L’énergie nucléaire: quelles perspectives ? | ARTE

L’énergie nucléaire: quelles perspectives ? | ARTE

[Musique] nous allons pour la première fois depuis des décennies relancer la construction de réacteurs nucléaires dans notre pays wir werden schrittweise bis Ende 2022 vollständig auf die Kernenergie verzichten on fait la science de haut niveau on a une technologie extrêmement pointue que l’on maîtrise la France est contrainte de

Continuer à faire fonctionner son nucléaire comme si de rien nétait donc plus on continue plus on pr r ça [Musique] [Applaudissements] c’estisionnement énergétique sans nucléaire est en France l’avenir du nucléaire rime avec pr ou réacteur pressurisé européen c’est le trè réacteur de la centrale de flamandville dans la Manche et il est

Censé fournir plus d’énergie tout en étant plus sûr que ses prédécesseurs notre enjeu il est là il est de faire en sorte en fait que ces nouveaux réacteurs portent les technologies de demain l’état de de la sureté c’est pr aujourd’hui pr a fait des améliorations de sûreté importantes pour en cas

D’accident limiter les rejets dans l’environnement division par 10 des risques de fuite radioactive en cas de fusion du cœur du réacteur résistance me double enceinte en béton qu systèmes de refroidissement d’urgence moins de déchets nucléairire le Pr fait figure de référence avec 56 réacteurs en activité la France exploite le deuxè plus grand

Parc nucléaire après les États-Unis depuis la fermeture en 2020 de Fessenheim la doyenne des centrales françaises il reste 32 anciens réacteurs d’une puissance de 900 MW Agone les centrales nucléaires fournissent 67 % de l’électricité faisant de la France la championne mondiale de l’atome toujours en chantier le Pr de

Flamandville a été conçu pour fonctionner 60 ans bien plus que les réacteurs actuels trois premiers pr sont déjà en service en Chine et en Finlande deux autres sont en cours de construction en Grande-Bretagne nous pensons qu’il y a un avenir pour le nucléaire un avenir d’ailleurs assez souriant donc à la fois

Dans notre pays en France mais mais peut-être aussi plus largement sur le reste de la [Musique] planète tout le monde ne partage pas cet avis dans le nord-est de l’Allemagne on a tourné la page du nucléaire il y a déjà un moment avec ces cinq réacteurs la centrale de greveswald était l’une

Des plus grandes d’Europe elle a été fermée en 1990 en raison de problèmes de sécurité son démantelllement a commencé en 1995 première étape retirer le combustible et les principaux composants irradiés comme les cuves et les générateur de vapeur ensuite vianger démonter et décontaminer autant que possible tous les circuits ayant été

En contact avec les matières radioactives 860 personnes sont chargées d’éliminer le grand projet d’amitié et d’ingénierie germano-soviétique la deuxè étape du démantèlement la démolition des bâtiments est tout aussi contraignante les bâtiments contiennent en effet eux aussi des éléments faiblement ou moyennement radioactif c’est le cas du bâtiment spécial numéro 2 les milers m

Carr de mur de sol et de plafond peuvent contenir des radionucléides des atomes instables qui se désintègrent en émettant une radioactivité dangereuse pour la santé là où ils sont détectés il faut décontaminer dans de nombreux locaux souvent exigu c’est un travail pénible soumis à des mesures de sécurité drastique millimètres après millimè on

Enlève les peintures murales les revêtements puis enfin le béton en veillant à ne retirer que le strict nécessaire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucune trace de radioactivité on trouve aussi de la radioactivité là où elle ne devrait pas se trouver comme dans cette pièce autrefois recouverte à mi-hauteur de

Tôle on savait que la contamination avait pénétré dans la structure en béton mais personne ne savait en quelle quantité et on avait pas pu la mesurer jusqu’à maintenant parce que la pièce contenait des éléments irradiés il a donc ord tout évacuer pour pouvoir ensuite s’attaquer à la décontamination des

Lieux près de 30 ans après avoir commencé le démantelllement de l’ancien fleuron nucléaire est allemand est loin d’être terminé un autre chantier traî en longueur celui de la construction de l’ de flamandville alors le c’est une histoire extraordinaire d’ c’est un réacteur qui a été conçu de façon assez difficile par

Un accord politique franco-allemand bon et donc le les gens du nucléaire de chaque côté ont dit formidable on va faire un réacteur franco-allemand qu’on a appelé européen Bernard Laponche a débuté sa carrière dans la recherche nucléaire dans les années 1960 il participe en tant qu’ingénieur à élaboration des premières centrales françaises

Aujourd’hui militant associatif il mettent en garde contre les problèmes inhérents à l’énergie atomique donc un réacteur plus puissant beaucoup plus complexe beaucoup plus protégé donc théoriquement beaucoup plus sûr pratiquement tellement compliqué que en plus d’une taille inhabituelle mais on est les meilleurs on construit la construction de LEPR débute fin 2007

Durée estimée des travaux 54 mois mais le chantier s’en lise et accumule les déboirs des composants défectueux et surtout des problèmes d’étanchéité sur de nombreuses soudures à des endroits jugés critiques pour la sécurité dès le début catastrophique mais des fautes industrielles mais hallucinantes personne même les antinucléaires n’avaient jamais pensé qu’on était

Incapable de faire du béton la dalle de béton de le Pr a d êtreaite il a fallu 4 pour faire le béton comment expliquer de telles erreurs et de tel retard à leintitute de darmstad Christophe PNER analyse la sécurité et la technique des réacteurs nucléaires est un système très

Complexe nous avons des normes de qualité et des exigences de sécurité extrêmement élevé qui doivent être définis dès la conception puis appliquer contrôler et respecter tout au long de la mise en œuvre donc le béton les soudures des soudures un peu partout cela signifie que toutes les parties concernées doivent satisfaire des

Standards très élevés qui ne sont pas toujours respectés pendant la réalisation du chantier ce qui peut entraîner des retards consid c’était promis pour la France en 2012 puis on a promis en 2017 puis on a promis en 2018 puis maintenant on en est à 2022 EDF doit refaire certaines soudur

Défectueuses et difficile d’accès avec un robot téléopéré un iniè problème venu encore alourdir la facture finale laç est terrible le coût est passé 3 milliards à 19 avec les coûts financiers d’après la Cour des comptes rendez compte 16 milliardtant donné les phases de planification particulièrement long l’explosion des délais de construction

Et la dérive des cou on est obligé de dire que ce système est extrêmement peu compétitif et et on en est là et donc le fleuron du nucléaire français est une catastrophe industrielle la France n’entend pas changer de cap et envisage la construction d’autres pr sur plusieurs sites le démantèlement des centrales

Nucléaires n’est pas non plus épargné par la dérive des coûts à graiswald ils étaient estimés initialement à un peu plus de 3 milliards d’euros avant d’être réévalué à 6,6 milliards d’euros comment démanteler plus efficacement et plus rapidement pour éliminer la radioactivité dans les murs en béton une

Nouvelle fraiseuse est à l’essai un gain en qualité de travail pour les hommes mais qui ne permettra pas de rattraper le retard sur le calendrier initial en 1995 on pensait que nous aurions terminé aux alentours de 2009 nous avons déjà dépassé le délai de plusieurs annéesous faudra encore quelques autres la décontamination du

Béton c’est-à-dire l’assaainissement des bâtiments prend nettement plus de temps que ce qui était prévu des dizaines d’années supplémentaires nécessaires pour une décontamination désormais envisagé à l’horizon 2035 viendra ensuite la [Musique] démolition la fin ement est prévu pour 2065 soit 70 ans de chantier depuis la sortie du nucléaire

Annoncé par l’Allemagne en 2011 d’autres centrales ont fermé outrerin l’arrêt des trois dernières était d’abord prévu pour fin 2022 mais face à la nouvelle donne énergétique induite par l’invasion de l’Ukraine ces fermetures pourrait être reporté en 2020 le nucléaire représentait encore 12 5 % de la production d’électricité en Allemagne

Son abandon doit être compensé par les énergies fossiles et les importations puis par les énergies renouvelables la France elle continue de miser sur l’énergie nucléaire tous les 10 ans l’Autorité de Sûreté Nucléaire inspecte les réacteurs le préalable à leur autorisation d’exploitation les 32 réacteurs mis en service dans les années

1980 font toujours dé bat ces réacteurs là les 900 MW il était construit pour 30 ans après on a dit 40 ans ça va point et la stratégie bah on arrêtera à 40 ans et les EP prennent le relais EP prend pas le relais Z zut alors hein et ben il faut

Prolonger les 900 MW prolongé de 10 ans l’exploitation de 32 réacteurs dont les composants N pas été conçu pour une telle durée une mauvaise idée selon Yve Marignac cet expert indépendant en énergie conseille notamment l’Autorité de Sûreté Nucléaire malgré des exigences de sécurité accru il porte un regard

Critique sur la prolongation de la durée de vie des anciens [Musique] réacteurs quand il s’agit de prolonger la durée de vie de réacteur en France il s’agit pas seulement de les maintenir en état il s agit d’améliorer leur sûreté objectivement sur le papier c’est un un beau programme et et un bel objectif

Mais dans la réalité c’est extrêmement compliqué depuis la catastrophe de Fukushima les centrales nucléaires français doivent notamment être équipé de générateur diesel de secours et de réserves supplémentaires d’eau de refroidissement c’est en fait l’équivalent sur une dizaine ou une quinzaine d’ nécessaire pour traiter tout le parc d’un chantier de construction de

Plusieurs réacteurs en terme de volume de travail et quand on voit la difficulté que connaî EDF à maîtriser la construction de le Pr on imagine bien comment ce volume de chantier pour la prolongation de la durée de vie pose problème les anciens réacteurs sont-ils capables de fonctionner 10 ans de plus

Sans accident àrsn l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire à kadarche Igor lebar et son équipe sont chargés de répondre à cette question ce sont eux qui fournissent les informations permettant à l’Autorité de Sûreté Nucléaire de décider de la prolongation ou nom des réacteurs au centre de leur attention le dô en béton

Le fameux dô que vous avez autour d’une centrale il est là pour garder la matière en cas d’accident donc il va devoir résister rester étanche et résister à la pression aux conditions accidentelles qui sont assez importantes on va monter en pression c’est chaud et donc le béton est très important parce

Que c’est lui à ce moment-là qui va devoir garder la matière le dôome du réacteur ne peut pas être remplacé de sa stabilité dépend en grande partie la décision de maintenir une centrale nucléaire en service dans le béton par exemple il va y avoir la formation de des guillettes spécifiques qui vont

Faire gonfler le béton on imagine bien que quand le béton gonfle il va se fissurer ça va endommager ses caractéristiques mais comment reconnaître une pathologie du béton avant que les premières fissures n’apparaissent à l’extérieur l’IRSN doit fournir des prévisions fiables pour les 10 prochaines années les chercheurs surveillent notamment leur bloc d’essai

À l’aide de câbl en fibre optique placés dans le béton si je je tire dessus on voit la la courbe qui qui monte on voit une bosse et quand je je la comprime quand je j’appuie dans l’autre sens comme ça on voit elle se déforme vers le

Bas donc c’est c’est ça représente les contraintes que voit la fibre et donc le principe c’est que dans le béton la fibre va être complètement noyée et et quand le béton va se déformer et ben euh on va avoir un pic qui va correspondre à une déformation et euh même un peu plus

Le le béton en se déformant peut fissurer c’est un matériau qui est pas homogène donc des fissures peuvent se créer et euh une fibre euh permet de voir ça cette méthode ne fonctionne pas tel quelle sur les des en béton existant peut-on quand même surveiller l’intérieur des ouvrages si on vient CER

Une F sur ouvrageiste déjà on va pas dire de suite l’ouvrage à une pathologie mais à partir du moment où commence le suivi c’est quelque chose quion peut mettre en place même sur un ouvrage existant l’Autorité de sûreté nucléaire a commencé son inspection des anciens réacteurs de 900 MW l’opération s’étalera jusqu’en

2031 la décision de prolonger leur durée de vie se fera au cas par cas àald aussi le béton pose problème mais ici en tant que déchet faiblement radioactif il s’entasse en attendant de pouvoir rejoindre le puit Conrade une ancienne mine de fer reconvertie en centre de stockage définitif pour

Déchets de faible et moyenne activité le puit Conrade abritera à terme 24000on déchet les prévisions précédentes tablaient sur 16000 tonnes mais elles ont été revues à la hausse car elles prennent en compte non seulement les déchets de ce bâtiment mais aussi de tous les autres tous les déchets transitent par

Cet endroit environ 70 caisses de ce type passent chaque jour sur une machine qui mesure les rayonnement radioactif [Musique] l’objectif est de vérifier si la radioactivité des déchets après décontamination est descendu sous le seuil critique t les déchets de la centrale doivent passer par cette machine ça va

Donc prendre un bon bout de temps procédure est conforme à l’ordonnance allemande sur la radioprotection les déchets considérés comme inoffensifs peuvent être réutilisés les pièces métalliques sont fondues les gravas réemployés dans des travaux de voirie les déchets dépassant le seuil critique eux doivent être si possible de nouveau décontaminés ou

Sinon conditionné en fus de 200 l les déchets sont compactés pour économiser de l’espace placer dans les fux puis entreposer sur les sites des centrales nucléaires avant de pouvoir à terme rejoindre le puit Conrade de nombreux pu restent là des dizaines d’années ce qui ne va pas sans incertitude ou

Risque à l’Institut de Technologie de carlesrou des chercheurs veulent rendre le stockage temporaire plus sûr Tania Baretto et Eric renchler travaillent sur un système capable de contrôler les fux avec plus plus de précision que l’œil humain est facilement transportable un scanner laser balaie la surface tandis que des appareils photo

Couleur multiplie les clichés sous tous les angles renflement bosse début de rouille le système détecte la moindre modification et attire ainsi l’attention sur les zones non étant on peut alors reconditionner les déchets avant qu’une fuite radioactive n’it lieu une sécurité que les contrôles actuels ne garantissent pas dans la plupart des sites de

Stockage temporaire des centres de collectes régionaux les contrôles sont encore réalisés par le personnel un employé effectue un contrôle visuel à la surface du F et note ses observations dans son carnet de rapport nousous sommesix objec numérique dans ces procédures de contrôle car il y a un énorme potentiel dans ce

Secteur il n’existe pas encore de procéd stand pouréfier la sécurité du stockage en F des déchets nucléair somm très en avance en Allemagne sur le démantellement mais d’autres pays vont finir par s’y intéresser de plus en plus d’autant que notre système mobile rendra l’opération plus rentable le stockage temporaire exige de la

Sécurité mais aussi beaucoup de place et revient cher le centre de stockage temporaire Nord se situe juste à côté de la centrale de grewald selon l’exploitant sa construction a coûté 240 millions d’euros 20000 m Carr sur lesquels s’entass des déchets de démantèlement radioactif le centre de stockage est R à

70 % de sa capacité hormis la galerie qui abrite les gros composants et qu’on peut bien sûr pas remplir jusqu’au plafond les autres galeries sont déjà bien pleines mais il reste quand même de la place pour d’autres déchets de démantellement plus pour très longtemps et le puit Conrade ne devrait être

Opérationnel qu’en 2027 plus préoccupant encore le sort des déchets hautement radioactifs plus de 5000 éléments de combustible usé issus de l’exploitation de la centrale sont stocké dans 74 conteneurs castor la galerie ne répond plus aux normes de sécurité en vigueur une nouvelle construction s’impose nous souhaitons transférer ces conteneurs dans une nouvelle galerie

D’ici 2027 mais nous en sommes encore en phase d’autorisation loin d’être un long fleuve tranquille la sore du nucléaire décidé par l’Allemagne est rendue encore plus compliqué par le casse-tête des déchets radioactifs à la Hague dans la Manche on mise sur leur valorisation l’usine de retraitement recycle le combustible usé

Hautement radioactif en acceptant les coûts et les risques inhérents les éléments de combustible usé doivent d’abord refroidir dans la piscine de désactivation de leur centrale nucléaire de à 3 ans plus tard sont expédiés à la Hague où ils sont stockés temporairement dans ce genre de bassin tout le combustible usé français

Arrive ici soit une masse d’environ un millier de tonnes par an alors les combustibles une fois qu’ils arrivent en piscine ils vont passer à peu près en moyenne entre 5 à 7 ans dans les piscines en vue d’opérer la décroissance thermique des combustibles et puis ensuite on va opérer les opérations de

Traitement recyclage sur le site de La Hague sur nos quatre piscines à fin d’année dernière nous avions un peu moins de 10000 tonnes de combustible usé entreoposé dans les piscines mais les piscines se remplissent vite et arriveront bientôt à saturation leur capacité maximale est de 14000 tonnes moins d’un ti est encore

Disponible les RSN tir depuis longtemps la sonnette d’alarme une fois que les piscines au niveau du S de la ha sont plein vous allez remplir les piscines des réacteurs parce que ces combustibles doiv toujours être sous eau une fois que les les piscines des réacteurs sont pleines bah vous pouvez plus recharger votre

Réacteur vous pouvez plus le décharger d’ailleurs on va arrêter les centrales nucléaires c’est c’est ça la conséquence une nouvelle piscine d’entreposage devrait être opérationnelle d’ici 2034 or selon les prévisions les bassins existants seront saturés dès 2030 donc on voit qu’on fait plus le joint donc notre rôle a été de dire bah

Attention on n plus sûr qu’on fait le joint et aujourd’hui il y a des alternatives qui il sont en train d’être réfléchis pour justement arriver suffisamment tôt alternative la plus probable pour faire le joint remplir davantage les piscines d’entreposage actuelles comment nous allons procéder et bien en introduisant des nouveaux

Paniers qui auront une section un peu plus réduite et une impremprise au sol un peu plus petite pour nous permettre d’ajouter 30 % de combustible en plus dans nos piscines et ce en ant nos décrets chaque panier contient ne9uf éléments de combustible le plan est de réduire l’espacement entre chaque panier

Pour entreposer plus de déchets irradiés sur une même surface moins d’eau c’est aussi plus de radioactivité une solution risquée on avait des recommandations qui étaient autour de la robustesse pour faire simple une piscine d’entreposage reste sûr à partir moment où il y a de l’eau à l’intérieur nous on a fait un

Avis récemment sur le sujet où on a estimé que les les améliorations qui avaient été apporté aux entreposages étaient satisfaisant et que la sûreté était satisfaisant cet avis favorable permett à l’usine de La Hague de poursuivre son activité de retraitement concrètement il s’agit de récupérer et traiter les matières nucléaires

Valorisables à la sortie du réacteur un combustible nucléaire usé contient 95 % d’uranium dont seule une infime fraction est encore ficile 1 % de plutonium et 4 % de produits de fission 100 g d’uranium ou 1 g de plutonium permettent de produire autant d’énergie qu’une tonne de pétrole un potentiel énergétique

Considérable qui explique pourquoi la France est engagée dans la voie du retraitement le recyclage des combustibles usés permet d’économiser des ressources naturelles puce que on extrait 96 % sont des matières valorisables qui vont permettre de nous reproduire de l’électricité bacarbone [Musique] derrière la première étape consiste à récupérer l’uranium et le

Plutonium l’uranium de retraitement n’est pour le moment pas recyclé le plutonium si en MOX chaque année 1000 tonnes de combustible usé produisent 10 tonnes de plutonium de retraitement à partir duquel on fabrique le MOX un combustible à base d’oxyde mixte de plutonium un rendement aussi faible justifie-t-il les risques pris et les coûts

Engagés à mes yeux il ne s’agit pas d’une stratégie judicieuse que ce soit d’un point de vue écologique économique ou en terme de besoin de matière ficile nous avons extrait à ce jour suffisamment d’uranium la nécessité d’un retraitement tel qu’elle était envisagé à l’origine ne s’est donc jamais justifié malgré l’hypothèse récente mise

Par l’ASN d’arrêter à terme cette activité la France est le seul pays à persister malgré tout dans la voie du retraitement et sa filière nucléaire ne compte pas s’arrêter là le grand principe en fait de la filière française c’est c’est la fermeture du cycle ça veut dire pouvoir recycler le

Combustible de façon je dirais quasiment infini de façon à plus faire appel a de ressources naturelles donc à de l’uranium naturel à Marcou dans le gare le CEA le Commissariat à l’énergie atomique travaille dans cette optique récupérer de l’uranium et du plutonium plus pur et plus efficace afin de produire un MOX

Encore plus performant la fermeture du cycle du combustible est au cœur des recherches de Philippe prenet et de son équipe d’ici 10 à 15 ans le MOX de devrait pouvoir alimenter tous les réacteurs de l’Hexagone première étape de la stratégie française la deème étape consiste à faire du multirecyclage de ce

Combustible MOX dans les réacteurs à eau pressciurisé aujourd’hui il va falloir faire évoluer les procédés les optimiser voir proposer d’autres procédés pour pouvoir traiter autant de quantité de MOX dans les usines de retraitement à la Hague et dans les usines de fabrication x c’est l’usine MX de Marcou qui produit

Le MOX sa matière première le plus tonium chaque année elle en reçoit 10 tonnes et voici le résultat final sera-il à son tour réutilisable récupérer le plutonium du MOX usé pour fabriquer à l’infini de nouveaux éléments de combustible permettra d’économiser jusqu’à 20 % des ressources en uranium reste à savoir si

Cela en vaut la peine on sait que la qualité du plutonium en réalité se dégrade trop à travers ces cycles successifs sa qualité se dégrade jusqu’à ce que à un moment donné ce plutonium ne soit plus suffisant pour déclencher une réaction en chaîne critique dans le réacteur jusqu’à présent l’utilisation

Du MOX est limitée à un seul cycle le retraitement est trop coûteux le box usé est stocké à la Hague il contient six fois plus de plutonium que le combustible standard et met des dizaines d’années à refroidir le bilan de cette stratégie aujourd’hui en terme de sûreté

Il est de faire porter sur la population française un risque accru qui n’est justifié ni par des bénéfices du point de vue énergétique ni par des bénéfices du point de vue économique ni par des bénéfices du point de vue de la gestion des déchets le retraitement du MOX devrait

Fonctionner à grande échelle à partir de 2035 70 tonnes ont été retraité à titre d’c soit à peine 2% du stock de MOX les chercheurs du CEA restent toutefois confiant et se projette déjà plus loin al oui Lig de M les réacteurs de 4 génération surgén qui permettrait de fermer le cycle du

Combustible en recyclant entièrement le plutonium et en produisant leur propre combustible à partir de l’uranium présent actuellement dans les stocks l’ultime étape de la stratégie française ici on fait la science de haut niveau on a une technologie extrêmement pointue que l’on maîtrise et les équipes que

J’ai autour de moi je suis convaincu qu’ relèveront ce défi et je pense qu’on on est sur la bonne trajectoire surgénérateurs sont censés à terme produire beaucoup plus d’énergie que les réacteurs à eau pressurisé actuels et ce avec quat fois moins de déchets hautement radioactifs il faut dire très clairement

Que la technologie des surgénérateurs est à l’étude au niveau international depuis 50 60 ans et que les très nombreux projets pilotes en France au Japon et en Allemagne ch rapsodi le premier surgénérateur français lancé en 1967 a fonctionné uniquement à des fins de recherche les prototypes ultérieurs Phenix et super Phenix ont été

Abandonnés suite à plusieurs incidents une nouvelle tentative avec le projet Astrid est au point mort depuis 2019 l’important c’est qu’au CEA on a gardé les compétences on maintient une recherche et développement active dans le domaine pour être prêt au moment de la reprise du projet dans autour des

Années 2050 Astrid était la clé pour envisager une industrialisation de nouveaux réacteurs de type surgénérateur et le choix politique même s’il n’est pas assumé publiquement a clairement été fait de renoncer à cette perspective officiellement la France vise la fermeture du cycle du combustible pour

La fin du siècle il reste à peine 80 ans pour y parvenir c’est peu au vu de la complexité de la technologie nucléaire nous parlons ici d’un système hautement complexe qui n’est pas encore abouti techniquement et dont on ne sait absolument pas s’il pourra être mise en œuvre un

Jour et le cas échéant à quel coûp pour moi il s’agit d’une possibilité très vague à envisager dans un avenir très lointain en attendant leur hypothétique retraitement les éléments de combustible usé ne sont pas considérés comme des déchets l’Hexagone stock actuellement plus de 300000 tonnes d’uranium 30000 tonnes supplémentaires d’uranium issu du

Retraitement 3000 tonnes de MOX et 60 tonnes de plutonium tant que vous pouvez prétendre qu’elles sont valorisables le bilan est positif mais évidemment le jour où on ne pourra plus prétendre parce qu’il est évident aujourd’hui que une large partie de ces matières ne seront pas réutilisées alors ce jour-là votre bilan

Passe de positif à très négatif parce que vous vous retrouvez dans une situation beaucoup plus compliquée que si vous aviez laissé le combustible usé en l’état laisser les éléments de combustible usé en l’état c’est la voie choisie par l’Allemagne stockés à sec dans des conteneurs castor ils sont entreposés temporairement sur les sites

Des centrales nucléaires après l’arrêt des trois dernières centrales en 2022 il y aura jusqu’à 1900 conteneurs de ce type outrerin pour le stockage définitif les éléments de combustible encore hautement radioactif seront retirés des castors et reconditionnés reste à savoir si les faisceaux de barre de combustible seront assez stables chacune des barres

Irradiées est entourée d’une gaine en métal ces barres ont passé plusieurs années dans l’eau dans un réacteur puis dans une piscine de désactivation l’hydrogène a formé des liaisons chimiques avec les atomes métalliques des gaines constituant ce que l’on appelle des hydrures au sein du métal les hydrures forment des structures qui

S’entrecroisent ils peuvent fragiliser les gaines voire provoquer leur fissuration et entraîner la fragmentation des éléments de combustible saravikk de la l’Institut de Technologie de carlesrou étudie les effets de décennies de stockage dans les conteneurs castor on peut visualiser les effets de l’hydruration sur les propriétés de la gaine très simplement avec une

Feuille j’enroule la feuille de façon à obtenir un tube voilà j’ai ma gaine si sur la paroi externe la fissure provoquée par hydruration est orientée dans le sens de la circonférence elle fera peu de dégâts sur le matériau si je tire sur la feuille il ne se passe pas

Grand-chose si en revanche la fissure est orientée dans l’autre sens on obtient un tout autre effet si je tire sur le papier il se déchire immédiatement pendant 8 mois des gaines spécialement préparé vont être soumis à des conditions qui simulent plusieurs décennies dans un conteneur castor l’expérience doit permettre d’identifier

Les dommages subis par les gaines et de décider les barres de combustible sont suffisamment stables pour être reconditionné en vue d’un stockage définitif cette expérience à long terme est unique en son genre par conséquent elle est suivie de près y compris à l’échelle internationale une première scrutée par

Les exploitants des centrales du monde entier et qui pourrait contribuer à une meilleure sécurisation du stockage du combustible usé en France le retraitement produit aussi des déchets hautement radioactifs ces derniers sont vitrifiés enfermé dans des conteneurs en acier et stocké temporairement à l’ haue dans ces 1900 puits je suis au-dessus d’un pu

D’entreposage donc il faut imaginer que sous mes pieds j’ai neu conteneurs de déchets vitrifiés et si je mets maintenant mes pieds euh sur deux puits d’entreposage j’ai l’équivalent des déchets de haute activité vie longongue pour les besoins en électricité sur une année complète d’un million d’habitants l’espace à la Hague est limité les

Haalles de stockage ont dû être agrandi à plusieurs reprises ces déchets attendent maintenant leur transfert vers un site de stockage définitif c’est ici qu’il doit être construit près du village de Bur dans la Meuse un site d’enfouissement en profondeur des déchets de haute et moyenne activité

Baptisé 6 Go à 5 km au sud landra l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs a implanté son laboratoire souterrain c’est à 490 m sousterre que sont testés les conditions d’un stockage définitif la géologue Émilia Huret dirige ce laboratoire le type de roche joue un rôle essentiel

Dans la sûreté à long terme d’un centre de stockage géologique la France a choisi l’argile cette couche d’argilite elle se situe dans un large bassin sédimentaire qui couvre une grande partie du territoire français ce bassin sédimentaire est très bien connu il a été longtemps étudié et il a cette propriété d’être extrêmement

Stable c’est l’un des endroits les plus stables du monde voici un morceau d’argile vous pouvez voir son caractère extrêmement homogène sa granulométrie très fine l’absence de porc c’est toutes ces observations qui fond d’ell les me qualit de confinement ce qui n’empêchera pas à long terme les matières

Radioactives ou RM de migrer avec l’eau à travers la roche pour qu’une goutte puisse traverser à peu près 10 cm de roche il lui faudra plus de 100000 ans il faut imaginer qu’il faudra plusieurs centaines de millions d’années pour que la grande majorité des RN ressorte la procédure d’autorisation du

Projet d’enfouissement devrait débuter en 2022 en Allemagne un centre de stockage définitif pour les déchets de haute activité devrait être mis en service d’ici 2050 à pa la société fédérale pour le stockage définitif cherche encore le site àprié Jennifer Klim a envu TR types de roches qui pourrai garantir la sécurité

Pour un million d’années le selgem se caractérise par une grande conductivité thermique il faut savoir que dans un site de stockage définitif la désintégration radioactive génère de la chaleur le selgemme est capable de la dissiper il est par ailleurs très dense et donc pratiquement imperméable ce qui est

Évidemment très important pour que l’eau ne puisse pas migrer à travers la roche l’argile possède aussi des propriété très intéressante elle peut notamment lier les radionuéides à ses minéraux ce processus qu’on appelle sorption empêche les radionucléides de migrer le granite enfin est très solide ce n’est pas pour rien que l’on emploie

L’expression du comme du granit c’est aussi une roche très dense quand il n’y a pas de fissure et de crevasse et elle possède une très bonne résistance thermique c’est-à-dire que la chaleur générée par la désintégration radioactive ne va pas affecter ses propriétés lesn 5% des TER outrin ser adapté pour le stockage définitif

Es sont réparties en sousrégion argileuse alitique et granitique parmi ces sousrégions nous sélectionnerons des territoires au sein desquels nous choisirons des sites qui feront l’objet d’une exploration souterraine terrain de Bur on est nettement plus avancé la construction du site de stockage définitif devrait débuter au plus tard en

2027 le chantier prévu pour durer 15 ans sera suivi d’une phase de test les déchets de moyenne activité seront entreposé dans une vingtaine de galeries de 10 m de diamètre et d’un demi kilomètre de long capacité du site environ 170000 conteneurs les premiers colis de déchets

Devraient arriver sur le site de CGO en 2030 les déchets de haute activité seront stockés dans ces Alvéol les déchets de haute activité à viong ont la spécificité de de dégager de la chaleur donc il faut qu’il soit conditionné de telle sorte que cette chaleur soit la plus répartie possible

Et et bien maîtrisée démonstration avec ce film de landra un robot pousseur introduira les colis de haute activité dans l’une des 900 alvéoles de 150 m de long en ménageant suffisamment d’espace entre chacun d’eux pour ne pas perturber la roche la température des déchets nucléaires ne

Devra pas dépasser 90 deg un vrai défi surtout si la France devait un jour entreposer le combustible MOX hautement radioactif et extrêmement chaud dans ce cas le site devrait être adapté et étendu sigo est conçu pour accueillir environ 83000 m CB de déchets nucléairirees dont près de la moitié est

Déjà produite et stocké temporairement après la phase pilote le Parlement décidera par voie législative de la poursuite ou non de cigo personnellement en tant que scientifique c’est une grande fierté de pouvoir participer aujourd’hui à assurer la sécurité des générations futures après son exploitation prévue pour pour durer 150 ans le site sera

Définitivement fermé la problématique est importante elle nécessite voilà d’être prise en compte maintenant et de et de ne pas la reporter la charge et d’en avoir la responsabilité c’est une responsabilité collective une responsabilité collective et vis-à-vis d’un nombre infini de générations [Musique] futures en Allemagne aussi on compte bien assumer cette

Responsabilité à environ 1000 m de profondeur le puit Conrad près de zalsgitter accueillera bientôt le premier centre allemand de stockage définitif de déchets de faible et moyenne activité des travaux titanesques doivent donner naissance à un gigantesque ouvrage souterrain certaines des galeries de cette ancienne mine de fer sont considérablement agrandi et renforcé par

Une double paroi de béton ça fait presque 10 ans que nous travaillons pour creuser et déployer ce complex de [Musique] stockage nous pensons que nous aurons terminé son aménagement d’ici 2 Ansou plus tard mais le chantier s’est enlisé et les cûts se sont envolés passant de 900 millions à 4,2 milliards

D’euros je suis persuadé que nous atteindrons notre objectif et démarrerons le stockage en 2027 nous sommes dans la dernière ligne droite qui est la phase de stabilisation c’est-à-dire la répartition uniforme des contraintes dans ce chantier pharaonique l’évacuation de la roche excavée n’est pas le moindre des défis les premières

Chambres de stockage ont vu le jour de 7 m de large sur 6 de haut elles formeront des galeries pouvant atteindre 1000 m de long d’ici quelques années elles accueilleront les déchets radioactifs des démantèlements les conteneurs seront empilés au fur et à mesure de leur arrivée

Tous les 50 m la galerie sera scellée par un mur en béton puis rempli de béton liquide volume total autorisé 303000 m C de déchet avec un seuil maximal de 303000 M C on est largement dans les clous certaines estimations viennent pourtant battre en brèche cet optimisme

Étable sur un volume total de déchet nucléairire de faible les moyennes activités produit par l’Allemagne de 600000 M CB sans compter que le respect de l’échéance de 2027 est conditionné par l’achèvement et la mise en service dans les temps de bâtiments qui restent à construire parmi eux figure notamment

Un nouveau chevalement une galerie tampon un atelier et la zone de transbordement dans le centre de stockage temporaire de greiswald les déchets de faible et moyen activité attend en grande quantité mais ils doivent d’abord être triés et reconditionnés il faut les trier selon la nature du matériau et renseigner une

Base de données exhaustives données radiologiques chimiques tout doit être consigné ce n’est qu’ensuite qu’on peut les reconditionner dans des conteneurs de stockage définitif de type Conrade ou mosaïque c’est ce que nous sommes en train de faire pour les premiers colis qui partiront pour le puit Conrade en

2027 pendant ce temps dans la centrale de greiswald comme dans les autres les opérations de fraisage de décontamination et de démolition se poursuivent à l’avenir ce robot pourrait participer au démantèement développé par un groupe de recherche de l’Institut de Technologie de Carl Gamot peut explorer des pièces les mesurer et identifier les composants

Irradiés les aspect techniqu et sécurité d’un démantellement sontors et déjà maîtriser nous essayons maintenant de le rendre plus efficace encore plus sû et de faire en sorte que le personnel sur place est le moins possible à se rendre dans les endroits risqués notre second axe de recherche concerne la réduction des déchets radioactifs

L’objectif à terme est de stocker seulement ce qui doit l’être un autre robot Manitou est en développement l’ingénieur en génie mécanique Alena vernke lui apprend à mesurer les rayonnements Manitou doit aller là où son congénère gamabot à identifier des composants irradiés puis mesurer avec précision leur radioactivité un laser

Balait la paroi ce qui permet de contrôler la distance en laboratoire les résultats sont concluants dans la pratique en revanche ce n’est pas aussi simple nous avons récemment eu l’occasion de visiter l’intérieur d’une centrale nucléaire et nous avons été confronté à plusieurs problèmes notamment en ce qui concerne le sol par

Exemple comment faire en sorte que le système robotique reste toujours droit les ingénieurs ont encore du pain sur la planche Manit c’est aussi fraisé à condition de changer sa tête d’outil l’espoir d’un robot polyvalent tout en un estil réaliste ce serait merveilleux si on arrivait un jour à envoyer à l’intérieur un petit

Appareil capable de tout faire on aurait qu’à le surveiller de l’extérieur et on ne devrait intervenir qu’en cas d’urgence malheureusement je ne crois pas que nous pourrons réunir toutes ces fonctionnalité dans un seul robot on aura toujours besoin de plusieurs appareils je pense on se concentre entièrement sur les technologies nécessaires pour faire

Face à la sortie du nucléaire en France on envisage un nouvel horizon nucléaire avec les petits réacteurs modulaires appelés aussi SMR d’ici 2030 la France veut investir 1 milliard d’euros dans cette technologie des mini réacteurs de 4 m de large sur 13 de haut 10 fois moins puissant que le

Pr notre idée avec les smmr c’est de d’aller sur ce marché-là donc de remplacer euh ces petites centrales à charbon par des par des SMR donc l’intérêt il est il est évident hein il est de de décarboner complètement le le système électrique les petits réacteurs modulaires comme celui en construction

En Argentine sont considérés par beaucoup comme très prometteurs carem 25 est un réacteur à eau pressurisé d’une puissance de seulement 25 MW son concept date des années [Musique] 1980 Christophe PNER analysé diff SMR actu dans un rapport les experts disent aujourd’hui qu’un SMR reviendra comparativement plus cher en terme de performance qu’une grande

Installation et qu’il ne pourra devenir compétitif que si on le produit en très grand nombre c’està-dire en série en l’état actuel des choses on peut émettre de gros doutes sur le fait que ces systèmes deviennent un jour économiquement rentables il y a une force de frappe de la filière

Nucléaire telle que peut-être des projets se concrétiseront mais les chances que les SMR soi un Game changer sont en France comer extrêmement faible une centaine de concepts plus ou moins aboutis sont actuellement développés dans le [Musique] monde les concepts SMR les plus avancés visent un horizon tellement lointain aucun rôle dans la transition

Énergétique le ministère fédéral allemand de l’économie et du climat prévoit 169 milliards d’euros pour le stockage temporaire et définitif de ces déchets nucléaires Emmanuel Macron a annoncé la construction de six nouveaux réacteurs pr h autres sont à l’étude

Rediffusion disponible jusqu’au 07/06/2024
#nucléaire #énergie #arte

Tandis que l’Allemagne s’efforce de sortir du nucléaire et que la France s’y réengage, un panorama des chantiers en cours des deux côtés du Rhin : démantèlement, traitement des combustibles usés et projets de réacteurs.

À l’heure où l’Allemagne souhaiterait fermer ses dernières centrales en activité, la France, dont 67 % de l’électricité provient du nucléaire, vient d’annoncer la construction de nouveaux EPR (réacteur pressurisé européen). Ces réacteurs de troisième génération, présentés comme plus sûrs et plus rentables que leurs prédécesseurs, seront, nous assure-t-on, plus simples à déployer que le premier EPR français, à Flamanville, dont le chantier accumule les surcoûts et les retards. Outre-Rhin, malgré une sortie du nucléaire annoncée en 2011, la page de l’atome est loin d’être tournée : en témoigne l’exemple de la centrale de Greifswald, dont le chantier de démantèlement et de décontamination, entamé il y a déjà trente ans, ne devrait s’achever qu’en 2065… Des deux côtés du Rhin, la question du traitement des déchets irradiés et des combustibles usés – impliquant de pharaoniques projets d’enfouissement – est tout aussi brûlante. Dans l’Hexagone, où est produit le combustible mox, partiellement issu du retraitement du plutonium, la recherche planche sur la fermeture du cycle du combustible, un “recyclage” qui devrait permettre d’économiser 20 % des ressources en uranium. À l’étude également, les petits réacteurs SMR ainsi que la technologie (encore hypothétique) des “surgénérateurs” de quatrième génération.

Points d’interrogation

L’atome : investissement pour l’avenir ou fuite en avant technologique ? Alors que l’Europe vient de classer le nucléaire comme “énergie verte”, la France et l’Allemagne adoptent des positionnements radicalement différents sur le sujet. Ce documentaire, nourri des avis et des nuances de nombreux experts pro et antinucléaire, prend à bras-le-corps ce débat épineux et hautement technique, et présente les enjeux – technologiques, écologiques, financiers –, les espoirs et les nombreux points d’interrogations des prochaines décennies, du fait de l’instabilité actuelle des approvisionnements énergétiques.

Documentaire de Lucas Gries et Oliver Schmid (Allemagne, 2022, 52mn)

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