Économie : le décrochage français, un choix politique ?

Dette qui explose, déficit qui se creuse, retour annoncé de l’austérité : les “jours heureux” de l’économie française semblent derrière nous. Aurions-nous pu prévoir et désamorcer ce décrochage plus tôt ?

Pour comprendre les racines d’une économie en crise, Guillaume Erner reçoit l’historien Félix Torres.

#economie #politique #dette
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19 Comments

  1. quand allez-vous voir les chiffres et comprendre que ce qui tue la France et l'Italie entre autres, c'est l'Euro et l'UERSS? Suivez Charles Gave et l'Institut des Libertés, il l'explique très bien. FREXIT et Destitution du PrésiRoi.

  2. 35minutes pour nous dire qu'il n'y a pas d'alternative à la mondialisation et au marché. Pitoyable d'être resté bloqué sur une idéologie du vingtième siècle. l'UE est l'idiot utile de la mondialisation. Tous les autres la jouent protectionniste et dans l'histoire la France s'est fait baisée. En gros pour ces gars là le macronisme n'a pas marché car on a pas encore cassé assez le système social. Et ils sont au pouvoir en Europe… L'avenir sera radieux c'est sûr……. Pour eux

  3. Très mitigé sur le discours. Notemment sur sa position sur le protectionnisme. Genre ça marche pas c'est nul mais comme exemple il cite la chine Russie et les US que des pays où cela à marché et qui le pratique. Sinon sur le reste je suis globalement d'accord.

  4. Ne pas soutenir la consommation, ça veut dire aucune revalorisation des salaires à une heure ou l'inflation est exponentielle. Je crois que M.Thorez devrait rester sur son créneau, à savoir l'Histoire, car son discours économiste d'un autre temps n'est pas convainquant du tout. Toujours plus libéralisme et de saccage des services publics, non merci!

  5. "On doit s'adapter", "Il n'y a pas d'alternative", ça vous rappelle rien ? Thatcher, sors de ce corps ! Il bosse pour quel thinktank néolib ce bonhomme ?

  6. Au secours Raymond Barre est de retour!
    Affligeant discours totalement décalé de notre temps, il est pire que les néolibéraux. Qui donc peut encore s'intéresser à ce genre de propos(à part FC) ?

  7. La France ne peut pas se permettre de faire du protectionisme car ses exportations ne sont pas compétitives. Il n'y a pas grand chose, à part l'armement, le luxe et l'aéronautique, où la France puisse dire : "on est les meilleurs".

  8. Belle analyse de la fin du 20e siècle. Dans un monde confronté à l'urgence climatique, moins de matières premières disponibles par individu, moins de ressources pétrolières, la mondialisation et les échanges doivent diminuer. Il faut que la France se ré-industrialise dans un peu tous les domaines, du mérinos en passant par le vélo jusqu'aux aciéries et aux voitures tout en maintenant ces quelques domaines fort à l'export.

  9. Une trahison des "élites" intentionnelle, et d'autant plus facile pour ces derniers qu'ils n'ont pas de patrie. Ces gens-là vomissent la France, son peuple, son histoire.

  10. Aux commentaires qui supposent qu’il y a une alternative, et notamment celle du protectionnisme, à l’adaptation à la réalité : ce n’est pas un choix qu’on peut faire unilatéralement, quand il y a des secteurs pour lesquels on dépend largement d’importations. C’est facile à dire qu’il faut ré-industrialiser : il faut être capable de le faire, en compétence comme en termes économiques. Et encore faut-il disposer de matières premières, de technologies, de la main-d’œuvre.

    Certainement qu’il faut se donner des défenses contre certains effets pervertis de la mondialisation, mais arrêtons de croire que cette globalisation est nouvelle. La globalisation était déjà en place quand les nations européennes, surtout l’Espagne, ensuite l’Angleterre et la France, croyaient pouvoir réclamer sans contrepartie les ressources naturelles et parfois humaines du globe entier. Nous récoltons ce que nous avons semé, et nous sommes très mauvais joueurs à vouloir se plaindre et changer les règles, quand les autres ont compris le jeu et commencent à nous repayer de la même monnaie.

  11. Cela fait 40 ans que Félix Torres est au service des entreprises. Je ne pense pas qu'on puisse le considérer comme un historien, même s'il a cette formation.

  12. Vieux monde ridicule sans idée, sans solution, sans courage. Du fait qu'on soit loin de cerner l'imposture de ce qu'on appelle encore "économie"…la société moderne continue de placer l'argent et le travail comme ses valeurs primordiales et c'est précisément ce qui précipitera sa chute.

  13. "Le chômage n'est plus un problème en France", "on change de premier ministre tous les deux ans" (en comparant avec la stabilité des présidents aux USA) : cette personne a manifestement l'entendement altéré par sa fréquentation prolongée de l'idéologie entrepreuneuriale, c'est difficile de discuter des propos aussi farfelus.

  14. L'hôpital se moque de la charité, vraiment. En principe la politique c'est la raison et il faut laisser à l'économie le coeur sauf que l'humanisme participatif émancipé est devenu trans.

    Justement, la pente fatale serait de sortir le spi pour la compétition du grand large – dont on ne verra jamais l'arrivée parce la terre plate de la chaîne logistique se mue en horizon infini.

    Le libéralisme privé est anthropophage d'un pouvoir public en banqueroute. le peuple est inarrêtable parce qu'il a peur.
    La globalisation n'est pas mondiale mais (in)dividuelle.

  15. Très bien, très bien. C'est beau l'audace, moi j'aime bien.

    Venir nous dire qu'on a pas assez libéralisé, que la seule solution c'est de faire mieux que les pays émergents (entendre "faire pire" en terme de condition de travail, environnement, etc évidemment puisque c'est ça qui coûte au final) et toutes ces solutions déjà essayées des dizaines de fois sur les 40 dernières années avec diverses conséquences catastrophiques en terme de précarité, ressentiment politique, montée des extrêmes, etc