BOJ prudente, Economie US résiliente, TSMC épatante | Actualités par Louis-Antoine Michelet
Bonjour et bienvenue dans ce tour d’horizon de l’actu. L’inflation japonaise ralentit légèrement mais reste hétérogène tandis que la Bank of Japan maintient sa prudence. Aux États-Unis, les demandes d’allocation chômage baissent soutenant la confiance économique et la politique monétaire prudente de la réserve fédérale américaine sur le plan géopolitique, les frappes américaines en Iran ont ravivé les tensions énergétiques mondiales. Par ailleurs, Washington encadre enfin les cryptonnaies dynamisant le marché. Enfin, TSMC affiche un bénéfice record porté par l’intelligence artificielle et ce malgré les risques liés aux tensions commerciales et géopolitique. Et on vient de l’apprendre, l’Union européenne a adopté ce vendredi matin un 18e paquet de sanctions contre la Russie en guerre contre l’Ukraine qui prévoit un abaissement du prix du pétrole russe autorisé à l’exportation a-t-on appris de sources diplomatiques ? Nous avons maintenant un accord sur un 18e paquet de sanctions fort et efficace contre la Russie, a assuré un diplomate à Bruxelles. À l’issue d’une réunion des ambassadeurs de l’Union européenne ce matin. Selon Kadja Kalas, vice-présidente de la Commission et autres représentantes pour les affaires étrangères, il s’agit des mesures les plus fortes prises contre Moscou jusqu’à présent. L’Europe ne reculera pas dans son soutien à l’Ukraine et l’Union européenne continuera à augmenter la pression jusqu’à ce que la Russie mette fin à la guerre”, a-t-elle déclaré. L’inflation sous-jacente au Japon poursuit son ralentissement modéré. Selon des chiffres publiés ce matin, l’indice des prix à la consommation hors produits frais a progressé de 3,3 % en glissement annuel en juin contre 3,7 % en mai et ce conforme au consensus le reflux et principalement lié au ralentissement des prix de l’énergie en grande partie absorbé par les subventions publiques sur les carburants. Cependant, la dynamique reste hétérogène. L’inflation corp corps, c’est-à-dire hors énergie et produits frais, a atteint 3,4 %, un plus haut depuis janvier 2024, tandis que les prix alimentaire hors frais accélère eux à + 8,2 %. Le riz a vu ses prix doublés sur un an malgré les ventes de stock public confirmant des tensions structurelles sur le produit de base, sur les produits de base. Ce contexte alimente donc la prudence de la Banque du Japon puisque malgré des prix toujours au-dessus de sa cible de 2 %, le board reste confronté à des risques exogènes majeurs, notamment la menace américaine de relèvement des tarifs douigners sur les exportations japonaises, secteur automobile en tête. À l’approche des élections sénatoriales qui auront lieu ce weekend, le gouvernement Ichibba tente de neutraliser l’impact sur le pouvoir d’achat par des aides ciblé pendant que l’opposition, elle plaide pour une baisse de TVA. La BIO, la banque centrale Nipon, devrait maintenir ses taux inchangées lors de sa réunion des 30 et 31 juillet prochain tout en conservant un biais haussier très graduel conditionné à une stabilisation des des tensions commerciales et à un reflux durable du noyau dur de l’inflation. Les frappes américaines de juin dernier contre trois sites nucléaires iraniens ont marqué un tournant majeur non seulement dans l’escalade militaire au Moyen-Orient mais aussi dans la géopolitique de l’énergie et des marchés financiers mondiaux. Derrière la rhtorique martiale de l’administration Trump, les premières analyses livrent un constat plus nuancé. Si le site de Fordau pilier du programme d’enrichissement iranien a été largement neutralisé, les complexes de Nathan et HPA pourrait redevenir opérationnel et ce d’ici quelques mois pour les marchés. Le message est donc clair. La deséscalade est loin d’être acquise. L’offensive militaire qui a brièvement fait flamber le Brent à deux doigts des 80 dollars révèle surtout l’impasse d’une stratégie de maximum pressure qui n’a pas empêché l’Iran d’accumuler suffisamment d’iranium pour plusieurs pour produire plusieurs bombes et ce avant les frappes américaines. La dimension économique est-elle explosive ? L’Iran reste un acteur central des routes énergétiques et tout blocage du 23 d’Ormous ferait vaciller la stabilité énergétique mondiale. Les investisseurs scrutent déjà les signaux pétrole sous tension envol souverains dans la région et glissement monétaire au Moyen-Orient. L’option d’une frappe élargie un temps envisagé a été abandonné par crainte d’une escalade régionale incontournable. Pourtant, la porte reste ouverte à une nouvelle offensive. Si Terran accélère son programme, la question fondamentale demeure frapper mais pourquoi faire ? La stratégie américaine au sillant entre démonstration de force et refus d’enlisement alimente surtout un climat d’imprévisibilité qui pourrait se payer cash sur les marchés financiers mondiaux. Aux États-Unis, les demandes d’allocation chômage ont reculé la semaine dernière. Un signe encourageant pour l’économie américaine malgré un contexte de ralentissement de la croissance avec 221000 nouvelles inscriptions au chômage au 12 juillet contre 228000 la semaine précédente. Et en dessous des attentes modélisées par le consensus, le marché du travail montre une certaine robustesse. Toutefois, la légère hausse des demandes continue à 1,96 millions indique que le chômage de longue durée reste une préoccupation reflétant. des difficultés persistantes pour certains chômeurs à retrouver un emploi. Ceci étant, cette stabilité relative du marché de l’emploi américain soutient la confiance des consommateurs et limite les risques de contraction de la demande intérieure. Sur le plan monétaire, ces données renforcent l’argument en faveur d’une politique prudente de la réserve fédérale américaine puisqu’un marché du travail encore solide pourrait en effet justifier le maintien des taux d’intérêt élevés pour contenir l’inflation. En somme, la modération des demandes initiales alliées à la résilience de l’emploi freine les craintes d’un ralentissement brutal tout en maintenant une pression sur la Fed pour qu’elle reste vigilante dans sa politique monétaire. Lors de la cryptoek qui se tient du 14 au 18 juillet 2025, les États-Unis s’apprêtent à franchir une étape historique en adoptant un cadre légal pour les cryptomonnaies. En effet, trois projets de loi majeurs sont en passe d’être validés. D’abord, le Genus Act impose une régulation stricte des stable coin avec une couverture à 100 % en liquidité sûr et une surveillance renforcée. Ensuite, le Clarity Actarifie lui la répartition des compétences entre la SEC et la CFTC en fonction des types de token. Enfin, une proposition vise à interdire la création d’une monnaie numérique de banque centrale afin de protéger la vie privée des Américains. Ces textes longtemps attendus viennent ainsi mettre fin à une période d’incertitude réglementaire qui freinait l’innovation. Par ailleurs, la chambre des représentant doit prochainement voter le Gen déjà adopté par le Sénat avant une signature présidentielle imminente. Cette avancée législative a déjà dopé le marché puisque le Bitcoin a dépassé les 120000 dollars cette semaine. Encadrant enfin le secteur, Washington espère consolider sa place de leader mondial. des cryptonnaies est surtout attiré davantage d’acteurs financiers traditionnels. En somme, l’adoption de ces lois marque un tournant majeur annonçant l’intégration progressive des cryptos au cœur du système financier américain. TSMC a annoncé un bénéfice net record au 2e trimestre en hausse de 61 % sur un an emporté par la forte demande en plus d’intelligence artificielle. Ainsi, le chiffre d’affaires a atteint 31,7 milliards de dollars dépassant les attentes des analyses financiers. Pour le 3e trimestre, le géant taïwanais prévoit entre 31,8 et 33 milliards de dollars de de revenus, soit une progression annuelle de 38 %. Par ailleurs, la dimension la division calcule haute performance soutenue par l’IA et la 5G représente désormais 60 % des V contre 52 % l’an dernier. De plus, les puces les plus avancés, c’est-à-dire moins de 7 nanomè destinés notamment à Nvidia et Apple pèse désormais 74 % du chiffre d’affaires. Cependant, notons que plusieurs nuages s’amoncellent. D’une part, TSMC fait face aux menaces de droits de douan américain sur Taiïwan. D’autre part, les restrictions à l’exportation vers la Chine et le ralentissement économique mondial pourrai peser sur la demande et si le PDG admet des incertitudes liées aux politiques tarifaires, il affirme ne pas observer de baisses immédiates des commandes en conséquence. Malgré des résultats spectaculaires saleux et par une hausse de 4 % du tit, TSMC reste vulnérable aux tensions géopolitiques. Regardons maintenant ce à quoi les investisseurs vont être attentifs aujourd’hui et globalement pas grand-chose à se mettre sous la dent tout au plus des données microéconomiques puisque la série la saison des publications trimestrielles se poursuit. Et attardons-nous désormais un instant sur la performance des principales places financières de la planète hier et en Europe, les marchés ont rebondi, soutenu par un regain d’appétit pour le risque sur fond d’espoirs commerciaux, les investisseurs ont salué des signaux d’apaisement après les déclarations de Donald Trump sur la perspective d’accords commerciaux avec l’Inde et potentiellement l’Union européenne malgré la menace persistante de nouveaux doigts de droit européens, les données macroéconomiques américaines robustes notamment sur les ventes au détail et les demandes d’allocation chômage ont rassuré les marchés financés sur la solidité de la consommation outreatlantique. De solides résultats trimestriel notamment dans le secteur bancaire ont également renforcé la dynamique haussière malgré la prudence affichée sur le clé le climat économique mondial à Paris. Le CAC 40 a gagné 1,29 % tandis que le FOS a lui pris 0,63 % et le Dax a lui bondi de 1,49 %. Wall Street a terminé en nette hausse hier, porté à la fois par des résultats d’entreprise meilleurs que prévu et par des données économiques rassurante illustrant la résilience du consommateur américain. Les fortes progressions de Pepsi, United Airlines et Taiwan semiconducteur ont donc renforcé la confiance des investisseurs alors que les ventes au détail ont bondi de 0,6 % en juin effaçant la baisse du mois précédent. Et alors que les demandes d’allocation chômage ont surpris à la baisse. Dans ce contexte, d’ Jones a gagné 0,52 %. Le SNP 500 a pris 0,54 % et le NASDAQAQ à lui s’est étoffé lui de 0,74 %. Quant au marché pétrolier, hier, les prix ont progressé porté par des indicateurs économiques américains rassurants. En effet, malgré les inquiétudes liées à l’inflation et aux droits de douanes de l’administration Tom, la demande américaine, comme vous l’avez compris, reste soutenue avec un indice des prix à la consommation stable et des ventes au détail supérieur aux attentes. Le marché pétrolier apparaît désormais équilibré mais reste attentif aux tensions géopolitiques, notamment les menaces de sanctions américaines contre la Russie. Deuxème exportateur mondial qui pourrait fortement influencer les prix. Dans ce contexte, le baril de Brent a gagné 1,46 % à 69,52 tandis que son homologue américain, le West Texas intermédate a lui pris 1,75 % à 67, 54 l’unité. Nous allons marquer une toute première pause dans cette édition du 18 juillet 2025. Et juste après, nous retrouverons comme vous en avez l’habitude, Antoine Kessada et son Chronocaka. tout de suite sur tes finances.
Sanctions de l’UE contre la Russie [00:38] : L’Union européenne a adopté un 18e paquet de sanctions contre la Russie, comprenant une réduction du prix d’exportation autorisé du pétrole russe.
Inflation japonaise et politique de la Banque du Japon [01:20] : L’inflation sous-jacente au Japon ralentit, l’indice des prix à la consommation (hors produits frais) ayant augmenté de 3,3 % en glissement annuel en juin, contre 3,7 % en mai. Ce ralentissement est principalement dû à la modération des prix de l’énergie, mais l’inflation sous-jacente (hors énergie et produits frais) a atteint 3,4 %, un sommet depuis janvier 2024.
Frappes américaines en Iran et tensions géopolitiques énergétiques [02:55] : Les frappes américaines en juin contre trois sites nucléaires iraniens ont marqué un tournant majeur dans l’escalade militaire au Moyen-Orient et la géopolitique énergétique mondiale.
Demandes d’allocations chômage aux États-Unis et confiance économique [04:36] : Les demandes initiales d’allocations chômage aux États-Unis ont diminué à 221 000 au cours de la semaine se terminant le 12 juillet, ce qui indique un marché du travail robuste malgré le ralentissement général de la croissance.
Réglementation des cryptomonnaies aux États-Unis [05:41] : Les États-Unis s’apprêtent à adopter un cadre juridique pour les cryptomonnaies, avec trois grands projets de loi en voie de validation. Ceux-ci incluent une réglementation stricte pour les stablecoins, une clarification de l’autorité réglementaire entre la SEC et la CFTC, et une proposition visant à interdire une monnaie numérique de banque centrale pour protéger la vie privée. Cette avancée législative a déjà stimulé le marché, le Bitcoin dépassant les 120 000 $.
Bénéfices records et défis de TSMC [06:58] : TSMC a annoncé des bénéfices nets records au deuxième trimestre, en hausse de 61 % en glissement annuel, tirés par une forte demande en intelligence artificielle. Les revenus ont atteint 31,7 milliards de dollars, dépassant les attentes.
Performance du marché mondial [08:30] :
Europe [08:37] : Les marchés européens ont rebondi, soutenus par un regain d’appétit pour le risque grâce aux espoirs d’accords commerciaux suite aux déclarations de Donald Trump sur d’éventuels accords avec l’Inde et l’UE. Des données macroéconomiques américaines robustes et de solides résultats trimestriels, notamment dans le secteur bancaire, ont également renforcé la confiance.
Wall Street [09:29] : Wall Street a clôturé en forte hausse, tirée par des bénéfices d’entreprises meilleurs que prévu et des données économiques rassurantes, démontrant la résilience du consommateur américain. Les solides performances de Pepsi, United Airlines et Taiwan Semiconductor, ainsi qu’une hausse de 0,6 % des ventes au détail et une baisse surprenante des demandes d’allocations chômage, ont contribué à la tendance positive.
Marché du pétrole [10:06] : Les prix du pétrole ont augmenté, soutenus par des indicateurs économiques américains rassurants. Malgré les préoccupations concernant l’inflation et les tarifs de l’administration Trump, la demande américaine reste forte.
Les actualités TV Finance par Louis-Antoine Michelet, en Direct à partir de 8H55.
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