système euh qui vient de paraître chez Paillot merci Gill merci Laurent mer merci c’était l’air du temps une émission animée par Mark binski l’air du

Temps c’est un vendredi sur 2 de 12h à 13h sur Radio RCJ à bientôt pour une prochaine [Musique] émission

Magazine d’actualités – L’air du temps – proposé et présenté par
Marc Welinski et ses chroniqueurs.
Thème : « La France est elle au bord de la faillite ? »
avec Gilles Mitteau, auteur du livre « Tout sur l’économie, ou presque »
et Laurent Cappelletti, professeur au CNAM.

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