BAD 2025 : Qui Dirigera l’Avenir Économique de l’Afrique ?

Banque africaine de développement. Enjeu, coulisse et perspective de la prochaine présidence. Objectif de cette vidéo, fournir une analyse approfondie et objectif de la course à la présidence de la Banque africaine de développement BAD en explorant les enjeux, les candidats, le processus électoral et les implications pour le continent africain. Bienvenue sur Patriote du Sahel, votre chaîne dédiée à l’analyse des grands enjeux africains. Aujourd’hui, nous abordons un sujet crucial pour l’avenir du continent. L’élection du prochain président de la banque africaine de développement Ubad, prévue en 2025. Cette institution souvent qualifiée de colonne vertébrale financière de l’Afrique joue un rôle central dans le financement du développement de 54 nations africaines. Mais qui prendra les reines de cette institution stratégique ? Quels sont les enjeux de cette élection ? et quelles seront les conséquences pour les 1 4 milliards d’Africains ? Restez avec nous pour une analyse approfondie des coulisses, des candidats et des perspective pour l’avenir de l’Afrique. Fondée en 1964, la Banque africaine de développement est bien plus qu’une simple institution financière. Elle incarne l’ambition d’une Afrique autonome capable de financer ses propres projets de développement. De l’électrification rurale au développement des infrastructure en passant par l’appui aux petites et moyennes entreprises. La BAD a transformé des millions de vies à travers le continent. Cependant, son influence dépasse le simple financement. Elle oriente les politiques économiques et sert de pont entre les pays africains et les partenaires internationaux. En 2025, Laabad entrera dans une nouvelle phase avec l’élection de son prochain président succédant à Akinumi Deszina en poste depuis 2015. Cette transition intervient à un moment critique. L’Afrique fait face à des défis majeurs comme le changement climatique, la dette croissante et la nécessité d’une industrialisation accélérée, mais aussi à des opportunités uniques portées par une jeunesse dynamique et des ressources naturelles abondantes. Le choix du prochain président sera donc déterminant pour l’orientation stratégique de la BAD et par extension pour l’avenir du continent. Dans cette vidéo, nous analyserons le rôle de la BADE, le processus électoral, les candidats en LCE ainsi que les enjeux géopolitique et les implications pour l’Afrique. Notre objectif, vous offrir une vision claire et objective pour comprendre ce moment décisif. Allons-y. Rôle et influence de la BADE. Pour comprendre l’importance de l’élection de 2025, il faut d’abord saisir le rôle central de la banque africaine de développement. Créé en 1964 à Kartum, au Soudan, la BAD est née d’une vision panafricaine. Permettre à l’Afrique de prendre en main son développement économique à une époque où la plupart des pays africains accédaient à l’indépendance. Contrairement à d’autres institutions comme la Banque mondiale, la BADE est majoritairement contrôlée par des pays africains qui détiennent environ 60 % des parts. Les 40 % restants étant détenus par des pays non africains comme les États-Unis, le Japon ou l’Allemagne. La mission de la BADE est claire. Promouvoir le développement économique et social durable à travers le continent. Elle le fait en finançant des projets structurants ponts, centrale électrique, réseau d’eau potable, mais aussi en soutenant des initiatives dans l’agriculture, l’éducation ou l’égalité des genres. Depuis sa création, la BAD a investi des centaines de milliards de dollars dans des projets qui touchent directement les populations africaines. Par exemple, en 2023, elle a financé à hauteur de 10 milliards de dollars des projets dans 40 pays allant de l’électrification rurale au Kenya à la modernisation des chemins de fer en Côte d’Ivoire. Mais l’influence de la BAD va au-delà des chiffres. En tant qu’institution panafricaine, elle joue un rôle clé dans la définition des priorités économiques du continent. Par exemple, sous la présidence d’Akinomi à Desina, la BAD a lancé les A5 C priorités stratégiques : éclairer l’Afrique, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des Africains. Ces priorités ont orienté les financements vers des secteurs clés comme les énergies renouvelables ou l’agroindustrie, tout en renforçant la résilience face aux crises comme la pandémie de Covid-9 ou la crise alimentaire mondiale. La BAD est également un acteur géopolitique. Elle sert de plateformes de dialogue entre les 54 pays membres africains et les 27 pays non africains actionnaires. Ces derniers, bien que minoritaires, exercent une influence notable, notamment à travers leur contribution financière. Par exemple, le Japon et les États-Unis sont parmi les plus grands contributeurs nonafricains, ce qui leur confère un poids dans les décisions stratégique. Cependant, les pays africains réunis au sein du Conseil des gouverneurs, gardent un contrôle majoritaire, ce qui fait de la BAD un outil unique de souveraineté économique. Cependant, la BAD n’est pas sans critique. Certains reprochent à l’institution une dépendance excessive, au financement extérieur ou une bureaucratie lourde. D’autres estiment que ces projets, bien que bénéfiques, ne s’attaquent pas toujours aux causes profondes des inégalités ou de la pauvreté. Ces débats soulignent l’importance du leadership de la bade. Le prochain président devra naviguer entre ses attentes divergentes tout en renforçant la crédibilité et l’efficacité de l’institution. Processus électoral. Passons maintenant au cœur du sujet. Comment le président de la BAD est-il élu ? Le processus électoral de la BAD est à la fois complexe et hautement stratégique, reflétant les équilibres de pouvoir au sein de l’institution. Contrairement à une élection politique classique, il s’agit d’un scrutin indirect orchestré par le Conseil des gouverneurs, l’Ogane suprême de la BADE. Le conseil des gouverneurs est composé de représentants des 81 pays membres, 54 africains et 27 non africains. Chaque pays dispose d’un droit de vote proportionnel à sa contribution au capital de la bad. Par exemple, le Nigéria, l’un des plus gros actionnaires africains a un poids plus important que des pays à plus faible contribution. Les pays nonafricains, bien que minoritaires, peuvent également influencer le vote grâce à leur rapport financier significatif. L’élection du président a lieu tous les 5 ans avec la possibilité d’un second mandat. En 2025, l’élection se tiendra lors de l’assemblée annuelle de la Bed prévue pour mai ou juin. Les candidats doivent être proposés par leur pays d’origine et répondre à des critères stricts. Être ressortissant d’un pays membre africain, disposer d’une expérience significative dans la finance, le développement ou la gestion et présenter une vision claire pour l’institution. Le processus de sélection commence par une phase de candidature où les pays soumettent leurs candidats. Une fois les candidatures validées, le conseil des gouverneurs examine les profils lors de réunion à H clos. Les discussions sont souvent marquées par des tractations diplomatiques car le choix du président reflète non seulement les mérites individuels des candidats mais aussi les intérêts géopolitiques des pays membres. Par exemple, les grands blocs régionaux comme la CDAO ou la SADC cherchent à promouvoir leurs candidats pour renforcer leur influence. Le vote final se fait à la majorité des voies avec un système de pondération basé sur les parts de capital. Cela signifie que les pays avec une forte contribution comme l’Égypte ou l’Afrique du Sud ont un rôle déterminant. Cependant, le consensus est souvent recherché pour éviter des divisions au sein de l’institution. Une fois élu, le président prend ses fonctions pour un mandat de 5 ans avec pour mission de mettre en œuvre une stratégie approuvée par le conseil. Ce processus bien que rigoureux n’est pas exemple de critique. Certains estiment qu’il favorise les intérêts des grandes puissances économiques africaines ou des partenaires non africains au détriment des petits pays. D’autres appellent à une plus grande transparence dans les délibérations. Ces enjeux rendent l’élection de 2025 particulièrement scruté alors que l’Afrique cherche à affirmer sa voix sur la scène mondiale. Les candidats en lis qui sont les hommes et les femmes en lis pour diriger la BADE à partir de 2025. Cinq candidats officiels ont été annoncés, chacun représentant une région et une vision différente pour l’avenir de l’institution. Examinons leur parcours et leurs priorités stratégiques. 1. Amadou Hot, Sénégal. Amadou Hot, ancien ministre de l’économie, du plan et de la coopération du Sénégal est un poids lourd de la finance africaine. Diplômé en économie et en finance, il a occupé des postes de haut niveau à la BAD où il a servi comme vice-président chargé de l’énergie, du climat et de la croissance verte. Hot est connu pour son plaidoyer en faveur des énergies renouvelables et de l’inclusion financière. Sa vision pour la BADE met l’accent sur l’accélération de la transition énergétique et le soutien au PME qu’il considère comme le moteur de la création d’emploi en Afrique. Soutenu par la CDAO, HT bénéficie d’un réseau solide mais certains critiquent son approche jugé trop aligné sur les partenaires internationaux. Sidi Mauritani. Sidi actuel directeur général de la banque arabe pour le développement économique en Afrique, Badea est un expert en financement du développement. Avec une carrière marquée par des postes au FMI et à la Banque Mondiale, il apporte une expertise technique reconnue. Sa candidature soutenue par les pays du Maghreb met l’accent sur le renforcement des infrastructures transfrontalières et la mobilisation de financements innovants pour réduire la dépendance aux dettes. Toutefois, euh son profil discret et son manque de visibilité dans certaines régions pourraient limiter son attractivité. 3 Bajabulil sozi shabalala Afrique du Sud Bajabulil Sozi Chabalala vice-présidente seior de la Bade est une figure respectée dans le secteur bancaire africain. Première femme candidate à ce poste, elle incarne une volonté de diversification du leadership. Son expérience inclut des rôles de direction à la Standard Banque et à la BAD où elle a supervisé les opérations financières. Sa vision repose sur l’industrialisation et l’intégration régionale avec un accent sur la zone de libre échange continental africaine Zelicaf. Soutenue par la SADC, elle pourrait séduire les gouverneurs par son approche pragmatique, mais doit surmonter les rivalités régionales. 4. Samuel Munzel Membo Zambi. Samuel Munzel Mimbo, actuellement directeur des opérations à la Banque mondiale, est un spécialiste des politiques de développement inclusif. Euh originaire de Zambie, il a travaillé sur des projets de réduction de la pauvreté et de gouvernance économique à travers l’Afrique. Sa candidature appuyée par des pays d’Afrique australe et orientale propose une base plus proche des communautés locales avec un focus sur l’agriculture durable et l’éducation. Cependant, son manque d’expérience direct au sein de la BAD pourrait être un handicap face à des candidats internes. 5. Aba Mahamat Toli Chad. Aba Mamati, gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale, BOAC, est un acteur clé de la finance en Afrique centrale. Ancien ministre des finances du Tchad, il a une solide expérience dans la gestion des crises économiques. Sa vision pour la BAD insiste sur la résilience économique et l’appui aux états fragiles, souvent négligé par les financements internationaux. Soutenu par la SEMAC, Toli pourrait raller les pays francophones, mais son profil régional pourrait limiter son attractivité à l’échelle continentale. Chaque candidat apporte une perspective unique, mais tous partagent un défi commun. Convaincre le Conseil des gouverneurs de leur capacité à relever les défis complexes de l’Afrique tout en maintenant l’unité au sein de la BAD. En jeu géopolitique et stratégique, l’élection du président Laabad n’est pas seulement une question de compétence individuelle. Elle reflète des dynamiques géopolitiques complexes. Chaque pays membre, africain ou non, a des intérêts spécifiques dans cette course et les blocs régionaux jouent un rôle clé dans les négociations. La CDAO, dominée par des poids lourds comme le Nigéria et le Sénégal cherche à maintenir son influence sur la BAD. La candidature d’Amadou Hot s’inscrit dans cette stratégie avec un accent sur les priorités ouest-africaines comme l’énergie et l’intégration économique. De son côté, la SADC menée par l’Afrique du Sud soutient Bajabulil Swazic Balala pour promouvoir l’industrialisation et renforcer la Zécaf, un projet clé pour les économies du sud. L’Afrique centrale via la SEMAC mise sur Abas Marhamatoli pour défendre les intérêts des États fragiles, souvent marginalisé dans les financements de LAABAD. Les pays du Maghreb, quant à eux soutiennent Sid Huld TA pour renforcer les liens avec le monde arabe et diversifier les sources de financement. Enfin, l’Afrique de l’Est et Australe représentée par Samuel Munzel Mambo cherche à promouvoir une approche plus inclusive axé sur les populations rurales. Les pays non africains, bien que minoritaires, jouent également un rôle stratégique. Les États-Unis, le Japon et l’Union européenne, grands contributeurs financiers, privilégient des candidats alignés sur leurs priorités comme la lutte contre le changement climatique ou la transparence financière. Cependant, ils doivent composer avec la volonté des pays africains de préserver leur contrôle sur l’institution. Ces dynamique géopolitique souligne un enjeu central. La BAD doit rester un outil de souveraineté africaine tout en répondant aux attentes des partenaires internationaux. Le prochain président devra naviguer ses tensions avec habileté tout en renforçant la cohésion entre les régions africaines. Implication pour le continent africain. Quel impact la prochaine présidence aura-t-elle sur l’Afrique ? Chaque candidat propose une vision qui pourrait redéfinir les priorités de la BAD et par extension les trajectoires de développement du continent. Amadou Hot avec son accent sur la transition énergétique pourrait accélérer l’adoption des énergies renouvelables un secteur crucial face au changement climatique. Cependant, son approche pourrait nécessiter des financements massifs potentiellement au détriment d’autres secteurs. Bajabulille soisit Chabalala en misant sur l’industrialisation pourrait renforcer la compétitivité économique de l’Afrique mais devra s’assurer que les bénéfices profitent à tous et pas seulement aux grandes économies. Sid Holdta avec son expertise en financement pourrait diversifier les ressources de la BAD réduisant la dépendance aux prêts internationaux. À base, Mahamad Toli quant à lui pourrait recentrer l’institution sur les états fragiles renforçant la résilience dans des régions comme le Sahel. Enfin, Samuel Munzel Membo avec son focus sur l’inclusion pourrait amplifier l’impact de la BAD sur les populations marginalisé mais devra démontrer sa capacité à gérer des projets à grande échelle. Au-delà des visions individuelles, la prochaine présidence devra relever des défis communs, réduire la dépendance de l’Afrique au financement extérieur, promouvoir une industrialisation durable et répondre aux aspirations d’une jeunesse africaine de plus en plus exigeante. La BAD en tant que catalyseur jouera un rôle clé dans la réalisation de l’agenda 2063 de l’Union africaine qui vise une Afrique prospère et intégrée. Cependant, des obstacles subsistent. la montée de la dette publique, les tensions géopolitiques mondiales et les impacts du changement climatique. Le prochain président devra mobiliser des ressources, mais aussi renforcer la gouvernance et la transparence pour maintenir la confiance des pays membres et des citoyens africains. En conclusion, l’élection du prochain président de la banque africaine de développement en 2025 est bien plus qu’une simple transition institutionnelle. C’est un moment décisif pour l’Afrique, une opportunité de redéfinir les priorités d’une institution qui façonne le développement du continent. Nous avons exploré le rôle stratégique de la BAD, le processus électoral, les cinq candidats en Lis, les enjeux géopolitiques et les implications pour l’avenir de l’Afrique. Chaque candidat, Amadouot, Sidiulta, Bajabou Lilil Sazitabalala, Samuel Munzel Membo et Abbas Mahamad Toli apportent une vision unique mais tous partagent une responsabilité commune. de la BADE, un levier de souveraineté économique et de prospérité partagée. Alors que l’Afrique fait face à des défis sans précédent, le choix du prochain président enverra un signal fort sur la direction que le continent souhaite prendre. Chez patriote du Sahel, nous croyons que l’avenir de l’Afrique dépend aussi de l’engagement de ces citoyens. Nous vous invitons à vous informer, à débattre et à participer aux discussions sur le développement de notre continent. La BAD n’est pas seulement une affaire de gouverneur ou de financier. Elle appartient à tous les africains. Merci de nous avoir suivi. Abonnez-vous, partagez et retrouvons-nous bientôt pour d’autres analyses au cœur des enjeux africains. emble construisons l’Afrique de demain.

Banque Africaine de Développement : Qui Dirigera l’Avenir Économique de l’Afrique ?Dans cette analyse exclusive, Patriote du Sahel vous plonge au cœur de l’élection de la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD) en 2025. Quels sont les enjeux de cette course stratégique ? Qui sont les cinq candidats – Amadou Hott, Sidi Ould Tah, Bajabulile Swazi Tshabalala, Samuel Munzele Maimbo et Abbas Mahamat Tolli – et quelles sont leurs visions pour le développement de l’Afrique ? Nous explorons le rôle clé de la BAD, le processus électoral, les dynamiques géopolitiques et les implications pour la souveraineté économique du continent. Une vidéo essentielle pour comprendre comment cette élection pourrait façonner l’avenir des 1,4 milliard d’Africains.

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