Croissance en baisse, déficit en hausse : où trouver les milliards ?

Les matins de France Culture Guillaume Herner comment va l’économie française est-elle en train de sortir de la stagnation baisse de l’inflation reprise de la consommation multiplication des investissements étrangers tout semble aller dans le sens d’un redémarrage progressif de notre économie après une année 2023 marquée par une croissance faible mais quelles

Sont les projections des économistes pour les mois à venir bonjour ericyer bonjour vous êtes directeur du département analyse et prévisions de l’OFCE l’Observatoire français des conjonctures économiques êtes-vous d’accord avec ces différents constats c’est-à-dire le signe que finalement nous aurions aujourd’hui un redémarrage de l’économie française une série d’indicateurs qui permettraiit donc

D’être relativement optimiste sur la manière dont se déroulent les choses je pense que c’est pas pour tout de suite je pense que si il devait y avoir un redémarrage ça serait plutôt pour la fin d’année voir l’année 2025 mais l’année 2024 malheureusement devrait pas être très très bonne alors on va essayer de

L’expliquer c’estàdire que globalement on est dans un ralentissement économique mais qui a changé de nature jusqu’à présent et l’année 2023 en était un exemple il y avait un ralentissement parce que les entreprises se plaignaient d’avoir des problèmes d’offre elles n’arrivaient pas à produire parce qu’il y avait des difficultés de recrutement des problèmes

D’approvisionnement les carnets de commande étaient là mais elles avaient du mal à produire pour pour ces raisons là bon la bonne nouvelle c’est que les problèmes d’offre sont en train de se résoudre c’està dire que les problèmes d’approvisionnement sont peu au prou revenus à la normale même s’il faut

Quand même se méfier avec ce qui se passe aujourd’hui en mer Rouge mais globalement le problème d’approvisionnement il y en a quasiment plus et les difficultés de recrutement sont en train petit à petit ben de de diminuer en revanche le principal frein nous dit l’chelle entreprise c’est les

Carnets de commande c’est que là c’est devenu complètement videite donc on est passé d’un problème d’offre à un vrai problème de demande et là malheureusement au moins le premier semestre après on verra mais le premier semestre de l’année 2024 devrait être marqué par Ben un problème de demande et

Donc une croissance quasi nul au cours des deux prochains et donc c’est pas ça qui qui évoque une reprise et l’élément central c’est l’emploi c’estàdire que et là on a un gros doute c’estàd que pour l’instant ce qui était assez intéressant c’est que malgré une croissance très faible les entreprises créaient

Énormément d’emploi et donc le pouvoir d’achat a étéit soutenu par des créations d’emploi extrêmement fort al pas par des salaires qui étaient dynamique mais par le fait qu’on avait distrué beaucoup de masse salariale là il nous semble que aujourd’hui on est dans un dans une phase où leschelle

Entreprise nous disent on va beaucoup moins embaucher et donc ça ça va nourrir ce problème de demande donc allez je pense que 2024 sera encore une année difficile pour les Français le gouvernement a décidé d’intensifier sa lutte contre le chômage avec une série de de réformes de France travail donc à

La question de l’indemnisation et des chômeurs y y a-t-il urgence en la matière erque hier alors non je crois qu’il y avait vraiment pas urgence c’estd que voyez quand encore une fois on était dans la situation de 2022 2023 où il y avait beaucoup de demandes des entreprises et

Elle voulait énormément embaucher mais qu’il y avait des difficultés de recrutement essayer d’inciter les chômeurs à reprendre un emploi pouvait avoir du sens aujourd’hui encore une fois avec le le cette bascule d’accord les entreprises nous disent très clairement dans les dans les enquêtes on ne va plus embaucher l’année prochaine

Donc voyez comment quelle est l’intérêt d’inciter un chômeur et de le de le contraindre alors qu’il n’y aura pas de demande d’emploi dans dans dans dans les prochains dans dans les prochains trimestres donc c’était pas le moment et surtout entre nous si on est dans un problème de demande durcir les

Conditions des chômeurs en baissant leur indamisation ça va nourrir ce problème de demande donc non il y avait vraiment pas d’urgence à aujourd’hui refaire une 5è réforme du marché du de l’assurance chômage donc vous voyez attendons voyez c’est ça aussi je pense un problème de de méthode depuis 2018 d’accord il y a

Eu cinq mesures pour réformer l’assurance chômage on n’a pas encore les résultats de ces mesures attendons d’accord de savoir est-ce que ces mesures étaient bonnes est-ce qu’elles ont porté leurs fruits et si elles n’ont pas porter leurs fruits mettant mettons une nouvelle mesure en place mais là on

N pas encore de recul dans au moment où la conjoncture se retourne c’est absolument pas le moment de le faire bon mais il y a encore ces problèmes de mismch comme on dit en français c’est-à-dire de de de difficulté rcontre entre l’offre et la demande et il y a

Beaucoup de seeurs qui cherchent à embaucher qui n’y parviennent pas on parle de secteur en tension est-ce qu’il ne faut pas durcir les conditions d’indemnisation c’est la politique menée par le gouvernement pour inciter obliger vous utiliser le verbe que vous voudrez les chôeurs à prendre des emplois qu’il n’auraient probablement pas pris en

Premier examen oui alors quand on regarde le problème de mismatch que vous avez signalé il y a il y a les raisons elles sont connues le raison c’est d’abord un le logement c’est-à-dire que tant que votre logement et le et le coût pour se loger est extrêmement élevé et

Ben globalement ça coûte cher lorsque vous déménagez donc vous ne déménagez pas donc vous restez dans votre logement et donc vous êtes fixé dans un endroit alors que les emplois peuvent être ailleurs et donc ça c’est un vrai problème mais ça ne ce n’est pas la réforme de l’assurance chômage qui va

Les résoudre le deuxième c’est dans le c’est typiquement le coût du transport et le coût du permis de conduire c’est-à-dire que beaucoup de de de français ne peuvent pas accepter des emplois qui sont à quelques kilomètres et il y a des problèmes de transport donc vous voyez ces deux raisons

Principales qui sont bien documentées n’ont aucun lien avec la réforme de l’assurance chômage et rappelons-le on a fait des réformes de l’assurance chômage encore une fois on a durci les conditions on est passé de 4 mois d’indemnisation à 6 mois pour être éligible on a diminué l’indemnisation on

A mis la dégressivité on a fait des bonus malus on l’a rendu contracyclique attendons de voir si ça ça résout les problèmes et encore une fois la conjoncture est extrême importante hein aujourd’hui voyez les perspectives d’emploi indiqué dans la chat d’entreprise a perdu 10 points s’est

Passé de 110 à 100 en l’espace de 6 mois c’est un signal fort que les chîn entreprisees nous disent ce n’est plus le problème n’est plus l’emploi le problème ce sont les carnets de commande qui sont vides tant qu’il y a pas de commande on va pas embaucher bon je

Poursuis dans dans la question de de l’emploi les secteurs en tension ils existent on l’a vu par exemple avec et la question agricole puisque c’était vraiment une demande des agriculteurs alors pour pour quoi et bien entendu c’est une question qui est devenue déjà politique pourquoi faut-il considérer qu’on a besoin de de

Mesures pour embaucher dans les secteurs en tension vous dites il y a des freins par exemple la question du logement et je pense qu’il va falloir qu’on développe ce thème mais est-ce que ces freins sont moins importants par exemple pour les personnes qui viendrait de l’étranger pour occuper ses emplois

Justement ericer non mais alors l’immigration c’est c’est intéressant effectivement c’est une façon de résoudre ce problème c’est faire appel il est possible aussi qu’il y ait des problèmes de compéten et le mismatch c’est que globalement on n’ pas besoin de ces compétencesl en en en France on a des compétences qui sont plus

Nécessaires et il en manque dans d’autres faisons appel à l’immigration et la question a souvent été de B attention l’immigration quand on a du chômage c’est quand même un peu dommage et il faudrait mieux il vaudrait mieux faire travailler le les les les personnes natifes alors les études

Académiques encore une fois on fait pas une science exacte mais les études académiques sont là pour nous aider nous indique bien que ouvrir à l’immigration n’a aucune incidence sur le chômage des natifs ça c’est extrêmement important et surtout n’a aucune incidence sur le salaire des natifs même si on arrive à

Montrer un effet c’est c’est plutôt un effet positif c’està-dire que ça aide effectivement à notamment des femmes natives à reprendre un emploi parce que ce sont des emplois les emplois qui sont nous pourvus sont souvent des emplois assez difficiles euh à la fois physiquement et aussi dans le rythme de

Vie et donc globalement c’est c’est les femmes ont du mal à à à essayer de d’être dans ces emplois-là et donc quand on ils sont aidés par des personnes qui viennent de de l’étranger ça les aide donc il faut voir l’immigration alors bien sûr il faut le contrôler il faut

Pas ouvrir complètement les vannes sans sans sans réfléchir mais l’immigration est une solution effectivement pour ces métiers en tenstion et c’est dommage que on soit pas aller au-delà de ce qui de de ce que ce que le gouvernement a fait l’esprit de cette réforme notamment donc de l’indemnisation du chômage vous me

Direz si vous êtes d’accord je vais la résumer à c’est d’accroîre la différence donc de rémunération entre ceux qui sont en emploi et ceux qui sont donc hors de l’emploi aujourd’hui chôur quelles sont les les conséquences généralement de de ce type de mesure puisque ce n’est pas la première fois que celles-ci sont

Menées selon vos différentes études à l’OFCE ou vous travaillez oui alors non mais effectivement que le travail paye plus que le non travail on va dire et sans doute un objectif qui est vertueux il faut inciter effectivement potentiellement à travailler sinon euh bon enfin en tout cas s’il y a des

Difficultés de recrutement c’est c’est une solution habituellement les gouvernements précédents et on pense au gouvernement sous Nicolas Sarkozi c’était le travailler plus pour gagner plus c’estàd quand on travaillait on gagnait plus d’accord là effectivement la logique de ce gouvernement c’est plutôt de dire on va pas faire

Que le travail gagne plus on va faire que le non travail gagne moins donc c’est pas le travailler plus pour gagner plus c’est quand je travaille moins je gagne moins d’accord et donc cet écart l’incitation elle se fait plutôt par le bas d’accord elle se fait plutôt en

Essayant de allez le mot est peut-être un peu fort mais papériser ceux qui ne travaillent pas pour les inciter à retravailler alors qu’est-ce que ça fait alors dans un quand on est dans une conjoncture avec dans une conjoncture avec un problème de demande c’est pas une bonne solution d’accord premièrement

Deuxièmement ce que ça fait d’accord quand on on le fait dans le sort c’est que effectivement on a des résultats souvent sur l’insitation et la reprise à l’emploi est plus rapide mais attention pas de bonne qualité c’est-à-dire que je suis qualifié à un certain niveau j’accepte dans ces conditions-là d’avoir

Un emploi moins qualifié que mes qualifications et ça on sait que ce n’est pas très bon d’accord à long terme pourquoi parce que bah je me sens déclassé ma productivité est pas bonne parce que je vais au travail à reculon et surtout j’ai pris l’emploi de quelqu’un qui était au chômage et avec

Le la qualification requise ça déplace le problème et donc ça déplace le problème la le le la résultant de tout cela c’est que du coup à long terme c’est pas soutenable mais par contre ça fait des économie à court terme et ça si vous voulez faire des économies

Budgétaires c’est une façon de faire qui est relativement efficace parce que globalement vous remplacer un chômeur qui coûte cher par un chômeur qui coûte moins cher et donc globalement les économies que vous vous faites elles sont réelles et donc je pense que c’est comme ça qu’on doit voir à peu près

Toutes les mesures proposées par ce gouvernement c’est à l’on d’un critère qui est comment je fais pour faire des économies pour essayer de respecter mes engagements vis-à-vis bah de la Commission européenne en tout cas d’essayer de réduire les déficits bon on va continuer à en parler dans une

Vingtaine de minutes puisqu’il y a aujourd’hui à la une de la presse c’estes 10 milliards d’économies les ministère cherche où faire ses économies ils ont trouvé d’ailleurs en tout cas sur le papier les économies qu’il faudrait faire on va voir quelles peuvent être les conséquences de ces économies nous serons donc toujours avec

Vous erriic Heyer je rappelle que vous êtes directeur du département analyse et prévision de l’OFCE autrement dit l’Observatoire français des conjonctures économiques 7h56 sur France Culture 6h30 9h les matins de France Guillaume Herner nous sommes en compagnie d’ériic Heyer directeur du département analyse et prévision de l’OFCE nous avons vu avec vous Eric

Heyer les prévisions pour l’économie française avec peut-être une embellie mais pas tout de suite selon vous avec une question du chômage et vous avez évoqué disons votre scepticisme à l’égard des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le chômage et dans l’actualité il y a 10

Milliards 10 milliards en moins si jeose dire puisque ce sont 10 milliards d’euros d’économie qui euh sont donc des annulations de crédit des coupes budgétaire avec un peu plus de 2 milliards en matière d’écologie de développement et de mobilité durable 1 milliard demandé donc en matière d’économie pour le secteur du travail et

De l’emploi la recherche et l’enseignement supérieur dont on aurait pu imaginer qu’il soit sanctuarisé eux vont devoir réaliser 900 millions d’économies je vais pas faire la h mais on voit qu’il a tous les seeurs qui sont touchés l’ignement ai 700 millions votre regard d’économiste sur ces économies

Errier alors il faut comprendre que ces économies arrivent au moment où le gouvernement révise sa prévision de croissance c’estàd que ils avaient voté un budget il y a 6 mois avec une croissance économique pour 2024 à 1,4 % et donc du coup ils avaient déjà proposé des économies de 12 milliards pour

Essayer de respecter les engagements vis-à-vis de Bruxelles c’est la réduction des déficits et des efforts sur la dépense publique là il révise de 144 à 1 et donc dis bah voilà il y aura moins de croissance donc moins de recettes donc si on veut tenir les déficits il faut faire des économies

Supplémentaires ces économies ça a été annoncé vous avez rappelé c’est à peu près 10 milliards bah alors quand je quand j’entends ça je d’abord un il me semble que c’est trop 10 milliards par rapport à la révision voyez quand vous passez de 14 4 à 1 en fait il vous

Manque que ça 5 milliards donc en fait c’est deux fois plus finalement que la révision et donc ils sont allés un peu plus loin que le budget précédent de ce point de vue-là ça c’est la première remarque la deuxième remarque pourquoi ah bah c’est une bonne question c’està

Dire que globalement alors il il y a une solution enfin il faudrait leur poser la question même si vous avez des hypothèses oui alors une hypothèse c’est que en gros globalement si vous dites il manque 5 milliards d’accord si vous faites que 5 milliards d’économies puisque ces économiesl vont peser sur la

Croissance vous allez avoir moins de recettes et donc ces 5 milliards d’économie vont ben finalement aboutir à finalement 2 milliards 3 milliards d’économie donc si vous cherchez 5 milliards en fait aujourd’hui il faut proposer 10 parce que au bout du compte ça va casser un peu plus la croissance

Économique et donc vous n’aurez que 5 à l’arrivée donc ça je pense que c’est important à rappeler et là du coup ça met un peu à mal leur perspective de 1 % c’est-à-dire que ils n’ont peut-être pas assez bien pris en compte l’incidence de de ces économies sur la croissance

Économique mais alors là aussi si je vous demande votre regard d’économiste sur les secteurs où ont été réalisé les économies alors c’est un peu étonnant parce que la recherche l’enseignement on considère que ce sont des investissement à long terme est-ce que c’était opportun selon vous de réaliser des économies

Dans ces secteur là mais non mais là on on on touche bien le problème court terme moyen terme c’estàdire que si vous pensez que ces secteursl sont les secteurs d’avenir et c’est en ayant des des des étudiants mieux avec une compétence augmenté et des des des des

Étudiants qui sont mieux éduqués ça fera une productivité demain et donc de la croissance de demain donc là aujourd’hui on a l’impression que le gouvernement bah veut respecter à tout prix le court terme mais en mettant en danger possiblement la croissance de moyen terme et et et de long terme et ça c’est

C’est un peu dangereux parce que on connaît les conséquences de tout cela parce que il nous l’a bien à rappeler les 10 milliards d’aujourd’hui enfin de 2024 vont être répétés en 2025 en 2026 en 2027 et donc il va falloir chercher ben encore plus et donc attention à pas

Paupériser un peu trop l’état parce que pour l’instant et là je pense que le gouvernement pourra pas échapper il fait porter l’austérité on va dire allez appelons-le comme ça sur l’état pas sur le modèle social mais attention je pense que l’État on n’est pas loin d’être à

L’os et donc du coup je p pense que cette année c’est l’État et les années suivantes ça va être le modèle social jeanl Marie arrêtons-nous sur ce mot incandescent vous venez de le prononcer er hier le mot austérité un mot toujours mise en avant vanté ou redoutter

D’ailleurs selon qu’on est de droite ou de gauche débat classique de la politique si on regarde les échelles de grandeur les chiffres dont on parle aujourd’hui donc 10 milliards cette année probablement 15 milliards si ensuite la tendance l’année prochaine est-ce que c’est un type d’austérité qu’on a connu en France ces dernières

Années ou est-ce que ce serait inédit non non c’est pas inédit très sou souvent 3 4 ans après une crise économique voyez pendant une crise économique on on on ouvre les vannes pour essayer de limiter la casse donc on fait des plans de relance la croissance revient les déficits par contre sont

Élevés la dette publique a augmenté et donc on se dit 3 4 ans plus tard tiens il va falloir commencer à rembourser donc on a connu ça on a connu ça en 2011 voyez 3 ans après la crise de 2008 on s’est lancé dans de l’austérité un peu

Partout en Europe bah voyez là on est 3 4 ans après le début de la crise les déficits sont élevés la dette publique est élevée on se dit il va falloir commencer à rembourser et ben on fait donc des efforts on nous demande de faire des efforts structurels c’est

C’est ça aussi le PACT de stabilité c’està-dire quand on est au-dessus des 3 % ben il faut faire des efforts pour y revenir et donc la conjoncture n’étant pas là ben on va demander un peu plus d’effort bon appelons-le austérité rigueur peu importe mais ce qui est très

Important et ce que nous apprend quand même l’analyse du passé c’est que lorsque tous les pays europé é se mettent en même temps à faire cette politique de rigueur lorsque on est dans une économie qui est en ralentissement et lorsque la banque centrale Ben a n’aide pas l’activité et même à des taux

D’intérêt un peu trop élevés ce sont les conditions où l’incidence économique de cette austérité est la plus importante donc attention à ne pas répéter l’erreur de 2011-24 mais on y est là c’est ça que vous identifiez et ben allez on va dire que 2000 2024 effectivement tous les pays y compris l’Allemagne voyez

L’Allemagne c’est quand même assez incroyable l’Allemagne aujourd’hui est on va dire l’élève malade à très court terme c’està-dire que c’est l’économie qui rebondit le moins en zone euro d’accord qui si vous prenez un peu de recul produit la même chose qu’il y a 4 ans donc ils ont zéro de croissance

Depuis 4 ans d’accord ils ont des marges budgétaires suffisantes pour essayer de le relancer plutôt que de continuer à relancer leur activité ils se mettent eux aussi à faire l’austérité donc vous voyez l’Italie fait de l’austérité l’Espagne fait l’austérité la France fait l’austérité l’Allemagne fait l’austérité toute cette austérité va

Nourrir un ralentissement économique on aurait là pour le coup aimer que l’Allemagne qui n’a pas de problème budgétaire continue à soutenir son son son activité pour que bah finalement l’austérité des un ne soi pas nourris par l’austérité des autres et là il aurait fallu une coordination au niveau

Européen plutôt que de dire allez aujourd’hui on est 4 ans après les la la la fin de la crise depuis le début de la crise allez on se lance tous dans l’austérité bon mais si on essaie de de défendre ces mesures ou alors de les juger insuffisantes on prend le niveau

Des déficits de l’État depuis un certain nombre d’années on se rend compte que ceci se chiffre aux alentours de 170 milliards d’euros alors je peux vous dire que 10 milliards sur 170 milliards de de déficit c’est une paille comme on dit hier non non mais que qu’ faille bah

Petit à petit revenir à un équilibre financier oui petit à petit avec 170 milliards de de déficit il va falloir la question qu’on doit se poser dès qu’on parle de déficit c’est à quoi il a servi voyez si ce déficit a servi à investir dans les infrastructures à sauver des

Entreprises à aider des ménages bon voilà c’est un investissement et demain on il y aura un retour sur cet investissement effectivement si ce déficit par contre a été gaspillé là c’est la catastrophe donc la question on a du mal à répondre à à à votre interrogation si on n’a pas fait ma

Final la liste de à quoi a servi les cette augmentation alors est-ce qu’on a des indications là-dessus est-ce que ça a servi puisque donc on sait qu’on a donc 400 millions d’euros pour les agriculteurs on en a beaucoup parlé on a promis également de l’argent à l’Ukraine

On a promis 3 milliards ce sont des choses qui qui pèsent si on prend ces sommesl c’est toujours difficile erricer de de savoir si on a affaire à des investissements donc pour l’avenir ou à des choses non mais même revenons depuis la crise sanitaire c’est là où vraiment

Le la dette a a franchi vraiment un cap voyez on a fait un quoi qu’il en coûte le quoi qu’il en coûte covid on peut dire comme le dit le prix Nobel Joseph Stiglitz que c’était important sinon on aurait eu un capital missing c’estd on aurait perdu du tissu productif on a

Sauvé grâce à ces à ce quoi qu’il en coûte le tissu productif en France on a sauvé les entreprises en France en Allemagne et cetera et donc si la reprise a eu lieu en euh juste après la crise sanitaire c’est parce qu’on a sauvé donc là cette dette publique a été

Me semble-t-il bien utilisée pour sauver le tissu productif maintenant si on en vient au bouclier énergétique ah là la question se pose effectivement le fait d’avoir aidé tout le monde les ménages qui n’avaient pas de problème financiers et de la même manière que les ménages qui en avaient un ceux qui étaient

Obligés de prendre leur voiture ceux qui n’étaient pas obligés et on peut se dire que ça a été sans doute pas très bien utilisé pourquoi parce que globalement allez on aurait préféré utiliser plutôt dans un choc d’offre aider les ménages à transformer leur mode de de de consommation pour utiliser moins

D’énergie fossile plutôt que de subventionner l’énergie fossile donc là effectivement ça a soutenu la consommation et généralement le déficit n’est pas là pour seout tenir la consommation donc je mettrai beaucoup plus de doute sur la deuxième partie du quoi qu’il en coûte quoi qu’il en coûte énergétique par contre c’était bien pour

Le deuxème et ensuite voyez par rapport à toutes les dépenses d’avenir qu’on va avoir face à nous on sait que la transition écologique nous dit le rapport Pisani mafous c’est 66 milliards d’investissement chaque année pendant 10 ans d’accord et ça on peut pas demander aux ménages aux entreprises de financer

Intégralement donc il va bien falloir qu’il y ait des aides publiques et ces aides publiques c’est fait pour transformer c’est pas fait pour avoir plus de croissance c’est fait pour que cette croissance soit soutenable est-ce que c’est pas ça le jeu de la de la dette publique c’est aider finalement le

Monde de demain à être meilleur et que les finalement les les les les jeunes d’aujourd’hui financent une partie de cette transformation par des intérêts que l’on va payer sur cette dette ça ça paraît vertueux si on demande à cette génération de financer l’intégralité de la transition écologique on n’y arrivera

Pas Jean les mararie c’est la question du choix des choix que nous faisons et et que nos représentants vont faire est-ce que le débat politique est bien posé aujourd’hui sur ces arbitrages là non le l’arbitrage non parce que non globalement on voit bien qu’il y a en en

France des partis qui pour pour qui la dette n’est absolument pas un problème quel que soit l’utilisation de cette dette c’est qu’on peut financer et compris de la consommation allez la dette c’est pas un problème on aura toujours une banque centrale qui pourra nous aider non ça je pense il y a ce

Côté-là et de l’autre côté des partis politiques qui voient la dette ou le déficit comme un objectif alors que la dette ou les déficit ce sont c’est les instruments pour une politique économique donc ce qu’il faudrait c’est bien clarifier les choses bien rappeler que le déficit la dette sont des

Instruments et quel objectif on on associé à cet instrument est-ce que ça doit financer les retraites non c’est pas un bon instrument pour financer les retraites est-ce que c’est un bon instrument pour financer la transition écologique oui en partie peut-être aussi que ce gouvernement- là devrait réfléchir à d’autres pistes comme

Possiblement des augmentations d’impôts encore une fois se dire que on va tout régler sans augmenter les impôts ça veut dire que une partie de la population la partie la plus aisée ne sera jamais mise à contribution puisque tout faire par la dépense publique ben c’est tout faire peser sur la classe moyenne inférieure

Et ça cette classe moyenne inférieure au bout d’un moment va dire STOP bien alors si on reprend les chiffres là aussi ce qui peut donner un peu le le vertige ericer c’est que on est aujourd’hui avec un déficit qui est finalement en tout point comparable à celui de 2020 donc

2020 année du quoi qu’il en coûte on se retrouve avec 170 milliards de de déficit en 2023 conséquence donc notamment du bouclier énergétique et les deux années intercalaires en 2021 et 2022 ont finalement permis d’aboutir à un déficit un petit peu inférieur au quoi qu’il en coûte mais pas beaucoup

Environ de 140 150 milliards d’euros c’est vrai non mais il y a deux il y a deux points un d’abord la la reprise n’a pas été aussi forte qu’on attendait c’est-à-dire que globalement il faut l’avoir en tête on a parlé en première partie de l’émission La il y a un ralentissement économique mais

Aujourd’hui la France produit 2 % de plus qu’il y a 4 ans ça veut dire que la croissance depuis 4 ans on n’est que de 05 voyez quand vous avez 0,5 de croissance en moyenne annuelle depuis 4 ans les déficits ne peuvent qu’augmenter parce que il y a pas assez de recettes

Donc ça c’est le premier point la recette il faut dire pardonz moi je veux couperrière c’est toujours important à mon sens de de remettre ça en perspective et il faut dire que dans le même temps la population française ayant augmenté si on annule de l’augmentation de la population ça veut dire qu’on a

Aucune croissance oui il y a pas de croissance par habitant donc très faible d’accord mais pour les recettes publiques c’est la croissance qui compte la croissance n’étant pas rendez-vous il y a pas beaucoup de recettes publiques de ce point de vue- làà et le gouvernement est allé au-delà c’est que

Non seulement l’activité é en faible on a des des CRO croissance des recettes qui sont faibles mais en plus on a diminué les prélèvements obligatoires c’estàdire que on a ce gouvernement là est allé avec des baisse d’impôt sur la taxe d’habitation sur les impôts à la production et cetera donc du coup les

Recettes chutent donc vous êtes dans un moment où vous ben globalement il y a pas d’activité les recettes chutent et donc les déficits ont du mal avec ce si peu de croissance à à à à se résseaure donc effectivement il faut trouver des solutions pour essayer de les ramener à

Un niveau un peu plus équilibré alors le problème c’est c’est c’est comme pour la banque centrale on doit le faire mais à quelle rapidité on doit le faire c’està-dire qu’on do on doit avoir un objectif aujourd’hui il faut pas aller trop vite comme la banque centrale est

Allé trop vite dans sa hausse de taux attention l’histoire nous rappelle que quand vous allez trop vite dans la réduction des déficits ben vous n’avez pas des bons résultats parce que vous cassez votre croissance économique omque et donc vos déficits ne sont pas résorbés donc il y a une question de

Timing et après de choix il va bien falloir indiquer quel est l’objectif de demain et donc et une fois qu’on aura l’objectif on saura où sont les couples sur la dépense publique j’en les Marie mais choix politique ou choix budgétair non c’est ça doit pas être des choix

Budgétaires ça do être des choix politiques économiques et ensuite l’instrument budgétaire sera au service de cet objectif politique économique mais alors là aussi si on reprend la question fiscale puisque bien entendu dans le débat politique qui a été ouvert depuis la réduction donc de ces déficites où je devrais dire d’ailleurs

La tentative de réduction de ces déficit avec donc ces coupes budgétaires de de 10 milliards il y a bien sûr eu différents commentaires politique un commentaire politique des socialistes Chloé Ridal et Alexandre wizil qui évoque une vague d’austérité panique donc h style à ces coupes budgétaires qui aurait

Préféré semble-t-il un plan donc de fiscalité mais la fiscalité que peut-on en attendre puisqueun rétablissement de l’ISF ça serait 5 milliard d’euros est-ce qu’une nouvelle grille fiscale ça permettrait là aussi d’être à la hauteur de ces déficits qui sont encore une fois je le rappelle de 170 milliards d’euros

Ah mais je pense qu’ il faut il faut distinguer à la fois ce qu’on veut rembourser qui était lié à la crise sanitaire et à la crise énergétique ça c’est quand même un gros paquet hein on a mis plus de 260 milliards d’argent public tout le monde en a bénéficié si

On avait fait un quoi qu’il en coûte ciblé sur une population on aurait pu dire bah c’est toi qui l’a eu c’est toi qui le rembourse mais là on l’a donné à tout le monde donc à partir du moment où vous le donnez à tout le monde et ben

Vous pouvez dire maintenant tout le monde doit contribuer à son remboursement et donc vous pouvez mais ça c’est compliqué hein dire je vais faire un impôt covid c’estàdire un impôt pour rembourser toutes ces aides que l’on a donné y compris à des ménages ou les entreprises qui en avaient pas

Besoin donc comment on les on reprend cet argent là qui était finalement assez mal ass avec des effets d’auben comme on dit et B oui il y a eu beaucoup d’effets d’auben et c’est normal qu’il en a eu on il y avait une urgence on est allé très

Vite maintenant on peut se dire on va les reprendre ça il faudrait un impôt qui soit transitoire uniquement et il faut l’appeler covid pour pour se souvenir dans dans dans 5 ans s’il existe encore pourquoi il existe encore et dire c’est normal ça fait une partie

Donc ça c’est le le premier point le deuxième point c’est qu’il va avoir tellement de dépenses publiques pour des en jeu de demain qui va bien on pourra pas tout financer par du déficit et de la dette et donc il va bien falloir qu’on invente un impôt et là Pisani

Ferry et Selma mafous en avaient proposé un mais on voit bien qu’une partie des 66 milliards donc des 600 milliards parce que c’est 66 milliards chaque année pendant 10 ans de devront être financés une partie en tout cas par de l’impôt et donc ça il va falloir trouver

Un impôt et le troisième impôt qu’il va falloir mettre en place c’est un impôt qu’on appelle taxe carbone c’estàd un impôt qui n’a pas vocation à rembourser les déficits mais à faire changer les comportements donc se dire qu’aujourd’hui on n’utilisera plus la fiscalité et sans doute une chose qui

Nous enfin c’est un instrument en moins et c’est vraiment dommage parce qu’on aura besoin pour changer les comportements pour essayer de financer à court terme ce qu’on a dépensé pendant la crise sanitaire et et et et faire contribuer tout le monde à sa juste valeur Jean lesbarry vous avez vu quand

Le rapport pis eniferé mafous a proposé ce prélèvement exceptionnel vous avez vu l’accueil du côté de l’exécutif et du côté de Bery d’ailleurs oui oui mais c’est ça le problème c’estd que on dit il faut on est tous d’accord pour pour faire les 600 milliards sur 10 ans donc

Tout le monde est d’accord mais on on se pose la question comment on les finance on veut pas le faire par le déficit et la dette on vient le rappel il y en a trop donc et on ne veut pas le faire par l’impôt non mais il va bien falloir le

Financer vous voyez c’est c’est là où on n’est pas cohérent c’est-à-dire que si on pense que les 600 milliards il faut les faire et ben il va falloir trouver un moyen de financement et moi ce qui m’ m’inquiète le plus c’est que tant qu’on ne s’est pas mis d’accord sur comment on

Les finance on va pas les faire et on sait que plus on attend plus ça va nous coûter cher et donc il y a une urgence à les mettre en application et je pense que malheureusement après quel impôt je c’est c’est c’est compliqué il faut qu’il y ait un débat effectivement mais

Aujourd’hui il va bien falloir se dire que effectivement ces 600 milliards sont indispensables si on veut avoir une chance de respecter nos engagements vis-à-vis de la transition écologique et donc il trouve un financement qui soit un mix entre un peu de déficit un peu de fiscalité un peu de dépenses publiqu

D’économie il va falloir que ça soit un mix de ces trois mais dedans dans les trois il y a de la fiscalité mais alors comment qualifier ces politiques qui ont été mené jusqu’ici ces politiques économiques et rqueer il y a eu les époques de désinflation compétitive il y

A eu des époques d’austérité budgétaire on voit bien qu’on ne peut pas qualifier notre époque d’austérité pas là donc quel terme employé ah je sais pas là là aujourd’hui c’est aujourd’hui les GR vous savez pas moi je dirais a priori en fonction des chiffres un kénésianisme malemployé alors moi je

Dirais que aujourd’hui les chocs d’accord ne sont plus économiques les grands chocs crise sanitaire ou le le choc énergétique c’est pas lié à de l’économie c’est lié à de la transition écologique et des dérèglements climatiques ou à à des à des à à la géopolitique et donc là on est plutôt en

Économie de guerre on est nous sommes en économie de guerre dans le sens où on faisait la guerre contre euh finalement un virus et on a fait là aujourd’hui la guerre en partie euh au au au au au niveau russe et quand vous êtes en économie de guerre vous avez des

Déficits qui apparaissent et on se pose la question qui doit financer ces déficits en économie de guerre donc peut-être c’est l’économie de guerre qui reflète le plus ce qu’on est en train de vivre aujourd’hui mais alors là c’est par exemple la critique puisque j’ai j’ai parlé des critiques socialistes il

Y a aussi les critiques du rassemblement national qui évoqueent que tous les pays ont été soumis à ces mêmes chocs mais l’économie française elle approche d’une dette de 112 % du PIB alors que la moyenne européenne est à 90 %. bon en fait quand vous regardez les grands pays

D’accord c’estàd vous avez deux cas polaires vous avez l’Allemagne qui est pas endetté aux alentours de 66 points de PIB et un un autre grand pays le Japon qui est très fortement endetté à aux alentours de 250 points de P et les autres pays que vous regardez l’Italie l’Espagne les États-Unis le Royaume-Uni

Sont tous entre 100 et 140 points de PIB et la France est au milieu de tout cela une autre façon de se rassurer c’est se dire que lorsqu’on regarde les taux d’intérêt sur la dette public ben les taux d’intérêt Français sont en dessous des taux d’intérêt italiens espagnol américains britannique donc

Voyez il y a vraiment qu’en France où on se dit c’est la priorité des priorités les marchés financiers les agences de not notation note 18/ 20 ça not note à trembler quand même la note à trembler mais voyez on est passé de 19/ 20 à 18/

20 mais voyez quand on a 18/ 20 est-ce qu’onp comment vous envisagez l’excellence scolaire exactement mais vous voyez que les agences de notation note notre dette de haute de qualité supérieure on a une dette de qualité supérieure ça veut pas dire qu’on va le garder à vitam mais on a encore deux

Crans c’estàd qu’on préd descendre jusqu’à 16/ 20 pour être de supérieure bon voyez on peut se dire c’est ça la priorité des priorités c’est garder un 18/ 20 moi je pense que la priorité c’est se reposer la question à quoi sert sa dette publique et à quel

Projet économique ou politique on la met en application merci beaucoup Erer de nous avoir accompagné je rappelle que vous êtes directeur du département analyse et prévision de l’Observatoire français des conjonctures économique

L’économie française est-elle en train de sortir de la stagnation ? Baisse de l’inflation, reprise de la consommation et multiplication des investissements étrangers… Quelles sont les projections des économistes pour les mois à venir ?

Pour en parler et analyser la situation, Guillaume Erner reçoit :
🎙️ Éric Heyer, économiste

Visuel de la vignette : Thomas Coex / AFP

#politique #croissance #economie
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17 Comments

  1. Excellent, notre Guillaume énergie devient un vieux réac ou a vendu son âme au gouvernement. Les spécialiste lui explique en long et en large et lui non, il fait semblant de ne pas comprendre

  2. Quand il s'agit d'investir, la plupart des gens ne savent pas par où commencer. Heureusement, de grands investisseurs d'hier et d'aujourd'hui peuvent nous guider, Rodolphe Puech..

  3. Normal. On nous annonce des réformes honteuses du chômage, des mutuelles, etc. Les taux d'intérêt sont énormes. Les prix sont au plus haut. A quel moment les français vont dépenser ?

  4. Tout le monde n en a pas profité j ai quitté une profession libérale le 2 mars pas droit au chômage pas de boulot confinement pas d indemnités pas l âge de retraite

  5. 😢😢a quand le calcul total des salaires primes avantages president ministres senateurs et anciens president in serait sidere de voir que c est des milliars

  6. La consommation des ménages va continuer à fortement baisser, car les salaires qui n'augmentent pas continuent de s'éroder à cause de l'inflation.
    La paupérisation galopante est en partie responsable de la baisse de la croissance par une baisse des recettes, tva en tête.
    Le nombre de liquidations de TPE et PME va exploser. C'est le cercle vicieux de la stagflation.

  7. Sans taper sur les riches on ira au fond du trou. Ne faites pas de gosses et profitez du spectacle en regardant le monde brûler, pendant que vous pouvez encore.

  8. On a gaspillé l'oseille avec des vaccins pour des jeunes et des enfants en forme, des tests et des confinements. Maintenant l'état n'a plus de fond pour investir en infrastructure, formations et investissements….

  9. Sérieusement, vous demandez à Lemaire de faire des "projections" ? S'il présentait la météo, il ne serait même pas capable de dire le temps qu'il fait.

  10. Certains envisagent la même méthode que l Allemagne après la Guerre et la Grèce en 2008 pour payer leur dette : ponction direct sur les comptes d épargne et hypothèque des biens immobiliers sous forme de créance à rembourser aux banques. Bank rush ou panique bancaire, explosion du cours de l or et fuite vers les devises, c est une stratégie régulièrement testée en Amérique du Sud avec les résultats que l on sait. Mais la France n étant pas le Paraguay les autres pays européens n oseront pas un risque systémique, et imposeront à la France le même régime que la Grèce en 2008: mise sous tutelle du pays pour engager la même politique… mais sous la férule du fmi

  11. Macron et ses sbires n ont jamais été de bons économistes, tout ce qu ils font capote systématiquement, macron n a jms eu de vision pour la France si ce n est communiquer à outrance pr se faire réélire