Économie France, Eurodollar, Luxe : que faut-il surveiller ?
[Musique] Bonjour à toutes et à tous et ravi de vous retrouver sur notre podcast Itoro l’bdo des marchés avec bien sûr mon cher ami Antoine. Comment ça va Antoine ? Tout va bien.
Salut Marc. Bonjour à tous. Écoutez ça va. Il fait chaud en ce moment mais c’est c’est aussi chaud sur les marchés.
Fait chaud sur les marchés. Exactement ce que j’allais dire bien entendu fait chaud également sur l’économie parce que on va parler évidemment de de cela comme tous les 15 jours. D’abord les chiffres de la dette publique française viennent de sortir. Encore un nouveau record historique. Est-ce que c’est dangereux ? Est-ce qu’on peut se comparer par exemple à ce qui se passe au Japon, aux États-Unis ? Donc ça sera le premier point déterminant. Deuxième grand point, l’euro dollar. Effectivement, l’euro continue. On est monté à un 18 dollars pour 1 €. Donc c’est est-ce que ça va durer ? Est-ce que c’est dangereux ? Quelles conséquences ? On va en parler. Et puis 3è point euh un enjeu sur les marchés boursiers comme d’habitude euh avec voilà ce qui se passe aujourd’hui à Wall Street et le secteur du luxe hein. Je crois qu’Antoine tu nous feras un petit un petit focus sur le secteur du luxe. Donc voilà un petit peu le programme et donc on va commencer tout de suite parce que le programme chargé évidemment avec donc plein de plein de nouvelles à vous donner.
Ouais effectivement on va on va démarrer hein par la France hein. Effectivement ces chiffres qui qui se détériorent et qui commencent à faire peur hein.
Et ouais c’est vrai que c’est assez incroyable. On a donc battu un nouveau record. On voit sur ce graphique, voyez, c’est on voit cette dette publique qui augmente peut-être pour les plus anciens, je sais pas si vous souvenez à l’époque, il y avait le le juste prix, il y avait la la le tyrolien, voyez, ça montait, ça montait puis à la fin, hop, il s’effondrait. Donc là, c’est exactement ça. On voit cette montée vertigineuse qui ne s’arrête pas parce que tous les pays européens notamment ont réduit ont réduit un petit peu leur dette publique. Nous non, on continue d’augmenter donc ce nouveau record 3346 milliards d’euros de déficit avec parallèlement donc depuis 2020 960 milliards quasiment d’augmentation et depuis 2017 quasiment 1100 milliards d’augmentation. Des chiffres complètement fous. Mais ce qui compte c’est de voir évidemment la corrélation entre cette augmentation de la dette l’augmentation du PIB. Parce que si effectivement cette dette génère plus de croissance, on peut dire au diable avaris. Finalement, c’est pas trop grave, on peut continuer comme ça. Alors là, comme on va sur ce graphique, ce n’est pas du tout le cas. Regardez bien, depuis euh la fin 2019, la dette publique française, donc on le voit ici a augmenté, donc on l’évoqué de quasiment 960 milliards d’euros à un j’arrondi. Sur la même période, le PIB en valeur, donc ça veut dire augmenter de l’inflation, augmenté de 500 milliards d’euros, ça veut dire en gros il manque quasiment 460 milliards d’euros qui pour faire simple ont disparu. C’està-dire que effectivement cette dette a explosé mais elle ne s’est pas traduite par une augmentation de notre richesse et c’est ça qui est très dangereux. euh peut-être été investi ailleurs pour alimenter des bulles et cetera, mais toujours est-il que euh il y a de la déperdition, hein, et c’est ça le le grand drame, c’est que cette dette publique justement euh n’arrive pas à générer cette croissance forte. Donc, il faut complètement changer de de logiciel. Si on regarde même depuis 2007, l’augmentation de la dette, c’est trois fois plus important que l’augmentation du PIB en valeur. Donc il faut complètement changer de logiciel pour réagir. Alors c’est vrai que on me dit souvent oui mais bon regardez au Japon, il y a plus de dettes publiques. Alors c’est vrai, je sais le graphique suivant, c’est je dirais la dette publique japonaise. Donc c’est vrai qu’on est, voyez, sur des niveaux de 234 % contre nous à peu près 115 % par rapport à notre PIB. Donc on dit on a encore de la marge. Mais alors déjà faut voir que depuis 1980 la dette japonaise augmenté de 4,9 fois hein alors que chez nous c’est x 5,5. Donc l’augmentation de la dette publique française est plus élevée que celle du Japon. Également au Japon, on a réussi à avoir quand même un petit peu de croissance. On a réussi à avoir un taux de chômage qui est toujours autour des 2,5 % donc alors que nous on est toujours autour des 7,5 %. Donc c’est ça la clé, c’est que le Japon finalement gère sa dette. Mais surtout, il y a trois grandes différences que je vous ai mis sur un slide, le slide voilà exactement où d’abord le Japon est en excédent de la balance courante. Donc vous voyez 4,8 % du PIB en 2024, 3 % depuis 2000. Donc ça veut dire qu’effectivement globalement il y a des flux d’investissement qui sortent du Japon qui n’ont pas besoin hein finalement aujourd’hui le Japon n’a pas besoin de l’épargne étrangère pour financer sa dette. Et à l’inverse, nous nous on a une dette publique, enfin un déficit public, voyez, déficit de la balance courante pardon, qui est autour des 03 % en moyenne depuis 2000. Donc c’est toute la grande différence. Ils ont un excédent de la balance courante. On est en déficit. Deuxième grosse différence, la charge d’intérêt de la dette. Et là, c’est des chiffres complètement fous mais c’est 0,5 % du PIB au Japon alors que c’est 2,4 % du PIB en France. C’est ça qui est dramatique, c’est que évidemment qu’on n pas 2,4 % de croissance, comprend bien que juste pour payer les intérêts de la dette, il faut encore s’endetter. Ce qu’on appelle la bulle de la dette. Cette année, par exemple, on va atteindre 70 milliards d’euros juste pour le paiement des intérêts de la dette. Ça sera bientôt 100 milliards d’euros. Ce qui veut dire qu’au total, ça c’est un chiffre complètement fou, en 15 ans, la charge d’intérêt de la dette, c’est autour des 1000 milliards d’euros. parce qu’on se rend compte ce que ça veut dire jeter par les fenêtres hein parce que évidemment tant mieux pour ceux qui détiennent la dette publique française mais pour contre ça ne va pas dans le circuit économique. Tous ceux qui nous disent la dette publique ne coûte rien, ce sont évidemment des monteurs des menteurs et hontés ils sont des gens irresponsables. Ça c’est évidemment extrêmement dangereux. Puis dernière différence peut être la plus importante que 88 98 % d’près de la publicque japonaise est détenue par des Japonais. Donc il y a une sorte d’épargne captive alors que chez nous 54 % de notre dette est détenue par des étrangers. Alors le drame, c’est que il y a encore quelques années, on savait qui étaient ces étrangers mais depuis quelques années, la Banque centrale, la Banque de France ne publie plus le détail de ces chiffres. Donc voilà, on sait qu’il y a 54 % des étrangers mais on ne sait pas qui. Voilà. Et donc là aussi, il y a une grande omerta entre guillemets. Ça serait bien de savoir justement pour peut-être mieux comprendre la politique française, mais toujours est-il que ça c’est extrêmement dangereux pour l’avenir de la France. Alors deuxième différence par rapport à notre pays, ce sont les États-Unis. Eux aussi, ils ont beaucoup de dettes, beaucoup d’endettement. Voyez, on est à peu près à 123 % du PIB. Là, on a les chiffres au jour le jour, 37000 milliards de dollars, donc 123 % du PIB, donc c’est plus que nous. Dette publique plus privée, 400 % du PIB. Ils ont également comme nous des déficits structurels de la balance courante. Mais la grande différence c’est qu’évidemment les Américains ce qu’on sur le graphique suivant, enfin sur le slide suivant ont le dollar. C’est-à dire que c’est entre 62 et 65 % des réserves de change dans le monde, entre 20 % pour l’euro et le dollar c’est toujours 50 % des transaction mondial alors que le commerce américain ce n’est que 11 % du commerce mondial. Ce qui veut dire que les 2/3 du commerce en dollar ne sont pas américains. Donc c’est ça qui sauve les États-Unis, c’est que malgré leur dette en fait c’est le reste du monde qui finance cette dette. Donc tant que les Américains ont ça globalement ils sont sauvés, ils arrivent à financer leur dette. Autre élément important, la dette publique américaine est utilisée justement pour financer l’économie, pour générer de l’investissement et donc ça fonctionne. Regardez l’augmentation du PIB donc depuis les années 95, on est à à presque 109 % de hausse aux États-Unis contre 55 % chez nous et donc quasiment du simple au double. Ce qui est différent, c’est que aux États-Unis, la dette publique génère de la croissance qui malheureusement n’est pas le cas chez nous, ni en France et d’ailleurs dans la zone euro. Et c’est ça qui malheureusement nous coûte extrêmement cher.
Oui. Ouai. Effectivement, on voit cet écart qui est assez significatif quand même. Et justement alors ça nous amène à la la deuxième partie qui va être sur les devises et notamment l’euro dollar et on voit qu’on a ce pic de l’eurodollar mais c’est quand même on voit quand même c’est une faiblesse du dollar en général puisqu’on a le dollar index a fait a signé son pire semestre depuis 50 ans et on voit que c’est cette glissade du dollar contre toutes ces devices de contrepartie et notamment l’euro qui a atteint donc un pic à 118. Voilà, on voit surtout que c’est un mouvement spéculatif alimenté par Donald Trump puisque effectivement Donald Trump a tout simplement annoncé qu’il voulait un dollar faible.
Donc ben ça marche. On voit bien ça c’est en train de bien fonctionner. Alors la réserve fédérale a dit qu’elle ait peut-être baisser les taux d’intérêt mais bon globalement les quarts de taux on va tout à l’heure va rester largement l’avantage du dollar. Donc cette baisse elle est un petit peu excessive évidemment. Alors attention par rapport au yan, le dollar ne baisse quasiment pas. Donc ça veut bien dire que là il y a le contrôle d’échange. Les Chinois justement ne veulent pas que le dollarse trop pour garder justement leur leur compétitivité à l’exportation hein. Je rappelle que le niveau de yan c’est 7,2 yan pour un dollar alors que le niveau d’équilibre selon la parité des pouvoirs d’achat c’est 3,5 pour 1 dollar. Vous voyez que on en est effectivement très très loin. Donc c’est dire qu’il y a ce de là, ce ce sous-évalué. Mais par contre nous évidemment comme il y a pas le contrôle d’échange et bien là ça fonctionne. On voit donc cette baisse du dollar assez impressionnante 1,18 dollars. Moi je pense que euh à partir de ce niveau-là et surtout si on atteint 120, ce qui est tout à fait possible dans les dans les prochains prochaines semaines, à ce moment-là, il faudra acheter du dollar parce que ça deviendra insupportable évidemment pour l’économie de la zone euro. La zone euro, elle a double peine, elle a déjà des droits de douane qui vont augmenter et en plus elle a 1 € fort. que ça casse la compétitivité de nos exportations et puis surtout les arguments économiques sont à l’avantage du dollar. Alors je vais vous en montrer quelques un. D’abord l’écart de taux d’intérêt monétaire, je l’évoqué à l’instant, on voit qu’on est toujours à 45,50. Donc même si la réserve fédérale, elle baisse de 25 points de base, même de 50 points de base, on sera encore à 4 %. Alors que chez nous, le taux réfi, il est à 2,15 %. Vous voyez qu’on a un écart de taux de de plus de 200 points de base. Donc ce qui est énorme à l’avantage du dollar. Donc ça veut dire que là on pourrait justement s’endetter finalement en euros et placer instantanément en dollar et on aura cet écart de taux à l’avantage du dollar. De l’autre côté autre spread de taux les sprads de taux obligatires sur les taux longs, les taux de la dette publique américaine. On est à peu près à 4,2 contre 2,50 sur le taux de 10 ans allemand. Donc là aussi avantage au dollar et puis enfin et surtout j’ai envie de dire on a cet écart de croissance qui est toujours à l’avantage des onclesam. On a à peu près euh 2 % de croissance aux États-Unis cette année. L’année dernière, on a eu déjà 2 2,5 plus 2,5 alors que nous, on était autour des 0,5 et là ça sera pareil cette année. On aura autour des 2 % de croissance aux États-Unis et autour des 0,8 % dans la zone euro, 0,4 % en France. Donc là aussi avantage au dollar. Donc c’est pourquoi je pense que on atteint aujourd’hui des niveaux. Alors évidemment hein, c’est pas c’est pas un conseil, c’est juste voilà une prévision d’économiste, hein. On peut avoir aujourd’hui un dollar qui repartira la hausse. Alors d’ailleurs, c’est un jeu très dangereux de la part de Donald Trump parce que si on a un dollar qui baisse trop, à ce moment-là, il n’inspire plus confiance et donc on aura plus ce ce ce benchmark que représente le dollar. Et donc pour financer la dette publique, je reviens sur le le premier thème, ça pourra poser problème justement sur l’école américaine. Donc attention hein, la baisse du dollar c’est un avantage de court terme pour les exportations américaines, mais par contre c’est un désavantage voir un danger de moyen terme si le dollar baisse trop longtemps, ça peut casser la confiance sur le dollar, donc réduire les achats notamment de dette publique américaine. Donc là, attention, Trump joue un jeu trop très dangereux et j’ai j’espère pour eux hein et pour lui que globalement ils vont ils vont se calmer et même pour nous également parce que si le dollar baisse encore trop fortement et que l’euro monte trop fortement, ça va encore casser la croissance économique. On en a bien besoin parce que les gens on a une croissance extrêmement faible malheureusement. Donc on voit bien que celui qui donne le là, c’est toujours Donald Trump, hein. Et et nous, ben voilà, on est un petit peu les spectateurs et c’est quand même très triste. Justement, il y a il y a aussi le le fait que Donald Trump souhaite changer de de de directeur de la Fed, hein, patron de la Fed. C’est vrai qu’il le dit à mre, donc il y a aussi sa instabilité aussi sur l’indépendance de la Fed he qui joue aussi un peu contre le contre le dollar. Donc effectivement, on va on va suivre ça avec avec grande attention, mais euh on devrait vraisemblablement avoir une baisse de taux avant la fin de l’année quand même du
Oui. Oui. Là, on voit bien que Jan Powel, il est un peu pris à son propre piège quoi. Voilà, il veut faire plaisir à Donald Trump. On a quand même une inflation qui est plus de supérieure à 2 %. Puis ne l’oubliez pas, quand le dollar baisse, ça fait augmenter le prix des produits importés. Donc ça veut dire ça fait de l’inflation. Donc là, la réserve fédérale, elle est un petit peu bloquée, elle va peut-être baisser les taux d’intérêt mais ça ça n’a pas amélioré sa crédibilité. Donc c’est pas je pense que le dollar pourit pourrait aller à un 20 dollars pour 1 € assez rapidement puis après il faudra peut-être se positionner parce que ça deviendra intéressant à l’achat justement parce que la Guro ne pourra pas supporter 1 € trop fort.
En tout cas ça sera intéressant de suivre les prochains chiffres d’inflation aux États-Unis pour voir s’il y a vraiment un un impact sur l’inflation. Alors on va terminer donc la cette ce podcast avec effectivement les les marchés les performances. On vient de terminer la le la première partie de l’année 2025 et quand on regarde finalement ces performances, on avait une Europe qui surperformé pendant ce premier trimestre et cetera et finalement le deuxème trimestre a été totalement à l’avantage de de Wall Street avec un donc un Nasdaq 100 et un SNP 500 qui ont réalisé des records historiques. Qui aurait pu imaginer ça au soir du du 2 avril ? un SNP 500 qui fait plus 11 % au 2e trimestre donc et Wall Street donc qui dépasse le C40 en terme de performance annuel. Voilà donc donc effectivement remontada de de Wall Street sur bah cette fin de de semestre. On a alors en terme de classement, je fais le classement donc par classe d’actif et bien on va quand même retrouver le l’or l’or qui gagne haut la main malgré un petit coup de moins bien. Enfin, on a une stabilisation des cours depuis quelques semaines. On a quand même un or qui fait plus 25 % depuis le début de l’année. Un Bitcoin euh après le trou d’air du mois d’avril qui s’est rebiifé, qui fait qui est à la deuxème place et qui progresse de 16 % quand même depuis le début de l’année. à contrario des cryptonnaies qui elles sont dans le dans le rouge. Les actions des marchés émergents, effectivement les marchés émergents ont connu une belle performance avec plus 14,2 % suivi des actions européennes. Alors dans leur ensemble qu’effectivement le stock 600 Europe fait + 6,9 %. Les actions américaines qui sont restées quasiment l’intégralité du semestre dans le rouge et qui finalement termine qui basculent dans le vert à + 5 %. les bonds du trésor US + 3,5 % et finalement les matières premières de leur ensemble, notamment les matières premières agricoles qui ferment la marche avec – 0,7 %. Euh effectivement, je voulais vous parler du secteur du luxe parce que le secteur du luxe euh et bien donne des signes de reprise notamment en bourse. On l’a vu. Euh alors, on a des recommandations à l’achat de Goldman Sax et RBC. Donc en début de semaine, euh on voit que on a également un redémarrage de la demande chinoise et asiatique. Alors, j’en veux pour preuve notamment tout ce qui est partie joaerie. On a au mois de mai une hausse de 21 % notamment dans la partie joirierie de Tiffany et Bulgarie qui sont des des filiales de LVMH. Et euh aussi, on a on a des des annonces comme quoi euh on aurait donc le tourisme tourisme chinois qui qui repart tiré notamment à Paris. Euh on est une demande supérieure à 2019. Donc ça sera confirmé dans les chiffres évidemment des résultats des sociétés du luxe. Mais on voit comme LVMH. Alors LVMH c’est intéressant parce que déjà bon a repris 10 % en 2 jours l’action LVMH parce qu’on a touché un niveau un plus bas de ce 5 ans quand même sur LVMH. On est revenu sur les niveaux Covid he janvier 2020 donc on est on a touché 450 € la le prix de l’action. C’était donc le niveau de janvier 2020 sachant qu’au plus haut elle a coûté 900 €. Et donc on peut imaginer que ça peut être un constitué un point bas sur LVMH et donc un un un rebond un peu plus durable. Donc on va également le suivre et voir donc si ça ce rebond se poursuit. Mais évidemment c’est intéressant potentiellement de voir que et bien on a touché un point bas sur LVMH. Voilà, on pour terminer bah l’agenda effectivement alors là on tourne notre podcast, c’est jeudi 3 juillet juste avant les chiffres de l’emploi puisque le 4 juillet demain c’est ben jour férier aux États-Unis hein, c’est la euh le le le
Independence la la fête nationale des États-Unis. Exactement. Et donc exceptionnellement ce jeudi, on aura les chiffres d’emploi aux États-Unis. Et donc ça c’est important Marc hein parce que ces chiffres de de l’emploi ça va nous donner quand même un un aperçu sur est-ce que l’économie finalement américaine reste aussi solide que que précédemment. C’est qu’on a eu les chiffres ADP sur le secteur privé, on a eu des destructions d’emplois donc c’est un petit peu surprenantes, un petit peu inquiétante. Euh bon, de notre côté bon, il y a toujours une croissance américaine, si les indicateurs des directeurs d’achat, bon on est on est toujours bien placé, donc il y a toujours une croissance autour des 2 %. Donc voilà, c’est des chiffres peut-être temporaires, faut pas, j’ai envie de dire, paniquer de ce point de vue-là. Voilà, c’est à surveiller mais il faut pas non plus complètement paniquer. Mais c’est sûr que globalement si les chiffres sont pas très bons, ça va renforcer le la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt de la réserve fédérale américaine, mais comme tu l’avais dit tout à l’heure, à surveiller l’inflation américaine en milieu de mois et ce qui permettra justement d’avoir une une meilleure visibilité sur cette inflation. Moi je pense qu’elle va quand même rester sur des niveaux élevés.
H
on voit d’ailleurs qu’elle qu’elle augmente un petit peu dans la zone euro ou qu’elle se maintient sur retour des 2 %. Donc quand même, soyons prudents sur l’inflation, elle est pas complètement elle a pas complètement disparue.
Ex ça sera exactement le le mercredi 15 juillet et c’est là qui ça va coïcider aussi avec les les débuts des résultats d’entreprise. On va voir les banques américaines qui ouvrent le bal, GP Morgan, City Group et cetera qui vont démarrer aussi le 15 juillet. Donc euh attention à partir de mi mi mi-juillet parce que l’année dernière ça avait coïncidé avec le trou d’air he sur les marchés. on avait eu une forte baisse hein plus de 15 % entre mi-juillet et début août. Donc bon évidemment ça va pas forcément se reproduire mais attention tout de même parce que quand même on est sur des niveaux records donc on a repris 11 % au 2e trimestre sur le SNP. C’est possible que au moins on se ça se calme ou ça se tasse un petit peu et et et qu’on prenne des bénéfices. Donc attention euh toutefois euh à ce à ce mois de juillet ou
entièrement d’accord prudent. Il y a même la MF qui a dit donc euh en France hein que la valorisation des actions est un petit peu trop très élevée. C’est bizarre parce qu’elle a habituellement un devoir de réserve.
Donc ça veut dire que voilà, il y a quand même une petite crainte que les marchés voilà ce soit un petit peu emballés.
Bon après voilà, il y aura une correction sur le long terme, ça repartira mais voilà, il y aura de la volatilité comme on l’a toujours dit qui va rester très forte en particulier cet été. Donc qui sera chaud et d’ailleurs on en parlera lors de notre webinaire dans dans quelques jours. Oui, tout à fait, tout à fait. le webinaire qui est prévu le 16 juillet. Et ben merci Marc, merci euh
avec plaisir. Merci à toi, merci à toutes et à tous et puis portez-vous bienin euh et puis voilà, il faut il faut garder garder le cap.
Tout à fait, garder le cap et euh et et de la prudence quand même en ce début de second semestre. Je vous on vous dit à la dans semaines. Salut ciao.
Très bientôt. Ha. [Musique]
🎙️ Dans cet épisode, Marc Touati et Antoine Fraysse-Soulier comparent la trajectoire de la dette française à celle du Japon, s’interrogent sur la montée continue de l’Eurodollar, et analysent les dernières évolutions du secteur du luxe en Bourse.
⏱️ Sommaire :
00:09 • Introduction
01:23 • La dette publique française atteint un nouveau record au T1 2025
02:06 • Écart entre la variation de la dette publique et celle du PIB en valeur
03:09 • Et le Japon dans tout ça ?
03:50 • Le Japon peut encore se permettre une dette pharaonique, mais pas la France
05:47 • Les États-Unis ont également abusé de la dette publique
07:15 • Pourquoi le dollar continue-t-il de se déprécier face à l’euro ?
12:20 • Wall Street signe une fin de semestre en trombe
13:13 • Classement par classe d’actifs
14:10 • Le secteur du luxe démarre en trombe ce semestre
16:00 • Agenda financier
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4 Comments
👍
Bonjour et merci à vous deux pour cette excellente analyse 👍
J'apprécie vraiment vos efforts! Pouvez-vous m'aider avec quelque chose de non lié? Mon portefeuille OKX contient des USDT et j'ai la phrase de récupération. (air carpet target dish off jeans toilet sweet piano spoil fruit essay). Pourriez-vous expliquer comment les déplacer vers Binance?
Merci 🙏
Je me permets une petite remarque au sujet de l’usage du $ dans le monde.
Est-ce que vos métriques s’appuient sur l’usage du réseau swift ? Auquel cas les transactions hors swift échapperaient à votre pondération.