Trump exige la ruine de Tokyo… Le Japon dit non et menace l’économie américaine
Les États-Unis, qui sont paradoxalement la nation la plus endettée au monde, font tout pour pousser leurs alliés à continuer d’alimenter leur économie et à financer leur dett colossale. Mais ce qui rend la situation encore plus inquiétante, c’est que Washington ne s’en cache même plus, que ce soit pour le Canada, l’Europe ou le Japon. Les États-Unis montrent clairement qu’ils se fichent des conséquences sur les économies locales de leur partenaires. Dans cette vidéo, on se concentre sur la relation actuelle entre les États-Unis et le Japon alors que l’administration Trump intensifie la pression sur Tokyo et en demande toujours plus. Mais cette fois, le Japon dit stop. Le message en provenance de la Maison Blanche ressemble bien plus à une menace qu’à une demande : “Sacrifier votre propre économie ou nous le ferons à votre place.” Sauf que Tokyo prépare une contre-attaque, une repost qui pourrait bien bouleverser les alliances commerciales mondiales et remettre en cause la suprématie du dollar. Si vous en avez assez des gros titres asceptisés qui occultent la réalité, restez avec moi. On va plonger dans les chiffres, décrypter les manœuvres de l’ombre et mesurer les enjeux démesurés de ce qui se profile. Commençons par l’ultimatum. Les États-Unis sont dans une position délicate. Leur balance commerciale s’effondre avec un déficit courant atteignant 3,8 % du PIB, soit environ 1000 milliards de dollars par an selon le Bureau of Economic Analysis. Autrement dit, l’Amérique a besoin d’un afflux massif de capitaux étrangers juste pour empêcher le dollar de s’effondrer. Mais les investisseurs étrangers, notamment le Japon, commencent à perdre confiance. Ils en ont assez de risquer leur argent pour acheter des bons du trésor américain, juste pour permettre à la Maison Blanche de continuer à financer des budgets toujours plus démesuré. Résultat, les États-Unis s’apprêtent à lancer une émission obligataire de 22 milliards de dollars sur 30 ans en 2025. Et le dernier appel d’offre a été un signal d’alarme. Les acheteurs domestiques ont réduit leur participation à seulement 14 % contre une moyenne de 17 % sur les 6 mois précédents selon le Wall Street Journal. Dans le même temps, les banques centrales étrangères réduisent leur exposition aux actifs américains, notamment les bons du trésor. Une tendance très préoccupante pour l’économie américaine. D’après la réserve fédérale de New York, les titres américains détenus pour le compte de banques centrales étrangères sont tombés à leur plus bas niveau depuis 2017. Ce basculement appelé dédolarisation pourrait faire vaciller la stabilité financière des États-Unis. Les banques centrales étrangères détiennent de moins en moins de bons du trésor américain et se tournent vers d’autres actifs comme l’or, l’euro ou le yuan chinois. Ce n’est pas un simple ajustement, c’est le symptôme d’un problème bien plus profond. Si le dollar a régné comme devise dominante, c’est parce que le monde faisait confiance aux actifs libés en dollars. Mais cette confiance s’ffrite et c’est un signal d’alerte majeur. Environ 85 % des gestionnaires de banque centrales affirment que les sanctions américaines sont une raison pour réduire leur exposition au dollar. Et ce n’est pas tout. Le gouvernement américain emprunte à un rythme effrainé avec des déficits qui devraient dépasser les 3000 milliards de dollars dans les mois à venir. De quoi accentuer les doutes sur la fiabilité des bons du trésor. Comme si cela ne suffisait pas, le dollar a perdu entre 10 et 11 % de sa valeur en 2025, ce qui pénalise lourdement les investisseurs étrangers détenant des actifs libés en dollars. Et les conséquences sont graves. Les acheteurs étrangers représentent environ 30 % du marché des bons du trésor américain. S’il se retire, les États-Unis n’auront d’autre choix que de compter sur leur propre population ou sur la réserve fédérale pour financer leur dette. Et cela pourrait entraîner un engrenage dangereux. Si la Fed doit racheter massivement de la dette, cela reviendrait à imprimer de l’argent, ce qui affaiblirait encore davantage le dollar et alimenterait l’inflation. Les rendements des bons du trésor grimperaient, rendant l’emprunt plus coûteux et mettant l’économie américaine sous pression. Un dollar plus faible signifie aussi des importations plus chères, ce qui alourdirait la facture des ménages américains. Mais ce n’est pas qu’une question d’économie, c’est aussi une perte d’influence à l’échelle mondiale. Des pays comme la Chine et le Japon vendent leur bons du trésor américain et achètent de l’or à la place. Ce désengagement progressif du dollar pourrait sérieusement affaiblir la capacité des États-Unis à emprunter facilement et à maintenir leur influence sur la scène internationale. Certains estiment qu’il ne s’agit que d’un rééquilibrage temporaire, mais à y regarder de plus près, les signes pointent vers un basculement plus profond, un changement durable qui pourrait coûter cher à l’Amérique si elle ne réagit pas à temps. Pour éviter le pire, les États-Unis doivent impérativement reprendre le contrôle de leurs dépenses et restaurer la confiance avec leur partenaires. Car si cette tendance se poursuit, elle pourrait entraîner un dollar durablement affaibli, une flambée des prix et une Amérique déclassée. Et justement, les premiers à prendre leur distance, ce sont les fonds de pension japonais. Ils réorientent leurs investissements vers des obligations d’infrastructure libé en euros. Pourquoi ? Parce que les anticipations d’inflation aux États-Unis s’envolent pour la prochaine décennie bien au-dessus de l’objectif de 2 % fixé par la réserve fédéral. Et le plan de relance de Trump en 2025 devrait ajouter entre 2,4 et 2,6 trillions de dollars au déficit fédéral. D’après le Congressional Budget Office, l’Amérique est littéralement noyée sous la dette qui atteint désormais 122 % de son PIB et elle manque de plus en plus d’acheteurs pour continuer à faire tourner la machine. Et que fait Washington dans cette situation ? Au lieu de serrer la ceinture, les États-Unis se tournent vers le Japon et exigent que Tokyo relève ses taux d’intérêt pour renforcer le yen. Le rapport du trésor américain sur les taux de change publié en juin 2025 ne mâche pas ses mots. Le Japon doit resserrer sa politique monétaire pour corriger le déséquilibre commercial. Traduction : rendez vos exportations plus chères pour que les produits américains puissent concurrencer. Cela paraît raisonnable, faux, car l’économie japonaise est déjà à bout de souffle. Au premier trimestre 2025, le PIB japonais a reculé de 0,7 %. Les exportations ont chuté de 0,6 % et les dépenses des ménages qui représentent plus de la moitié de l’économie sont restées à l’arrêt. Ce ne sont pas de simples chiffres décevants, c’est le reflet d’une économie trop fragile pour encaisser le moindre choc externe. Toyota, le pilier industriel du Japon, a déjà encaissé une perte d’ 1,3 milliards de dollars rien qu’en avril et mai à cause des droits de douan de 25 % imposés par Trump sur les voitures japonaises. La firme s’attend désormais à une chute de 20 % de son bénéfice annuel. Plus de 1000 milliards de yennvolé en résultat opérationnel. Mazda, de son côté, est dans un tel état d’incertitude qu’elle a carrément reporté la publication de ses prévisions de résultats invoquant l’instabilité liée à la guerre commerciale avec les États-Unis. Ce qu’on observe ici, ce n’est pas une négociation, c’est une guerre économique et c’est le Japon qui encaisse les coûts. Certains soutiennent que la pression exercée par Trump vise simplement à rétablir un certain équilibre commercial. Mais pour le Japon, c’est une voie à sens unique. Et maintenant, parlons du marché obligataire japonais, car c’est là que les choses deviennent vraiment inquiétante. Le ratio de dette PIB du Japon atteint un niveau vertigineux de 236 %, le plus élevé du monde développé selon le FMI. La Banque du Japon détient à elle seule 80 % de la dette publique japonaise avec un bilan qui représente 126 % du PIB national. Pendant des années, le Japon a maintenu des taux d’intérêt proches de zéro grâce à sa politique de contrôle de la courbe des taux pour gérer cette dette monstrueuse. Mais en 2024, cette politique a pris fin et dès janvier 2025, les taux sont remontés à 0,5 %. Puis en mai, les rendements des obligations d’état japonais à 30 ans ont bondi à 3,15 %, leur plus haut niveau depuis 1999. Les obligations à 40 ans ont même atteint 3,6 % selon Ruts. Pourquoi c’est envolé ? Parce que les marchés parine que la Banque du Japon devra encore relever ses taux sous la pression des États-Unis, mais aussi à cause du plan de relance budgétaire lancé en vue des élections sénatoriales de juillet 2025. Si les taux continuent de grimper, le marché obligataire japonais pourrait littéralement imploser. Des taux plus élevés signifieraient des pertes massives pour la Banque du Japon qui détient une énorme quantité d’obligations. Et avec des écarts de rendement déjà négatifs qui pèsent sur son bilan, une hausse brutale des taux pourrait déclencher un véritable cataclysme financier. Selon Deutsch Bank, leurait besoin d’une appréciation du yen de 20 à 25 % pour atteindre les objectifs commerciaux fixés par Washington. Un choc pareil écraserait les exportateurs japonais comme Toyota, déjà affaibli par les droits de douane et pourrait précipiter toute l’économie japonaise dans une spirale de mort. Vous vous demandez peut-être pourquoi le Japon ne dit-il pas simplement non. En réalité, il essaie. Mais ce n’est pas si simple. Le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Weda, tente de résister en rappelant que la consommation des ménages est bien trop faible pour supporter des hausse de taux agressive. L’inflation dépasse certes les 2 % visés par la BOJ, mais elle est tirée par des postes douloureux : carburant, alimentation et non par une demande vigoureuse. Un yen plus fort pourrait certes alléger la facture des importations, mais cela ne suffira pas à relancer les dépenses des consommateurs. Dans un contexte économique aussi fragile, durcir la politique monétaire pourrait faire plus de mal que de bien. Dans un sondage Rterse réalisé en mai 2025, 68 % des économistes japonais ont recommandé à la Banque du Japon de ne pas relever les taux tant que la situation commerciale ne serait pas clarifiée. En coulisse, les responsables de la BOJ envisagent même de repousser la réduction de leurs achats d’obligation au-delà du 4e trimestre 2025 pour éviter toute instabilité sur les marchés. Mais à Washington ont fait la sour d’oreille. Le secrétaire au trésor Scott Bessant, le secrétaire au commerce Howard Lutck et le représentant américain au commerce Jamison Greer n’arrivent même pas à se mettre d’accord entre eux. D’après Bloomberg, les discussions avec le Japon ont été temporairement suspendues après que des désaccords internes aux États-Unis ont fait dérailler les négociations. Les responsables japonais, de plus en plus frustrés, dénoncent une position américaine en perpétuel changement qui rend toute réponse cohérente impossible. Et ce va et vien constant venant de Washington commence à éroder la confiance au point de pousser le Japon à reconsidérer son statut d’allié fidèle des États-Unis. Mais attention, Tokyo n’a pas l’intention de rester les bras croisés. Le pays prépare une contreoffensive qui pourrait tout changer. Plutôt que de céder à la pression américaine, le Japon regarde désormais du côté du partenariat trans-pacifique, global et progressiste pour redessiner les règles du commerce mondial. Un groupe de 12 pays que le Japon a contribué à maintenir en vie après que les États-Unis ont quitté l’accord initial en 2017. Au premier trimestre 2025, les exportations japonaises vers les pays membres du CPTPP ont bondi, en particulier vers le Moyen-Orient, avec une hausse de 17 %. Le Japon a même signé de nouveaux accords commerciaux avec les Émirats arabes unis pour réduire encore davantage sa dépendance aux États-Unis. Et ce n’est pas tout. Les exportations de voitures vers le Mexique et le Canada explosent. Mais attention, le Japon ne fait pas que du bruit. Il sait très bien comment frapper là où ça fait mal pour l’économie américaine, Tokyo agite un avertissement clair. Si les pressions américaines continue, il pourrait se débarrasser de son gigantesque stock de bon du trésor américain, un pactol de 1100 milliards de dollars. Au départ, le ministre japonais des finances, Katsunobu Kato tentait d’apaiser les tensions, assurant que le Japon n’utiliserait pas ses bons du trésor comme une arme. Mais en mai 2025, changement de ton, il lâche une bombe. Tes obligations sont désormais une carte sur la table. Traduction : le Japon est prêt à jouer les gros bras. Et si Tokyo se met à vendre, c’est bon, les taux d’intérêt américains pourraient exploser, le dollar s’effondré et Wall Street plongait dans le chaos. Souvenez-vous de la panique provoquée par la vente massive d’obligations en avril 2025, ce qui pourrait arriver cette fois ferait passer cet épisode pour un simple avertissement. Alors oui, Kato a tenté de tempérer ensuite affirmant qu’il n’y avait pas encore de plan de vente, mais le message est limpide. Le Japon ne plaisante plus. Le premier ministre Shigeru Ishiba parle désormais d’un combat pour les intérêts nationaux et avec les élections prévues le 20 juillet 2025, il subit une forte pression pour prouver que le Japon ne se laissera pas intimider. Tokyo exige le retrait total des droits de douanes américain, en particulier sur l’automobile, un secteur vital pour l’économie japonaise. Mais les négociateurs japonais comme Rio Akazawa se heurent à un mur. Même en offrant des concessions sur l’agriculture ou le gaz naturel, l’équipe de Trump reste inflexible. C’est un bras de fer et le Japon commence à comprendre qu’il ne peut plus compter sur les États-Unis comme sur un allié fiable. Alors, comment le Japon se protège-t-il ? La Banque du Japon maintient des taux d’intérêt extrêmement bas. pour amortir le choc d’un yen affaibli par les tarifs douaniers. Elle est déjà intervenue sur le marché d’échange en 2022 puis en 2024 pour soutenir sa monnaie et elle est prête à recommencer. Le Japon renforce aussi ses investissements aux États-Unis espérant préserver un minimum de bonne volonté. Mais soyons clair, il ne s’agit pas de diplomatie, il s’agit de survie. Le Japon ne reste passif, il se bat pour tenir debout. Et maintenant, parlons de la vraie catastrophe, la stratégie de Trump façon boule de démolition. Ces tarifs ne détruisent pas seulement l’économie japonaise. Ils menacent une alliance vieille de plusieurs décennies qui a permis aux deux pays de rester forts. Le Japon a toujours été le plus grand investisseur étranger aux États-Unis, un partenaire clé dans le Pacifique face à l’ascension de la Chine. Mais l’obsession de Trump pour America first pousse Tokyo à tout remettre en question. Les experts japonais ne mâchent plus leurs mots. Certains disons qu’il est temps de couper les ponts et de faire cavalier seul. Et si le Japon commence à se débarrasser de ces bons du trésor, ce ne sera pas seulement son problème. Ce sera un cauchemar pour l’économie américaine. Trump est en train de brûler des ponts qu’il faudra des années à reconstruire. Le Japon n’est pas un partenaire commercial comme un autre. C’est un pilier de la stabilité mondiale. En s’en prenant à lui, Trump pousse Tokyo à passer à l’offensive. Et cette fois, le Japon est prêt à utiliser toute sa puissance. financière. Si l’escalade continue, les conséquences pourraient être catastrophiques et cette fois, les États-Unis ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes.
Le Japon est à bout. Face aux exigences de l’administration Trump, qui exige une hausse brutale des taux d’intérêt et des sacrifices économiques majeurs, Tokyo décide de contre-attaquer. Dans cette vidéo, on vous révèle pourquoi le Japon refuse de se plier, comment il utilise ses 1 100 milliards de bons du Trésor comme arme économique, et ce que cela signifie pour l’avenir du dollar et de l’économie mondiale.
Entre guerre commerciale, chute du dollar, et menaces sur Wall Street, cette crise pourrait redéfinir les équilibres géopolitiques mondiaux.
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📊 Sources : Bureau of Economic Analysis, Reuters, Wall Street Journal, Bloomberg, New York Fed, Deutsche Bank, IMF, CBO.
📅 Contexte : Juillet 2025
🎥 Format : analyse géopolitique et économique
📌 Sujets : États-Unis, Japon, dédollarisation, crise obligataire, guerre commerciale, inflation, politique monétaire
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