SMART BOURSE – Emission du lundi 4 mars

[Musique] bienvenue dans Smart bourse votre émission quotidienne sur bmart pour rester à l’écoute des marchés chaque jour du lundi au vendredi à 17h si vous nous suivez en direct sur bismart TV notamment à retrouver en replay chaque soir sur bismart.fr ou encore en podcast sur l’ensemble de vos plateformes

Préféré au sommaire de cette édition ce soir une séance calme pour débuter cette cette semaine dans le siillagege des Records qui ont été encore battus ces dernières heures sur les indices actions on pense par exemple au nckei japonais qui a franchi pour la première fois de son histoire les 40000 points séance de

Record également vendredi en clôture pour la plupart des indices majeurs aux États-Unis et le stock 600 en Europe qui a connu également son moment de record au cours des dernières séances et du mois de février en général séance calme pour démarrer une semaine qui sera chargée en terme d’information pour les

Marchés globaux à commencé par la réunion de la Banque centrale européenne ce jeudi avec les nouvelles projections économiques du staff de la BCE le marché n’attend pas de baisse de taux le 7 mars précisément mais quand même l’ouverture du discours de Christine Lagarde autour d’une discussion pour de prochaines

Baisse de taux ce sera évidemment le sujet de la conférence de presse Jérôme Poel se sera exprimé précédemment avec le témoignage semiannuel du président de la Réserve fédérale amériquenne devant différentes commissions bancaires et financières du Congrès la première audition de Jérôme aura lieu ce mercredi à 2 semaines de la prochaine réunion de

La Réserve fédérale américaine et puis côté chinois là aussi l’attention des investisseurs sera focalisé sur l’objectif de croissance 2024 qui sera annoncé à l’occasion du congrès annuel du Parlement chinois un congrès qui montre par ailleurs que la Chine est plus verrouillée que jamais en terme de communication puisque le Premier

Ministre chinois qui avait l’habitude de s’exprimer à l’occasion d’une conférence de presse à l’issue du congrès à annuel sera privé de cet exercice et pas uniquement pour cette année pour toutes les années de son mandat de 5 ans c’est une première une rupture par rapport à la tradition qui prévalait depuis

1993 les actions chinoises néanmoins qui s’offrent quand même ces dernières semaines un rebond de l’ordre de 10 %. voilà pour le paysage global des marchés en ce début de semaine en ce début du mois de mars discussion à suivre avec nos invités de Planète marché dans un

Instant et puis dans le dernier quart d’heure de Smart Bours nous prend un peu de hauteur pour réfléchir au monde de 2030 sur le plan économique notamment à l’occasion de la publication d’un ouvrage qui est signé par les économistes de BSI economics une quinzaine d’économistes qui ont participé à l’écriture de cet ouvrage

Paru chez duno les 12 clés économiques pour aborder 2030 c’est le président du S tank BSI economics Victor lequirier qui sera avec nous en plateau à partir de [Musique] 17h45 [Musique] des marchés qui évoluent dans le calme pour entamer cette semaine chargée en terme d’événement les infosclés du jour

C’est avec Pauline grattel les Bourses européennes sont stables en ce début de semaine une semaine qui sera animée par plusieurs rendez-vous importants la réunion de la BCE les données de l’emploi aux États-Unis et Jérôme Powell qui va intervenir devant le Congrès dans les infosclés du jour nouveau record

Pour la Bourse de Tokyo le Nicky clôture pour la première fois de son histoire au-dessus des 40000 points ce seuil symbolique est franchi dès l’ouverture l’indice est tiré par les valeurs technologiques et plus spécifiquement par les semi-conducteurs et Nvidia qui dépassent les 2000 milliards de dollars

En Bourse en fin de semaine à New York à New York d’ailleurs les indice bouclé vendredi une nouvelle semaine positive le SNP 500 finit la semaine avec un gain hebd hebdomadaire d’1 % le Nasdaq Composite avec une hausse de 1,14 % et le Nasdaq 100 termine en V dette avec un

Gain hebdomadaire de 2 %. en Chine l’heure est à la prudence avant l’ouverture de la session annuelle du Congrès national du peuple le Premier ministre va présenter à cette occasion le rapport du travail du gouvernement dans lequel sont détaillés les objectifs économiques et politiques l’objectif de croissance du PIB sera également annoncé

Par contre la traditionnelle conférence de presse donné par le Premier ministre n’aura pas lieu pour la première fois depuis 93 autre info à retenir également aujourd’hui les ETF actifs sont désormais admis à la négociation Paris était la seule grande place de cotation à ne pas le permettre en Europe un

Décret publié au Journal officiel vient de lever la clause du code monétaire et financier qui empêcha ses ETF d’être côté en France côté crypto la frénésie continue après avoir dépassé les 60000 dollars la semaine dernière le Bitcoin bcoin dépasse maintenant les 65000 dollars aujourd’hui il est à deux doigts

De son record de 69000 dollars atteints en 2021 enfin la Commission européenne inflige une amende d’1,8 milliard d’euros à Apple pour abus de position dominante sur le marché du streaming musical du côté des valeurs le secteur du luxe est à la traain en ce début de

Semaine Hermes cède 1,5 %, LVMH 1,3 % et King 2 % au cours de la séance NP paribba est en tête du CAC aujourd’hui en hausse d’1,5 % au cours de la séance le groupe entame son programme de rachat d’action pour 2024 annoncé il y a quelques semaines demain les

Investisseurs prendront connaissance de plusieurs indicateurs macro-économiques les prix à la production industrielle en zone euro pour janvier plus tard dans l’après-midi ils prendront connaissance de l’ISM service aux États-Unis pour février et sur le plan macro on suivra également les résultats de Thalès publiés demain tendance mon ami chaque

Soir en ouverture de Smart bourse les infos clés du jour sur les marchés avec Pauline gratel sur [Musique] bmart trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché Olivier ringard est avec nous directeur des investissements de nefl OBC bonsoir Olivier bonsoir merci

D’être là merci à Andrew et terington de nous accompagner également bonsoir Andrew vous êtes le responsable de gestion diversifiée d’xa im et Julien Moutier à nos côté également bonsoir Julien ravi de vous retrouver vous êtes directeur des gestions obligataires de groupeama Asset Management il y a encore

À peine 2 mois le marché les investisseurs estimaient qu’on aurait peut-être jusqu’à 7 baisses de taux de la Réserve fédérale américaine en 2024 Julien quelques semaines après certains imaginent que la fait ne baissera pas ces taux cette année c’est le CO qui a été fait vendredi par le chef économiste

D’Apollo global management grand grande firme de private equity c’est un chef économiste respecté à Wall Street sa parole porte thorston slock un ancien du FMI il dit que la croissance est trop forte pour permettre à la fête de baisser C cette année ces tau ces tau directeur et je sais que chez Groupama

Asset Management pour ça que je vous lance là-dessus vous êtes pas très loin de l’idée et du CO fait par Thorsten slock oui tout à fait je vous remercie c’est vrai qu’il y a de mois quand on s’était vu la situation était un peu différente on faisait figure de challenge

Par rapport à des anticipations de marché en effet qui étaient bah très accommodantes qui prévoyait en effet cette baisse de taux sur sur l’année aux États-Unis notamment un peu moins en zone euro et voilà et depuis fort de chiffres qui montrre finalement un botoming ou en tout cas un redémarrage

Aussi potentiellement de l’activité industrielle manufacturière on a également eu bah pas mal de manquers centraux aux États-Unis mais aussi en en zone euro qui ont un peu rétropédalé ou qui en tout cas sont intervenus pour essayer de de bah de de limiter justement ces anticipations de baisse de

Taux dans le marché les jugeant comme trop accommodantes et et jouant un peu à l’encontre de ce que la les les banques central sont en train d’essayer de faire c’estàdire calmer la surchauffe voilà donc on a eu pas mal de de banquiers centraux Isabelle Schnabel notamment zone euro et puis aux États-Unis aussi

Beaucoup de membres du boord qui ont été très vocaux pour voilà ils sont fait entendre afin de de permettre au marché de refluer un petit peu sur ces anticipations de code pour revenir un peu plus sur notre scénario ouais qu’est-ce qu’il a un bon équilibre aujourd’hui pour vous en TER

D’anticipation de baisse de taux parce que passer de 7 c’était consensus à zéro qui est un scénario j’allais dire de de de pour l’instant hors consensus ça paraît quand même extrême ouis bah quel quel est le bon équilibre c’est une question intéressante que qui revient finalement à trouver le T neutre

Sur neutre sur sur donc neutre sur le sur l’activité économique alors ce neutre il y en a certains qui disent qu’on s’en aperçoit toujours quand on l’a dépassé qu’on est soit trop trop trop dur avec la politique monétaire soit au contraire trop groupe accommodant euh Jérôme Powell en 2018

S’est posé la question dans un speech s’inspirant voilà de d’études d’étude académique faite aux États-Unis et la conclusion c’était finalement dans un univers incertain on peut dire qu’on y est et bien finalement le la politique monétaire amené doit être progressive euh elle doit être donc à la fois euh

Comment dire légère en terme d’impact he donc la méthode des petits pas ce qu’il appel les petits pas donc euh et et surtout il faut pas préempter également ce que sera le marché du du travail en en actant d’un déséquilibre potentiellement voilà des une évolution à venir et plutôt partir de de la

Réalité du taux de de chômage et donc on voit bien qu’on est plutôt en réaction plutôt qu’en que que que que que sur un caractère proactif en fait vis-à-vis de la politique monétaire ouais on garde l’idée quand même qu’il y aura des baisses de taux de la Fed cette année ou

Pas alors du coup oui alors cette année en tout cas ce que Price aujourd’hui les al les investisseurs c’est à peu près trois entre trois et quatre baisses de taux mais ce qui est intéressant au-delà du pricing de de de baisse de taux c’est que finalement les dots donc la la somme

Des banqu Centro américains sur leurs anticipations euh les économistes et les investisseurs donc déduit du marché et bien converge actuellement donc ça c’est assez intéressant parce que ça il y a longtemps que ça n’était pas arrivé on avait en effet cette baisse de taux il y

A encore pas si longtemps là où nous chez groupe àama nous étions à à à potentiellement une à deux baisses de taux cette année et aujourd’hui on voit bien globalement ce consensus entre les différents acteurs convergent euh donc pour l’instant oui on pense qu’on peut avoir une fenêtre de tir avant les les

Élections l’approche des élections on sait que ce sera un peu plus compliqué la Réserve fédérale devant rester indépendante et ne doit pas peser sur le résultat de de l’élection et donc s’efforcera de ne pas agir massivement en tout cas à l’approche des élections donc on a peut-être une fenêtre de tir qui pour

L’instant dans le marché est anticiper autour du mois de juillet voilà sur un premier cô que vous inspire androu ce déjà ce repricing de marché hein qui s’est fait jeallais dire presque dans le calme alors ça un peu corrigé sur les marchés obligataires mais sur les marchés d’actifs risqués ça c’est s’est

Fait sans impact et l’idée que peut-être la Fed ne serait pas en position de baisser ses taux comme le marché l’imagine à compter du mois de mai ou du mois de juin par exemple bon je crois que ce qu’on devrait identifier d’abord c’est pourquoi ils vont baisser les taux

Ou pas et donc c’est une normalisation après une période de mouvement qui était pas du tout légère il est pr 201 il a fait tout à fait le contraire mais il était obligé c’est vrai je trouve bah c’est plus l’excès c’était la fin de l’année dernière où on avait un

Mouvement suite à suite à la publication des fameuses d’utes plotes euh c’était un mouvement en excès parce que le marché était mal positionné et parce qu’il y avait pas très il y avait pas beaucoup de profondeur dans le marché en fin d’année je trouve donc le

3 à 7 qu’on a eu comme chemin était un peu excessif bon et je crois que le preuve c’est que ça a été dénoué pas avec une totale absence de volatilité sur le pricing de des obligations ce qui est très bien ça c’est maintenant ça c’est fait maintenant ça va être un

Petit peu plus intéressant parce que à partir d’aujourd’hui chaque repricing d’une baisse ou autre ou pas ça va un effet d’un petit choc sur le marchépr ça c’est ça c’est plutôt notre position on avait on avait jamais chezam évoluer à plus loin que trois trois baisses trois baisses qui

Est une mais on parle des c’est une normalisation c’est juste unealition désinflation qu’on a déjà constaté c’est vrai que on a eu un peu de choc sur les les prix de la consommation les prix de production le les chiffres d’emploi qui étaient plus fort mais au contraire de ça on avait

Des des ventes au détail qui étaient pas terribles et les prévisions dans les diffusions qui sont quand même un peu plus à calmer quoi ouais un des arguments de torston slock je le cite à nouveau c’est de dire que alors il y a le le le les effets d’inertie dans

L’économie mais il y a aussi l’effet de marché et que depuis décembre l’effet de marché a été très puissant alimenté notamment par le discours de Jérôme Poel à l’époque hein qui signalait explicitement la fin des baisses de taux et qui ouvrait la discussion sur des baisses de taux pour 2024 et que ce

Ventpteur venant du marché bah entretient de la croissance dans l’économie réelle en encore un peu plus que ce qu’on pouvait imaginer donc il y en a presque un cercle vertueux ou vicieux j’en sais rien à quel moment ça devient un cercle vicieux mais ces effets de marché ils vont se retrouver

Aussi dans la croissance américaine que ce soit le FED ou le BCE ou le BJ ils sont contents quand le marché font le travail pour eux ou par contre aujourd’hui c’est peut-être un petit peu trop loin et donc ça incite effectivement ce que ce qu’ ne veut pas

Voir c’est trop de croissante et l’inflation qui qui se résudre nettement au-delà de de le de leur cible et aujourd’hui à court terme ou ou sur les 6 mois on est dans dans un endroit un éessage qui est en douceur mais les derniers chiffres dans l’ensemble sont inquiétants donc qu’est-ce qui est

Inquiétant que à l’instard de ce qu’on a vécu l’été dernier où en fait faut pas c’est c’est c’est rien de nouveau ça fait la 7e fois depuis le début de cette série de Hauses des taux des banques centrales que on sa que le marché quelque part s trompé ouis mais c’est

Trompé c’est une c’est une pondération des vues c’est pas c’est pas vraiment c’est pas aussi précis qu’on voit le plus précis que peut-être c’est ce qu’on voit sur les dot plots et là on devrait être très attentif aux prochaines réunion à savoir comment ils sont distribués ouais on verra si le le

Graphique de point effectivement les projection des des banquiers C américains ont évolué depuis décembre dernier la projection médiane donnait TR BA de Tau pour 2024 comment vous regardez ce moment macro Olivier et sur le plan des marchés ben la conséquence de cette idée de de croissance encore

Vigoureuse aux États-Unis qui a été de voir encore une fois des marchés action déconnecté de la situation des marchés obligataires sur le sur le scénario macro ce que l’on dit depuis plusieurs mois c’est que vous avez trois scénarios qui sont sur la table et les marchés vont vraisemblablement évoluer avec ces

Trois scénarios donc no landending soft lending hard landending donc 2022 fin 2022 début 2023 tout le monde était sur le Hard Ling fin 2023 tout le monde a basculé sur le soft Ling d’où le rally que l’on a eu sur l’ensemble des classes d’actifs et aujourd’hui on est toujours

Sur le soft lending avec un petit courant no lending qui est en train de qui est en train de de monter et alimenter par une croissance américaine qui se tient à peu près par des chiffres d’inflation cœur qui ralentit 6 mais pas aussi rapidement peut-être qu’escomter à

La fois aux États-Unis et en Europe et par un secteur manufacturier qui redonne des signes de vie et qui aliment des spéculations selon lequel une réaccélération du secteur manufacturier alimenterait quelques tension inflationniste au cours des des prochains mois il y a une petite difficulté par rapport à ce sujet du NO

Lending c’est sa définition est-ce que no lending ça signifie pas d’atterrissage de la croissance est-ce que no lending ça signifie une inflation euh plus euh plus importante et si vous considérez que le No lending signifie une inflation plus importante se pose potentiellement la question de savoir comment les banques centrales réagissent

Euh à cette potentielle réacélération de l’inflation vont-elles durcir de nouveau et ça ça serait un élément plutôt euh mauvais pour les actifs risqué ce serait un vrai contrepied là ça serait un contrepied ça serait un vrai un joli contrepied un nouveau Maisa et tout on en a eu un en 2023 lorsque les

Investisseurs considéraent plutôt le scénario de de deinging en début d’année ou au contraire vont-elles laisser filer l’inflation en faisant évoluer tranquillement leur cible d’inflation sujet dont on parlait il y a de ça quelques quelques trimestres donc on est dans ce on est dans ces dans dans cette on reste

Confronté à ces trois scénarios et nous pensons que sur les 18 mois à venir on restera très probablement avec ces trois scénar et avec des probabilités qui évolueront après pour revenir à la deuxème partie de votre question sur sur les marchés sur la partie obligataire on a sans doute un un un

Reflux en ce début d’année par rapport à ce qui s’est passé en fin d’année dernière où on a été beaucoup trop loin trop vite dans la perspective d’une baisse de taux et sur la partie action on est toujours dans la même dynamique depuis le mois de novembre avec une

Surperformance de la de de de la croissance et pour l’instant les résultats qu’on qu’on a vu publier là justifient effectivement en partie en tout cas la performance des marchés action et les niveaux de de prix de valorisation qui ont été atteints alors quand on regarde la la dynamique des

Marchés aujourd’hui on beaucoup font référence à ce qui s’est passé à la fin des années 90 début des années 2000 pourquoi parce que quand vous regardez aujourd’hui c’estes marchés d’action si on se concentre sur le marché américain on voit bien que que le standard 1 pour

500 depuis le début de l’année est à + 8 que le standard 1 pour 500 éiponéré est à + 4 que les petit et moyenes capiurosol 2000 est à + 2 + 2 et demi si vous regardez sur 1 an vous avez le standard un pour 500 qui est à quasiment

Plus+ 30 euh le le standard pour00 é quiipendér qui est plutôt à + 12 et les petites capies qui sont à plus + 10 donc ça ressemble assez furieusement à ce qui s’est passé à la fin des années 90 début des années 2000 où le le standard 1 pour

500 avait largement fait mieux que un standard pour 500 etci pondéré ou que un Reul un Reul 2000 ça c’est la dynamique de marché quand vous regardez les valorisations si vous prenez le PE médian des 10 plus grandes capitalisations du marché américain vous êtes aujourd’hui à 29 ouais ok en 2000

Vous étiez à 45 je crois si vous regardez pour les sets magnifiques c’est moins de 302 pe quoi regarder euh le pricening ratio des 490 autres valeurs on est aujourd’hui autour de 18 19 fois les bénéfices en 2000 on était à 18 fois les bénéfices d’accord donc on a

Une une dynamique aujourd’hui qui ressemble vraiment à ce qui s’est passé en 2000 alors peut-elle perdurer euh oui on peut aller plus loin en terme de valorisation la question que les investisseurs doivent se poser c’est qu’est-ce qui pourrait remettre en cause la dynamique de marché que l’on observe

Sur les actions est-ce que ça sera un signal de la part des banques centrales est-ce que ça sera un signal macro autre que celui anticipé pour l’instant par les investisseurs est-ce que ça sera un signal micro venant pourquoi pas de Nvidia voilà voilà les questions qu’on va auxquelles nous serons confrontés

Probablement au cours des prochains mois où est-ce que vous voyez les limites dans ce schéma de marché Andrew tout à l’heure vous disiez passer de 7 à trois baisses de taux ça s’est fait sans volatilité parce que on était dans quelque chose d’excessif s’il faut

Passer de 3-0 ou en tout cas s’il faut maintenant effacer encore des baisses de taux là il y aura des impacts ça veut dire qu’il y a quand même une limite dans ce schéma good news is good news quoi ce serait pas forcément négatif pour les actions dans le moyen terme

Dans l’ensemble euh il y a certaines parti de marché qu’ils ont besoin de voir des baisses des taux pour peut-être justifier les valorisations actuelles ça peut être un petit peu chouté pendant un peu de temps mais ça serait sur les duration que ça va se ressentir c’est

C’est sûr pour nous aujourd’hui la le le soi-disant atterrissage en douceur la piste d’ terissage ça c’est un petit peu retré il y a un peu plus de B de place des deux côtés mais lequel il est dominant effectivement on est presque à dire que le le le le sens inéressage et

Une réaccélération de de l’économie américaine est en vue euh pas forcément le même cas en Europe je sa que vous avez cité tout à l’heure une amélioration des des des sondages en Europe mais on reste encore en berne donc mais pour les US c’est c’est plus une question de duration maintenant ce

Qui va être compliqué à à digérer ouais j’entends et et l’idée que l’idée du noending c’est comment dire c’est une idée de marché parce que je sais que les gens de marché on peut vivre dans notre petit monde c’est où est-ce qu’il y a une réalité pour Main Street c’est une

C’est une réalité pour Wall Street ça c’est sûr pour Main Street c’est une réalité aujourd’hui parce que le chômage restque très faible l’emploi ét encore à à des niveaux quasi record on a des renégociation salarial et ça c’est quelque chose sur lesquel à la fois Monsieur Poel ou madame Lagarde a mis

Beaucoup de de référence dessus il faut qu’il voit ça en ralentissement avant qu’ils auraient le capacité de normaliser de le premier pas de normalisation sans cela je vois mal on avait cité madame Schnabel en fait elle avait en 3 mois elle a dit un peu les deux choses elle était citée

D’une manière très accommodant en fin d’année ce qui a doné un boost sur le le les obligations européen elle est beaucoup plus dure récemment et et ça c’est ça c’est l’ NIR de la guerre h aujourd’hui c’est l’évolution salariale parce que le dans ce qu’on a vu sur la

La les les indices de prix aux États-Unis le super corore c’est les services servic toujours tien aussi avec l’immobilier mais c’est les services c’est les salaires ce sont des salaires et ça c’est ça c’est le ner de la guerre et on va voir pourquoi beaucoup de monde

Avait passé déjà sur juint c’est qu’il ils vont avoir suffisamment d’information en juin pour prendre une décision quelle qu’elle soit décision même s’ils ont vu quelques signaux comme elle avait dit la garde elle cité en fin d’année il y avait certains indicateur qui se calm mais leur propres indicateur

In house qu’ils ont créé euxmême de modèle pour moi elle est encore en croissante ouais ouais bien sûr oui oui puis on manque peut-être aussi de profondeur de données en Europe sur les salaires pour avoir peut-être une comment dire une prise de décision optimale de la part de la Banque

Centrale européenne justement dans le le le match Fed BCE Julien encore une fois je je je reste dans cette idée qui est le momentum du moment que la Fed pourrait peut-être encore décaler ses ses baisses de taux ou en faire moins que ce que le marché anticipe

Est-ce que c’est un schéma qui peut convenir également à la Banque centrale européenne alors je dirais que ça pose la question de la déconnexion en fait entre la Banque centrale européenne et la banque centrale américaine je pense que la Banque centrale européenne encore une fois elle peut avoir une fenêtre

Pour commencer à à gérer cet atterrissage de sa politique monétaire ce qu’il faut avoir en tête aussi je pense c’est que une première baisse de taux ne veut pas dire que on rentre dans un cycle agressif de baisse de taux encore une fois euh il faudra l’expliquer hein parce que ça le marché

Quand il voit une première baisse de taux lui il voit toute seul qui arrive derrière mais d’ailleurs ils ont fait voilà suite au discours de Powell il y a eu il y a eu tout un un sujet d’explication de texte autour de cela qui a permis d’ailleurs de repriser sur

Les anticipations de de de baisse de taux et mais on voit bien que les banques centrales aujourd’hui sont plutôt là à essayer de ménager les perspectives de baisse de taux plutôt qu’à dire au contraire qu’on va freiner les hausses de taux voz c’est que c’est toujours plus agréable pour les actifs

Risqués notamment d’être dans un scénario où ok on va baisser les taux on va cter on va avoir une politique monétaire qui sera plus accommodante alors elle sera peut-être moins qu’anticipée mais on reste en effet dans une politique monétaire accommodante et pour revenir sur ce que sur ce que ce

Que dis en effet moi je pense que le risque qu’on pourrait avoir à un moment c’est si les marchés financiers venaient à anticiper non plus des baisses de taux mais voir plus de baisse de taux du tout voire des hausses de taux là en effet on aurait un impact sur bah tout d’abord

Les actifs à duration mais aussi ça change la don changer Lane on est plus vers de l’accommodant on va vers quelque chose de flat un peu plus restrictif et donc là pour le coup ça changerait la donne alors le problème c’est qu’aujourd’hui comme on est data deppendent on voit bien qu’on a une

Volatilité assez forte sur les indicateurs MACR on parlait des salaires en effet les salaires sont regarder de très près et pour répondre à la question US versus Europe bah ce qu’on voit c’est que on a des marchés de l’emploi aux US et en Europe qui sont tendus voir quand

On regarde les indicateurs de salaire produits par indid euh ce sur quoi la BCE d’ s’appuie ils ont il fait référence ind bien s ind alors sur des données trimestrielles je pense que quand on regarde les données mensuelles on voit que ça ne baisse plus mais que c’est en train de redémarrer depuis

Octobre on est revenu à 4 de croissance des salaires en zone euro madame Lagarde l’ gentiment occulté lors de son dernier discours ça nait pas trop dans son sens bon mais en tout cas on voit bien que ça y est les salaires sont en train de repartir le manufacturier repart il y a

Bien qu’en Allemagne qu’on reste dépressif sur le manufacturier mais pour des raisons liées aux exports notamment vis-à-vis de la Chine mais quand on ge les données endogènes manufacturièrre au sein de la zone euro on le voit sur les périphériques d’ailleurs ça tient on a des on a ENF ça tient ça rebondit même

Je dirais on rebondit au-delà de 50 pour certains pays alors en France en Italie on est toujours en dessous de 50 en Espagne on est passé a-udessus de 50 sur le sur l’indice PMI donc qui matérialise le la zone d’expansion hein au-delà des au-delà des 50 et le momentum en France

Et en Italie encore une fois est positif donc voilà on a des indicateurs je dirais cycliques manufacturiers qui sont plutôt positifs à un moment où en effet les services sont restés euh sont restés extrêmement tendus et notamment en raison des salaires qui qui restaient assez élevés où les renégociations se

Faisaient sur des rythmes assez élevés h et ça peut on peut avoir un effet de compensation au moment où on est on aimerait voir la partie service s’affaiblir un peu avoir le manufacturer qui prendrait la relève ça ça participe justement de ce scénario d’atterrissage en douceur pas que pour les États-Unis

Hein pour l’ensemble de l’économie mondiale bah oui le souci qu’on va voir c’est qu’aujourd’hui enfin à l’origine on avait une inflation tirée par l’offre c’est-à-dire qu’on avait une offre qui était fortement réduite des ruptures de chaînes de production aujourd’hui on arrive plutôt à une inflation tirée par

La demande c’est très clair on a plus de rupture de chaînne d’approvisionnement ou beaucoup moins beaucoup moins de sujets sur ces sur de de de de voilà de ou de de de rupture de chaîne de de de fabrication et et donc c’est réellement cette demande cette demande qui se

Maintient même sur l’aspect même sur l’univers industriel et manufacturier qui se maintient en fait on a une baisse de l’activité manufacturière parce qu’on a déstocké mais la demande est toujours là la demande du consommateur des investisseurs est toujours présente et on voit sur les indicateurs avancés que là actuellement et bien c ces

Indicateurs montrent un redémarrage de l’activité est-ce que tout ça appelle quand même l’idée d’une d’une rotation je reprenais enfin je reprends les les les comparaisons que vous faisiez euh 90 s 1090 2000 par rapport à aujourd’hui euh le fait que effectivement ce soit des performances très concentré le SNP

500 fait mieux que le SNP pondéré et cetera et cetera est-ce qu’on peut imaginer quand même que ces écarts viennent à se se réduire partant d’une situation cyclique qui peut s’améliorer ici et là Olivier ouais c’est ce qu’on pouvait déjà se dire en ce début d’année pour l’instant

Ça pour l’instant ça se passe pas on conserve on conserve la même hiérarchie que celle constaté l’année dernière en terme de croissance versus value grande capille versus petite capille États-Unis versus reste du monde en particulier euh émergent et on voit pas on voit pas cette cette cette rotation se

Matérialiser la question qu’on doit alors se poser c’est qu’est-ce qui ferait que on aurait cette cette rotation qui se matérialiserait et pour vous ça vient d’un accident sur la partie euh sur la partie tech quoi pas forcément nécessairement ça vient ça vient ça viendrait plutôt d’un assouplissement monétaire en particulier

Du du côté des États-Unis qui alimenterait un assouplissement des conditions financières pour les marchés pour les marchés émergents au sens large qui permettrait un retour de la liquidité du côté des petites et moyennes capitalisations et qui permettrait alors à cette à ces sous-classes d’actifs de surperformer les grands les grands indices mais pour

L’instant ce n’est pas du tout ce qui se passe d’un point de vue macro puisqu’on est en train de revenir sur le pricing très agressif que l’on avait sur la politique sur la politique monétaire donc ça c’est un premier c’est un premier scénario le deuxième scénario

C’est qu’on est comme vous le dites un accident sur la tech avec tout d’un coup une correction assez assez prononcée de l’univers de la tech alimenté soit par un ralentissement économique que personne n’envisage aujourd’hui hi soit par un début de déception sur l’intelligence artificielle euh après une une une vague d’euphorie

Qui a été en particulier matérialisé avec le titre Nvidia j’étais en train de regarder mais seul Nvidia monte aujourd’hui au au sein du groupe des7 quasiment VO non mais il y avit aujourd’hui il y a plus qu’envidia oui oui qui est sur des niveaux de nouveau

De surachat donc effectivement il il y a un il y a un engouement à momentum qui extrêmement puissant sur cette sur cette thématique et qui qui qui reste très puissant maintenant depuis depuis quelques mois en terme de risque management comment on se couvre je évidemment l’idée pas de d’abandonner la

Tech américaine j’imagine il faut être investi sur la tech américaine mais qu’est-ce qu’on qu’est-ce qu’on met en face dans un portefeuille alors nous ce que l’on ce que l’on a fait c’est qu’on vient de prendre quelques profit sur la tech en considérant que on avait eu un une progression très substantielle de ce

De ce secteur au cours des derniers mois que c’était on revenait sur des niveaux de valorisation un peu tendu hein on retrouve quasiment les niveaux de valorisation que l’on a eu fin 2021 et donc face à face à ces niveaux de valorisation et face à une évolution potentielle des des des scénarios entre

Ce soft lending et ce no lending on a décidé de réduire un peu le notre exposition au au secteur technologique tout en restant présent he tout en continuant de surpondérer mais on essaie de faire en sorte que notre pondération sur ce secteur ne deviennent pas trop trop trop important donc voilà c’est un

C’est un élément de de gestion du risque de gestion du risque et de de gestion de la position sur ce secteur est-ce que le risque peut revenir par le secteur bancaire américain par exemple Andrew on a des taux qui sont plus élevés aujourd’hui qu’il ne l’était il y a 1 an

Il y a 1 an c’était quasiment jour pour jour j’ai plus la date précise en tête mais on avait l’événement SVB suivi en Europe par Crédit Suisse voilà même si les de deux affaires sont peut-être distinctes on reparle aujourd’hui des community Banks américaines des banques régionales c’est New York community Bank

Qui perd encore d’ailleurs plus de 10 % je crois aujourd’hui après – 25 vendredi et toute une kyiade une cascade de petite banque que personne ne connaît pour dire les choses qui qui se font un peu massacrer sur les marchés financiers c’est plutôt une question de confiance

SVB personne nen avait parlé c’était le deuxième plus gros faillite dans l’histoire américain et il en a eu donc aujourd’hui N New York community Bank ouais en fait c’est mauvaise gestion c’est manque de de de réglementation manque de suivi on croyait que jusqu’à la semaine dernière c’était juste une manque de

Communication de leur part quand ils avaient augmenté leur capital en achetant un deuxième banque et donc ils ont parti sur un autre niveau de réglementation la réalité maintenant qu’on sache on le sait depuis la fin de la semaine dernière c’est que ils voulit pas en parler parce qu’ils ont des

Problèmes internes de de de suivi de risque est-ce que ça devrait refléter ailleurs dans le dans le dans le dans le secteur je n’en sais rien je crois pas euh c’est pas notre analyse notre analyse c’est plus qu’il y a des risque liés à l’immobilier professionnel qui aujourd’hui a une valorisation qui pèse

Sur les bilan des banques si jamais il y a une correction qui qui va être dû à la suivie des d’ des tau déjà eu ouis donc je crois que on peut pas infliger sur le secteur banc américain le même regarde qu’on a sur NYCB qu’on a aujourd’hui et j’espère que non surtout

Parce que ça peut avoir des conséquences de pour l’ensemble l’économie du du plus bas aux États-Unis mais il y a pas de ce qui se passe sur New York community Bank ne génère pas de de stress où il y a pas diffusion du stress au-delà de ce segment de marché

Et de ces sujets identifiés aujourd’hui pour l’instant non et c’est intéressant parce que tu as cité torenslock qui est un éminence extraordinaire de notre industrie mais juste il y a 3 semaines il avait déjà publié de recherches approfondies sur le secteur bancaire américain surtout le concentration des

Risques des des des prêts C oui commercial real estate qui concentré sur les plus petits banques ouais là ça c’est un ça c’est un problème peut-être pas tout de suite et peut-être la Fed va prendre ça en compte sur le politique d’assouplissement à venir mais je suis

Pas sûr que ça serait suffisant dans un premier temps donc nous aujourd’hui nous préférons le secteur bancaire européen ah ah le secteur américain large je parle pas de de des des des grosses capies mais je crois qu’il y a des arguments un peu plus intéressants plus solide plus solide fondamentalement

Sol peut-être pas en Allemagne ouais c’est c’est un autre chose c’est une autre histoire qui est très c’est toujours un peu les mêm ben c’est toujours un peu les mêmes Usual Suspect hein dans ces affaires là d’immobilier d’exposition à l’immobilier américain juste intéressant on en parlera demain avec des spécialistes du secteur

Bancaire mais un an après SVB le secteur bancaire européen avec les grandes banques européenne est toujours moins valorisé que le secteur des banques régionales américaines h quand même non mais a quand même de deux marchés quoi c’est vraiment je trouve que en terme de dans l’ensemble les les les

Investissement en Europe par les étrangers reste moderneououi chaque secteur en Europe est moins bien valorisé que le même secteur aux États-Unis je suis d’accord mais c’est vrai que là par rapport aux banques régionales américaine c’est quand même ça montre quand même une décotte de valorisation importante pour nos banques

À nous qui ont parfaitement bien résisté à tous les effets de marché qu’on a pu connaître depuis de ou 3 ans sur la partie crédit taux et et et le marché primaire Julien qu’est-ce qu’on peut dire de la dynamique aujourd’hui avec des tails d’émissions spectaculair he mais est-ce que les refinancement des

États et des entreprises se déroul correctement à ce stade et pour l’instant oui ça se passe plutôt bien ça se passe plutôt bien on voit que on a ce qu’on appelle les bat to cover hein donc c’est le l’ensemble la masse des intentions par rapport à au volume émis

Par un émetteur euh qui sont toujours sur des plus hauts sur le secteur corporate notamment sur la sur la partie la plus risqué pourtant he le high yield les haut rendements depuis le début de l’année on est sur des des des ce qu’on appelle donc des bit to cover de TR à 5

Fois c’estàdire qu’en moyenne les investisseurs ont demandé trois à 5in fois ce que l’émetteur voulait proposer au marché donc c’est plutôt voilà encore une fois un exemple de ou un facteur en tout cas de d’attractivité hein une preuve d’attractivité du secteur aux yeux des des investisseurs il faut dire

Que depuis le début de l’année on a eu à peu près à peu plus de 8 milliards he de ce qu’on appelle d’in fllow donc de d’investissement dans les dans les fonds d’investissement de qualité investment CR plus de 3 milliards sur du High donc on voit que les flux d’investissements

Son il y a du cash ça investi sur le sur le crédit que ce soit l’Investment grade ou leield ce cash il faut l’investir les gérants et bien vont au primaire pour investir ce cash en en portefeuille et donc ça donne ces ses intérêts ce qu’on

Appelle donc ces bit to cover qui sont assez agressifs et et donc ça se fait à des prix tout à fait raisonnable pour les metteurs même si on nemprunte plus évidemment au taux zéroou négatif hein mais ça reste de financement raisonnable pour des émetteurs ouais tout à fait

Mais j’allais y venir c’est vrai que on a à la fois il y a des émetteurs qui qui viennent se refinancer à bon compte parce que début d’année ils arrivé après une phase de baisse de taux et de resserrement de ces écarts de rendement he ce qu’on appelle les spread donc il

Se refinançaient à moindre coût par rapport à ce qu’ils avaient pu connaître les mois les trimest précédent et donc ils sont arrivés sur le marché pour se refinancer un moment où les flux étai fort donc il y avait une demande en face qui jusqu’à présent est là depuis le

Début de l’année mais également l’année dernière donc on a plutôt un un contexte assez vertueux sur sur les sur les émissions primaires ce qui permet notamment aux émetteurs à haut rendement de refinancer ces fameux murs de refinancement dont on parle depuis longtemps à 2025 mais surtout à 2026

Donc là ça y est 2025 c’est refinancé qu c’est réglé là on entame 2026 et on voit des émetteurs comme tui par exemple le célèbre groupe de de tourisme allemand venir pour 300 millions à 6 et5i 6 3/4 et finalement émettre 500 millions à des conditions bien plus favorables autour

De 6. 125 mémoire voilà donc ça montre bien l’appétit du marché pour ces papiers et donc la facilité qu’ont aujourd’hui les émetteurs à à se refinancer et à refinancer des dettes jusqu’à de la 2026 on a du Kiloutou par exemple et Tom Europe hein de émetteurs à haut rendement sur le marché européen

Qui sont financés qui ont refinancer 2 ans avant les tomb là récemment leur leur leur dettes donc c’est et pour les États et pour les états ça se passe plutôt bien aussi en tout cas en zone euro ça se passe très bien pas de sujet on a également des taux de d’intention

De B to cover qui sont assez agressifs on est on a eu des tests aux États-Unis un peu délicats notamment l’année dernière on en avait parlé au mois de janvier en août on a eu une 30 ans qui a eu du mal à se placer c’était compliqué ça avait occasionné des mouvements de

Tension sur les taux plus récemment on a une 20 ans également qui était un petit peu chahuté ce qu’on avait vu d’ailleurs à l’époque après l’été c’est le Trésor américain mais qui avait bifurqué sur des sur ce qu’on appelle les Treasury bills sont des dettes plus courtes qui

Se placent plus facilement il y a beaucoup plus de liquidité sur ce secteur là donc ils avaient bifurqué du long vers du très court bon bah aujourd’hui cette année en 2024 ils vont devoir refinancer ce Arve à échéance plus les les les les papiers courts qu’ils ont dû les mettre c’est une

Stratégie effectivement qui aura des conséquences quand même d’un refinancement accéléré du d’un besoin de refinancement accéléré du du Trésor américain le crédit en terme d’investissement ça reste un un sweet spot où on trouve quand même encore du du rendement intéressant un ris reward intéressant on est correctement payé

Pour attendre dans cet univers là aujourd’hui Olivier les primes de sont un peu tendu quand même mais c’est une classe d’actif qu’on continue à regarder nous sur la sphère obligataire au sens large on est on est neutre on avait remonté nos allocations au cours de l’année fin 22

23 début début début 23 et on reste neutre sur cette sur cette classe d’actif et à l’intérieur effectivement on a de la diversification entre état obligation investment grade et et un peu de et un peu de highield et je pense pas qu’on va faire beaucoup évoluer cette allocation obligataire au cours des au

Cours des prochaines des prochaines semaine quand on regarde quand on revient nos scénarios MACR on a aujourd’hui une allocation neutre action neutre obligation dans un scénario de SF lending ce qui nous ferait bouger nos allocations désormais c’est l’évolution de ces de notre conviction sur est-ce qu’on va sur un scénario est-ce qu’on

Revient sur un scénario de Hard landing ou au contraire est-ce que le scénario de no landing don devient central quoi devient devient central et si devient central combien comment devient-il central mais pour l’instant on essaie d’avoir une allocation très équilibrée et très diversifiée entre les différentes classes d’actif le crédit

Comment vous regardez cette classe d’actif dans une gestion diversifiée enreou c’est c’est un bon endroit où il faut être aujourd’hui il faut pas s’en priver faut pas s’en priver dans la construction de portefeuille mais nous n’avons plus d’appétit pourug non nous avons nous avons dans l’ensemble plutôt réduit nos

Expositions vers la la neutralité mais ça veut dire qu’on reste exposé on est investi on est confortable avec le perspective court court terme mais les niveaux ne sont plus allchant donc on va pas augmenter sur Cees niveaul il y a plus les points d’entrée qu’on a pu

Avoir il y a 3 4 mois en arrière la demande est extraordinaire ouais je me demande toujours si les gens il demandent 5 s’il veut pas vraiment deux mais ils ont peur de pas avoir donc il demandent 5 pour avoir deux c’est c’est

Un peu le jeu je crois qu’il y a un peu de réglementation là-dessus mais ça fait partie du du métier mais ou mais on peut se laisser porter enfin maintenant voilà ceux qui on le macro resporteur la croissance au étatunis elle est autour de 3 % il est positive en Europe pas

Super positif mais les choses il sont en train de s’améliorer très bien c’est un peu cher pour le pour le le stade du cycle mais on garde ce qu’on a mais on avait réduit auparavant comprends ça ça pose la question de l’approche en terme de gestion euh la gestion bu and hold

Est peut-être moins intéressante maintenant qu’une gestion flexible sur le crédit Julien ouais clairement clairement par qu’il faut je pense qu’il faut profiter aujourd’hui du regain de volatilité qu’on a globalement sur les sur les pricing de marché que ce soit les taux ou les spreads de crédit on a

Également une différence on le voit bien de de valorisation entre des actifs à au rendement par exemple à yield issu de d’émetteurs industriels ou des actifs également à au rendement de de type hybride hein les dettes hybrides émises par les entreprises qui aujourd’hui sont en retard de valorisation par rapport au

Highield corporate alors voilà ces deux actifs crédit ont tous les deux performé mais on voit qu’on a un peu de retard de la det hybride versus le ail donc je dirais que en effet il y a matière à avoir une allocation actif sur le sur le

Marché du crédit et puis encore une fois les trois facteurs principaux qui décident finalement du pricing du marché du crédit sont en soutien les flux l’aspect financier je dirais lié au au mouvement à la volatilité sur les taux on disait qu’elle était basse en effet depuis le début de l’année

Elle est plutôt faible et puis on a une convergence aujourd’hui des anticipations sur les sur les politiques monétaires donc ça ça va participer à calmer un peu la volatilité sur les taux donc les flux la volatilité sur les taux et puis l’environnement économique comme on le disait qui est plutôt porteur donc

Nous on est plutôt favorable au marché du crédit chez groupam Asset Management qu’on surpondère dans nos dans nos portefeuilles encore un mot pour finirah peut-être du Japon oui c’est l’occasion quand même d’en redire un mot on en parle beaucoup quand même en 202324 du du Japon a plus de 40000 points est-ce

Que est-ce que directement ou moins directement c’est une histoire qu’on a envie de continuer d’accompagner Olivier alors nous on est neutre sur le Japon donc on l’ on on l’accompagne vous êtes agressivement neutre fa on est très agressivement neutre oui c’est une position de G en ce début en ce début

D’année et quand on regarde l’histoire du Japon évidemment on a l’illusion l’illusion de la dépréciation de la devise quand même he puisque sur 2 ans vous retirez à peu près 30 points de performance quand même donc c’est un élément à avoir à l’esprit quand vous réfléchissez en euro regardz ce que sur

Les deux dernières années il vaait mieux avoir du marché américain ou du marché européen que que du Japon que du Japon sur 2 ans sur un an c’est un peu différent ce qui montre que depuis quelques mois il y a une dynamique un peu plus positive sur le marché japonais

Et qui tient sans doute à deux histoires la première histoire c’est qu’on a une dynamique de croissance des résultats des entreprises qui est relativement positive et qui est quand on regarde sur 1 an on a une dynamique de croissance bénéficiaire qui est plus positive que celle que l’on a aux États-Unis ou

Encore en Europe et dans les pays émergents et puis la deuxième le le deuxième facteur de soutien c’est vraissemblablement les flux des acheteurs internationaux qui permettent de soutenir ce marché japonais maintenant lorsqu’on regarde euh les fondamentaux la croissance économique japonaise se tient mais il n”y a rien

De très flamboyant quand on regarde les valorisations on est aujourd’hui sur un pe moyen autour de 16 fois les bénéfices c’est légèrement au-dessus de la moyenne de long terme qui est plutôt à 15 fois les bénéfices donc c’est la raison pour laquelle on est à l’aise avec cette position

Agressive sur le sur le Japon et qu’il est vraisemblable qu’on aille pas au pour des prochains mois un mot du Japon androu je sais pas c’est une histoire qui vous intéresse si je mets ma casquette de d’allocateur d’actif très bon diversification exposition sur un secteur de value qui performe ou nulle

Part au monde le value performe mais je crois que ce qu’il faut ten on on est exposé au Japon on a pris la devise dans l’autre sens est-ce qu’on est arrivé au fin de mouvement à la fin du mouvement quand on a un banque centrale qui cherche exclusivement de générer de l’inflation

Et l’inflation positive c’est bon pour les actions bah on va pas le vendre mais après il faut chercher contrei on aimerait la prendre en valeur relative je crois que c’est plutôt les questions aujourd’hui et vu le vu le voyage l’aventure de de Yen qu’on a fait aujourd’hui probablement sans

Oui c’est ça plus besoin de couvrir contre la B on est à 150 dollarien aujourd’hui donc c’est peut-être la la limite haute 150 155 la booge peut intervenir quoi il y a aussi ce phénomène qui peut jouer merci à vous trois merci d’avoir été les invités marché ce soir andro terrington Act axem

Olivier rard neuflis OBC et Julien Moutier groupe Asset Management le dernier quart d’Ur de smartb chaque soir c’est le quart d’heur thématique le thème ce soir c’est celui de la prise de hauteur et de la prise de recul pour s’intéresser au monde de 2030 maîtriser les enjeux qui feront le monde

De demain c’est un ouvrage collectif publié aux éditions du écrit par les économistes de BSI economics et qui s’intitule 12 clés économiques pour aborder 2030 je pense qu’au moins une quinzaine d’économistes ont participeré à l’écriture de ce de cet ouvrage qui a été coordonné notamment par Victor

Lequillorriier qui est à mes côté en plateau économiste et président de BSI economics bonjour Victor Bir merci beaucoup d’être là l’autre coordinateur je le cite c’est Mathieu auertelli et puis voilà je le dis au moins une quinzaine d’économistes qui ont participé à cette cet ouvrage un mot

Quand même pour redonner la place de BSI économi c’est veut dire dans le débat public puisque c’est une organisation qui existe depuis plus de 10 ans maintenant Victor effectivement on a faité nos 10 ans on a un centre de réflexion économique et financier indépendant on réunit des économistes du

Secteur privé du secteur public secteur institutionnel académique on essaie de proposer au grand public au décideurs des analyses qui sont du coup en libre accès sur notre site et aussi du coup avec des ouvrages régulièrement qu’on publie maintenant tous les 2 ans et demi environ donc un nouvel opus qui on

Espère va at tier attention et que ça intéressé mais on j’ai oublié la clé de BSI brainstorming initiative c’est ça au départ c’est ça voilà j’avais oublié ce que ça voulait dire effectivement je l’ai retrouvé sur votre sur votre site alors il y a se grandes expertises sur

Lesquelles les les économistes de BSI travaillent travail c’est budget fiscalité conjoncture finan et marché industrie société environnement énergie agriculture et alimentation quel a été l’objet de cette démarche qui a conduit à la publication de cet ouvrage donc je le rappelle chez duno 12 clé économ pour aborder 2030 pourquoi 2030 à qui

S’adresse cet ouvrage et comment est-ce que vous avez fait le choix sur C ces 12 thématiques ou enjeux qu’il fallait sélectionner Victor on a bien constaté que les début années 2020 sont pas forcément bien on pas bien débutter avec la crise du covid la répercussion de la

Crise en Ukraine donc on on avait cette impression qu’on était un peu en point de bascule et en fait ce point de bascule nous a donné envie de dresser un peu un état des lieux et en même temps de se projeter offrir en fait des clés de compréhension au grand public mais

Aussi aux décideurs sur des sujets qui nous semblaient clés et toujours avec ce qui est un peu le le l’objectif et le de BS de faire de la pédagogie et d’essayer de se baser sur les fait d’avoir une vision non partisane et en plus de s’appuyer sur des experts différents

C’est un ouvrage qui est collectif et l’idée c’est de réunir des gens qui ont une compétence en tout cas une expertise dans un sur un sujet donné et après très rapidement on s’aperçoit que le même si le chapitre par chapitre ça peut être de manière indépendante il y a pas mal de

Dialogue entre les chapites et que vraiment c notre volontéû en fait de faire un un ouvrage qui nous permette de nous dire ok ça a mal commencé les années 2020 mais à quoi ça pourit ressembler et quels sont les défis parce que ils sont très nombreux oui c’est

Vrai ça a mal commencé je crois qu’on est 4 an jours pour jour après la la la baisse de taux de la Fed liée effectivement au déclenchement de la pandémie covid c’était effectivement en mars 2020 bon les thèmes qui sont traités l’endettement des États européens la mainmise de l’inflation

L’avenir de la politique monétaire vieillissement démographique bien sûr économie de guerre la question de la Chine on en parle dans un instant avec vous puisque c’est un des chapitres que vous avez coécrit comment verdir la finance décarbonation de l’économie européenne l’économie circulaire comme solution aux défis environnementaux

Sujet sur l’énergie gaz et enfin sur le l’électrique pardon 2035 voilà ça a plein gaz sur l’électrique pardon le télétravail et puis il y a même un chapitre sur les cryptoonnaaies bulles spéculactive ou révolution financière 2030 c’est quand on est économiste et qu’on veut faire un peu de prospective

Oui d’avoir un horizon euh qui va au-delà de de 3 5 ans c’est c’est intéressant pour la réflexion euh justement ouais exactement alors déjà 2030 parce queon voit aussi qu’il y a pas mal d’objectifs en terme de transition de mutation on communique beaucoup sur 2030 mais même de manière

Générale sur des sujets structurels ça permet de est-ce que là on est vraiment concentré actuellement sur l’actualité sur est-ce que l’inflation euh diminue réellement est-ce que ça va durer longtemps en fait c’est des vieilles questions qu’on se repose qu’on se posait pas avant et on a l’impression

Que 2020 les années 2020 on a à la fois tous les défis euh qui nous amènent en 2030 et plein de de questionnements qu’on qu’on pensait plus se poser qui reviennent et je pense que du coup ça une décennie assez marquante et bon déjà

En économie on a du mal à se projeter à plus d’un an là céit ambitieux de dire à plus de 30 ans mais c’est de de se forcer avoir une vision prospective et pour donner un peu des clés des indices pour les personnes qui s’intéressent à

Ces sujets là de se voir ouais où on en est et ques quelles sont les ambitions et comment en fait on peut y parvenir oou quels seront les obstacles à à sauter bon la question de la Chine c’est la question sur laquelle vous avez travaillé spécifiquement avec Eveline

Ban qui a écit ce chapitre avec vous qui est économiste d’ailleurs basé en Asie je crois en j’ai vu dans son parcours en tout cas une grosse expérience sur les pays asiatiques et notamment sur la Chine vous dites que bon bah pour la Chine comme pour d’autres il y a une décennie

Clé effectivement jusqu’aux années 2030 et que le sort de la Chine est pas encore définitivement tranché il y a ceux qui nous ont éclairé sur l’idée que la Chine allait devenir effectivement la première puissance économique mondiale et puis depuis quelques temps notamment depuis le covid c’est j’allais dire une

Discussion une vraie discussion en tout cas qui son qui s’est engagé entre ceux qui pensent que la Chine peut toujours devenir la première puissance mondiale et ceux qui pensent que ça deviendra de plus en plus challenging pour les prochaines années ou exactement et c’est vrai que déjà dans un premier temps on a

Voulu un peu défantasmer le sujet de la Chine parce que généralement en France on a cette vision de dire ah la Chine c’est l’usine du monde c’est quelque chose qui existe c’est vrai mais c’est pas forcément que ça la Chine et effectivement comme vous le mentionnez

Ça a pas mal changé ces dernières années et il y a tout en fait donc on regarde la Chine d’un point de vue en prenant un peu d’auteur on se dit wouh il y a tout pour que ça devienne la plus grande puissance économique et là de plus en

Plus on a des signaux quand même de plus en plus négatifs et quand on regarde même auelà des aspects conjoncturels quand on se penche un peu plus de manière structurelle sur l’économie on s’aperçoit que la prochaine décennie les ambitions de la Chine de devenir justement cette grande puissance

Pourrait être contrainte ou en tout cas freiner par certains facteurs plus structurels et celui dont on évoque notamment dans le dans le livre c’est le mur de la dette et ce mur de la dette il faut pas l’analyser comme nous on a l’habitude de l’analyser généralement dans les pays développés on parle

Beaucoup endettement public l’endettement public là il faut rentrer un peu plus dans le cœur du sujet malheureusement la crise immobiliiare révèle des fragilités qui se percutent notamment sur les les gouvernements locaux c’est eux qui soutiennent la croissance et c’est eux qui vont avoir djà cette année un un risque de

Refinancement élevés des problèmes peut-être sur leurs équilibres publics qui vont peut-être leur permettre de ne pas en fait déployer la stratégie qu’il veut mettre en place pour passer d’une économie qui auparavant était très axé sur le financement de l’économie par la dette en faisant la promotion notamment

L’export sur sur quelque chose qui est beaucoup plus ancré sur la promotion de la consommation privée et ce phénomène d’endettement et de de de de de de spirale autour de la dette enfin des entreprises notamment avec derrière la question du système bancaire jus dans quelle mesure ça entrave effectivement

Le plan de sigjin pin qui passe par la prospérité commune la circulation duale l’idée qu’il y a un marché domestique qui doit prendre le relais à un moment du modèle très mercanti ou très mercantiliste qui a fa fait la grandeur de la Chine jusqu’à aujourd’hui cette

Question de la dette elle est au cœur de ce sujet là ouais pour nous elle est au cœur de ce sujet là parce que en fait on a déjà des entreprises qui sont déjà très endettées et donc à partir du moment où il y a ce cycle d’endettement

Il y a nécessairement des des impacts desinflationnistes qui s’instoreent dans l’économie parce que là on est dans une configuration où les taux sont très bas en Chine bon le scénario c’est que ces taux- là restent très bas pour soutenir l’activité en revanche on sait qu’à un moment il va avoir une sorte de

Normalisation et à partir de ce moment-là le phénomène de désendettement pourrait peser sur la capacité d’investissement de certaines entreprises et au-delà de ça il y a cette question de la consommation privée là on attend la semaine demain ou dans les jours à venir une décision les communications sur les grandes les

Grands chiffres économiqu décision sur l’objectif de croissance oui qui sera autourement qui sera autour de 5 mais ce qu’on peut constater c’est que jusqu’à maintenant la Chine c’est les champions des politiques d’offre et là on est dans une configuration on est déjà dans une configuration de pas crise des demandes

Mais une demande un peu morose et on sait que l’objectif c’est de monter en gamme sur cette la de la consommation privée et on peut se demander au vu en fait des des capacités actuelles de la Chine en fait au niveau des politiques publiques de vraiment en fait réorienter

Son modèle parce qu’on elle est un petit peu au pied du mur et que la situation actuelle en fait elle moi c’est ce que j’essaie toujours de véhiculer quand je parle de la Chine c’est dire on a trop un regard trop conjoncturel sur la Chine il faut prendre du recul et s’apercevoir

Que la Chine n’a pas forcément toujours les moyens de ses ambitions et que là le test grandeur nature sur la consommation privée il c’est cette année que ça se joue c’est l’année prochaine et pour l’instant on n pas forcément beaucoup de recul et la question de la dette joue

Nécessairement ouais est-ce que la la montée en gamme industrielle la sophistication même de la Chine sur le plan industriel qui est plus à démontrer mais il faut peut-être le rappeler aujourd’hui hein quand on voit la position de la Chine sur le véhicule électrique sur les technologies liées à

La transition et cetera on est plus simplement dans l’usine du monde comme vous dites ou en tout cas une usine avec des produits de valeur ajoutée technologique aujourd’hui est-ce que ça ça peut quand même euh être un joker gagnant pour pour la Chine dans l’idée de construire de faire pivoter son modèle économique

C’est déjà un joker gagnant c’est un peu ce côté dual en Chine il a une forte diichotomie parce que il y a ces performances sur le secteur auto qui ne sont plus effectivement à démontrer parce qu’il y a des chiffres qui sont extraordinaires et de manière générale

Quand on voit de manière beaucoup plus globale sur les nouvelles technologies notamment qui sont liés avec la transition énergétique on va voir une dépendance forte le monde entier vis-à-vis de la Chine effectivement il y a une carte à jouer il a joue déjà que ça soit sur les métos rares les métos

Critiques mais aussi sur sur des capacités de production qui sont très élevées et qui ont tendance à à poser questions parce que on se demande quel est le positionnement de l’industrie automobile notamment mais aussi sur tout le photovoltaïque on a vraiment une vraie dépense de la Chine et là la Chine

A un rôle à jouer et c’est ce qu’on essaie un peu d’expliquer dans le dans dans le chapitre sur sur la Chine c’est que on parle effectivement de ces grandes réussites on parle de ces ces ces exportations qui sont dont la composition change un peu on est de plus

En plus sur du haut de gamme donc ça c’est un un avantage mais après il y a cette question de comment ça va être financer et à partir du moment où la Chine communique de plus en plus sur oui on veut pas se replier sur nous-même mais tout taxer sur notre modèle interne

Dire bah oui mais il faud continuer à exporter parce que sinon il y aura pas forcément de transition possible et c’est ça donc est le grand sujet de ce chapitre là ouais il y a quelque chose de défensif dans la stratégie d’exportation de la Chine aujourd’hui presque d’une certaine manière agressif

Même très agressif et c’est ça qui c’est ça qui est impressionnant c’est que cette réussite là on voit encore que c’est lié à quoi à des subventions de l’offre et de la demande donc là c’est c’est une des rares politiques de demande en Chine qui est efficace mais

Par contre sur tout ce qui reste à faire sur une réforme des retrait qui est attendue sur tout ce qui est au niveau de la sécurité sociale sur tout ce qui est au niveau d’une certaine taxation notamment sur les impôts fonciers ça peine à arrivriver et ça c’est en fait

Ça provoque une sorte de surépargne de la population et ça va pas en faveur d’une consommation qui se renforce ouis surépargne d’un côté et puis autres chiffres spectaculaire qui m’a marqué quand même j’ai jamais vu ça de ma vie c’est de voir la vitesse à laquelle les investissements directs étrangers en

Chine sont passés d’un niveau record en 2020 21 je crois à un niveau quasi nul en 2023 on est tombé à quelques dizaines de milliards d’euros net de dollars nets d’investissement direct étranger en Chine en 2023 ouais c’est impressionant c’est un peu cette défiance là qu’on a

En ce moment et nous c’est ce qu’on essaie un peu de dire en fait il faut avoir le être méfiant sur certains aspects mais sur d’autres il faut prendre du recul et s’apercevoir que la Chine effectivement c’est un terraud de d’opportunité impressionnant bon tous ces chapitres sont effectivement voilà

Bien bien identifié autour de de de clés de compréhension pour le monde de 2030 et le chapitre que vous avez coécrit avec Eveline ban je le rappelle celui sur la Chine la Chine tout d’un numéro 1 point d’interrogation tous les chapitres ont un point d’interrogation ce sont des

Questions que vous vous posez des éléments de de réflexion que vous nous apportez à travers ce livre paru chez duno je le rappelle encore une fois 12 clés économiques pour aborder 2030 ouvrage collectif signé BSI economics merci beaucoup Victor merci d’avoir été avec nous pour évoquer rapidement c’est

C’est quelques clés autour de la Chine notamment vous êtes économiste et président du S tank BSI economics Victor leckillorriier qui était avec nous en plateau pour ce dernier carur de [Musique] Smart

Lundi 4 mars 2024, SMART BOURSE reçoit Andrew Etherington (Head of Multi-Asset Total Return, AXA IM) , Julien Moutier (Directeur des Gestions Obligataires, Groupama AM) , Victor Lequillerier (Président du Think Tank, BSI Economics) et Olivier Raingeard (Directeur des investissements, Neuflize OBC)

Comments are closed.