Panel 1 : Transition de puissance et ambiguïté stratégique des alliés de Washington
C’est bon alors bonjour à toutes et tous bienvenue à à l’Université Laval à Québec en cette belle journée printanière c’est un plaisir de vous de vous retrouver aujourd’hui euh je suis Jonathan Paquin je suis le directeur de l’École Supérieure d’études international et je suis aussi le co-directeur du réseau d’analyse
Stratégique qui est financé par le programme minds mobilisation des idées nouvelles en matière de défense et de sécurité et donc j’en profite pour remercier le programme minds pour remercier aussi bien sûr notre école supérieure pour l’organisation de cette conférence en partenariat c’est une première et puis j’espère qu’il y aura
D’autres belles occasions de réunir le ras et l’école supérieure au cours des prochaines années avant d’aller plus loin permettez-moi de vous parler un peu de l’École Supérieure d’études international euh l’école faire d’étude International est une école interdisciplinaire qui regroupe 70 professeurs qui proviennent de six facultés différentes des professeurs de sciences
Politiques et de droit d’économie bien sûr mais aussi des professeurs qui appartiennent à la Faculté d’administration euh qui sont en géographie qui sont en agronomie euh en histoire en entrepôt et cetera bref des profs qui euh étudi l’international à travers différents lentilles à travers différents prismes
Et qui cherche de plus en plus à collaborer sur différents projets complexes qui nécessitent une grille d’analyse qui ne se limite pas à une seule discipline euh et la beauté de la chose c’est que notre école est en pleine expansion nous accueillons maintenant 275 étudiants dans nos programmes de
Maîtrise et de doctorat et au cours des 5 prochaines années notre objectif c’est de doubler le nombre d’inscriptions et d’accroîre considérablement euh le nombre de professeurs dans nos dans nos programmes il y a aussi un autre élément qui est très intéressant pour nous c’est que l’École Supérieure aura la chance au
Cours des prochaines années de de migrer vers un nouveau pavillon un nouveau bâtiment à l’Université Laval le carrefour international Bry merony qui ouvrira ses portes c’est ce qu’on est dit du moins en 2028 un pavillon dans lequel il y aura de très nombreux salle de conférence des salles de simulation aussi de la
Pédagogie inversée enfin nous serons à la f pointe en ce qui concerne la formation et euh les activités scientifiques et notre école se retrouvera au cœur donc de ce nouveau pavillon qui euh qui sera prochainement créé donc voilà je tenais à vous préciser à vous donner ces informations
Parce que c’est un très beau projet qui nous emballe beaucoup mais je vous dirais en même temps que donc les semaines sont assez chargées mais c’est pour c’est pour bien sûr une très bonne cause venons-en maintenant à notre conférence la raison pour laquelle vous êtes toutes et tous ici aujourd’hui la
Conférence a pour titre l’ambiguïé stratégique des alliés et partenaires de Washington face à la mutation de l’ordre international bien sûr il y a de très nombreuses choses à dire sur cette thématique c’est la raison pour laquelle nous avons réuni d’excellents d’excellentes panélistes sur cette thématique mais commençons peut-être en
Rappelant que depuis plusieurs années de nombreux experts s’interrogent sur la capacité des États-Unis à maintenir leur leadership mondial face au déclin relatif de leur puissance mais aussi face à à l’émergence des états du BRIC et plus particulièrement la Chine ces dernières années un nombre croissant d’alliés de Washington ont adopté des
Positions qui s’apparentent à de l’ambiguïité stratégique la France par exemple privilégie une Europe qui et je cite les propos du président Macron qui serait ni inaligné ni vassalisé devant quelque puissance que ce soit d’autres alliés comme l’Italie ou la Hongrie par exemple ont développé des relations étroites au cours des dernières années
Avec la Chine et la Russie ce qui a pour effet suscité des préoccupations et c’est le moins que l’on puisse dire du côté de Washington mais aussi de d’autres capitales occidentales il y a aussi d’autres alliés qui sont allés encore plus loin et qui ont littéralement menacé de rompre leurs alliances avec les
États-Unis pour se réaligner vers la Chine et la Russie ça s’apparente à du chantage stratégique et c’est quelque chose qui a été mis de l’avant notamment par les Philippines et la Turquie bon parallèlement l’agression de la Russie contre l’Ukraine en 2022 semble avoir accéléré la mutation de l’ordre international encore une fois de
Nombreux observateurs qualifient le système international d’aujourd’hui de monde multiordre ou de monde post américain bien sûr mais où les Alliés seraient de plus en plus euh en mesure voilà de faire valoir leur point de vue de prendre leur distance notamment des États-Unis et d’exprimer leurs divergences et leurs intérêts au
Sein même donc des relations euh entre alliés ou entre partenaires stratégiques la Turquie encore elle s’est abstenu par exemple de rejoindre le régime occidentale de sanctions contre Moscou en 2022 et la Hongrie encore une fois encore elle a refusé de condamner l’agression russe bien que ces deux membres deux états soient membres de
L’OTAN le conflit a également ravivé le mouvement des États non alignés on parle de plus en plus donc de des États non alignés 2.0 des États qui refusent de choisir entre les États-Unis d’un côté et la Russie et la Chine de l’autre ça se manifeste notamment par l’incapacité
Qu’ont les États-Unis de rallier une majorité de pays dit du Sud global c’est un terme bien sûr qui est contesté mais dit du Sud global du moins en Occident à leur propre politique de soutien à l’Ukraine et donc ça pose un un certain nombre de questions avant de céder la
Parole au conférenciers du premier panel permettez-moi d’aller un peu plus loin et de soulever voilà des questions par rapport à cette problématique que je viens d’exposer premièrement qu’est-ce que l’ambiguïé stratégique qu’est-ce qu’on doit entendre par là il n’y a pas de consensus définitionnel ou conceptuel sur ce que c’est que l’ambiguïé
Stratégique je me permets de vous donner une définition générale qui est communément admise dans dans certains dans certains cercles disje et je cite bon le hedging parce que c’est comme ça qu’on l’appelle en anglais donc la une ambigué stratégique serait une stratégie portée par des gouvernements
Ou par des états qui consiste à atténuer les risques et l’incertitude dans leurs politiques étrangères et dans leur politiques de défense en poursuivant simultanément plusieurs voies d’action et en maintenant des positions ambigues à l’égard des puissances bref ce seraiit des États qui de plus en plus cherchent
À manger à tous les rateliers bon est-ce que l’Europe fait du aging à l’heure actuelle est-ce que l’Europe est dans une position d’ambiguité d’ambiguïité stratégique ou est-ce qu’au contraire l’Europe des Merkel des schuls des Macron est au contraire très clair sur ses ambitions soit de créer un pôle de
Puissance européen entre les États-Unis d’un côté et la Chine et la Russie de l’autre autre question est-ce que la période actuelle est unique lorsque l’on parle de l’ambigué stratégique est-ce que c’est une période qui est particul ou au contraire est-ce que c’est quelque chose qu’on observe cette ambiguité stratégique depuis fort longtemps par
Exemple rappelons le mouvement des États non alignés dans les années 50 rappelons la conférence de Bandou lors de laquelle un très grand nombre de pays dans le monde qu’on appelait les États du tiers monde à l’époque ont refusé de s’aligner sur l’Union soviétique ou sur les États-Unis rappelons la doctrine de
Richard Nixon au début des années 70 lors de laquelle les Américains ont dit ben voilà on risque de se retirer progressivement euh de de l’Asie de l’Est ça crée de nombreuses tensions avec des alliés notamment avec la Corée du Sud qui cherchait à se nucléariser donc il y avait des tensions à ce
Moment-là aussi on peut aussi citer la crise de Suise de 1956 bien entendu hein lors de laquelle il y a eu vraiment une une comme on dit en québécois une chicane c’està dire une une crise entre les membres de l’Alliance transatlantique d’un côté l’administ ration Eisenhower et de l’autre les
Gouvernements francobritanniques qui ont mené une intervention donc en Égypte l’Irak en 2003 serait aussi un autre bel exemple hein lorsque les Américains ou plutôt l’administration Bush décide d’intervenir unilatéralement en Irak il y a tout un phénomène que l’on appelle le soft balancing qui se met de l’avant
Et qui est porté par Schroder en Allemagne euh par Chirac et et de Villepin en France mais aussi euh par par Poutine euh donc voilà c’est des événements importants qui ont lieu il y a pas si longtemps bon maintenant c’est sûr que contrairement aux exemples que
Je viens de vous donner cette fois-ci on ne cherche pas à prendre ces distances d’une super puissance américaine en pleine ascension ou une hyper puissance américaine comme Hubert vederin le disait dans les années 2000 mais plutôt on observe des changes de comportement face à une Amérique qui est en déclin
Relatif qui cherche parfois délibérément de se retirer des affaires du monde donc en même temps cette dynamique est assez unique dans dans l’histoire récente du MO des relations internationales donc dans le contexte que je viens d’exposer je voudrais pas être trop long cette conférence a deux principaux objectifs
Tout d’abord et c’est l’un des objectifs du premier panel d’identifier et d’expliquer les comportements ambigu de certains alliés de wasington et d’évaluer la réaction des États-Unis face à ses comportements et cet après-midi dans le cadre du second panel l’objectif sera de mettre en lumière les États non alignés et plus
Particulièrement les États du Sud et comprendre leurs différentes réalités et leurs intérêts géostratégiques géopolitiques dans un monde qui est en pleine mutation enfin cette conférence met de l’avant la relève en étude de défendre c’est de sécurité et de politique étrangère euh elle met de l’avant la la relève il y a
De très nombreux candidats et candidates au doctorats qui sont avec nous aujourd’hui j’en suis très fier hein l’un des objectifs du programme mins justement c’est de mettre de l’avant la relève universitaire la nouvelle génération génération qui a plein d’excellentes idées euh à à défendre à nous soumettre et donc parmi les huit
Intervenants euh de cette conférence d’aujourd’hui cinq sont candidats ou candidates au doctorat dans les universités suivantes l’Université Laval l’université Queens l’Université du Québec à Montréal l’Université de Montréal et l’Université Paris 2 Panthéon à SAS donc je les remercie d’être avec nous bien sûr ils seront épaulés par plusieurs professeurs bien
Établis tout au long de de la journée euh et je me tourne maintenant vers notre premier modérateur pour la le le tout premier toute première séance le modérateur est Frédéric côé euh je le remercie tout de suite frédéric est candidat au doctorat en étude international à l’École Supérieure d’étude international il détient un
Baccalauréat en histoire une maîtrise en étude sur la conduite de la guerre et une maîtrise en étude de la défense du Collège militaire royal du Canada il est également diplômé du programme de commandement de l’étatmajor du Collège des Forces canadiennes de Toronto les recherches de Monsieur côé portent sur
Les opérations militaires avec un intérêt particulier pour les méthodes de guerre irrégulièr je précise que Monsieur côé a servi durant 26 ans comme officier d’infanterie au sein des Forces armées canadiennes alors Monsieur côté la parole est à vous pour animer ce premier panel merci à vous
Alors merci Jonathan bonjour à tous et à toutes bienvenue à ce premier panel qui s’intile transition de puissance et ambiguïé stratégique des alliés de Washington avant que le collocque débute on était loin des caméras et on s’interrogeait à savoir si réellement on était dans une période de transition de puissance
Euh pour les pour le bien de la cause assumons que c’est le cas pour pour au moins pour lancer le panel et c’est un thème qu’on pourra explorer là plus avant là dans les prochaines minutes euh Jonathan en a parlé a donné une définition de l’ambiguïé stratégique
Tout à l’heure le panel sera également l’opportunité d’examiner comment s’incarne dans la pratique cette ambigué stratégique particulièrement auprès des alliés des États-Unis donc pour pour explorer tout ça euh les les quatre panélistes je les présente rapidement premièrement euh Alexander lanaska qui est professeur agrégé à l’Université de waterloou spécialiste des alliances des
Théories de la guerre et de la sécurité européenne notamment auteur de deux livres et d’une série d’articles traitant euh de la dynamique des alliances à la fois de manière générale mais également dans un contexte nucléaire donc Alexander bienvenue parmi nous on a également pierre coloti euh candidat au doctorat à l’Université
Laval sous la direction de Jonathan Paquin et d’Alexander donc zéro souspression euh dans le dans le contexte du colloque euh ces ces intérêts de recherche portent sur la dynamique des alliances les stratégies défense et la transformation de l’ordre international euh pierre est notamment boursier euh récipiandire d’une bourse du
Frqsc euh donc pierre bienvenu euh ensuite euh Émile Lambert d’And candidat au doctorat à l’Université Queens si je me trompe pas sous la direction de Stéphanie vonlaky voilà ses intérêts de recherche portent sur la dissuision de l’ temp les armes nucléaires et la latence nucléaire ém les récipientire de de la Bourse des
Jardins du prix GG baron van derfelds pour le meilleur mémoire de maîtrise en relation international et récipient également d’une bourse d’études supérieur de l’Ontario deux fois euh donc félicitation émil euh bienvenue Bienvenue parmi nous et euh finalement non le moins Nicolas François paon euh candidat au doctorat à l’Université du
Québec à Montréal ses intérêts de recherche portent sur la prise de décision en politique étrangère et de sécurité euh sur l’émergence des cultures et contrecultures stratégique euh Nicolas François a euh notamment a travaillé sur les enjeux liés aux armes nucléaires américaine lors d’un stage à Washington et il a il s’est penché là
Sur les relations transatlantiques lors de son stage au Parlement européen donc Nicolas François bienvenue Bienvenue dans ce colloque euh sans plus tarder je vais je vais passer la parole donc au euh allons-y en ordre de siorité donc Alexander euh qui don la présentation là va porter sur la question de savoir si
Les alliés et partenaires de Washington sont réellement ambigu Alexandre à vous la parole alors merci beaucoup bonjour à tous et à toutes je suis très ravi d’être ici avec vous alors cette conférence est basée sur l’observation que les alliés et partenaires des États-Unis s’engagent dans ce que nous
Pouvons appeler le hedging en anglais ils veulent pas s’aligner trop proche d’un camp ou l’autre pendant une période de concurrence entre les grandes puissance il préfère adopter des stratégies imbigues il som y avoir de bonnes preuves que de telles tendances existent euh comme le notre le programme
La France a déclaré que est-ce que ça marche ok euh la France a déclaré que l’Europe devrait être maîtresse de son propre destin on peut remarquer aussi que la Hongrie les Philippines et la Turquie se sont également comporté d’une manière très différente euh de C de nombreus alliés américains d’autres pays
Au monde semblent s’éloigner des États-Unis surtout parce que la Chine offre une option attirante aux États qui partagent des idées de frend sur l’ordre international ou qui sont frustrés par le leadership fourni par les États-Unis et finalement comme Jonathan vient de marquer l’invasion de l’Ukraine en 2022
À a mise en lumière ses fisures dans la politique mondiale de nombreux pays de ce que l’on appelle le sud global ont l’air d’avoir adopté une position neutre il y a même des pays qui ont exprimé leur sympathie à l’égard de Moscou c’est peut-être pourquoi les brqu se sont
Récemment élargis avec l’adision de l’Égypte et de l’Arabie Saoudite cependant je veux remettre en question un petit peu cette idée sur laquelle notre discussion d’aujourd’hui se base bien sûr je veux pas être contrecant juste pour être à contre courant je veux présenter quelques données qui compliquent un peu le
Tableau pour ce faire je présenterai quelques résultats préliminaires de recherche que j’ai remé avec laurenen de London School of Economics à Londres et stevenen Herzog de e Z en Suisse nous avons fait un sondage pour examiner comment euh divers alliés et partenaires de Washington ont réagi aux mesures mises en place en
2022 et 2023 pour renforcer la résistance ukrainienne à la Russie ainsi que pour consolider le soutien mondial à l’Ukraine au fait un problème clé pour les États-Unis pendant ce temps-là était de trouver un juste milieu entre deux considérations contradictoires si les États-Unis sembler trop déterminé à poursuivre une politique antir-russe il
Pourrait alors isoler certains partenaires qui entretiennent des liens économiques solides avec la Russie alternativement cela pourrait aliéner les pays moins démocratiqu si la stratégie de base consiste à opposer la démocratie à l’autocratie toutefois si les États-Unis semblaient trop faibles il pourrai alors diminuer la crédibilité auprès les États qui cherchent des
Garanties notamment les pays d’Asie qui s’enquièent de la possibilité de guerre dans le propre région et en gros la littérature universitaire sur la réputation la crédibilité et la cohésion des alliances militaires suggèrent que les menaces externes contribuent à renforcer les alliances de que la réponse appropriée sinon sutée devrait
Être une sorte de démonstration de force alors en cherchant cet équilibre délicat les États-Unis ont répondu à l’invasion en adaptant un ensemble de mesures des sanctions économiques imposées sur la Russie des déploiements militaires supplémentaires en Europe et des affirmation publique d’engagement de sécurité préexistante pourtant les États-Unis se sont abstenus de toute intervention
Militaire et directe y compris la création d’une zone d’exclusion aérienne ce que les leaders Ukrainiens exigaient en février et mars 2022 il me semble que l’opinion générale sur cette périodelà est que les États-Unis ont réussi en Europe au détriment de leur crédi ité auprès du reste du monde surtout dans le euh euh
Sud global est-ce vraiment le cas alors nous avons vérifié la comment la réponse globale dans notre étude comment ça se fait nous avons scruté des perceptions les perceptions des alliés partenaires des États-Unis dans le contexte de la guerre russoukrainien avec un sondage multinational nous avons évalué les hypothèses suivantes que nous avions
Déduite la littérature sur les alliances militaires en premierre si les grandes puissances font preuve de leur détermination face à des crises militaires majeures le partenaire le partenariat seront plus cohérents que dans le passé deuxièmement si les grandes puissances font preuve à la fois de leur détermination et de leur retenue face
Aux grandes puissances militaire des grosses crises le partenariat seront plus carrant que dans le passé et troisèmement si les grandes puissances font preuve de détermination ou de retenu face à des crises militaires majeures le patenant le partenariat se briseront dans ce dernier cas l’hypothèse est accéolidée qu’une menace militaire élargie ne ferait qu’exacber
Les désacords ou les défis préexistants avec des pays autour du monde c’est une l loose alors nous avons testé ces ces hypothèses utilisant les données fournies par un sondage que nous avons organisé en juin 2023 nous avons sondé plus que 25000 personnes dans 23 pays à
Travers le monde ce sondage a été P lorsque la guerre est restée au premier plan dans les médias et la assurance était toujours une grande priorité de Washington puisque la réassurance éparnateur et interubjective les données de notre sondage nous permett de scruter les microfondations de la assurance d’une manière beaucoup plus précise que
Les mesures traditionnellement déployé dans la littérature alors la variation qui caractérise nos données nous permett d’évaluer de manière globale les effets de comportement des des États-Unis sur son vaste réseau de partenaires l’ensemble des pays inclu certaines des alliés les plus importants des États-Unis comme quelques membres de
L’OTAN le Japon et la Corée du Sud ainsi que les États clé où la coopération se développe comme l’Inde ou le Brésil nous avons même incpré la Chine pour avoir un adversaire comme un point de référence nous avons organisé notre sondage avec lucid Marketplace c’est bien établi très
Fiable et nous avons réussi à obtenir des échantillons représentatif en ce qui concerne l’âge et le sexe pour mesurer l’efficacité des mesures de rassurance américaine nous avons posé la question suivante est-ce que la réponse améric au conflit entre la guerre entre la Russie et la Ukraine vous fait confiance aux
États-Unis plus ou moins comme un allié ou bien partenaire pour votre pays c’est assez simple nous avons aussi ramasser de diverses données démographiques teles que l’âge le sexe et cetera nous avons mesuré les attitudes à l’égard de la mondialisation du nationalisme et du militarisme ainsi que leurs attitudes à l’égard des divers acteurs
Internationaux notamment les États-Unis et la Russie en d’autres termes nous avons incomporé les aliments qui pourraient impacter les réponses des individus nous pouvons mieux isoler le faet de la réponse américaine à la gerre alors ce graphique montre la distribution de l’approbation et de la désapprobation mondiale à la G
De la répensese américaine à la guerre en Ukraine même si une majorité de personnes interrogé dans la plupart des pays ont indiqué que leur vision des États-Unis n’avait pas vraiment changé un changement significatif en faveur des États-Unis et évident surtout parmi les alliés de l’OTAN la majorité des alliés partenaires des États-Unis ont
Perçuvement FA blement pardon la réponse américaine à la guerre russo-ukrainienne toutefois trois alliés de l’OTAN restaient à la carte de cette tendance la Turquie la Slovaquie et même la République tchèque malheureusement nous n’avons pas pu inclure la Hongrie mais j’imagine que sera dans ce ce groupe là néanmoins nos conclusions général contredisent la
Troisème hypothè hypothèse que j’ai euh je viens de poser montrant aussi ainsi que les crises ne traîneront pas nécessairement des facteurs au sein ou bien entre les partenariats parmi les personnes interrogées qui faisaient davantage confiance aux États-Unis le groupe le plus important ça veut dire 33 % a
Déclaré que ce changement était dû au fait que les États-Unis étaient suffisamment prudent dans leur répense à la Russie de même 31 % des persones personnes interrogées ont expliqué le soutien aux actions américaines en terme d’approbation des mesures des mesures économiques et diplomatiques américaines plutôt que militaires 21 % des personnes sendé ont
Déclaré que l’une des principales raisons pour lesquelles ell faisait plus confiance aux États-Unis était la décision de ne pas envoyer des force en Ukraine ces résultats soutiennent la deuxème hypothèse suggérant que la ritenue stratégique est un élément essentiel de la réassurance durant une crise mondiale en même temps il faut
Dire que cette cette faute préférence pour la prudence doit être contrebalancée par l’approbation des actions qui consolident les engagements américains et et contribue à la disuision de la Russie 30 % des personnes interrogées ont déclaré que l’une des principales raison de leur confiance accue envers les États-Unis était le soutien américain aux forces
Militaires au for au forces militaires ukrainiennes et 26 % ont indiqué que cela était du au soutien américains aux alliés de l’OTAN alors dans l’ensemble les États-Unis on rus à satisfaire diff Frans publics autour du monde dans la région indopacifique nous constatons plus de conféence envers les États-Unis parmi les les personnes
Interrogé en Australie en Corée du Sud et Taiwan il avait aucun changement net dans l’évaluation des des États-Unis parmi les personnes interrogé au Japon ces résultats étaient effectivement Paris en Amérique je veux pas exagérer les résultats de notre projet et peuvent réfléter juste un moment exceptionnel en juin 2023
C’était le lancement de la contre contreoffensif après tout c’est une question ouverte à savoir si une nouvelle étude de cette sorte repréoduit les mêmes conclusions en tout cas bien que les les chercheurs présument que les démonstrations fortes et directes de capacités militaire seraient plus rassurante dans une période de menace
Intense notre étude de l’opinion publique mondiale à l’égard de la guerre Demandre le contraire en effet même sans intervention militaire ou peut-être précisément raison de l’absence d’intervention militaire la réponse américaine à la gerre a été assez largement approuvé d’utre terme on trouve pas vraiment le edging par
Rapport aux États-Unis au moins dans ce contexte toi merci beaucoup merci beaucoup Alexander propos très intéressant et j’aime beaucoup la la nuance par rapport à la l’idée d’ambiguité stratégique là qui n’entraîent pas finalement selon les les données là une perte de confiance de la part des alliés maintenant un peu plus
Loin en cédant la parole à Pierre pour regarder comment se traduit euh dans les faits dans les actions de de certains des alliés de Washington cette cette si on veut là cette cette confiance là relativisé donc pierre merci beaucoup Frédéric bonjour à toutes et tous merci Jonathan et à toute
L’équipe derrière lui pour l’organisation de du panel et et du collocque j’aimerais mettre de l’avant ici avec vous deux comportements stratégiques des qui caractérise certains des alliés de Washington plus précisément deux réajustements stratégiques euh de certains alliés qui euh considèrent que finalement il y a un manque de garantie de sécurité venant
Euh de Washington à leur égard euh ah ou j’ai beaucoup de choses à à dire donc je vais aller dans le vif du sujet euh tout de suite euh ce sont des recherches que j’ai effectué avec avec Jonathan sur notamment trois alliés de Washington qui illustre bien finalement euh ces deux
Réajustements stratégiques à savoir le Japon la Pologne euh et la Turquie ces trois alliés ce ne sont pas les seuls euh partagent euh des inquiétudes quant à l’engagement réel de Washington à leur égard quand je parle d’engagement c’est la volonté de s’engager eu euh à leur défense en cas de besoin mais également
Euh dans leur capacité à venir les défendre pensons au progrès en matière navale notamment euh chinois euh dans l’Indo-Pacifique dès la fin des années 2000 la Pologne et et et le Japon partage de profondes inquiétudes quant finalement au manque de compréhension américain sur la réalité de la menace chinoise et la
Réalité de la menace russe je vous ai mis l’exemple d’une citation du chef adjoint du bureau de sécurité nationale du président polonais qui lors d’une discussion avec un sénateur américain en 2010 euh pose la question finalement se demande quand est-ce que les autorités américaines vont prendre euh euh euh euh
Euh vont vont accepter l’idée que finalement rien ne va changer avec avec la la la Russie si on reprend les propos du président français Emmanuel Macron de la semaine passée que la Russie est une menace existentielle finalement c’est un peu l’idée qui se cache derrière là la Russie l’URSS a été une menace
Existentielle pour la sécurité polonaise et la sécurité européenne est dans les années 2010 dans le présent elle le sera dans le futur aujourd’hui dans les années dans les années 2020 euh c’est également euh le cas de la Turquie qui partage des frustrations à l’égard à l’égard de Washington frustration qui
Est un peu différente mais qui se pose qui porte finalement sur l’idée que Washington ne prend pas assez en considération les intérêts turcs et euh les menaces qui pèsent sur la Turquie euh je vous ai mis une une une une entrevue de Erdogan avec CNN en 2012 euh
Qui se demande finalement euh euh en fait qui se plaint du comportement de de américain euh on et du comportement en fait qui est attendu d’un allié tel que Washington d’une grande puissance tel que telle que Washington je parlais de réajustement stratégique de deux comportements stratégiques il se
Diffèrent par nature et ça s’explique en partie par la perception des alliés des menaces Russes et des menaces des menaces chinoises euh c’est le cas de la Pologne et de et du Japon qui perçoivent ces deux pays comme comme une menace et la Turquie qui ne perçoit pas ces c’est
Des pays comme une m qui les perçoit plus en fait comme une opportunité parce que ces deux ces trois pays proposent des offre des garanties de sécurité qui sont de nature différentes d’où en fait des réajustements de nature différentes d’un côté on a les États-Unis qui offre des garanties de
Sécurité de protection régionale face à des voisins qui sont menaçants pensons à l’Iran pensons à la Corée du Nord pensons à la Chine à la Russie bien entendu et de l’autre la Russie et la Chine euh qui offre des garanties de sécurité qui sont beaucoup d’ beaucoup plus d’ordre interne finalement la
Survie du régime la protection des frontières le contrôle de la population ces deux euh ces deux cette perception de menase finalement euh euh pousse certains alliés à à se réajuster stratégiquement la Pologne et la et le Japon vers un alignement plus important vers Washington la Turquie plus vers vers
L’autonomie en ce que en ce qui concerne le Japon et et la Pologne deux axes euh l’ajustement se se se porte sur deux axes principaux le premier c’est deux pays cherche finalement à travailler pour mériter la protection de Washington trois éléments importants ici ses alliés cherchent à être à à devenir
Des alliés loyaux fidèles à montré que ils sont loyaux et fidèles à montré qu’ils sont responsables de leur défense également et ça porte sur trois éléments le premier j’ai appelé ça invest investissement de défense on pourrait changer le le vocable si vous voulez ça comporte trois choses ici investissement
Défense augmentation du budget de la défense c’est le cas de la Pologne 86 % d’augmentation du budget de la défense entre 2009 la première année de Barack Obama et 2021 la première année de de Joe Biden imaginez 86 % d’augmentation pour le Canada euh c’est le cas également du Japon les deux investissent
Dans leur dans leur dans leur armée modernisation desès 2015 pour la Pologne centrage de l’armée pour une défense territoriale face une invasion potentielle de de la Russie mais c’est également le cas de la Pologne investissement dans des capacités amphibies dans des défenses balistiques pour protéger l’archipel japonais là vraiment l’idée
C’est de de montrer qu’on est responsable de notre propre défense oui on a besoin de l’extérieur des États-Unis pour venir nos défenses mais on est conscient de notre environnement stratégique et on fait aussi des choses pour cela le deuxième point c’est une volonté de lier les stratégies de avec
Celle des États-Unis c’est clair avec le Japon ça allit aussi avec le avec les Polonais c’est l’idée de travaillerci sur de travailler ici sur l’interopérabilité de travailler et de lier inexplicablement les visions stratégiques sur les doctrines militaire également et le troisème point ici c’est la phrase peut-être préférée de de
Donald Trump c’est que ces deux pays veulent payer leur facture les deux pays souhaitent accueillir et accueille euh des militaires américains sur leur sol et il payent des factures on a besoin de vous on en veut chez nous on paye pas de souci euh les Japonais le montant les
Japonais payaient 75 % du montant des bases américaines au Japon en 2002 en 2017 ce montant était de 86,6 % et pendant le mandat de Trump le montant pas le pourcentage mais le montant augmenta encore de 6 % donc vraiment c’est l’idée que on veut payer euh pour
Avoir de de la sécurité mais c’est aussi de de la Pologne euh donc cette volonté d’ d’attraction de de devenir responsable et de tenir finalement par la Manche les États-Unis elle s’exprime donc par l’investissement de de défense le deuxième point c’est une augmentation des acquisitions de matériel militaire américain c’est clair
Et net sur les deux sur les deux pays X de dans les 15 dernières années pour pour le Japon et en ce qui concerne la Pologne euh les États-Unis deviennent les premiers fournisseurs d’armes et de très très très très loin le 3oisème point euh c’est euh une opération de charme
Diplomatique de charme personnel je vais juste illustrer ce point par par l’exemple de shinzoabé avec Donald Trump parce qu’il est assez saisissant assez symbolique je trouve dès dès dès l’élection de de de Donald Trump shinzwabe c’est précipité de manière non sollicitée aux États-Unis pour féliciter pour être le premier à féliciter don
Donald Trump de son élection euh il couvre de louange les qualités exceptionnelles de Donald Trump lors des conférences de presse lors d’entrevue média alors que lorsqu’on lit la presse américaine au même moment on a des articles qui nous expliquent finalement ou qui remettent en cause les capacités intellectuel et cognitive de Donald
Trump alors ce paradoxe est un peu est un peu saisissant quand on le quand on le voit il va jouer au golf avec Donald Trump il va dire que c’est un exceptionnel sportif mais le plus saisissant c’est assez mal passé d’ d’ailleurs ce genre de de comportement
Avec Donald Trump s assez mal passé auprès de la population japonaise le plus sétisant c’est lorsque shinzuabe va louer la politique économique protectionniste de Trump alors qu’elle est tout à fait dangereuse et euh euh pour les intérêts japonais mais mais pas seulement euh donc voilà c’est le
Premier axe finalement de de travail de ces deux de ces deux pays pour mériter la protection américaine pour le retenir par la Manche si on veut le deuxième c’est la volonté d’atténuer le recul et le retrait américain euh de renforcer le la position américaine dans leur région
Cela se fait par notamment par une diversification par un investissement dans les relations de sécurité avec d’autres alliés d’autres partenaires de Washington je parlais qu’il y avait des des réajustements de nature différentes ici entre la Pologne et le Japon elle c’est un degré différent parce que le Japon souhaite euh construire une
Dissuision intégrée une défense fédéré entre plusieurs maillons euh de cette de ce réseau d’alliance américain les Japonais sont beaucoup plus prudent en fait il considèrent que la diversification peut accentuer les effets du retrait américain euh l’idée française d’autonomie stratégique peut finalement pousser les États-Unis hors d’Europe à se concentrer finalement sur
La Chine et l’Indo-Pacifique euh donc les Polonais vont être extrêmement prudents dans leur investissement dans leur euh euh euh dans leur choix de s’investir dans des initiatives de sécurité européenne les choix sont faits uniquement si il y a la possibilité d’inclure les Américains dedans donc c’est vraiment l’idée je tiens
L’Amérique par la Manche et je veux qu’il reste qu’il reste ici euh le deuxième ajustement stratégique de nature différent c’est celui de la de la Turquie eu parce que il y a notamment parce qu’il y a une différence de de perception de de la menace ici les deux
Axes sont euh il y en a deux encore une fois le premier c’est le renforcement de l’autonomie stratégique ici j’aimerais noter quatre points le premier encore une fois c’est l’investissement en défense depuis 2015 euh il y a un investissement qui est fait assez significatif de la part des des Turcs le
Deuxième point c’est une amélioration un renforcement de la production nationale de matériel militaire c’est parfois compliqué il y a pas toujours le le savoir-faire local ou la base industrielle pour le faire Erdogan va multiplier les partenariats et signer des transfers de technologie pour améliorer cette production locale le troisème point que j’aimerais
Citer c’est une augmentation des exportations d’armement comme dans le cas français l’exportation vise ici à financer la souveraineté l’autonomie stratégique x 7 depuis 2009 quand même en 2021 c’était le 11e exportateur mondial et le 4è point c’est une réduction drastique de l’importation du matériel militaire euh divisé par euh en
Fait une diminution de 56 % pardon sur la période 2017- 2021 par rapport à la période 2012 2016 c’est notamment le cas par une diminution drastique des importations militaires américains qui était le premier fournisseur il y a quelques années divisé par 3 sur la même sur la même période finalement il y a
Une augmentation de euh de matériel produit localement une quarantaine de pour en 2007 10 ans après une dizaine de de de d’années après 65 %. euh j’aimerais citer donc le deè AX euh de travail euh sur lequel travaille ardowan c’est une diversification stratégique la recherche d’alliés alternatifs puisque
Il n’y a pas euh puisqu’on est frustré à l’égard de Washington puisqu’il ne prend pas pour considération nos propres menaces on va aller chercher des alliés à l’intérieur du réseau ce n’est pas possible en tout cas il n’y a pas d’allier crédible on va le chercher à l’extérieur du réseau de Washington
Notamment l’égard de la Russie de l’Iran et à moindre mesure de la Chine parce que ces trois alliés vont pouvoir répondre aux préoccupations principale de Erdogan qui sont de trois ordres la survie du régime euh la menace kurde et la déstabilisation régionale du la guerre en Syrie avec la porosité des
Frontières les groupuscules notamment terroristes j’aimerais terminer mon propos par dire que finalement les réajustements stratégiques n’ont pas été fait sous Trump elles ont été fait avant Trump euh sous Obama finalement Trump a juste confirmé l’idée que a confirmé les doutes quant à l’engagement américain et a poussé à
Accentuer encore une tendance qui était présente donc à l’époque merci beaucoup merci beaucoup pierre je crois que la présentation de pierre entre autres choses a le le mérite de souligner le caractère central de la perception qu’ les alliés de Washington de la men qui est présente qui est qui s’incarne
Là par la Russie à travers la Russie et la Chine comme déclencheur si on veut du réajustement stratégique et et ces deux puissances là la Chine et la Russie ont une particularité commune qui sont d’être des puissances nucléaires et ça c’est ma manière très brouillonne de faire une transition vers notre prochain panéliste
Donc émil qui va nous parler d’ambigué et latence nucléaire dans une perspective historique merci beaucoup pour cette introduction et cette transition ma fois très habile merci à Jonathan de m’avoir invité ça fait plaisir d’être ici ça fait aussi plaisir de voir qu’en fait ma ma présentation ce dont je vais vous
Parler aujourd’hui c’est pas en tant que tel un projet de recherche que je suis en train de mener mais c’est plus une réflexion par rapport aux événements passés comment ça peut informer le présent et l’avenir et en fait elle s’inscrit de manière un peu très concrète dans Comment est-ce que que la
Question que je me pose c’est comment des doutes envers la capacité des États-Unis de protéger ses alliés que ce soit par manque de moyens ou de volonté américaine comment est-ce que ces doutes là peuvent affecter le calcul stratégique des alliés en particulier par rapport aux armes nucléaires et là
Tout le ma présentation je va faire je vais avoir la la tâche difficile de d’avancer mon powerpo sans pouvoir le voir parce qu’en fait je suis dans la la pire place sur le panel parce que je peux vraiment pas me tourner donc si pour remarquer que mon Power Point tombe
Derrière et que je suis vraiment end faites-moi signe s’il vous plaît ah mon ok je vais pouvoir le regarder sur le côté parfait et là mon Dieu tout change ce que j’avais à faire c’est de me plaindre devant les caméras et Souin les solutions à donc spécifiquement ce que ce que ce
Que ce dont je veux vous parler aujour’u c’est comment les alliens américains qui sont en latence nucléaire ont-ils par le passé approcher ses décisions quel factur pur important est-ce qu’en regardant le passé on peut s’attendre à ce que des alliés américains décident d’obtenir leur propre bombe nucléaire
Dans le présent l’idée c’est pas de ma part de de faire une prédiction parce que les prédictions je trouve ça périlleux je suis un peu trop jeune et pas assez seigneor dans ma carrière pour en faire je peux pas me le permettre mais bien plutôt d’informer notre compréhension du présent et des facteurs
Qui peuvent affecter ce genre de décision afin d’avoir une meilleure idée de si oui ou non l’ambiguité stratégique doit être une source de nouvelles inquiétudes par rapport à la prolifération mais avant toute chose je je répondre à la question qui est évidente parce que j’ai j’ai mentionné
La la danse nucléaire et normalement l ce que j’en parle les gens sont on un peu une face en point d’interrogation donc c’est quoi la latence nucléaire la latence nucléaire c’est la capacité technique de produire une arme nucléaire donc l’étape intermédiaire sur le chemin de la prolifération c’est l’entre deux
Et c’est souvent on considère un état est en latence nucléaire lorsqu’il a une industrie nucléaire civile sans avoir un programme militaire associé donc on mesure euh cette capacité technique par la capacité d’enrichissement de l’uranium ou de retraitement ou de retraitement des combustibles usés d’ État donc sentrer dans les détails qui
Sont trop techniques et ma fois complexes dans lequel moi-même je me perd bien souvent euh l’idée ici c’est que ces états peuvent amancer le matériel fissile nécessaire pour construire une bombe rapidement euh pourquoi me concentrer sur les États qui sont en latence c’est parce que ce
Sont ceux qui font face à la plus grande tentation et qui ont les moyens de décier d’agir rapidement parce qu’en terme de prolifération il y a deux éléments prolifération nucléaire donc je lorsque je parle de prolifération c’est toujours nucléaire euh il y a deux éléments qui comptent premièrement il y
A la motivation donc c’est quoi la raison qui motive l’état proliféré mais aussi l’opportunité est-ce que l’État peut de manière réaliste y arriver et en me concentrant sur les état en attance nucléaire le but est d’éviter de lancer dans des cas purement spéculatifs vraiment me concentrer sur des cas où il
Y aurait potentiellement une opportunité dans les bonnes conditions pour que ces états décident d’avoir leur propres armes nucléairire euh à noter que la attence nucléaire elle est pas nécessairement volontaire ou instrumentalisée elle peut être simplement le produit d’une industrie civile indépendante sur laquelle le gouvernement na que peu d’impact ou de contrôle
Euh mais lorsque je parle d’étatence nucléire de qui est-ce que je parle exactement comme c’est c’est qui les allés des Américains qu’on peut dire qui sont en latence nucléaire euh généralement par les les alliés américains on compte l’Allemagne bien qu’on on puisse vraiment débattre récemment si laanceaire de l’Allemagne
N’est pas chose du passé après le démantellement de son industrie nucléaire civile on parle de l’Italie on parle de la Pologne de la Roumanie qui a déjà joué avec l’option nucléaire sous le régime soviétique la Suède maintenant nouvel allié officiel et dont je vais parler un peu plus tard la présentation
Qui à l’époque n’était pas une allié américaine mais a tout de même eu un programme d’arme nucléaire pendant de cen euh on parle du Canada qui est pas nécessairement le premier cas auquel on pense mais le Canada euh a la présence d’uranium sur son territoire et a une large industrie civile particulièrement
En Ontario comme une piierrté ontarienne il y a Taiwan qui a aussi joué avec l’option nucléaire par le passé la Corée du Sud de même et le Japon à cause de sa grande industrie civile son savoir technologique et son niveau de prospérité et il y en a d’autres encore
La question que je me pose maintenant c’est qu’arrivera-t-il si ces états lattend qui compent sur les États-Unis pour la protection remettent en question la fiabilité des garanties américaines en gros est-ce qu’on doit prendre au sérieux les discussions récentes par exemple la communauté académique allemande ou en Europe généralement par
Rapport à la possibilité d’une arme nucléaire allemande ou européenne je sais pas si vous avez mais il y avait eu j’ai vu passer une suggestion un peu loufoc d’une arme nucléaire européenne dans les les les valises de contrôle se promèneraient entre les euh capitales européennes euh afin qu’on on sache pas
Trop qui qui est en contrôle à quel moment euh mais l’enjeu donc s mê de savoir si l’attrait d’une protection autonome serait suffisante pour les pousser vers la prolifération euh donc l’ambigué le le nucléer hedging ou l’utilisation active de son statut de latense cependant ça offre certaines options la
Première option c’est euh prière option c’est de proliférer donc c’est ouvrir la voie vers une arme nucléaire la deuxième c’est s’en servir pour raffirmmer le sou américain je peut-être un lien avec la présentation de Pierre ici s’en servir pour raffirmer le support américain qui aur toujours l’incitatif d’empêcher ses
Alliés d’avoir leur propre nucléaire et troisièmement créer une stratégie de dissuision virtuelle c’est-à-dire utiliser la possibilité de proliférer l’idée qu’on peut développer une armâe rapidement pour dissuader un rival potentiellement hostile la situation virtuelle été proposé par TV Paul de de mil personnellement j’ai des j’ai j’ai des forts doutes par rapport à sa
Viabilité c’est pourquoi je vais me concentrer sur les deux premières éventualité donc est-ce que des doutes par rapport aux États-Unis ont déjà poussé des alliés vers la prolifération ou vers l’ambigué afin de raffirmir le support américain et c’est c’est de là que vient l’idée de d’examiner le passé
Pour mieux comprendre le présent et anticiper l’avenir euh mais lorsqu’on parle de de nucllear hedging je pense que c’est B précisé qu’il y a plusieurs types de nuclleéareding desquel on peut parler c’est pas c’est pas un seul phénomène en parlant comme étant un seul phénomène unique et une seule stratégie
C’est un peu trop réductif je pense qu’on peut en parler de trois types qui ont été proposés par Vipin Nang donc on on peut parler du technical hedging donc le le FL le flirt avec l’idée sans action concrète on peut parler du insurance hedging donc là c’est la présence de programme d’enrichissement
D’uranium mais on s’arrête avant d’avoir un programme nucléaire militaire et il y a le Hard hedging donc l’étape qui est juste avant le développement d’armes la plus dangereuse parce qu’elle démontre un réel sentiment de menace la la part des dirigeants d’un état et vraiment une considération active et et profonde de cette
Option euh en ayant ces définitions là en tête ce dans une présentation de conférence ce que je propose de faire c’est simplement esquisser des cas historique de deux alliés des États-Unis qui encore à ce jour sont considérés comme les plus susceptibles ou capables de pouvoir développer une arme nucléaire
Les deux alliés que je vais rapidement survoler sont en Europe donc l’Allemagne et en Indo-Pacifique le Japon euh ils sont dans les deux théâtres principaux de rivalité entre les États-Unis et c’est rivaux la Russie et la Chine je vais vendre un peu mon punch en disant que ce qu’on peut observer c’est surtout
Des cas de inance hedging de la part des Américains qui malgré leur insécurité ne veulent pas endommager leur relation privilégié avec les Américains et assez euh essentiellement malgré tout le le jeu semble pas en valoir la chandelle donc le premier cas qu’on peut examiner évidemment celui de l’Allemagne depuis 1953 des armes nucléaires
Américaines sont sur son territoire c’est des armes qui sont tactiqu et qui sont dans là dans le cadre du nuclleéer sharing au sein de l’OTAN mais de 1955 à 63 le gouvernement de Conrad adener a instauré une politique d’ambigué stratégique par rapport à la possession d’armes nucléaire il s’agissait d’une
Réponse à des craintes par rapport à la fiabilité des garanties américaines au début de la guerre froide en en réponse à des nouvelles politiques américaines donc donc il y avait eu le plan Radford en 1956 qui visait à réduire la présence convention américaine en Europe bien que
Le plan Radford a été abandonné il fut succédé par le New Look sur eisenher qui était pas si différent puisquil mettait une nouvelle en phase sur les armes nucléairirees tactique en Europe et la représaille massive et enfin le passage à la doctrine de représaille massive à celle des représailles gradué h ces
Décisions américaines historiques qui ne sont pas complètementsimilaires dans leur réc certaines plus récente initière donc des doutes importants parmi les dirigeants allemands par rapport à la crédibilité des engagements américains la peur de l’abandon était présente pendant eu la forte opposition domestique de la part des autres partis
Politiques et de la société civile a mené à l’abandon de cette option au final dans une démocratie un manque de consensus domestique peut peut donc être un obstacle insurmontable indépendamment des inquiétudes inquiétudes stratégiques le deuxième cas don on peut parler c’est le Japon et qui est particulièrement intéressant parce que
Le Japon est un peu le cas stéréotype d’un État en attence nucléaire alliés des Américains et en parulier on peut identifier quatre périodes durant lesquelles l’armme nucléaire pu envisager discuter mais écartter donc en 64 65 dans les années 70 dans les années 90 et présentement deux de ces moments
Peuvent être expliqués par des craintes sécuritaire tandis que les deux autres sont attribuables à des inquiétudes par rapport au statut du Japon dans le monde donc il eu le test nucléaire chin no de 64 il y a eu le débat autour du TNP dans les années 70 donc le traité sur la non
Prolifération des armes nucléaires qui en fait empêchait d’autres États autres que les les cinq principaux en fait leur interdisait d’avoir leurs propres armes nucléaires il y a eu le débat autour du renouvellement indéfini du TNP dans les années 90 à savoir est-ce que le statut quo nucléaire on décide que c’est à
Jamais donc aucun autre État n’aurait le droit d’avoir leur pro aux armes nucléaires d’un point de vue légal et et enfin il y a eu la crise entourant le développement nucléaire nord-coréen dans ce moment or à chaque fois le jugement fut que ça n’en valait pas vraiment la
Peine et que ça ne ferait qu’affaiblir le lien avec les États-Unis il est dangereux de négliger que même s’il y a des doutes envers les garanties des États-Unis la solution semble pas de s’afranchir complètement de leur influence même si le statut était important donc le potentiel d’ d’avoir
Le statut nucléaire il il y avait aussi un scepticisme important par rapport à la notion que des armes nucléaires donnent un de grande puissance autonome des États-Unis en se basant sur le cas les cas du Royaume-Uni et de la France donc au final en regardant ces deux cas
Est vraiment j’ai poussé à travers des décennies d’histoire vraiment très rapidement pour pour cette présentation mais regardant ces deux CASL on peut faire quelques observations un les menaces sécuritaires ont plus grands impact mais même si elles sont existentielles le lien avec les États-Unis est trop important et même si le lien est en
Doute l’opposition civile a toujours un rôle à jouer dans l’équation cela étant dit je pense qu’il est aussi important de réfléchir au cas des nons alliés parce que en ce moment si je regarde seulement des cas alliés américains il y a quand même un historique assez favorable suite à la
France et au Royaume-Uni des alliés proches de Washington qui n’ont n’ont pas dévelopé leurs propres armes nucléaires mais des États neutres qui même s’ nont pas de partie pris sont sont même affecté par la compétition en grande puissance et ont parfois des craintes sécuritaires intenses je pense que c’est aussi
Important d’en parler puis qu’au final ce sont eux qui offrent le plus grand risque de prolifération puisqu’ils n’ont pas de protection nucléaire alliée qui rend une arme nucléaire autonome redondante donc le cas euh donc on va parler de la Suède un peu puis c’est c’est en soit c’est un cas qui est quand
Même assez étonnant mais la Suède bien qu’elle soit maintenant membre de l’ temps elle a passé la plus grande partie de la guerfis dans la neutralité elle a eu un programme avancé dans les années 50 et 60 un cas de Hard edging je pense pour résister à une potentielle invasion
Soviétique en 1955 trois des quatre partis politique majeur en Suède supportait l’option de la bombe nucléaire on parlait de comment il n’était pas une question de si mais bien une question de quand la Suède allait avoir sa propre âme nucléaire mais malgré la crainte d’une invasion russe
Et l’absence de protection d’un allié il y a pas eu de prolifération euh l’pposition de la société civile et de nouvelles normes internationales qui ont qui ont été mises en place sur des pressions trop fortes donc quelle leçon en tirer à ce stade et pour conclure j’aimerais juste exer dans le fond
Rapidement quelques leçons qui peuvent être tiré de ces cas historiques et qui peuvent informer la manière que les risques de prolifération sont perçus à une a de de retrait américain qui qui pour répond peut-être un peu directement à la question que j’entends soulever qui en soit me semble pas sans précédent
Dans le sens où j’hésite j’ai beaucoup d’hésitations à accepter un narratif de monté améri i euh unidirectionnelle depuis les années 50 depuis la fin de la la 2uxème guerre mondiale dans lequel il y a eu aucun retrait à aucun moment et en fait on a toujours été dans une pente montante et
Il y a jamais eu de pente descendant euh donc rapidement donc la première le son ce qui est peut-être alarmiste de prédire sans ce des cascades de prolifération dans C régions comme si la prolifération n’était qu’un jeu dominau lorsquun état considère l’option de l’arme nucléaire fait face à des pressions autant externes qu’internes
Qui limite son champ d’action et certains obstacles ne sont pas liés aux États-Unis donc le sentiment antinucléaire domestique et la nature des régimes politiques il y a des normes internationales contre la prolifération bien qu’ell soit dépendante du Conseil de sécurité pour être imposé mais imaginez que des doutes par rapport aux
Garanties américaines va nécessairement mener à de nouvelles puissances nucléaires je trouve ça alarmiste parce que chaque décision est prise en contexte patrié unique bien que connecté à ce voisin et c’est pas parce que les États-Unis remettent en question certaines garanties que les États-Unis n’ont plus intérêt à empêcher d’autres
État de proliférer il y a un peu ce ce ce saut logique qu’on fait qu’en disant si les États-Unis veulent retirer un peu leur présence disons en Europe soudain les États-Unis ne sont plus intéressés par rapport à qu’est-ce qui se passe en Europe et n’auront plus intérêt à empêcher une nouvelle bombe nucléaire
Une nouvelle bombe nucléaire dans un nouveau pays européen et ce que ce que j’ai envie de dire donc c’est que plus ça change plus c’est un peu la même chose ch et que le Royaume-Uni et la France fournissent leur propre garantie que le Royaume-Uni et la France fournissent leur propre
Garantie formelle aux alliés européens pour compenser un retrait américain je pense que c’est un un cas de figure qui est beaucoup plus probable que la possibilité de nous voir nous réveiller dans quelques années avec deux trois nouvelles puissances nucléaires en Europe et donc en terminant j’aimerais encore une fois vous remercier de votre
Attention et encore une fois remercier Jonathan pour l’invitation merci beaucoup émil c’est c’est bien d’avoir mentionné le Canada comme comme un des États en latence nucléaire absolument parce que c’est c’est clairement pas instinctif et ça me permet encore une fois de faire le POM à notre notre prochain panéliste donc
Euhons Nicolas François qui nous amène cette fois-ci de ce côté de l’Atlantique pour examiner le comportement du Canada dans le dans le contexte de la transition de puissance donc Nicolas François à toi bonjour euh ben ça me fait plaisir d’être ici aujourd’hui je vais vous présenter en fait une recherche sur
Laquelle j’ai commencé à travailler plutôt récemment mais dans laquelle je pense que je peux quand même souligner quelques mécanismes Caux qui peut être intéressant pour d’autres recherches et souligner quel conclusion intéressante donc d’abord le comportement agressif croissant de la Chine illustré par ses actions dans l’Himalaya contre l’Inde ses menaces
Envers le Vietnam son expansion militaire en mer de Chine du Sud et la suppression deautonomie de Hong Kong alimente notamment la crainte d’une guerre avec les États-Unis la Chine investit massivement dans ses capacités militaires et prévoit à plus ou moins terme à plus ou moins long terme de
Prendre Taïwan par la force ces différents éléments entraîné un renforcement du américain à Taiwan et ravive les craintes d’un conflit sinino-américain de son côté le président américain Joe Biden appelle à maintenir la primité des États-Unis soulignant l’importance du soutien des alliés face à la montée en puissance de la Chine les États-Unis doivent
Réconcilier leur capacités militaire avec leur engagement internationaux sans compromettre leurs finances ou leurs intérêts de sécurité nationale dans ce contexte les alliés de Washington et son système d’alliance exercent un rôle important plusieurs s’interrogent sur la capacité des États-Unis à maintenir leur leadership mondial face au déclin relatif de leur puissance et à
L’émergence des briques en particulier euh le cas de la Chine en effet un nombre croissant d’allier de Washington ont manifesté une ambigué stratégique quant à leur rôle international dans un monde en mutation le concept d’ambiguïté stratégique a été surtout appliqué initialement des états d’Asie où la croissance particulire de la Chine a
Questionné dès le début des années 2010 leur positionnement face à Beijing et Washington le concept se distingue de l’équilibrage de l’alignement en mettant l’accent sur la gestion des principaux risques sécuritaires tout en conservant plusieurs options disponibles je pense que pour étudier le concept de aging le cas du Canada est
Particulièrement intéressant car la stratégie canadienne a longtemps été de s’appuyer sur la puissance américaine et l’utiliser pour soutenir l’ordre international fondé sur leur valeur commune au Canada et aux États-Unis euh quelques recherches ont étudier comment s’appliquer le concept d’ambiguité stratégique à la politique étrangère et de défense du Canada dans
Le contexte de l’essort de la Chine et de questionnement sur la place des États-Unis dans dans ce contexte euh au niveau théorique certaines recherches ont largement souligné en fait l’importance de la perception de la menace dans l’élaboration de la politique de défense canadienne ainsi que son impact sur les alliances du
Canada en particulier avec les États-Unis euh la perception d’évolution de la distribution de la puissance et de ses risques sont un élément dans la définition Miss de la grande stratégie du Canada au niveau empirrique ces recherches ligne une tendance à aller vers le ralliment ou l’équilibrage au profil de l’ambigué stratégique de sur
Crois l’ambigué stratégique était plus une ouverture à profiter du développement économique et commercial de la Chine vers la fin des années 2000 au début des années 2010 qu’un réel positionnement d’ambigué stratégique Enat aux enjeux de sécurité militaire euh donc en fait mon projet de recherche répond à des qui sont à la
Fois théoriques et empiriques donc certaines recherches rent démontent la hausse de perception de menaces et des changements au sein des signau diplom diplomatique et acquisition militaire c’est notamment ce qu’on fait les travaux de Camille Raymond et Maxon Fortier fois ces recherch plus empiriques se sont intéressés sont pas intéressés aux
Relation entre l’élaboration politique interne donc domestique et la grande stratégie en dans le cadre de la transition de la puissance notamment ces auteurs et autrices n’ont pas étudié la façon dont les normes et la et les euh la bureaucratie et institution internes exercer un rôle dans l’alignement du
Canada dans le contexte de rivalité croissante entre la Chine et les États-Unis et au niveau de la cune empirique euh enin c’est trop peu d’auteurs je pense sont intéressés à la place des euh des élus autres que les euh que l’exécutif en ce qui a trait à la à ce comportement d’ ambiguïé
Stratégique notamment au Canada donc ce a me posé une question qui euh plusieurs questions dont dont la première qui est comment le Canada se positionne-t-il dans un contexte de transion de puissance entre les États-Unis et la Chine comment un déciseur à Otawa perçoivent-t-il cet enjeu puis plus particulièrement moi ce
Qui m’intéresse c’est de quelle marge de manœuvre disposent ces acteurs domestiques au Canada afin de formuler cette grande stratégie donc la thèse que je mets de l’avant c’est que la culture stratégique et des contraintes à l’élaboration de la politique interne limite la marge de manœuvre de la politique étrangère et de
Défense au Canada notamment ce qui attait à la perception de la menace ai diplomatique et aux acquisitions militaires autrement dit la croissance la perception de la menace conduit le Canada à se positionner derrière les États-Unis cette réorientation cette orientation plutôt qu’une réorientation justement au niveau la des signaux diplomatiques et des
Acquisitions militaire découle en grande partie de la culture stratégique ainsi contrainte institutionnelle et bureaucratique qui accorde une importance primordiale à ses relations privilégiées avec les États-Unis par exemple élément d’alliier fidèles dans la culture stratégique la nécessité de respecter les engagements d’alliance tout ce qui est question de réputation
Et les préférences de ses alliés en conséquence pour le Canada aucune autre alternative que l’alignement militaire sur les États-Unis en politique étrangère ou de défense n sérieusement envisagé euh donc la le le cadre méthodologique et que je mets de l’avant en fait c’est la période de 2008 à
Aujourd’hui euh parce que ça prend en compte trois éléments donc un changement de gouvernement au Canada entre Stephen jusqu’à Justin Trudeau euh le pivot des États-Unis vers l’Asie autour de l’automne 2011 et euh évidemment l’évolution de du comportement chinois dans dans l’environnement stratégique asiatique euh donc comme jeexpliquais
Tout à l’heure ma recherche s’élargie à l’étude des discussions à la Chambre des communes euh les prises de position des élus à cet endroit ce l’ORS des des des comités affaires étrangères de la défensement du commerce international parce que les élus je crois peuvent avoir un rôle important ce qui a trait à
L’émergence sur la contestation culture stratégique puis je m’intéresse comme d’utr le fond déclaration de l’exécutif tout ce qui est ministère de la Défense nationale ministère des Affaires étrangères Premier ministre et ainsi qu’au je plonge plus précisément dans les dans les raisons des politiques d’acquisition du Canada donc en reprenant le modèle de
Maxandre forti dont je parlais ement je m’intéresse à trois indicateurs de la culture stratégique euh pour étudier la la la l’alignement de la grande stratégie donc sur l’équilibragealignement l’ambiguité stratégique donc les trois indicateurs sont la perception de la menace donc dans ce CASL on se pose question est-ce
Qu’il y a une croissance de la perception de la menace comment celle-ci é distribué au sein des différents acteurs politiques au Canada donc autrement dit est-ce que cette perception de la menace est partagée par les différents acteurs que les différences les partis au fédéral les signaux diplomatiques et les
Acquisitions militaires où je cherche à voir ça représente plus l’ambiguité stratégique l’alignement ou l’équilibrage puis est-ce que c’est contesté ou limité par des contraintes internes euh donc je mets de l’avant ma recherche met de l’avant pardon deux euh deux P de la littérature académique donc un P sur la culture
Stratégique et euh et un autre sur l’élaboration euh tout ce qui est politique publique sur les laaboration de de politique étrangère et de défense donc en terme simple euh je conceptualise la culture straté stratégique comme le système distinctif dominant et persistant d’idées de pratiques concernant la sécurité internationale détenue par une
Communauté socioppolitique qui lie les identités étatiques aux actions étatiques euh au Canada il existe différentes tendances au sein de la culture stratégique euh il y a une espèce de tendance qui perçoit le Canada comme une puissance euh moyenne un peu médiateur entre certains alliés de de l’OTAN notamment re les
États-Unis et les alliés européens de l’OTAN il y a aussi un caractère très dépendant au niveau de la sécurité en ce qui a trait aux États-Unis une tendance plus continentaliste à la culture stratégique canadienne qui s’en remet beaucoup sur la sur la place des États-Unis et finalement une tendance
Qui son est plus engagé envers la protection de l’ordre international libéral les alliances de sécurité internationale contribution à l’OTAN contribution au aux mission de paix à l’ONU euh donc le le le mécanisme que que je mets de l’avant euh dans dans le cas de ma recherche est qu’une culture stratégique non contestée
Euh par les différents membres de l’exécutif et partis politiques devrait aligner le Canada au sein de ses tendances classiques de la culture stratégique c’est-à-dire euh de s’allier sur ses alliés sur l’ordre international principalement sur les États-Unis donc pour pour mesurer la place de la culture stratégique j’étudi le degré de
Contestation certains indicateurs de la culture stratégique comme la perception de la menace conception du du rôle du Canada conception du rôle de l’usage de la force et le timing des pris de position du Canada c’estàdire si elle s’aligne sur celle des États-Unis puis pour les contraintes à
La politique interne en fait je mobilise les travaux en politique publique notamment tout ce qui est sur les contraintes institutionnelles les contraintes bureaucratiques et les attentes d’alliance donc sur les contraintes institutionnelles c’estidé que les gouvernements peuvent rencontrer des difficultés à mettre en œuvre leurs choix politiques préférés en raison de
Diverses contraintes telles que le manque de ressources immédiates les engagements militaires hérités et les conditions économiques fluctuantes les gouvernements doivent donc composer avec les décisions passées et les contraintes budgétaires qui limitent leur marge de manœuvre dans la réalisation leurs objectifs politiques en mobilisant les contraintes bureaucratiques fait cherche
À souligner que les buauc au Canada y compris les fonctionnaires civils et les forces armées a des cultures organisationnelles distinctes des procédures standards et des préférences politiques qui peuvent entraver ou retarder les initiatives gouvernementales si elles entrent en conflit avec les normes départementales euh donc en fin de
Compte c’est l’idée qu’ a une certaine résistance bureaucratique qui peut façonner de manière significative les résultats politiques qui peuvent être souhaités par par les haut fonctionnaires ou ou les les ministr les ministres à titrés puis finalement l’élément de d’attente d’alliance dans la politique de défense du Canada les
Interactions du Canada avec ses alliés principaux notamment les États-Unis servent si on veut de filtre significatif aux préférences idéologiqu des décideurs politiques au Canada le gouvernement canadien prend en compte les perceptions américaines DEES de ses efforts de défense notamment en raison de l’interdépendance économique espèce de de garanti sécurité entre le Canada
Et les États-Unis de même le statut du Canada parmi les alliés de l’OTAN influence son approche des efforts de sécurité international euh c’est ce que je nommais tout à l’heure par exemple les préoccupation de réputation et les attentes des partenaires de l’OTAN envers le comportement du Canada prcisément le le comportement qui est
Très suivi par le Canada peut être celui des États-Unis du Royaum-Uni et de la France donc le mécanisme causal que je me que j’avance en fait c’est que les contraintes internes tels que les énoncés de procédures euh les habitudes institutionnelles les alliances internationales limite la marge de manœuvre du Canada plus précisément ces
Rapports institutionnels entre le Canada et les États-Unis aussi les habitudes bureaucratiques institutionnel au sein du Canada tendent à aligner la sécurité canadienne sur celle des États-Unis donc euh comme j’expliquais en fait j’étudie trois indicateurs de la grande stratégie canadienne euh donc je vais passer rapidement en fait un peu
Sur les conclusions que j’ai sur chacun des indicateurs euh donc en étudiant les les documents officiels les déclarations des ministres déclarations des ministères les débat la chamb des communes de 2008 à 2000 au début 2024 ça souligne une un accroissement de la perception de la menace de la Chine euh au sein du
Canada vu initialement donc fin des années 2000 début des années 2010 comme un lieu d’opportunité économique la Chine est graduellement euh conçu comme une menace à l’ordre international libéral euh dans le contexte de montée de puissance d’État révisioniste euh à ce titrelà est de plus en plus attaché
Au comportement que fait la Russie comme État révisionniste puis le changement date dans les années dans les 12 à 18 mois après l’arrivée trudau ça selon moi ça soulligne que c’est pas autant une réponse à un changement politique plutôt qu’une perception euh collective d’une nouvelle menace euh mais résultat par rapport au signaux
Diplomatiqu moi j’ai étudié le cas de euh de la mer de Chine tout d’abord euh donc en résumé l’évolution de la position du Canada sur le contentiontion en mer de Chine a été marqué par une une transition progressive d’une approche de de silence et de rétisence une un
Certain désir de de de pas prendre position par rapport à cet enjeu ce qui souligne un comportement peut-être plus analogue à l’ambigé stratégique on peuv croisser la Chine euh à ce sujet à une critique s’est vue plus ouverte et directe des actions chinoises en mer de Chine notamment à l’égard du Vietnam ce
Qui reflète une préoccupation croissante pour les enjeux de sécurité dans la région donc le comportement canadien qui euh qui euh pourrait peut-être plus se concevoir euh sur l’alignement ou l’équilibrage que l’ambigué stratégique avec le temps par rapport à Tawan euh le Canada naviguit avec prudence à travers les tensions croissantes dans le détroit
Taiwan cherchant à maintenir des relations stables avec la Chine des relations surtout économiques tout en renforçant discrètement ses liens avec Taïwan euh la potion a certainement moins évolué qu’en ce qui attraait à la mer de Chine peut-être parce que c’est un enjeu qui touche plus directement la
La Chine que la mer de Chine qui est peut-être plus sensible pour la Chine euh donc Otawa exprime des des positions opportunes c’est-à-dire que lorsque c’est une position que prennent les États-Unis ou ses alliés proches en Asie comme la Nouvelle-Zélande ou l’Australie alors le Canada ose prendre une position
Après PRS eux et similaire à eux donc les signaux diplomatiques du Canada en ce qui attit à taiïwan à la Chine reflète une posture ambivalente qui évolue progressivement vers le raniment qui exprime des préoccupations uniquement lorsque ses alliés proches le font également tout tout en maintenant une form une politique ferme d’une seule
Chine cette relative absence de débat sur la politique adoptée suggère une culture stratégique bien ancrée avec peu de contestation et une inance d’une seule conception de la place de la Chine et des États-Unis dans le comportement stratégique du Canada euh la dernière démonstration dont je veux parler c’est les acquisitions
Militaires du Canada puis un peu comme en ce qui a trat à la perception de la la menace les signaux diplomatiques euh le le enfin les alliances Canada avec les États-Unis au sein de l’OTAN influence leses décisions en matière d’acquisition militaire le Canada accepte de sécuriser sa partie du
Continent en échange de la promesse des États-Unis de protéger le Canada contre des puissances hostiles à au continant nord-américain et en fait le le fait d’appartenire à cette alliance oblige le Canada à dépenser assez pour paraître comme un allié qui respecte ses engagements c’està dire comme un bon
Allié et acquiss militaires du Canada semble être fait afin d’honorer ses engagements et ses alliances plutôt qu’en raison de menaces perçues donc les documents d’acquisition militaire souligne la nécessité d’assurer l’interopérabilité avec l’armée américaine ce qui est l’élément qui guide largement les choix de d’acquisition canadienne euh donc en conclusion en
Fait j’aimerais souligner certains éléments euh je pense que la recherche à travers les trois indicateurs sont perception de la menace diplomatique et acquisition militaire souligne l’importance d’étudier les politiques d’élaboration interne la politique étrangère et défense au Canada notamment ce quia à l’ambiguité stratégique comme je disais plus tôt la perception croissante la
Menace pousse le Canada se positionner derrière les États-Unis en raison de sa culture stratégique axée sur les relations privilégiées avec eu du respect des engagements d’alliance et des préférences des alliés ainsi de contraintte bureaucratiques internes ainsi l’alignement militaire sur les États-Unis devient la seule option sérieusement envisagée pour le Canada en
Politique étrangère et de défense en somme l’approche de défense Canada manque de direction stratégique se concentrant davantage sur la contribution aux for allié sur la poursuite d’objectifs stratégiques nationaux qui sont clairs ça se traduit par une dépendance à l’interopérabilité avec les États-Unis une tendance à privilégier les contributions plutôt que
D’atteindre des résultats stratégiques significatifs comment témoigne son implication dans les mission sur la guerre en Ukraine merci pour votre écoute merci beaucoup Nicolas François et puis je j’aimerais souligner là la la la prise de position que certains qualifieraient de charitable que tu prends l’endroit du euh du Canada en
Parlant de stratégie euh canadienne et de de de culture stratégique canadienne alors que euh bon plusieurs euh plusieurs analystes critique justement le Canada pour son absence de pensée stratégique ou au moins la faiblesse de sa pensée stratégique donc merci de de prendre un peu le le contre-pied euh de
De de cette de cette position là merci à vous quatre pour vos interventions et à Ti de modérateur ben je vous remercie euh tu sais d’un point de vue personnel de vous en être tenu à votre temps de parole euh ce qui euh ce qui m’a qui ne
M’a pas obligé là finalement à à craquer le fouette et qui nous laisse amplement de temps pour les questions donc pour ce qui est des questions pour les gens qui sont dans la salle euh pour vos questions ou vos commentaires je vous encourage à vous diriger vers l’avant au
Micro pour qu’on puisse bien entendre votre question parce que je vous rappelle qu’on est en formule hybride donc pour l’enregistrement ça va être beaucoup mieux si vous parlez dans le micro ou on peut déplacer le micro absolument j’osis pas donner de touche liutant colonnel à la retraite euh fait
Que je donne plus de T je donne plus d’ord euh pour les gens qui qui nous suivent en ligne on a Zara qui qui modère qui a suivi là finalement le le chat de question et réponses et qui est qui est à même là de d’amener vos questions donc zaraentr jeu est-ce qu’on
En a des questions en ligne ou ok on en a pas dans la salle merci beaucoup là c’est fort euh merci beaucoup à vous quatre pour vos excellentes présentations j’ai trouvé ça vraiment très très intéressant et très pertinent alors euh j’ai en fait trois questions euh pour trois personnes
Mais en fait il y a une question qui pourrait se muter en pour euh pour Pierre et pour Alexander euh Alexander j’ai j’ai trouvé très intéressant euh le résultat de votre sondage euh pourquoi parce que j’ai trouvé très intéressant que des pays qui euh en tout cas à
Première vue ne tendent pas vers une vers un soutien euh on va dire traditionnel aux États-Unis ou à la politique extérieure des États-Unis bah finalement euh votre sondage a a démontré le qu’il y avait un certain soutien en tout cas par rapport à la à la à l’actualité à l’actualité euh
Vis-à-vis de l’Ukraine alors ma question très rapide c’est comment vous expliquez finalement que des pays comme le Brésil l’Égypte la Pologne finalement qui qui qui ces dernières années s’est tourné vers une politique beaucoup plus PE pas isolationiste parce que elle est elle est proche de l’Union européenne mais en
Tout cas beaucoup plus nationaliste comment vous expliquez ces résultats de de euh de soutien aux États-Unis et finalement ça va vers ma deuxième question pour pour Pierre c’est euh finalement euh pareil on voyait que la Turquie il y a aussi un un certain soutien euh en tout cas une vision assez assez
Positive dans l’intervention américaine de soutien américain de sa position par rapport à la Turquie euh comment peut expliquer la faible perception de la menace et en même temps voir euh dans le sondage précédent qu’il y a quand même un un un un un soutien on va dire je sais pas populaire j’aimerais bien
Peut-être revenir sur la méthodologie de de du sondage et comment expliquer cette ambivalence entre faible perception de la menace et et et ce soutien et finalement peut-être est-ce que en Turquie ça serait vis-à-vis de de de la présence américaine à in le de de la base militaire voilà comment vous vous
Expliquez ça euh et finalement bah c’était pas mal ça pour une question merci beaucoup euh en fait allons-y pour la réponse immédiatement Alexander merci beaucoup pour l’excellente question je connais bien la situation en Pologne parce que je suis polonnais en fait euh donc euh oui je peux répondre à cette question dans ce
Contextelà euh je pense pas que la polonne était nationaliste dans le sens que qu’elle suit des actions euh militaires unilatéral au fait euh elle contribue des forces en lonie euh bien présence américainees en Pologne en fait tous les sondages indiquent que euh les Polonais euh beaucoup les États-Unis l’an reçoir
Beaucoup de soutien euh au niveau public il y a beaucoup de consensus en Pologne malgré toutes les divisions politiques qui existent actuellement en Pologne euh sur la question de l’OTAN euh le besoin de renforcer les liens avec euh les États-Unis donc je vois aucune euh euh différence entre ce que nous voyons
Dans le sondage et ce que nous voyons en pratique je conis moins le Brésil mais même le Brésil est divisé il y avait beaucoup de personnes sur le droit au Brésil qui favorise des relations avec les les États-Unis et même le gauche j’imagine que le gauche peut accepter des mesures mesures non
Les mesures non militaires par rapport à la situation en Ukraine donc je pense que c’est très facile d’exagérer les différences entre les pays surtout euh ceux qui sont alliés avec les États-Unis au niveau des traités euh ce sont des pays assez complexes chaque pays a son propre niveau de développement ses valeurs
Sociales et cetera mais quand même euh il y a si de de base euh pour avoir de bonnes relations avec les États-Unis dans quelques domaines au moins euh Alexander a parlé de d’une chose je pense qui est fondamental c’est qu’au sein de l’OTAN euh tous les pays valorisent l’OTAN mais valorisent
Surtout et essentiellement la relation avec les États-Unis euh ça c’est vraiment ce qui ressort de toutes les études de tout ce qu’on peut faire c’est vraiment la relation avec les États-Unis qui est qui est fondamental euh sur l’ambivalence entre le soutien euh aux États-Unis et puis l’ambiguité stratégique
Euh est-ce que c’est si paradoxal que ça euh la recherche d’alliés alternativ de la Turquie elle n’a la Turquie n’a jamais formé d’alliance formelle comme euh comme un miroir de l’OTAN avec la Russie la Chine et l’Iran ce sont des partenariats qui sont flexibles euh pour des intérêts qui sont propres qui sont
Euh qui sont euh euh contemporains en tout cas qui sont locaux et circonspects à une période particulière euh ça mis à mal les relations avec les États-Unis euh la base américaine euh citée a failli être fermé euh euh l’autre aussi la base de renseignement également euh malgré tout
Ces dernières années il y a eu un réchauffement des relations avec les États-Unis on reparle de livrer des F35 à la Turquie euh je suis pas sûr que le soutien et puis l’invasion euh invasion euh russe euh c’est aussi un bouleversement régional euh je pense qu’il y avait pas besoin de ça avec
Toutes les crises euh euh successive dans la région plus l’abkazie qui s’est rajouté ensuite euh et cetera euh je suis pas sûr que ce soit si euh paradoxal que ça en fait le soutien turque à la posture américaine que j’ai répondu le par exemple si on prendleab comme des crise ponctuell qui
Représent ça sera très rapide mais j’alimenté ma réflexion sur le fait que il y a des cas comme le hautkabac qui qui peuvent alimenter justement le fait que une une succession de crise ponctuell sur des sur des des positions stratégiques pctuelles euh peuvent amener à cette fissure de ce finalement
Ce refroidissement avec la relation avec les États-Unis on sait que les États-Unis n’ont pas forcément soutenu l’Azerbaïdjan euh alors que c’est un allié objectif de de la Turquie et la Syrie vis-à-vis des curdes aussi donc voilà c’est est-ce que justement cette succession de de crise ponctuelle pose
Ce problème en fait je rajouterai un élément c’est que la relation avec la Russie a jamais été toujours alignée entre Turquie et Russie il a eu de nombreuses frictions avant le rapprochement et le processus d’Astana en 2017 2017 et en fait toujours aujourd’hui euh c’est ce que je voulais rajouter
Est-ce que je peux réajouter quelque chose parce que vous avez parlé de la crise en haut carabak mais ça montre pas les Frisons les fractures entre les alliers américain ça montre les des fracteurs entre les les Alliés rus euh en fait il y a beaucoup de problèmes euh dans l’ut
Temp mais c’est rien à voir avec les problèmes qui existent actuellement euh dans le le l’organisation de traités secité c’est quoi c’est quoi ça en français csto anglais euh ouais il y a des il y a beaucoup de problèmes que la Russie euh euh euh fait passe en ce moment avec le
Kazakhstan l’oubékistan mais l’oubekkistan a quitté l’alliance il y a quelques ans et puis l’Arménie a suspendu sa participation dans l’alliance avec la Russie mais elle a pas beaucoup de choix parce qu’elle est bien coincée dans sa région malheureusement merci je crois qu’on avait une question en arrière excusez en fait mon nom c’est
Kita et je voudrais d’abord remercier nos panalistes ce matin surtout le sujet m’intéresse personnellement pour quelqu’un qui écrit son Essai sur la prolifération des armes nucléaires je trouve que surtout Émile qui m’a qui m’a fourni beaucoup de données et puis des références aujourd’hi alors moi moi moi
Je moi j’ai trois questions deux pour Pierre et puis une question va être pour Émile mais mes questions pour Pierre vont peut-être être précédés par un petit commentaire et en fait c’est par rapport à à la stratégie en fait la politique de stratégie française est-ce
Que vous pensez parce que on le sait les États-Unis doivent quand même leur puissance internationale par les alliances après la guerre frouid en fait les États-Unis ont essayé de de mettre d’établir en fait des alliances partout en Europe et puis aussi euh partout dans le monde ce sont ces alliances et
Surtout aussi qui fort de leur puissance économique à l’époque et militaire ont essayé de nuouer des alliances en Europe pour empêcher non seulement d’abord l’Union l’Union soviétique ça remontée au puis pour empêcher aussi qu’il y ait des puissances notamment la France et l’Allemagne aussi qui qui formait le
Couple pour empêcher cela alors est-ce que vous pensez que la France et qui voyant la stratégie américaine qui est en train de de partir vers l’agie Pacifique vous vous pensez que la France aujourd’hui pourra supporter en fait l’Union européenne étant la seule puissance d’ailleurs qui a l’arme militaire enfin l’arme nucléaire est-ce
Que vous pensez que la France sera capable de faire ça étant donné surtout que euh disons les autorités allemandes avec le discours français actuellement concernant mettons l’Ukraine les les autorités eu allemande suppose que la France et ce discours là est destiné uniquement en fait au disons à la
Population française ce n’est pas donc du coup ce divorce un peu entre la France et l’Allemagne est-ce que vous pensez que ça serait facile pour la France de prendre de remplacer les États-Unis en Europe alors l’autre question c’est c’est par rapport à l’ambiguité en fait euh des euh des des
Stratégies de de ses alliés face à Washington en fait euh la partie la partie Pacifique en fait de l’agie Pacifique là est-ce que vous estimez aussi que euh les États-Unis hein euh en Asie pourront et empêcher ça c’est vraiment une question parce que j’ai trouvé que vous vous exposer sur ça
Pourrons empêcher en fait euh la Chine avec la dissuasion en fait la les États-Unis pourront empêcher la Chine de d’attaquer taiïwan parce que nous savons aussi aujourd’hui que si les États-Unis ça c’est juste une question vraiment pour comprendre votre position par rapport et euh parce que on sait si
Taiwan tombait aujourd’hui dans les mains euh de de la Chine cela envait en un signal en fait au aux alliés américains pour dire que écoutez vous qui confiez votre sécurité aux États-Unis d’Amérique voilà les États-Unis n’ont même pas pu sécuriser Taiwan qui est tombé et cela effrittera
En fait des alliés américains comme le Japon et puis Corée la Corée du Sud et l’autre question c’est c’est pour Émile qui doute un peu du fait que si les États-Unis se retirrait aujourd’hui de l’Union en fait de de l’Europe et que cela causerait la prolifération de des
Armes nucléaires en Europe et moi je me pose la question parce que sachant que les la les États-Unis ne supportaiit même pas aussi la politique de de d’armes nucléaire français dans les années 70 on sait tout ce que les États-Unis ont mis en place pour empêcher la France et les
États-Unis ne supporai ne supportent pas aussi l’Iran ne supporte pas la Corée du Nord mais cela n che pas ces états aussi à se doter de ces armes là est-ce que vous pensez que si les États-Unis se retira aujourd’hui ça ne serait pas un P béni un P béni pour d’autres pays qui
Ont la véidité de se doter de ces armes là merci moi je propose qu’on y aille avec éil en premier pour puis peut-être tu veux combiner les deux questions lié au nucléaire en fait je répondre à la question qui est adressé juste à moi puis je vais peut-être par un 10
Secondes sur le pour faire un Segway dans ta question par rapport à ça mais h en fait c’est pas que je doute que les en fait personnellement moi je doute que les États-Unis vont se retirer entièrement de l’Europe et vont soudainement ne plus garantir la sécurité de leurs alliés par rapport à
Leur grâce à le parapluis nucléaire ce gen j’en doute fortement donc c’est c’est un peu la source de mon skepticisme je pense qu’il y a eu il y a eu de très nombreuses prédictions euh de de cascade de prolifération par le passé qui aucune ne s’est réellement vraiment
Produit je pense que la plus la plus marquante par rapport à celle de l’Europe c’est c’est l’article de Mir schimer qui est qui en fait au final on en rétrospective c’est facile d’en rire parce qu’il y a absolument rien dans l’article qui s’est produit euh mais
C’est sauf la question ouais ça qui que maintenant c’est c’est notre faute euh mais mais are je pense qu’en fait eu j’hésiterai personnellement à faire un parallèle entre la situation de la Corée du Nord et de l’Iran et une potentielle prolifération en Europe je pense que
C’est les travaux d’ Solen qui ont fait qui a beaucoup travaillé sur l’aspect économique de la prolifération sur comment l’intégration économique d’un pays peut affectter sa son son son parcours de proliférateur et comment la relation avec les États-Unis en tant que tel et l’intégration dans l’économie mondiale sert pour en fait contrecarer
Un incitatif à proliférer je pense vraiment que les pays européens sont pas dans la même situation que la Corée du Nord ou l’Iran qui je pense sont plus on auraiit plus de facilité à supporter ont plus de facilité à supporter un régime de sanction internationale que disons le
Luxembourg serit capable c’est un c’est disons demain le Luxembourg décidait que l’arme nucléaire était la solution à ses problèmes euh je pense que c’est c’est l’enjeu je pense qu’on quand on étudie la prolifération on fait des recherches là-dessus c’est qu’on on a un
Un un un on a un nombre de cas qui sont très limités et c’est très facile de notre part d’essayer de faire des des des des grandes théories de la prolifération essayer de dire vu que c’est ça qui se passe avec l’Iran nécessairement c’est ça qui va se passer
En Europe mais ça en demeure que le contexte est différent le lien avec les États-Unis est différent et les euh les obstacles sont différents et je pense sont beaucoup plus forts pour euh un état euh démocratique à ÉtatsUnis en Europe qui est très intégré dans l’économie mondiale versus la Corée du
Nord qui euh a un régime politique différent qui manifestement pas une démocratie euh et euh et qui qui doitendurer un régime en fait de sanction depuis des décennies et euh par RA au point sur est-ce que la France va remplacer les États-Unis en Europe euh je pense que c’est le rêve
Français mais j’ai j’ai de la misère à imaginer un code figure sans aucun doute c’est c’est on retourne toujours on essaie de l’éviter mais on tetourne toujours en Napoléon euh mais je pense que j’ai de la misè j’ai la misère à imaginer personnellement un code de
Figure je sais pas si pire es d’accord un code de figure dans lequel la France donnerait des garanties par exemple de sécurité nucléaire sans que le Royaume-Uni soit aussi impliqué sans que ce soit un binome des deux et je la misère que un code figure où l’Europe dépend uniquement des homes cles
Françaises soit acceptable pour l’Europe en tant que tel je pense que la question elle est posée à l’envers euh c’est pas si la France est capable de remplacer les États-Unis c’est est-ce que les autres euh membres de l’Europe accepteraient que la France remplace les États-Unis et en fait la position française elle est
Insupportable pour de nombreux pays c’est en même temps de Macron est insupportable pour de nombreux pays en fait cette ambigué dans dans les propos de de Macron en étant on est un peu proche des et on comprend un peu les pays baltes l’Ukraine et cetera mais en
Même temps on veut aussi serrer la main à Poutine on veut se déplacer avec lui on veut aussi lui donner des garanties de sécurité ne pas l’humilier ça c’est insupportable pour de nombreux pays européens euh donc je pense que la c’est ça la question a été un peu mis à
L’envers selon moi euh euh donc c’est ça le divorce allit avec l’Allemagne mais aussi avec de nombreux pays européens euh la question aussi à se poser c’est est-ce que les autorités françaises veulent partager son paraplui nucléaire de nombreux partis politiques en fait refuse à une position qui est beaucoup plus nationaliste par
Rapport à Emmanuel Macron je suis même pas sûr queemmanuel Macron souhaite réellement partager son parapluie européen en tout cas il l’a pas dit officiellement dans dans ces termeslà euh ça c’est mon point sur sur sur cette question sur la deuxème question sur l’Indopacifique en fait je pense que
Personne peut répondre à votre question sur est-ce que les États-Unis vont être capabl de de de dissuader une attaque chinoise sur Taiwan je pense qu’il faut s’appuyer sur qu’est-ce que la définition de la dissuasion il y a deux choses qui euh deux éléments de la dissuasion le
Premier c’est la posture de disfasion là effectivement il y a peut-être des choses à faire euh de manière un peu plus intense beaucoup de républicains aux États-Unis considèrent que le taiïwan ne fait pas assez pour sa pour sa posture de disuasion certains disent bah s’ils font pas assez bah nous on va
En faire encore moins alors dans dans ce cas-là euh donc la posture de dissuasion taiwanaise peut-être il y a peut-être d’autres choses à faire posture américaines également des autres alliés également malgré tout le deuxième élément de la dissuasion et c’est peut-être le plus fondamental c’est qu’il y a des intérêts et une volonté
Chinoise et là personne peut répondre à ces questions euh un acteur peut faire face à une posture de disasion crédiible impressionnante malgré tout décider d’attaquer pour pour en fait X ou CR raison peu importe si les Chinois décident d’attaquer il en fait ce sera probablement peu importe la décision
Américaine si je peux juste rajouter quelque chose par rapport à Taiwan que je pense que c’est important de garder en tête c’est que Taïwan est est je dirais loin d’être un allié américain traditionnel dans le sens où garantis il y a une ambigué à la posture américaine
Par rapport à à Taiwan qui n’est pas disons présente euh par rapport à l’OTAN ou par rapport à d’autres alliés américains dans lequel il y a des vraiment des des garanti de sécurité qui sont formelles et qui sont clairement sur papier il volontairement d’ambiguité dans la posture américaine P
Personellement j’aurais un peu un c’est clair qu’il y a un impact par exemple Taiwan tombe demain sur la crité américaine mais j’irais pas jusqu’à dire que c’est disons la la fin de l’empire américain et on ne croit plus du tout au cré à la crédibilité des des premers
Américain qu’en fait ce ne sont pas les mêmes promesses ce ne sont pas les mêmes engagements ce ne sont pas les mêmes garanties on a on a quelques questions sur le chat mais avant d’aller là parce que parce que c’est moi qui a le micro je me permets quand même de m’ingérer
Dans cette discussion là et et de revenir sur la question de la de la position de la France est-ce que la France peut remplacer les Américains et à moins que je me trompe euh puis là je vous elle pierre et et les qu finalement mais il y a une une nuance
Sémantique dans la notion de dissuasion telle qu’elle est con tel qu’elle est comprise et et théorisée dans le contexte français par rapport à la dissuasion américaine et là je m’appuie sur un article du Rubicon don dont j’ai oublié l’auteur là mais il y a il a une distinction entre la grande dissuasion
Qui a les nucléaires et dans le contexte français calibré sur l’intérêt vital national et la petite dissuasion qui est finalement la dissuasion c’est un peu un découragement d’essayer de contourner de venir grignoter les les les éléments de puissance bon et et donc il y a
Cette là où je m’en va avec ça c’est que je je ne crois pas qu’il est judicieux de dire si les États-Unis s’en va on met les Français à la place on met la France à la place et c’est bonnet blanc blanc bonnet je crois qu’il y a une nuance à
Apporter je sais pas si vousouz embarquer là-dessus ok je peux ouis par la doctrine de dissuation je je connais pas différence re de la France et destats-unis et comme le disait pierre tout à l’heure je pense qu’il vaut mieux inverser la question je pense que les États européens ne veulent pas
De la disuation française je suis désolé quand ils sont joint le tempan et vagu à la fin 90 début anné 2000 c’était pour le bouclier américain euh les sécurités de garantie américaines je pense qu’il euh les pays baltes ou d’Europe de l’Est ils on ont pas grandchose à faire je
Pense la situation nucléaire française insulter personne mais euh je pense qu’il vont tout part pour s’assurer que la situation reste celle américaine c juste ça je voulais souligner avec euh euh non mais je je nuancerai euh dans le sens où la France reste un allié quand même central au
Sein de l’OTAN et participe à la posture de dissuision autanienne dans l’Est dans l’Est de l’Europe euh juste bien sûr que la relation avec les États-Unis est primordi et princip bien sûr malgré tout les autres pays font aussi des choses pour améliorer la posture de dissuasion et la
France reste un allié fondamental de de ce côtél ouais je pense que c’est c’est je pense que c’est très vrai qu’il y a peut-être un un un mésalignement entre ça c’est un anglicisme total je m’excuse euh il y a il y a disons un manque de correspondance mais
Je remercie mon ami à la maison euh il y a un manque de correspondance entre la doctrine de dissuasion française et celle du reste de l’ temps je pense que c’est un argumentaire qui qui est crédible si c’est un article dans le Rubicon je pense que je vais je vais
M’avancer dire que c’est peut-être un article de Camille grand euh peut-être parce que c’est un commentaire qu’il m’a déjà fait que mon approche de situation était très française parce que j’étais concentré sur le nucléaire mais nécessairement je pense que c’est un peu si disons on seet trouve dans un un
C de figure ou c’est la direction dans laquelle on s’en va je pense que c’est quelque chose qui se discute entre all en tant que tel c’est peut-être un problème maintenant mais c’est peut-être pas un problème demain c’est ce que j’ai envie de dire euh mais c’est clair que
Ça rajoute un peu à l’élément du fait que est-ce que l’Europe veut être protégée par la France c’est la vraie question qu’il faut se poser et sinon c’est ta question qui va revenir dans toutes nos interventions alors c’est vrai que Macron a brûlé sa réputation en Europe de l’Est euh mais
Faut avouer que dans les semaines récentes euh il a adopté une temps complètement différente dans ce qu’il avait pendant son premier mandat euh il a parlé de euh du BO besoin d’une victoire ukrainienne complète euh en fait il y a déjà des des forces françaises en Roumanie une bataillon
Mais c’est quelque chose euh il il renforce des liens avec la polonne surtout après le changement de gouvernement à Varsovie il devient un peu comme antirussian haw et je ne sais pas si ça va prédire quelque chose parce que quand je viens de dire il a brûlé sa crédibilité donc j’imagine que les
Alliés cherchent euh ils veulent voir euh si la France mettrait en place d’autres mesures pour augmenter la desoision pour euh rendre ses promesses ou son soutien beaucoup plus croyable mais le temps changer est vraiment bienvenu dans la région mais c’est peut-être le premier part j’imagine que il y aura
D’autres parts en espère mais pour marquer ça je veux pas défendre Macron mais faut être un peu équilibré quand même messieur merci euh j’ai j’ai dérapé un peu le le j’ai fait déraperer un peu la période de question j’ai retrouvé l’article c’est un article qui date du 14 décembre 2023 par David papalardau
Dans le Rubicon donc on m’indique qu’il y a des questions sur le chat donc allons-y euh oui il y a deux questions sur le chat la première j’ai pas le nom de la personne qui la pose mais elle est et Émile et c’est la suivante euh quel pays serait le plus probable à
Développer une arme nucléaire si le retour de Donald Trump cause des grandes difficultés dans les alliances est-ce la Pologne la Corée du Sud ou le Japon ou d’autres pays éventuellement ouais euh ouais je veux dire si je suis si je suis forcé avec comme j’ai je suis pris
En otage et on me dit de choisir entre les trois je pense pas par rapport aux armes nucléaires au dépleloppement au développement d’armes nucléaair je pense que le code de figure le plus probable dans ces trois pays-là c’est peut-être potentiellement que l’échange nucléaire de l’OTAN soit
Étendu et qu’il y a des armes nucléaires américaines qui soit stationné en Pologne et encore là’y crois pas je pense pas que ça va arriver mais si si si j’ai à choisir entre des cas de figure improbable comme en ce moment c’est un peu ce que la pour moi ce que
La question demande parce que je pense pas que ni la Corée du Sud je pense pas que le Japon je pense pas que la Pologne vont développer leur propre nucléaire mais si on parle de COD de figure improbable je dirais que il y a beaucoup plus de chance que ça ça arrive
Qu’il y a un déploiement nucléaire américain en Pologne et encore là je ne pense pas que ça va arriver parlant comme un Polonais euh on n pas de réacteur nucléaire donc il y a aucune base technique pour faire des armes euh nucléaire et en fait la conversation se concentre sur le nucléer
Sharing ouais pas sur la production ind gène des des armes nucléaires ouais je pense que c’est toi Nicolas François qui a parlé de des populations non ou du non c’est toiile euh parce que sur la prolifération nucléaire euh notamment au Japon euh la population est extrêmement frileuse à développer l’arme
Nucléaire c’est également le cas en Australie euh parfois le sujet revient de temps en temps mais euh on marche un peu sur des œufs d’ailleurs quand Donald Trump a proposé aux Japonais de développer leur propre armes nucléaire en fait ça a horrifié les autorités japonaise parce que il y avait l’idée
Que finalement les États-Unis ne s’intéressent absolument pas à leur à leur défense développer votre arme et puis et et depuis en fait Donald Trump ils n’ont pas cherché n’ont pas réfléchi pousser vraiment loin l’idée de développer les armes nucléaires je pense que le le sentiment antinucléaire domestique au Japon et dans la plupart
Des pays occid tantô membre de l’OTAN est excessivement important euh pour informer notre compréension de c’est quoi les vrais risques de prolifération parce que c’est vrai que au Japon c’est ça il y a il y a je dirais qu’il y a même un tabou un peu autour deâ
Nucléaire qui est vraiment important euh cela dit je pense que je Seris vraiment très intéressé et là je jeen sens l’air s’il y a des s’il y a des chercheurs qui ont qui ont de l’argent pour le faire euh mais j’ai vu des sondages passés par qui étaient basés en Europe par rapport
À l’attitude européenne en rapport aux armes nucléaires et dans dans que c’était par Michel smiana et Michel underc beaucoup avec d’autres personnes qui parlait justement du fait que l’invasion de l’Ukraine par la Russie un gros impact fait en sorte que les gens étaient moins défavorables aux armes nucléaires donc je DIRIS que
Laadom que je rajouterais au fait que le sentiment antinucéaire de la population est important à prendre en considération c’est que ce sentiment là n’est pas nécessairement statique peut changer il des événements internationaux qui peuvent arriver et qui peuvent avoir une influence sur à quel point la population elle est antinucléaire elle est contre
Cette option et clairement en Europe il y a eu un peu un changement mais c’est moi je je me questionne à quel point ce changement là va être à long terme est-ce que ça va rester ou est-ce que c’est dans le moment où il y a un ha un
Sentiment de de menace qui est très important dans la population ou est-ce que il va avoir un vrai gros changement de culture par rapport aux nucléairirees ça on sait pas encore mais c’est c’est le point point que j’ajouteris que y a peut-être faut pas prendre qui que le sentimentcléire est statique et va
Toujours demeurer messieurs c’est c’est tout le temps qu’on a malheureusement parce que je sais qu’il reste des questions sur le chat pour les gens qui ont écrit des questions en ligne vos questions sont notées on va les poser en marche du COC là à NS à nos panélistes
Sur ok c’est bon si vous nous indiquez votre adresse Courel on être cap de vous fournir les réponses donc merci beaucoup et puis je voulais revenir sur Nicolas François mais on en parle au dîner par rapport au bouclier la participation canadienne au bouclier antimissile américain donc merci beaucoup pour pour vos interventions et
Jonathan merci beaucoup merci à toutes et tous revenez-nous pour 13h15 si vous êtes en ligne rejoignez-nous à ce moment donc nous quittons la salle pour pour 75 minutes mais prière de revenir tout à l’heure pour le second panel qui sera aussi je l’espère aussi intéressant que celui que nous venons d’entendre et de
Voir donc merci encore et puis on se revoit tout à l’heure donc 13h15 à tout de suite
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Modérateur : Frédérick Côté, Candidat au doctorat en études internationales à l’École supérieure d’études internationales
Alexander Lanoszka – Professeur agrégé de relations internationales, Université de Waterloo
– Titre : Est-ce-que les alliés et partenaires de Washington sont vraiment ambigus?
Pierre Colautti – Candidat au doctorat au département de science politique, Université Laval à Québec
– Titre : La réponse des alliés des États-Unis face au manque de garantie de sécurité de Washington sous les présidences Obama et Trump.
Émile Lambert-Deslandes – Candidat au doctorat, département d’études politiques, Université Queen’s
– Titre : Ambiguïté et latence nucléaire : Le cas historique des alliés des États-Unis
Nicolas-François Perron-Giroux – Doctorant, Université du Québec à Montréal (UQAM)
– Titre : Les implications de la transition de la puissance sur la politique de défense canadienne : signaux diplomatiques et acquisitions militaires.