[Colloque] L’urgence climatique: un tournant décisif ? (2/2)
Pas il y a d’abord ah oui bonjour à tous si vous voulez bien prendre place de telle manière que on puisse respecter l’horaire et je vois avec plaisir que l’assistance est bien remplie malgré le fait que nous soyons un samedi matin 9h donc je me présente je suis Alain ficher je suis médecin
Chercheur en immunologie et actuellement président de l’Académie des Sciences donc nous allons poursuivre à travers cette cette matinée l’évaluation des conséquences du réchauffement climatique mais l’impact et j’espère aussi qu’on entendra parler de recommandations de propositions et je dirais avec une connotation ce matin géographique et je pense géopolitique donc successivement
Vont être évoqué la situation des forêts dans un tout petit instant la situation de l’agriculture d’une manière plus générale la problématique de l’hydrologie et des ressources en eau et dans la seconde moitié de la de la matinée seront évoquées les questions autour des laquelle façon le réchauffement climatique affecte les régions contières
Puis à l’inverse les montagnes et enfin les villes donc je pense que nous avons un beau programme devant nous ce matin et avant de donner la parole à Philipp cier je sais que didierou ne peut pas manquer de nous dire un petit mot bien merci Alain euh bon alors pour pour les
Gens qui n’étaient pas là hier je vais répéter un peu les consignes pour pouvoir poser des questions donc vous avez sur le l’écran affiché deux choses le wifi avec l’adresse et le mot de passe donc pour ceux qui ont moyen de se brancher sur le Wii branchez-vous et
Ensuite vous avez vous pouvez viser avec votre téléphone portable le le QR Code qui va vous amener directement sur un site qui va vous permettre de poser des questions alors l’expérience d’hier montre que je vous recommande de poser vos questions d’éviter de poser vos questions dans les de deux ou trois
Dernières minutes de l’exposé parce que j’aurais j’ai du mal à les voir puisque moi je me prépare à retransmettre les questions à les regrouper et cetera donc essayez de vous poser vos questions un peu en avance en anticipant la fin du de la présentation voilà et bien écoutez
J’espère que ça se passera aussi bien qu’hier et puis à tout de suite donc je donne immédiatement la parole à philippciier membre de l’Académie des sciences qui va nous parler de la situation des forêts ben merci euh bonjour alors voilà euh j’ai appelé ça la la fin des puits de
Carbone dans les forêts on sait que l’Europe et ses citoyens chérissent les forêts hein pour leur valeur évidemment leur beauté leurs valeurs culturelles historique mais aussi pour leurs valeurs climatique et leur importance pour la biodiversité et en terme d’atténuation du climat les forêts jouent un rôle importante parce
Que en poussant elle stock du carbone et l’Europe a choisi pour atteindre sa neutralité d’inclure le secteur de l’usage des sols c’estàdire principalement les forêts et c’est donn comme objectif une séquestration de 400 millions de tonnes de CO de par an en 2030 c’est important hein c’est presque
10 % de nos émissions je dirais industrielles donc évidemment la question c’est est-ce que on peut faire ça et pourquoi alors pourquoi les forêts aujourd’hui euh absorbe du carbone euh c’est principalement pour des raisons historiques c’est des raisons de démographie les forêt été mal en point au sortir de la Seconde Guerre mondiale
Elles ont été coupées dans beaucoup de pays d’Europe de l’Est d’Europe centrale et puis depuis on a un rebond démographique et on a eu un stockage de carbone spectaculaire hein les stocks sur pied ont été multipliés par 3 et la surface n’a pas été multipliée par 3 ça
Veut dire que les arbres sont plus haut ou plus dense et en même temps que on a eu cette stockage cette pouce net on a continué à pouvoir prélever du bois ce qui est important pour l’économie à raison de 150 millions de tonnes par an c’estd que la pousse brute en fait c’est
Le bois qu’on a prélevé plus ce qui est resté et qui a augmenté ça représente quelque chose de très important alors le problème c’est que évidemment les forêts sont un peu à la croisée des chemins maintenant d’une part parce que si on récolte plus dans le très long terme ça
Va rajeunir les forêts elles repousseront mais dans le court terme ça va abaisser en fait l’absorption du carbone et dans certains pays on est déjà en limite un peu d’intensivité hein pays nordique certaines plantations comme les Landes en France voilà on coupe tout ce qui pousse hein
Il y a pas de stockage en plus et on observe même dans certaines régions de l’est de l’Europe en fait une coupe nouvelle de forêt ancienne qui stock beaucoup de carbone et si il y a des coupas qu’elles sont remplacées par des arbres jeunes évidemment on a un déficit
En en carbone et alors en plus de ça euh on voit qu’on a un réchauffement extrêmement rapide et prononcé qui se manifeste avec des des extrêmes en particulier des des sécheresses et des vagues de chaleur qui sont euh dommageable pour tout le monde en particulier pour les arbres 2003 CIT
Quelque chose qu’on avait jamais vu qui devait revenir tous les 150 ans est arrivé un peu plus tard 2010 en Russie encore plus extrême en terme de sévérité d’intensité et puis d’extension spatiale même si la région était différente 2015 une année très sèche 2018 à nouveau des records battus plutôt en Europe centrale
2022 l’année la plus sèche qu’on a connu en France 2023 avec à nouveau des records de chaleur donc cette exposition je dirais répétée à des conditions climatiques jamais vues euh euh nous pose des questions aussi sur la résistance des forêts donc en terme de forçage hein de crise climatique bon
J’ai juste pris quelques exemples euh 2022 on voit que pendant tout l’été en fait B voilà on est dans le record de de déficit hydrique euh en général quand il fait sec il fait chaud et vice-versa si on regarde la température même avec une moyenne lissante une semaine on voit que
On a quand même des excès de température qui sont plus de 5°grés au-dessus de la normale même pas la normale du début du siècle he c’est la normale des années 90 2023 c’est reparti même si l’été était relativement plusuvieux euh la pluviométrie évidemment c’est important pour la croissance de la végétation en
Été mais les températures aussi hein quand on excède un seuil de je sais pas 40° et parfois la température de surface pendant les années records température radiative si vous voulez euh était au-delà de 45°gr en pendant les périodes de de chaleur record et au-delà de 40°r les photosystèmes des plantes en fait
Sont endommagé et donc il y a évidemment une perte d’absorption et il y a des dommages relativement irréversibles à l’échelle de la saison alors on pense bien que c’est pas une crise qui va voilà être de courte durée parce que si on regarde les projections climatiques
Bah on a 2003 un événement jamais vu hein qui aurait pas dû revenir et puis pouf on a le même avec des températures moyennes d’été bon j’arrive pas à lire mais ça do être dans les c’est énorme quand même une moyenne d’été de 21°gr c’est quand même des événements rares
Sur la période historique et puis avec une projection du climat à 2°gr ça revient tous les 4 ans et avec un réchauffement global à 3°grés là ça revient pratiquement tous les ans ça devient la norme et alors les forêts européennes sont en fait vraiment euh je dirais à un point euh
Jamais connu avant vous avez ici un diagramme où les valeurs négatives montrent en fait l’absorption donc les puits de carbone dans les forêts il y a deux couleurs de vertes hein les forêts établies qui poussent et puis je dirais les les nouvelles forêts qui sont la
Petite barre et puis vous avez des des pertes liées en fait principalement à l’agriculture et alors la courbe noire qui fait le bilan montre que on était sur l’ensemble de l’Union européenne à peu près à 400 million de tonnes de carbone par an du coup l’objectif
Européen c’était bien et puis bah on a un affaissement très important on a perdu 15 % de cette absorption donc on suit cette route là et on devrait se retrouver là en 2030 2030 c’est demain donc c’est pas très facile euh la mortalité des arbres a fortement
Augmenté et malheureusement bon on n pas forcément toutes les données à autres résolution pour se rendre compte de des facteurs régionaux qui sont responsables de cette affaiblissement il y a même des pays où c’est beaucoup plus dramatique hein c’est pour vous montrer que les forêts c’est pas quelque chose de stable
Qui évolue sur le long terme en république chèqu ils avaient un puit de carbone et puis ils ont été attaqués par les fameuses colites là et coléopt tueur ils se mettent à 3000 sur un arbre ils percent les Corse et ensuite la S peut pas monter donc là c’est pas des
Défoliateurs où les arbres survivent en fait ils sont morts et donc suite à 2018 il y a des attaques de scolite et la République tchèque s’est transformé en en source nette de de carbone c’est c’est vraiment quelque chose de très rapide alors du coup on a envie de se
Demander voilà qu’est-ce qui se passe en France B on fait moins bien que la moyenne européenne hein j’avais posté ça sur les réseaux sociaux c’était un peu l’ifférence générale après ça a été un peu repris on avait un puit de carbone qui a augmenté euh pas mal jusqu’en 2010
2010 hop il y a vraiment un point de rebroussement et on a perdu la moitié de notre absorption de carbone notre pu de carbone il absorbé quand même 15 % de nos émissions et euh ça a diminué par 2 donc aujourd’hui il 7 % et si vous faites une prédiction extrapoler la
Tendance dans 3 4 ans on est on est débiteur en carbone c’est-à-dire qu’en fait euh alors pour regarder un peu ce qui se passe ce bilan net qui est au milieu on peut en fait le décomposer c’est comme un compte bancaire entre les gains de carbone qui sont principalement la
Courbe vert CLA qui représente la la croissance des forêts la croissance brute euh on voit que la croissance brute elle augmenté et puis elle s’aplatit et elle diminue légèrement à cause des des sécheresses et des facteurs climatiques les arbres poussent moins vite il continuent à pousser mais
Moins vite la récolte tout en haut c’est la première source de perte he évidemment nos forêts sont très géré et les prélèvements par par l’économie sont les plus importants et jusque à 2010 la mortalité naturelle c’estàdire tous les facteurs sécheresse scolite et cetera c’était ridicule par rapport à la
Récolte et puis ça a augmenté de 80 %. et donc évidemment on a des pertes de récolte qui euh augmente très légèrement une mortalité qui augmente dramatiquement et une croissance qui diminue donc toutes les conditions sont réunies pour que on perde en intensité de pu de carbone les chiffres sont impressionnants on avait
Une mortalité de 4 % par an pour la mortalité naturelle maintenant on est à 8 % en 10 ans donc on a vraiment un très fort effet et ce qui est encore plus préoccupant c’est que on a en fait un échec des des jeunes plantations beaucoup de forêts sont replantées et
Aujourd’hui plus d’une plantation sur deux euh survit pas en fait il faut il faut re replter donc on n’est pas dans les bonnes conditions alors évidemment ces bilans nationaux ils cachent des différences régionales très fortte parce que bon la France c’est pas l’Amazonie mais tout ce qui est en jaune et en
Marron c’est des endroits qui sont relativement inaccessibles pour la récolte il y a de la pente on est loin de pistes de débardage et cetera donc c’est des forêts qui sont en conditions je dirais pas des librees évolution mais qui sont peu prélev évidemment tous les
Endroits plin en vert on a des des des des prélèvements et donc les les les nostic les différences régionales sont importantes alors pourevenenir sur la mortalité je me suis demandé quand même pourquoi et donc j’ai regardé les données qui sont les données en fait de l’Inventaire national c’est des
Placettes c’est des tout petits endroits hein ça fait 30 m de diamètre mais l’intérêt c’est quand même que euh les équipes qui qui vont là-bas ils reviennent tous les 5 ans sur la même placette il y a à peu près 7000 placettes qui sont visité par an la
Première année parle il voit que des arbres en bonne santé et puis une année 5 ans après il y en a qui sont morts de sécheresse il y en a qui ont été prélevés on voit les souches et cetera et donc on c’est un sondage en quelque
Sorte hein et donc j’ai juste regardé l’évolution du taux de mortalité chaque carte c’est en fait une campagne successive de de l’aventire nationale des forêts sur les 5 ans et on voit en fait donc cette très forte augmentation de la mortalité en particulier dans le
Nord et et dans l’Est de la France toute essence toute espèce tout type de forêt confondu alors on peut regarder un peu plus qui qui est en train de mourir hein euh al j’ai les essences tout ça mais j’ai pas le temps de présenter euh d’abord le en terme de région hein
Si on divise ça en grand déc région forestières on voit quand même que toutes les régions sont pas égales hein la Provence le sud relativement adapté aux sécheresses ça va mais par contre l’accroissement de mortalité il survient surtout dans dans le grand estin parce qu’on est attaqué aussi par lescolites
Et il y a des sécheresses et puis euh dans le le centre de la France et là on a vraiment cette progression très spectaculaire de la mortalité qui meurt comme j’ai tout est donné des arbres c’est des millions de données je peux regarder si c’est les bébés ou les ou
Les vieux qui meurent en fait c’est plutôt les bébés donc c’est plutôt les petits arbres si on on range les les taux de mortalité c’est des pourcentages d’arbres qui disparaissent chaque année entre deux visites on voit que c’est plutôt les classe entre 0 et 10 ans ou
10 15 ans qui sont le plus affectés mais en terme de perte de carbone il y a moins de gros qui meurent mais comme un gros il contient beaucoup plus de carbone qu’un petit en fait en terme de de perte de volume de perte de carbone c’est quand même la mortalité des gros
Qui domine la perte de carbone qu’on observe dans nos forêts et on voit très bien ici sur tout ce qui est plus de je sais plus 25 25 m de haut c’est quand même des beaux arbres c’est eux en fait qui qui qui causent la perte de de carbone par l’accroissement de de
Mortalité alors ça c’est à petite échelle hein c’est des données à l’échelle de l’arbre mais en fait euh ce qui peut déclencher vraiment des un changement de régime c’est ce qu’on appelle en anglais les disturbant en français les perturbations forestières évidemment la récolte est une perturbation mais les perturbations
Naturelles compent les les grosses tempêtes ça ça massacre plein de truc mais ça survient pas très souvent les sécheresses plus diffus mais ça tue quand même et puis toutes les attaques de chenille professionnel processionnaire de de scolite et cetera et donc la question c’est est-ce que ces perturbations elles sont en équilibre
Avec le climat c’estàd il y a toujours la même fréquence et la même sévérité où est-ce qu’elle change et heureusement on a des données satellites de L qui nous donne en fait euh la taille de chaque patch de perturbation euh et la date à laquelle elles sont survenues depuis
1984 et donc j’ai regardé ces données on voit des régions très perturbées ici c’est la récolte dans le sud de la Suède et on a vu que en fait on a une changement de la sévérité des perturbations c’est-à-dire qu’elles sont de plus en plus sévères au fil du temps
Et aussi de la fréquence de retour en Europe du sud c’est-à-dire qu’elle survenait tous les 20 ans et puis maintenant bah c’est peut-être tous les tous les 10 ans ces perturbations elles sont importantes parce que là encore un peu comme pour la République tchèque on a en fait des des points de
Rebroussement des points de d’inflexion important euh une année par exemple une année avec un déficit hydrique record bah arrivve des feux par exemple qui n’étaient pas là avant par exemple vous voyez les surfaces brûlées bon ça brûle que dans le massif méditerranéen et puis soudainement en 2022 on a des feux
Catastrophiques qui sont tap ue en forêt des Landes c’est toute la barre verte que vous voyez qui ont brûlé beaucoup plus que ce qui était jamais arrivé depuis les années 30 ou 40 et puis aussi dans les forêts tempéré en Bretagne dans le Jura et donc il suffit d’une année en
Fait pour multiplier par 4at ou 5 la surface de forêt détruite ça peut aller très vite euh et alors pour terminer en fait les perturbations elles ont une certaine évidemment corrélation spatiale et temporelle c’est-à-dire que on peut pas raisonner en disant tiens il y a des
Feux il y a des tempêtes il y a des scolites en fait on a souvent des cascades qui conduitent à de la mortalité par on a des sécheresses une deux les arbres dépérissent et puis les scolites arrivent et là ils massacrent tout et donc la façon dont les forêts je
Dirais la planification et la gestion des forêts c’est un peu ce risque ce changement de risque je pense qu’il est complètement ignoré c’est-à-dire que on prend des régimes de perturbation et puis on se dit bah voilà tous les 10 ans on va avoir une sécheresse et cetera et
On on ne prend pas assez la mesure du fait que Ben le préconditionnement de la vulnéra ilité des Arres lié au sécheresses au déficit hydrique va causer évidemment plus de vulnérabilité pour les feux pour les attaques d’insectes va diminuer les récoltes et donc ce sont ces événements un petit peu composites qui sont
Préoccupants pour le le futur donc voilà pas de bonne nouvelle hein désolé euh on a une quelque chose qui était complètement imprévu hein je dirais euh une décroissance dramatique de du puit de carbone des forêts en Europe lié à une très forte forte augmentation climatique de la mortalité des arbres
Mais aussi des perturbations je dire de plus grande échelle comme les feux ou les insectes du coup les objectifs de neutralité de l’Europe sur la forêt ça va être une crise européenne parce que je veux dire on est à mon avis on est évidemment impossible de de les
Atteindre dans 10 ans pour revenir au pu de carbone qu’on avait si vous faites un calcul de coin de table il faudra accepter de réduire de 40 % la récolte vous dites c’est filière bois là il vous il vous massacre euh mais bon c’est ça qu’il faudrait faire si on voulait
Maintenir juste la fonction en puit de carbone des forêts et puis on manque quand même de connaissance scientifique parce que c’est quelque chose qui s’est jamais produit pour comprendre et prédire les causes de cette mortalité à la fois à l’échelle de l’arbre c’est vraiment des problèmes d’écologie de petite échelle mais aussi
À l’échelle du paysage avec ces perturbations dont j’ai parlé et évidemment je pense qu’on doit faire quelque chose pour réduire nos émissions mais je pense que dans la forêt il est encore plus important aujourd’hui de s’adapter ap que d’essayer de chercher à gratter des pus de carbone parce que si
On nadapte pas la gestion de nos forêts et nouvelles essences on ne pourra pas avoir d’atténuation donc je pense que l’adaptation doit vraiment être une priorité je vous remercie merci merci merci Philippe alors déjà beaucoup de questions et on a le temps de d’en prendre un certain nombre parce
Que tu a été particulièrement concis donc allons-y quelle est la première question quelle est l’influence des forêts sur la ressource en eau euh oui alors une forêt ça ça transpire plus d’eau qu’une culture ou que donc en terme de d’eau du sol quand il y a des
Forêts il y a moins d’eau dans le sol par contre on dit que la forêt amène la pluie d’ certaine façon c’est vrai parce que cette eau qui est dans l’atmosphère elle va je veux dire reprécipiter quelque part donc en fait les forêts améliorent le recyclage de l’eau elles
Refroidissent la température parce que comme nous quand elles transpirent elles se tiennent au frais et surtout elles ont un rôle sur la qualité de l’eau en terme de de purification et évitement des inondations et cetera on sait ça depuis l’Antiquité que si on plante pas
De forêt évidemment on a des cru et des des ravages extrêmes lorsqu’on a des des pluvométries importantes alors une autre question vis-à-vis du stockage du carbone donc le sujet que tu as abordé il y a-t-il il y a-t-il un âge optimal selon les espèces pour couper les arbres un quoi un un âge
Optimal oui oui alors forestiers hein ils ont fait des tables de croissance et euh s’ils sont malins ils coupent c’est des sigmoïdes en fait ils coupent au point d’inflexion quand la croissance commence à ralentir euh après l’économie joue quand même un grand rôle hein si le
Prix du bois est plus élevé ils vont couper un peu mieux et puis ça dépend évidemment complètement des des essences le problème c’est que toutes ces tes de croissance on été faites dans les années 50 ou avant mais on voit aujourd’hui que elles sont plus adaptées parce que les
Arbres poussent différemment ou repousse pas lorsqu’on les replante donc je pense que tout le truc est à revoir quoi d’accord alors lié à ça est-ce que l’augmentation de la du pourcentage de carbone dans l’atmosphère font pousser les arbres plus vite oui alors je dirais il y a cet effet de
Fertilisation par le CO2 à l’échelle d’une feuille oui on expose une feuille à plus de CO2 la photosynthèse augmente à l’échelle d’un arbre c’est plus compliqué parce que c’est tout l’aval c’est-à-dire les les assimilas que la feuille forme est-ce qu’ils vont être mis dans du bois où ça va être stocké
Durablement est-ce qu’ils vont être mis dans des racines oou ça va mourir donc d’après les modèles globaux qu’on utilise pour la prédiction climatique la fertilisation par le CO2 c’est la première cause de un puit de carbone planétaire maintenant je dirais dans la réalité vu je dirais ces perturbations
Et cetera moi je pense que la démographie en Europe est beaucoup plus importante et en fait c’est une convolution entre la démographie qui est de premier ordre c’està-dire quelle est lâes des forêts je vous donne vot leur puit de carbone modulé par des effets climatiques comme par exemple
L’accroissement du CO2 et on a un peu une dichotomie entre les modèles globaux qui ont juste du CO2 et du climat et vous prédiseent le futur et puis les forêts réelles comme je vous montré toutes ces perturbations elles sont pas décrites dans les modèles donc tant
Qu’on a’ pas les feux les insectes la mortalité des sécheresses on sera pas capable de bien prédire le futur des puiss de carbone dans les modèles qui servent pour les projections climatiques futures donc là on a vraiment je pense une je dirais un un fossé à à combler
Très rapidement en terme de connaissance alors j’ai j’ai plusieurs questions autour justement de l’effet du changement climatique sur les forêts alors je vais un peu les regrouper en une seule question globalement c’est est-ce que il y a un effet très fort du changement climatique sur les forêts et en particulier les attaques d’insectes
Sont-elles un phénnomène nouveau ou amplifié par le changement climatique ou d’autres effets autour de l’effet du changement climatique sur les forêts oui alors ce qu’il y a c’est que je veux dire on vit une expérience en temps réel hein parce que bon on avait pas vu des
Conditions comme 2022 on nait pas vu des des sècheresses extrême les scolites moi je pensais que ça existait qu’au Canada he donc d ouais c’est tranquille et puis en fait non ça elles habitent aussi en Europe et elles ont vraiment amoché tous les résineux en quelques années donc
C’est probablement lié à la sécheresse de 2018 parce que quand il y a une sécheresse l’arbre il peut survivre mais il a moins de réserves et les réserves de carbone c’est ses défenses naturelles et donc s’il peut pas se défendre les insects font des trous plus facilement
Et puis ensuite il est il meurt donc euh les relations je dire dira feu et climat sont assez évidentes les relations insectes climat sont plus difficiles parce que je dirais le le cycle de reproduction et cetera des insectes est assez complexe mais en tout cas pour les scolites on pense que le
Déclencheur c’est la sécheresse de 2018 d’accord alors une question sur les solutions devant la menace de nos forêts sur nos forêts est-il envisageable d’utiliser le forçage génétique contre les scolites par exemple oui alors peut-être faut-il dire de mots pour expliquer qu’est ce que c’est que le forçage génétique enOn
Peut supposer c’est prendre des voilà c’est ça ou comme on fait pour l’agriculture on choisit voà choisir des espèces qui résistent mieux déjà il faut savoir hein c’està-dire il faut savoir où sont les variétés génétiques intéressantes je dirais euh une des possibilités c’est de faire de la migration assistée parce que si on
Attend que les êtres de la sainte bom qui sont adaptés à la sécheresse arrivent à NANC ça va prendre du temps donc on les prend et puis on les replante dans l’est de la France et on pense que ça va aller mieux le problème évidemment en écologie il y a plein de
Facteurs il y a le pH du sol il y a je sais pas la fréquence des pluies les relations avec le reste de l’écosystème et aujourd’hui l’ONF conduit des essais en quelque sorte mais je pense qu’on n pas encore une visibilité complète sur ces problèmes de d’adaptation génétique
Optimale parce que euh on est en train de voir se déplier une crise climatique dont honnêtement on avait pas complètement prévu l’intensité enf enfin ces événements extrêmes et tout et on a finalement assez peu de connaissance sur l’adaptation des des essences dans de nouvelles régions alors il y a il y a il
Y a une question qui me touche particulièrement parce que je suis aquitain et et il y a un grand débat en Aquitaine suite aux différents déboirs que qu’on a connu sur l’effet de la biodiversité en particulier de la diversité des espèces à planter plutôt que une seule espèce qui évidemment avec
Un conflit entre les exploitants et puis les écologues autour de ça donc est-ce que effectivement la biodiversité des espèces permet de protéger mieux la forêt alors j’ai envie de dire oui mais c’est pas si simple oui bien sûr une forêt qui a plus de d’essence lorsqu’on
A un choc forcément il y en a toujours une qui se débrouille mieux la voî Darwin et on voit que les forêts qui ont plus de de diversité elles résistent mieux aux sécheresses après il y a ce problème des perturbations c’est que si vous avez une perturbation qui va tuer
Les forêts tous les 20 ans et que vous prenez des chaînes qui vont vivre 60 ans ben il veut avoir de la diversité ça va pas marcher et si vous avez une plantation j’ai rien pour les plantations intensives de pind land mais si elle est récolté tous les 15 ans en
Quelque sorteant ça arrive avant la avant le cycle de retour de de sécheresse et donc dans certaines régions évidemment la plantation c’est pas bon pour le carbone ça laisse pas beaucoup de stock sur pied mais ça permet en fait d’éviter si la la fréquence de récolte est plus courte que
La fréquence de retour des perturbations naturel euh ça peut être aussi une stratégie d’évitement quoi alors une question sur sur la propriété en France on a une particularité c’est qu’on a énormément de propriétaires de forêt notre forêt est très morcelé au au niveau de la propriété est-ce que c’est
Un problème vis-à-vis justement de l’entretien et et de l’exploitation des forêts pour essayer de la Gard garder des forêts saines oui alors c’est un problème parce qu’évidemment il y a 3 millions de propriétaires forestiers il doit y avoir 80000 agriculteurs ou 100000 donc on a une très grande
Fragmentation pour moi c’est aussi un problème de gouvernance c’est-à-dire que euh il y a beaucoup d’entreprises qui qui doivent couper du bois qui vont du coup démarcher les propriétaires voilà monsieur vous avez une forêt vous savez même pas qu’elle est là moi je l’ai vu
Sur le cadastre je vous donne 4000 € je vous la récolte et euh souvent c’est des forêts anciennes certaines sont dépérissantes on un sanitaire pas toutes et donc si on a évidemment une intensification économique qui fait que bah tous les propriétaires de forêt quand un représentant de commerce va les
Voir et leur propose de couper si c’est autorisé à ce moment-là on peut aussi avoir je dirais une une perte de de carbone c’est-à-dire qu’on a pas une gestion forcément extrêmement concertée hein bien ben écoute Philippe merci beaucoup en tout cas et on peut passer à la à la présentation [Applaudissements]
Suivante la présentation suivante concerne cette fois-ci l’agriculture ure par Nathalie debl duoud deacadémie d’agriculture qui travaille au CE merci merci à l’Académie des Sciences merci à jean-jousel de m’avoir invité aujourd’hui pour parler de de l’agriculture française face au changement climatique il ne vous a pas échappé que les agriculteurs sont sont
Vraiment mal en point aujourd’hui et sont malheureux l’agriculture est à la fois cause et victime du changement climatique et elle est aussi source de solution et euh aujourd’hui donc Jean m’a demandé de parler des impacts du changement climatique sur l’agriculture alors voilà donc on va commencer par les effets déjà visibles
Et je vais commencer par quelque chose qui est la phénologie dont Sandra Lavorel a déjà parlé hier et qui est cher à l’une des organisatrices de ce colloque et Sandra a défini hier la la phénologie comme le calendrier du développement des espèces au cours de l’année donc en fait ce sont les moments
Où se passe la flor maison la coloration des feuilles à l’automne l’arrivée des oiseaux migrateurs et donc la temporalité du vivant a déjà été modifié par le changement climatique alors l’un des marqueurs assez emblématique et une figure qui est assez belle qui est utilisée et qui a été utilisé dans le
Dernier rapport du JX c’est la date de florison du cerisier du Japon à Kyoto dont la date est enregistrée depuis plusieurs siècle et donc là vous avez la date représentée sur la figure en bas à gauche depuis l’ 1400 et vous voyez que jusqu’en 1850 à peu près la floraison se
Passait toujours entre le 15 et le 20 avril donc avec une relative stabilité un petit peu de variabilité interannuelle mais une relative stabilité et puis depuis 1850 évidemment on a une avancée de cette date de floraison qui est de plus en plus précoce et si vous la comparez à la
Figure en haut à droite vous voyez qu’elle est parfaitement corrélée au réchauffement des Printemps et donc en fait on peut associer la la précocité de cette date de floraison au réchauffement progressif des printemps lié lui au changement climatique alors si on revient en France et qu’on s’intéresse à
Nos arbres fruitiers et bien vous voyez sur la gauche cette même date de floraison mais pour un un pommier voilà je ne voyais pas la variété golden qui a été mesurée à Angers depuis les années 60 et pour laquelle vous voyez également que la date de floraison est de plus en
Plus précoce elle était fin avril au moment des années 60 et elle est aujourd’hui 15 jours plus tôt autour de la mi-avril avec évidemment une très grande variabilité interannuelle et puis la chose qui commence à devenir problématique aussi c’est qu’un arbre fruitier en tout cas dans nos latitudes tempérées il a aussi
Besoin de froid donc c’est ce qu’on appelle sa période de dormance donc il a besoin d’accumuler un certain nombre d’heures de froid et cette sortie de dormance parce que les hivers sont de plus en plus doux elle se fait de plus en plus tard donc vous voyez sur la
Figure de droite la levée de dorm des pommiers donc c’est pas tout à fait au même endroit cette fois-ci c’est à nior qui elle est de plus en plus tardif qui avait tendance à avoir lieu au début mars au moment des années 60 et qui arrive plutôt à
Mi-mars aujourd’hui donc vous voyez que le temps entre la sortie de dormance et la floraison se raccourcit de plus en plus sur nos fruitiers alors un autre aspect important qui a été évoqué hier c’est la question de finalement ce qu’on appelle les gels tardifs c’estàd que
Puisque la floraison est de plus en plus précoce elle se produit à des moments où le risque de gel n’est pas exclu normalement la plante stratégiquement quand elle est dans un climat à l’équilibre elle sort de elle elle elle ne va fleurir que quand son risque de
Gel est de moins en moins risqué donc ce que vous voyez en haut donc sur le bleu clair c’est la période des dernières gelées et donc vous voyez en bas avec le changement climatique cette période se et de est de plus en plus euh euh dans l’hiver je dirais on a les dernières
Gelées sont de moins en moins tardives par contre la barre rouge vous montre la période de débourement qui elle est de plus en plus précoce et donc la l’overlap que j’ai entouré en violet et bien qui donne la le moment du risque où le finalement la floraison a démarré et
Le gel est encore possible et bien cette période de risque elle elle s’agrandit et donc c’est ce qu’on on a vécu en 2021 vous voyez quelques quelques exemples de de de de journaux et donc ce que des une équipe de de chez nous mené par Robert Vautard a montré c’est que depuis 1960
En fait même s’il fait c’est la courbe bleue de moins en moins froid au moment du printemps et bien si vous regardez la courbe rouge qui vous donne le le la température après la floraison et bien celle-là elle refroidit donc en fait il fait de plus en plus froid au moment où
La floraison démarre et le la température minimale au moment de ce débourement a diminué de 2°grés avec 1 degré de réchauffement donc le risque est de plus en plus grand alors ça c’était l’aspect température lié à la phénologie et puis on a aussi ce que ce que ce que Philippe
A commencé à évoquer tout à l’heure c’est la question des maladies et des parasites et donc celle-là aussi on peut l’attribuer au changement climatique même si l’arrivée de la maladie ou du parasite très souvent est liée aux migrations humaines et pas du tout au changement climatique sauf les migrations progressives comme la
Chenille processionnaire du pain qui remonte progressivement vers le nord là par exemple je vous donne c’est pour la Suisse la progression du feu bactérien qui est une maladie bactérienne qui s’attaque au pommiers Poirier au cogiacier et donc si vous regardez les tâches en rouge donc vous avez la carte
De la Suisse son introduction est liée à l’homme mais vous voyez qu’entre 1995 et 2007 et bien la progression euh de de cette maladie a été monstrueuse en Suisse avec des énormes dégâts donc sur cette production fruitière et le maintien de cette maladie est lié au
Printemps qui sont de plus en plus doux et qui restent humides donc l’introduction n’est pas liée au changement climatique mais par contre le fait que cette maladie s’installe et prospère elle est liée au changement climatique et puis si on prend un autre ravageur la drosophile Suzuki qui n’existait qui est originaire du Japon
Et vous voyez toutes les zones grises sont celles où cette drosophile a été a manifesté sa présence confirmé finalement en en en 2017 et bien et vous voyez en France elle a été confirmée en en Corse en 2010 elle a été ensuite signalé dans le Nord et l’Est de la
France dans le Bassin parisien la Picardie la Lorine un peu plus tard et sa forte progression hors de son air d’origine évidemment la première chose c’est la l’arrivée par l’être humain mais ensuite la température est en favorable ça elle a une large gamme d’ut puisqu’elle s’attaque à tous les petits
Fruits cerises fraises framboisees myrtill et donc elle a une large gamme d’utes sa fécondité devient élevée son cycle de développement est accéléré par la température et donc elle trouve un espace favorable elle s’installe et elle fait des dégâts l’autre aspect troisème aspect que l’on observe dans l’agriculture française ce sont pour beaucoup de
Cultures et notamment pour le ce qui est la courbe que vous voyez ici des stagnations ou des baisses de rendement donc là vous voyez que depuis 1960 le le blé a augmenté son rendement de à peu près 130 kil par hectare et par an donc là évidemment c’est la la
Sélection c’est ce sont tous les travaux c’est vraiment la la la façon de cultiver le blé et le choix des des des variétés qui a permis cette augmentation de rendement mais vous voyez que depuis les années 90 10 et bien ce rendement s’est stabilisé avec une variabilité interannuelle très forte et très marquée
Et donc des études mené par l’INE Rae notamment par Nadine Brisson que je salue aujourd’hui et bien c ces ces rendements on on pour 50 % se sont stabilisés à cause du changement climatique évidemment il y a d’autres facteurs de changement de ces rendements mais 50 % est attribué au changement
Climatique et notamment aux questions de tempér estivale qui arrive à des températures trop chaudes et qui provoqueent ce qu’on appelle l’échaudage du blé d’autres cultures la betterave sucrière par exemple le maïs fourrage qui est représenté ici dans l’UR d’autres cultures au contraire le Maïs est une plante d’origine tropicale bénéficie de ce changement
Climatique et de cette augmentation de température la betterave en a bénéficié jusqu’à l’arrivée des premières sécheresses parce que là par contre elle devient extrêmement sensible à la sécheresse donc si la température lui est favorable la sécheresse ne l’est pas donc il y a et il y a beaucoup de lieux
Dans le nord de l’Europe pour lesquels l’augmentation de température évidemment devient plus favorable à la croissance de certaines plantes puisque le chaud remplaçant le froid ça permet à la plante de d’avoir plus de temps pour pousser et la dernière la dernière manifestation visible du changement climatique alors en tout cas une la
Dernière que je vous présenterai là c’est la modification qualitative des produits le vin par exemple la vigne a son taux d’alcool émie qui augmente avec le réchauffement climatique et son acidité qui augmente aussi ce qui pose énormément de problèmees pour tous les appellations d’origine contrôlée évidemment et ça c’est un un un travail
Les les les gens qui travaillent sur la vigne s’intéressent à ça et ont déjà entamer leur leur leur adaptation depuis un bon moment donc là vous voyez le degré d’alcoolémie dans dans le Riesling depuis 1972 qui augmente petit à petit et puis une chose nouvelle qui est a été
Discuté aussi dans le dernier rapport du GC c’est l’augmentation de la teneur en CO2 de l’atmosphère qui semble contribuer à une diminution de la qualité nutritionnelle d’un certain nombre de production ce qui va évidemment poser un certain nombre de problèmes par la suite non c’était pas le dernier exemple
Le dernier exemple ce sont les changements de pratique donc là on a vu des effets sur la physiologie sur la qualité nutritionnelle sur les attaques et puis on voit aussi des changements dans les pratiques agricoles qui sont directement liés au changement climatique par exemple sur la courbe à gauche la date
De semi du maïs dans plusieurs régions de France qui est de plus en plus précoce puisqueévidemement on va essayer de semer le maïs dès que les températures le permettent et donc dès que le risque de gel disparaît et vous voyez que dans les années 60 le maïs
Était semé vers la mi- Maai la deuxème quinzaine de mai et aujourd’hui elle est plus le maïs est plutôt semé dans la plupart des régions de France en tout cas la moitié nord de la France vers la mi-avril et puis les vendanges on a parler de la vigne tout à l’heure la
Date des vendanges représentée en bas à droite par les les dates de vendange du Château Neuf du pape et bien on a une précocité de 1 mois en 50 ans donc là aussi c’est vraiment un signe de changement climatique la température accélérant le le le moment où le le le raisin peut-être peut-être
Récolté alors que va-t-il se passer dans le futur là on a parlé des choses qui sont avérées qui ont été observées qui ont été attribuées au changement climatique en France et aussi en Suisse dans le futur donc je me suis inspiré du du du du graphique qui a été produit
Récemment par le Haut Conseil pour le climat dans son rapport qui a été publié il y a quelques semaines semaine sur l’alimentation et l’agriculture alors je vais commencer par le ce que ce que ce qui a été baptisé de déplacement des zones agroclimatique Valérie massonmot l’a un
Peu abordé hier dans son dans son exposé il fait graduellement plus chaud il fait graduellement plus chaud donc on a un déplacement des zones climatiques vers le nord donc ça veut dire quoi ça veut dire peut-être des pistaches et des amandiers dans le sud plus tard en France mais il faut préparer les
Filières 30 ans pour vraiment que ça devienne opérationnel donc la filière elle doit être préparée dès maintenant de la vigne plus au nord ça a déjà démarré les Anglais commencent à faire du vin mais c’est aussi plus de jours disponies pour cultiver quand vous réchauffez un sol vous avez une
Possibilité peut-être de faire trois cultures en 2 ans donc vous avez plus de moments pour lesquels que vous pouvez utiliser pour cultiver c’est aussi nous l’avons vu tout à l’heure une migration vers le nord des pathogènes et des ravageurs ce sont des ravageurs plus virus puisqu’il y a une survie hivernale
Et qu’en plus ils font plus de plus de générations par an tout à l’heure Philippe évoquer les scolites les scolites effectivement dans une année chaude et bien au lieu de faire une génération par an sur lespicea en pleine ils vont en faire deux et peut-être trois et donc avec le changement
Climatique ça fait plus de scolites qui vont attaquer les arbres ensuite nous avons parlé des gà tardif je ne reviendrai pas là-dessus donc ça effectivement c’est un risque qui va continuer euh de de de d’être présent les vagues de chaleur il fait plus chaud graduellement mais aussi avec
Des extrêmes beaucoup plus chaud jusqu’à trop chaud le trop chaud signifie c’est quoi le trop chaud le trop chaud c’est le dépassement plus fréquent de seuil qui sont stressants stressants pour les plantes stressants pour les animaux d’élevage comme stressant pour nous les humains donc ça ça veut dire une
Mortalité accrue des chepteles on a parlé de l’alcodémie des vins qui augmente mais ça veut dire aussi plus de canicule avec des fréquences plus importantes ça veut dire une plus grande instabilité des rendements et des études aux États-Unis ont montré que finalement une année extrême avec des rendements
Très bas provoqués par des événements extrêmes on met plus de 5 ans à les rattraper avec des bonnes récoltes derrière donc ça pose des vrais problèmes de stabilité aussi de l’économie du monde agricole et puis des choses dont on parle un petit peu moins ce sont des difficultés de travail dans
Les champs quand quand il fait vraiment chaud pour le l’agriculteur c’est difficile mais on a vu des incendies notamment sur le plateau de Sacla il y a quelques années de tracteurs puisque le tracteur son moteur il est pas fait pour fonctionner au-delà de certaines températures donc ça provoque des
Court-circuits et ça provoque des incendies les sécheresses des sols de plus en plus secs donc là je pense que agès duchard on en parlera un petit peu plus tout à l’heure mais ça ça va évidemment affecter les besoins en irrigation ça va affecter les plantes Philip C a
Mentionné tout à l’heure parce qu’elles réduisent leur photosynthèse pour éviter de de rentrer en dessication et donc éviter de de flétrir on a des difficultés de semi au printemps même sur le plateau de saclet qui est quand même relativement humide j’entends de plus en plus des agriculteurs qui me
Disent on ne peut plus réussir nos semis de printemps la croûte de sol est vraiment trop sèche donc ça aussi ce sont des questions qui qui qui sont en train d’arriver et qui vont perdurer on a des difficultés bien sûr pour l’abreuvement des animaux et puis on a
Des baisses de rendement fourragés et donc probablement des conséquences sur peut-être l’importation de de de fourrage et l’autre pendant du changement climatique c’est trop de sécheresse mais aussi éventuellement de plus en plus d’inondation et des inondations d’autant plus importantes si le sol n’est pas bien cultivé ou n’est
Pas bien protégé et donc avec un sol qui a une très faible infiltrabilité dans ce cas-là ça veut dire une augmentation des risques d’érosion un risque de de pourrissement des semis ou des cultures qui n’ont pas encore été récoltées et puis un problème de travail dans les champs puisque les
Tracteurs étant de plus en plus lourd leur portance fait que si le champ est humide et bien ils ne peuvent absolument pas rentrer pour leurs travaux d’champ alors pour conclure je vais résumer sur trois points le premier point c’est que le changement climatique affecte déjà et continuera d’affecter la
Croissance et le développement de la plante avec une plus grande variabilité interannuelle des rendements va continuer d’affecter aussi la croissance et le développement des bioagresseurs et des maladies c’est d’autant plus important dans un monde comme aujourd’hui où nous prenons et nous espérons parvenir à arrêter l’utilisation de produits phytosanitaires je pense que Sandra
Lavorel hier a bien démontré l’importance que cela avait pour le maintien de la biodiversité et puis le changement climatique affecte les pratiques agricoles les dates de semi les dates de récolte la capacit capité de travailler la capacité d’entrer dans les champs les horaires de travail mais il y a aussi de nouvelles opportunités
On peut importer des variétés du Sud à condition de préparer les filières dès maintenant on a une période de culture qui s’allonge pourquoi pas envisager trois cultur sur 2 ans il y a déjà beaucoup de pays du monde qui font deux à trois cultures deux cultures par an ou
Trois cultures sur 2 ans mais le mon point de vigilance ici c’est attention au risque de maladaptation attention à ne pas faire qu’une adaptation incrémentale en mettant des pansements c’est ce qu’on fait aujourd’hui mais ça ne suffit pas et aussi en faisant des choix de solutions qui soient durabl
Dans le temps je vous remercie bien alors beaucoup de questions c’est un sujet qui évidemment je saurais pas forcément répondre à tout question voilà suscite un grand intérêt alors il y a beaucoup de questions a tour évidemment de l’adaptation au changement puisque voilà le problème alors je vais poser la question la plus
Générale d’abord et puis après je vais aller de façon plus spécifique à d’autres questions la plus générale c’est en fait un problème de cinétique c’est combien de temps faut-il à une espèce pour s’adapter à des changements climatiques autrement dit quelle est l’échelle de temps où où une espèce
Finira par évoluer dans la bonne direction subissant les contraintes au changement climatique alors je je la première chose que je voudrais dire c’est sur les grandes cultures par exemple les céréales et bien c’est le temps de la sélection variétale et ce temps de la sélection variétale c’est à peu près une quinzaine
D’années voilà ok voilà d’accord après pour ce qui est des essences pérennes la vigne les arbres là je sèche je pense que c’est plus c’est c’est c’est plutôt de l’ordre de quelques décennies d’accord euh euh donc donc on on a vu qu’effectivement il y avait une une évolution des espèces qui
Vont plus au au nord quand elles sont des espèces du Sud ou que peut-être faut-il provoquer alors là il y a une question sur la nature du substrat rocheux ou du sol est-ce que selon la nature du sol cette migration du Sud vers le Nord elle est favorisée ou
Défavorisée est-ce que c’est un un un un paramètre important alors je pense que là c’est effectivement ce sont toutes les études qui sont faites notamment par euh aussi par les par les semenciers ce sont des travaux et par les et par les chercheurs de lineray ce sont des
Travaux à faire il est clair que toutes les cultur du Sud ne seront pas adaptables plus au nord donc là ce sont des des des alors je sais que l’amandier je me retourne un peu vers marillon qui aura peut-être beaucoup plus de de réponse que moi mais tout ce qui est
Amandier pistachier je pense que c’est déjà en train d’être fait dans le dans le sud de la France l’olivier qui remonte en Aquitaine aussi ça ça ça passe après oui peut-être que toutes les cultures ne ne fonctionneront pas le sorgo par exemple est aussi une plante qui pourrait remplacer le maïs dans
Beaucoup de régions de France bien alors il y a il y a il y a évidemment beaucoup de questions sur les solutions hein sur les solution poss possible euh alors il y a il y a tout un tas de questions autour des usages bien sûr et en particulier du compromis entre l’usage des
Intranss pesticides et autres pour lutter contre les effets néfastes du changement et puis euh changer d’autres d’autres pratiques donc les pesticides est-ce que c’est toujours mauvais ou au contraire ça aide à s’adapter au aux problématiques posées par le changement climatique les pesticides pour la biodiversité pour l’écologie des sols de
L’air des EAU c’est mauvais voilà la je pense que Sandra l’a bien dit hier c’est ce sont ce sont des des molécules qui tuent le vivant sauf le vivant que l’on a adapté donc effectivement alors maintenant il y a la question de la stabilité de l’agriculture et il y a la
Question de mais aujourd’hui nous sommes arrivés vers un nous sommes arrivés dans un monde où où on on fait de l’ingénierie du vivant mais en faisant de la monoculture avec une seule une seule variété et donc on sait que c’est un un fonctionnement qui n’est pas très
Résilient euh à la fluctuation de la de la météorologie et du climat donc mais par ailleurs on on s’est cultiver de manière plus agroécologique en faisant des mélanges variétaux en introduisant de la biodiversité en faisant des couvertures du sol permanente en ayant différents niveaux d’enracinement de nos plantes différents étages on s’est
Cultivé on savait et on sait toujours théoriquement cultiver autrement par contre ça demande une transformation profonde des pratiques agricoles des filières et il faut aussi se battre un peu contre certains lobby industriels dans dans le monde agricole donc donc j voilà j’y reviendrai dans la dernière
Question qui a tras un peu à la au lien avec la politique et les usages mais j’ai d’autres questions avant alors par rapport au la la dernière slide qui est pas qui est pas celle-ci mais qui était là tout à l’heure le fait de plus cultiver TR deux trois cultures par an
Ne va-t-il pas épuiser les sols le maïs s’adapte à des températures plus chaudes mais nécessissent beaucoup d’eau est-ce que y a pas des contradictions dans tout ça bon alors quand on voit le vivant dans la nature et si on la laisse faire le sol est couvert tout le temps tout le
Temps surtout en Europe donc en fait il suffit de couvrir tout le temps le sol pour faire en sorte qu’il se régénère en permanence aussi par les les les par par tout ce qu’il y a dessous toute la matière vivante toute la biomasse qui va pousser sous la surface du sol donc non
Ça n’épuisera pas le sol si on cultive correctement une question comme et ça et le dernier point que j’ rajouterai c’est que ça favorise aussi j’ai parlait tout à l’heure des des inondations par les pluies extrêmes qui seront de plus en plus extrêmes ça permet aussi de faciliter l’infiltration de cette eau
Dans les sols d’avoir un sol couvert tout le temps d’avoir un sol et d’avoir un couvert étager ça permet de fragmenter un peu l’intensité de la précipitation et de favoriser le fait que cette eau au lieu de ruisseler va pénétrer dans le sol va recharger les sols et également les nappes d’accord
Alors une même une question qui a déjà été posée précédemment mais qui s’adapte aussi ici c’est l’utilisage l’usage des outils génétiques pour s’adapter plus vite et mieux donc par l’intervention de l’homme bien sûr à à de nouveau comme solution au problème alors euh oui il y a tout ces nouveau il alors
Je suis pas là je sors totalement de mon domaine de compéten euh donc euh donc je voilà tout ce que je vais dire est à prendre avec avec précaution mais il y a la génétique que vous allez faire par sélection variétale où vous allez dans les champs euh croiser les choses et
Puis il y a la cénétique la génétique que vous allez manipuler celle que l’on va manipuler elle elle a des conséquences sur le reste du vivant puisque elle se elle va se elle va se transmettre d’une manière ou d’une autre donc on peut pas euh abuser de ce genre de technosolution
Sans en avoir vraiment évalué tous les risques et toutes les conséquences qui est le cas avec les nouveaux organismes génétiquement modifiés dont on ne connaît pas encore toutes les conséquences voilà c’est c’est c’est un c’est c’est un sujet qui est qui est débattu y compris à l’Académie des Sciences alors une une question
Évidemment un peu politique c’est les bassines c’est bon ou c’est mauvais je crois que je vais beter en touche et laisser la place à agès qui va tout à l’heure parler de haut do bon je la garderai pour plus tard et la dernière question on a juste un peu de temps pour
Répondre c’est c’est c’est la question plus générale sur la prise en compte dans les politiques publiques au niveau de la France et de l’Europe bien sûr dans le cas de l’agriculture de cette anticipation de changement est-ce que réellement la les politiques publiques prennent en compte l’évolution qu’on peut imaginer dans les
Années futures compte tenu de ce qu’on connaît des modèles et des prédiction alors je je je vais là aussi je sors complètement de mon domaine de compétenence mais j’ai tendance à dire non non parce que nous restons dans des politiques publiques qui sont réactive et non pas
Transformante donc en fait on continue à mettre des pensements et la question de du génétique numérique robotique très cher à à ministre précédent Julien de Normandie pour ne pas le nommer euh c’est quelque chose qui est une des solutions mais ça reste quelque chose qui est de court terme ce
N’est pas une vision de long terme donc les politiques publiques doivent absolument s’emparer du long terme je vous ai dit tout à l’heure une filière ça se prépare 30 ans à l’avance préparer les filières de demain pour l’agriculture de demain en France on
Aurait dû le faire il y a plus de 15 ans il faut le faire aujourd’hui pour 2050 c’est impératif merci merci beaucoupci c’est c’est c’est encore un exemple de quelque chose qui est cher à notre Président c’est le fait que la science peut quand même être utile à la
Politique et qu’il a un vrai problème à ce niveau là je te laisse la parole Alette merveilleuse conclusion donc maintenant place à l’au évidemment un sujet majeur autour de la vie et c’est agès du Charles qui est également membre de l’Académie d’agriculture qui va nous en parler et appuyer au
CRS merci beaucoup merci de m’avoir invité à vous parler d’eau à cette conférence qu’il était important de tenir eu et donc je vais vous parler de l’impact du changement climatique sur l’hydrologie sur les ressources en eau euh en commençant par insister avant tout que le cycle de l’eau est déjà
Fortement impacté par les activités humaines et pas seulement par le changement climatique donc ce graphique vous montre oùù on retrouve dans le grand cycle de l’eau les les ressources en eau qui sont exploitées par les activités humaines qui circulent en fait dans les cours d’eau dans les lacs dans
Les eaux souterraines dans les nappes renouvelé renouvelable et donc le cycle de l’eau que vous connaissez tous permet de renouveler en permanence ses ressources en eau à des vitesses avec des temps de renouvellement qui dépendent des des objets et qui dépendent du climat et qui dépendent des conditions géologiques de
Manière générale c’est 40000 M 40000 km C par an qui circulent dans les conduites aquatiques continentales qui qui constituent les ressources en eau que l’on peut exploiter les ressources en eau douce et qui sont compensé en fait dans le grand cycle de l’eau par un retour d’un volume équivalent de vapeur
D’eau depuis le domaine depuis le domaine océanique vers le domaine continental et alors ces ressources en eau sont altérées par toute une variété d’activités humaines qui sont soulignées en fait par ces petites boîte blanches et qui en fait sont très varié comme vous montre ce graphique plus grande
Échelle je pense que vous ne pouvez pas lire les textes j’ai pas réussi à avoir une une précision suffisante mais je je voulais montrer que finalement la conférence est bien pensée en tout cas du point de vue de l’eau et du changement climatique puisque j’ai indiqué les noms de tous
Les orateurs hier aujourd’hui cet après-midi qui finalement vous ont parlé ou vont vous parler de problématiques lié à l’eau donc l’eau ça vous montre à quel point finalement l’eau l’eau douce en particulier est essentiel pour nos activités humaines maintenant il y a des boîtes qui n’apparaissent pas en fait
Avec des noms c’est finalement toutes les boîtes qui relèvent des altérations liées aux usages de l’eau douce par les activités humaine principalement par des pompages des prélèvements dans les fameuses ressources en eau que sont les rivières les fleuves les lacs et les nappes fréatique et puis par des pollutions pollutions qui sont diverses
Il en a été parlé déjà plusieurs fois hier et ce matin je n’y reviendrai pas moi je vais plutôt insister sur les aspects de gestion quantitative de l’eau et d’altération quantitative du cycle de l’eau par le changement climatique mais c’est très très important euh pour l’habitabilité euh de de la planète par
Nous les êtres humains et puis aussi par les les non humains donc pour revenir sur les pompages on peut noter depuis l’anthropocène et ça me permet de faire de citer également Jean-Baptiste fressose parmi les orateurs du collocque une augmentation considérable en fait des pompages en en total en cumul à la surface des
Continents avec une augmentation d’un facteur 3 au cours des derniers 50 ans la grande accélération se voit aussi sur les usages de l’eau et finalement d’un point de vue global 40000 km C sont prélevés à l’heure actuelle grosso modo les chiffres sont difficiles à à collecter de manière complète et exhaustive et
Précise ce qui revient finalement à 10 % des ressources en douce au niveau global alors comme l’a dit Philippe C pour les les forêts initialement ce matin évidemment ces chiffres globaux masquent toute une diversité de situations qui à l’échelle de l’ensemble des continents ben en fait il y a des
Endroits où on utilise très peu des ressources en eau douces parce qu’il y a très peu d’habitants et il y a des endroits où on utilise plus qu’en fait que les que que les ressources en eau douces renouvelables où on exploite des eaux qui ne sont pas renouvelables
Notamment des des eaux souterraines très profondes donc globalement les limites régionales de de l’usage des des ressources en eau douce euh sont dépassé dans de nombreuses régions à l’heure actuelle notamment dans les régions les les plus sèches et dans les régions qui sont extrêmement peuplées ou extrêmement cultivées en France on prélève environ
15 % de nos ressources en eau douce renouvelable annuelle euh donc je vous ai montré ici des chiffres qui sont issus des statistiques publiques en France avec des données qui viennent de de différents organismes et vous voyez en haut un graphique qui vous montre le secteur de l’énergie et de la navigation
Avec une échelle en Y qui va bien plus haut que dans le graphique de qui est en dessous euh qui vous montre l’alimentation en eau potable euh l’agriculture et puis l’industrie en violet et donc le point important c’est que le secteur de l’énergie en terme de prélèvement en eau dans les dans les
Dans les rivières principalement en France c’est plus de la moitié des prélèvements euh pour refroidir nos centrales électriques un refroidissement soit par conduction ce qui amène à rendre de l’eau chaude dans les cours d’eau à l’aval des des des installations ou alors par évaporation et à ce
Moment-là c’est de l’eau douce qui est perdue pour le système aquatique et qui est renvoyé sous forme vapeur dans dans l’atmosphère maintenant on a des tendances qui sont à la baisse pour une majorité de des secteurs d’usage de l’eau une baisse qui est relativement faible euh sauf pour l’agriculture vous
Voyez au cours des des dernières années euh probablement lié au fait que ces années étaient essentiellement euh plus sèches que la moyenne je vous ai parlé de ce qui se passe euh dans le passé de ce qu’on peut voir sur les usages de l’eau les modifications euh et finalement la
Question du collocque c’est qu’est-ce que le comment le changement climatique euh s’inscrit par rapport à ces évolutions passées dont une partie est due aussi au changement climatique pour ce qui est de de l’évolution des des ressources donc la manière dont on aborde le futur en
Tout cas c’est ce qui vous a déjà été présenté hier avec des modèles parce que on ne peut pas observer le futur et donc on utilise des modèles climatiques globaux qu’on renseigne par des des hypothèses sur les émissions en gaz à effet de ser du futur aussi sur les
Scénarios d’occupation des terres qui contribuent à changer le CL climat et les modèles climatiques globaux nous nous nous renseignent sur des variations de toutes les variables du climat et notamment les précipitations donc ça c’est les exercices que fait le GC Christophe Cassou vous en a parlé hier Valérie maasson d’elmot aussi et
Beaucoup de ce qu’on est’est capable de dire sur le futur de de notre environnement et de notre climat repose sur ce sur ces méthodes pour aller plus finement étudier ce qui se passe dans un territoire comme la France on recours à souvent à des méthodes qu’on appelle de descendre d’échelle de régionalisation
On corrige par ailleurs les les biiss principaux des variables qui sont simulées c’est-à-dire que si sur les les reliefs les précipitations ont tendance à être un peu surestimé comme on a des observations on va corriger ça et voilà donc ces méthodes d’échelle sont très ces méthodes de descente d’échelle sont
Très variées elles peuvent être statistiques elles peuvent recourir sur des modèles climatique à plus petite échelle et elle nous donne des informations qui sont exploitables et qui en France sont accessibles sur un site ouvert à tous le site drias piloté par Météo France et quand on a ces projections climatiques à plus fine
Échelle que celles qui sont disponibles à grande échelle par les modèles de climat globaux on peut les les utiliser en entrée de modèles d’impact ces modèles d’impact peuvent être des modèles agronomiques et ça ça contribue aux travaux que que Nathalie Debla vient de vous montrer ça peut être des modèles
De fonctionnement des forêts mais ça peut aussi être des modèles hydrologique et auquel cas on obtient en sortie du système des projections hydrologiques qui nous donnent des idées sur l’évolution futur des ressources en eau en France euh sous l’impact du changement climatique et donc là encore ces données euh pour la première fois
Cette année des des projections de ce type sont accessibles sur le site drias e et si ça vous intéresse je vous invite à aller les consulter euh ça ça peut vous ça peut être intéressant le point que je voudrais souligner cependant c’est que on est obligé de recourir à la
Modélisation pour imaginer et pour quantifier le les évolutions futur mais il y a des incertitudes à tous les niveaux parce qu’on utilise des modèles et qu’on sait que ces modèles ne sont qu’une qu’une synthèse incomplètes et imparfait des connaissances dont on dit qui ne sont pas exhaustives de notre
Part la communauté scientifique sur tous les processus en jeu ça a déjà été discuté hier mais donc la manière dont on procède en général c’est qu’on multiplie les études étude avec en considérant plusieurs scénarios scénarios d’émission un gaz et effet de serre scénarioos concernant les les évolutions de d’occupation des sols on
Considère aussi plusieurs modèles on teste différentes hypothèses sur les choses qu’on connaît mal et on teste aussi différents jeux de paramètres éventuellement et c’est l’ensemble de tout ça qui nous permet de faire la synthèse de choses de résultats qu’on considère comme robuste et digne d’être considéré pour l’action éventuellement
Et puis aussi pour pour évaluer les incertitudes de ce que l’on fait et sur ces incertitudes évidemment on continue à travailler alors je vais vous illustrer tout ça à travers trois trois niveaux de de résultat à différentes échelles et en en en insistant à la fois sur les les
Résultats les conclusions qu’on peut tirer de ces exercices et sur les incertitudes donc concernant le cycle de l’eau la modélisation climatique globale et la physique aussi les lois de la physique nous disent que avec le réchauffement de la planète ce cycle de l’eau doit s’intensifier avec un fort consensus qualitatif mais beaucoup moins
Sur la quantification et ça c’est ça peut être un problème donc qualitativement le cycle de l’eau s’intensifie parce que le réchauffement fait fondre la criosphère et donc ça accélère la circulation de l’eau dans le grand cycle de l’eau Marie Dumont vous en reparlera certainement et c’est associé aussi à l’éléation du niveau de
La mer dont il vous sera parlé aussi après moi euh avec le réchauffement aussi plus d’évaporation depuis les océans les continents une atmosphère qui est capable d’absorber plus de vapeur d’eau et donc des précipitations qui en moyenne sur la planète augmentent et donc ça aussi c’est l’accélération du
Cycle de l’eau une augmentation de quelques pourcent par degrés de réchauffement en gros mais cette augmentation des précipitations au niveau global n’est pas uniformément réparti sur la planète ça c’est vraiment important à souligner elle se concentre dans les zones où actuellement les pré habitations sont les plus fortes dans
Les zones et dans les périodes aussi et donc c’est le le paradigme de de l’enrichissement des riches de l’appauvrissement des pauvres un une un accroissement en fait des inégalités de répartition des des précipitations la source d’eau douce sur les continents et pour les êtres humains donc à la fois
Dans l’espace et dans le temps et les la la manifestation extrême de cette intensification c’est l’augmentation des événements extrêmes à la fois les sécheresses et aussi si les précipitations extrêmes et les inondations évidemment il y a des fortes incertitudes quantitatives sur la la carte des précipitation des changements
De précipitation global que vous voyez représenter ici entre la fin du 21e siècle et le début et la fin du 20e siècle sous un sénario d’émission pessimiste vous voyez des zones en hachure notamment qui traversent l’Atlantique et qui recouvr le le nord de la France ces zones de hachure sont
Les zones où les modèles climatiques globaux ne sont pas d’accord sur le le signe du changement des précipitations dans les zones où il y a des pointillers au contraire ils sont d’accord et c’est des zones où où en fait ben on a une grande confiance dans les dans les
Changements simulés par les modèles si maintenant on veut zoomer sur la France les les deux cartes que vous voyez à votre droite sont reprises aussi de la modélisation globale du climat disponible sur l’Atlas interactif du GC qui est une nouveauté du du dernier du dernier exercice et c’est les hachur
Représentent encore les les zones d’incertitude de non consensus des modèles climatique entre eux et donc vous voyez que dans le nord de la France comme Christophe Cassou vous l’avez déjà dit hier il y a de fortes incertitudes euh dans le sud de la France en revanche et notamment en été
On voit une baisse robuste des Chang des des précipitations dans le futur et une incertitude aussi sur la position de la limite entre le Nord et le Sud entre tous les modèles si maintenant on passe à la phase de régionalisation qui est beaucoup utilisé en france pour faire des des projections
D’impact hydrologique je voulais souligner un point c’est que les modèles climatiques régionaux qui sont utilisés souvent dans ces exercices qui sont forcés au bord par les modèles climatiques globaux modifie un petit peu la nature du changement climatique qui est simulé et donc vous avez ici des résultats de de collègues de Toulouse
Récents en 2020 qui compareent en fait les les changements les projections de température de précipitation euh en été euh en comparant les modèles climatiques régionaux avec les modèles globaux qui ont qui qui qui les ont forcés et vous voyez que finalement euh les les modèles régionaux ont tendance en France euh à
Simuler un climat un peu plus froid mais qui reste un réchauffement hein je vous rassure euh et un petit peu plus humide que les modèles climatiques globaux donc la la raison c’est que ces modèles sont moins complexes en fait en terme de description des aérosols du changement
D’occupation des terres de de l’effet du CO2 sur la végétation et et par contre il faut savoir aussi que on nutilise pas directement ces projections là pour alimenter nos modèles hydrologiques il y a une phase de correction des biias qui tend à compenser quand même ces petites erreurs sur lesquelles par ailleurs la
Communauté des modélisateurs du climat régional continue de travailler quel est le résultat sur les ressources en eau de No nombreux exercices de modélisation ont déjà été faits depuis 20 ans environ dans la Communauté française avec des résultats qui sont extrêmement convergant d’un point de vue qualitatif encore une fois les ressources en eau
Par rapport aux précipitations sont tirées vers le bas par rapport au changements de précipitation parce que le réchauffement de la planète a tendance à augmenter l’évaporation et les ressources en eau finalement ça se définit par la différence entre les précipitations et l’évaporation mais en tout cas de manière générale et comme illustré par
Un exemple euh parmi la diversité de ce qui existe sur ces cartes qui vous montrent à droite non alors à gauche ce sont les changements moyens des débits en France et si on regardait les les les les l’humidité des sols on aurait des choses très très similaires parce que
C’est les mêmes processus qui sont en jeu pour donc différentes saisons et et et l’année en bas et à gauche vous avez la dispersion des modèles donc l’insertitude et donc ce que vous voyez finalement c’est que en été les ressources en eau vont baisser dans toute toute la France et puis en en
Cumul annuel sur les figures du bas dans le sud de la France en revanche la dans dans le Nord et dans dans le Nord on a beaucoup d’incertitude et on n’est pas capable de dire si les ressources en eau vont baisser ou si elles vont plutôt diminuer
Et donc il faut envisager l’ensemble de ces scénarios pour avant de de pouvoir s’adapter euh beaucoup de choses ne sont pas modélisées et je vais passer la question du stockage pour terminer sur mes conclusions en sait-on assez pour agir à mon avis oui en fait on sait très
Bien que plus on réchauffe le système climatique plus on change le cycle de l’eau et les ressources en eau associées et donc il y a un mode d’action qui est immédiat qui devrait être fait aujourd’hui qui aurait dû être fait déjà depuis 20 ans c’est d’atténuer le changement climatique en diminuant nos
Émissions en gaz effet de serre sur sur l’eau plus on utilise d’eau plus on la dégrade c’est très largement documenté et donc on a aussi une urgence hydrique qui devrait amener à immédiatement réduire les usages en particulier dans les zones où le changement climatique va renforcer les diminutions qui sont déjà
Causées par des usages excessifs alors donc il faudrait sans attendre faire les deux arrêter le bla bla bla de Greta tunberg et ce n’est pas ce qui se passe je terminerai là-dessus en France il y a des tas de lois sur l’eau dont les objectifs ne font que être reporter euh
Ou alors avec un gros poids sur les solutions techniques la carte technologique dont parlait Jean Baptiste fressose qui quelque part ne sont qu’un des discours de l’inaction pour éviter d’engager les changements structurels dont on a déjà beaucoup parler hier et je trouve que que l’exposé de de Sophie
Du Buisson été vraiment très éclairant à ce titre merci beaucoup merci [Applaudissements] bien bien alors de de nouveau on a le temps pour des questions il y en a un un certain nombre alors de nouveau je vais essayer de les classer alors il y a des questions de de de compréhension alors
Juste une question qui revient sous plusieurs formes de compréhension euh l’augmentation l’évolution du changement climatique fait qu’il y a plus d’évaporation plus d’évaporation mais d’un autre côté on aurait l’impression qui ça peut conduire à plus de précipitation aussi et comme effectivement l’eau c’est le résultat de l’évaporation et de la précipitation
Alors comment se fait-il qu’on a l’impression que l’évaporation domine par rapport aux précipitations c’est juste un résultat des modèles ou voilà est-ce qu’on peut expliquer ça simplement parce que j’ai pas mal de questions de autour de ça donc ce qui fait que la vapeur d’eau atmosphérique précipite quelque part c’est qu’il y a
Des conditions favorables à le faire et cette condition c’est c’est c’est tous les processus qui permettent de refroidir la vapeur d’eau pour qu’elle se condense ça se produit en fait en particulier au niveau des reliefs euh parce qu’il y a une élévation qui va refroidir ou alors ça se produit à cause
De circulation atmosphérique qui amène de la convection donc un mouvement d’air vers vers des des altitudes plus élevées et ces zones ne sont pas beaucoup changées par le changement climatique en particulier les reliefs donc quand on enrichit la l’atmosphère en vapeur d’eau par une évaporation plus forte cette
Vapeur d’eau va va précipiter davantage mais en se concentrant dans les endroits qui sont favorables à la précipitation et c’est ce qui explique qu’en fait on a une égalité de répartition de cette de ce surcroix de précipitation apporté par le changement climatique et ça se fait souvent même au détriment des régions
Les plus sèches qui en fait se retrouvent plus sèches qu’avant d’accord il fallait comprendre ça alors j’ai une question autour de la qualité de l’eau c’est-à-dire que est-ce que bon on voit bien qu’il y a un problème de donc de dynamique de la du cycle de l’eau mais
Est-ce que l’eau que l’on Ré récupère que l’on pompe et que l’on utilise est-ce que le fait que par ailleurs il soit pollué par les activités humaines a aussi des conséquence indépendamment du fait que il y en a plus ou moins autrement dit est-ce qu’on peut utiliser toute l’eau qui est utilisable sans
Prendre en compte le fait qu’un certain nombre d’eau une quantité d’eau soit polluée donc inutilisable pour certains usages donc la réponse est non pour de nombreux usages il est important d’avoir une qualité d’eau suffisante l’exemple le plus flagrant c’est qu’on peut pas utiliser l’eau de mer pour toutes les
Activités qui requèrent de l’eau douce parce que le le sel euh le sel est gênant le sel est gênant dans l’eau de boisson le sel est gênant pour arroser des plantes parce que les les sols vont se saliniser et c’est la même chose pour tous les composants essentiellement donc on a beso l’eau
Douce c’est de l’eau qui est qui est propre finalement hein qui qui a peu de minéraux peu de polluant euh et et quand l’eau n’est quand l’eau est dégradée par des rejets liés à des des activités humaines que ce soit au niveau des stations des uration par des
Pesticides et cetera il faut la traiter avant de pouvoir s’en servir et ça coûte de l’argent ça coûte des infrastructures ça coûte de l’énergie et donc on est dans un cercle vicieux il vaut mieux éviter de polluer l’eau alors j’ai j’ai une question autour de bon on voit globalement queon
Va verre de plus en plus des problèmes d’accès à à l’eau d’une façon ou d’une autre est-ce qu’on est capable de faire la différence entre ce qui provient du changement climatique et si et ce qui provient de l’accélération des usages de l’eau par l’homme euh c’est c’est une question très
Difficile et on n’est pas capable de faire cette séparation partout à la surface de la planète en fait une des raisons c’est que les données sur les prélèvements les usage de l’eau sont de sont sont sont de très mauvaise qualité très souvent voire font partie de de
Données qui sont gardé au secret par certains pays par certains secteurs donc dans le domaine en France c’est que depuis depuis 2010 qu’on a accès de manière relativement homogène et avec une qualité d’information relativement homogène à tous les usage de l’eau et on peut quand même avoir certains doutes
Sur certains sur sur certains usages non déclarés de l’eau dans certaines périodes en tout cas et dans certains pays on a juste aucune information donc dans ce cas c’est assez difficile et par ailleurs donc les prélèvements ont tendance à faire baisser les ressources en eau mais il y a des des changements
Qui temporairement à certaines saisons vont les augmenter comme des des jeux de barrage et si le changement climatique a tendance à augmenter les précipitation les ressources en eau quand les usages ont tendance à la faire VC on a des des des directions de changement euh différentes qui font que le signal est
Difficile à percevoir voilà donc on sait que les deux types de de facteurs de changement sont importants dans certains endroits où on arrive bien à documenter typiquement la zone du maris poid de 20 des charantes en France euh il y a pas de changement notable pour l’instant attribuable en terme de ressources en
Eau par le changement climatique en revanche il est très clair que la surexploitation des EAU par l’agriculture intensive dans cette région cause des sécheresses d’accord alors de deux dernières questions alors une sur le changement climatique bon c’est observable partout entraîne la fonte des glaces en particulier des glaces dans
Les régions montagneuses pour les gens qui qui ont vu l’évolution des glaciers c’est 30 ou 40 dernières années c’est spectaculaire alors est-ce que l’apport de cet eau stocké qui est donc déstocké est-ce que c’est négligeable est-ce que ça joue un rôle dans un apport supplémentaire d’eau qui vient de la
Consommation du stock je veux pas m’étendre sur la réponse à cette question parce que ça va être abordé après la alors on la garde pour la suivante alors la dernière question évidemment les bassines c’est bien ou c’est pas bien c’est pas bien non on peut pas on peut pas répondre d’une manière
Définitive et systématique à cette question il faut être modeste les bassines d’abord ce qu’il est important de dire que c’est c’est juste un certain type de stockage artificiel de l’eau les bassines telles qu’on les conçoit en France franchement je pense que ce n’est pas très bien donc elles sont été développées
Dans la zone du maris poid de vin dont j’ai parlé où en fait l’accroissement des sécheresses depuis 20 ans en fait c’est une idée qui a plus de 20 ans les bassines dans dans cette région euh est créée et induite par une surexploitation par l’agriculture des ressources en eau localement pour développer de
L’agriculture industrielle euh et donc on peut se dire que ça serait utile maintenant que le changement climatique renforce ces sécheresses de trouver des moyens de stocker de l’eau euh ok ça coûte extrêmement cher c’est de l’imperméabilisation des terres c’est de la déprise agricole en fait c’est c’est des hectares et des hectares he
Qui sont concernés une retenue comme sain Soline c’est 16 hectares euh et donc euh le problème de de ces retenues si on les construit certaines sont construites euh c’est que du moment où on a où des sécheresses longues arrivent elles ne sont pas remplies et vous voyez
Ça en Catalogne en catalne à l’heure actuelle toutes les retenues il y a eu des grands plans d’investissement qui ont été construits 3 avec très peu de pluie tout est vide ils viennent de passer en état d’urgence absolu les usages au robinets sont restreints l’agriculture est complètement sous une chape de plomb et
C’est pas parce qu’on a des réservoirs qu’on les remplit voilà et un effet pervers de ces réservoirs artificiels c’est que quand ils sont remplis ils servent à maintenir le système actuel voire à le développer davantage et la vulnérabilité aux sécheresses qui vont suivre est augmentée et c’est pour ça
Qu’on parle à propos de ces réserves artificielles qu’elles soient mégabassin ou autre quand elles sont construites de manière non raisonnée euh et non équilibrée avec la ressource qu’on peut imaginer être présente au cours des décennies à venir on appelle ça une solution de maladaptation qui coûte beaucoup d’argent pour rien et l’argent
On pourrait le consentir pour d’autres formes d’adaptation plus sobre et plus efficace sur le long terme merci beaucoup en tout cas merci Mle fois Alain je pense que trois passionnants exposés nous avons mérité une pause jusqu’à 10h50 bonjour bien il est temps il est temps de reprendre cette fois-ci qu’un micro
Ce qui permet aussi à ceux qui sont devant leur ordinateur d’entendre les présentation ce qui est mieux donc maintenant on va parler de zone côtière dans la poursuite de la l’exploration géographique des conséquences du réchauffement climatique et c’est gonnery lecosanet du BRGM qui va nous en parler bonjour merci pour cette
Invitation et pour cette opportunité de présenter les travaux alors notamment de mes collègues du BRGM qui sont cités ici mais aussi de beaucoup d’autres collègues sur les zones côtières face au changement climatique donc là l’image que vous voyez en fait c’est bah c’est c’est c’est une c’est c’est une petite
Ville en fait hein sur la côte de SC maritime alors je recherche voilà et qu’est-ce que vous voyez ici en fait c’est finalement vous voyez que vous avez des bâtiments ils sont plutôt proches du littoral et ça c’est vraiment quelque chose qui est caractéristiques des zones littorales en France c’est que
En fait les zones littorales les communes littorales sont 2,5 fois plus urbanisées que les communes en fait en moyenne sur la métropole la deuxième chose que vous voyez c’est que en fait c’est pas uniquement la commune en fait qui est urbanisé mais c’est vraiment dans la
Première bande des 500 m qu’on voit ça et ça on le voit aussi partout en France plus vous êtes proche de la côte plus plus le plus la plus la côte Est urbanisée alors finalement cette cette petite ville là en réalité ce qu’on ne voit peut-être pas tout à fait c’est
Qu’elle est protégée vous avez une digue et puis là vous avez un dispositif c’est un dispositif qui se referme à Maré haute pour éviter que la mer rentre à l’intérieur du du du fleuve en fait du petit fleuve côtier qui est ici et inonde les terres agricoles qui sont en
Arrière donc là vous voyez que nous avons un système en fait qui fonctionne tel qu’il est aujourd’hui il y a déjà une politique de prévention des risques elle est beaucoup fondée sur la protection donc la protection par des systèmes d’ingénierie et en fait il y a quelque chose qui va complètement
Changer tout ça c’est l’élévation du niveau de la mer alors l’élévation du niveau de la mer elle anikasnav et Gerard krener en ont parlé hier elle s’élève de elle s’est déjà élevée de 20 cm depuis le début du du 20e siècle et c’est une conséquence du réchauffement climatique hein c’est l’expansion
Thermique des océans la fonte des glaciers de montagne et puis les les la depuis les années 2000 en fait la fondte de l’Antarctique et du gros Grenland alors qu’est-ce que vous voyez en fait aujourd’hui c’est que en fait cette élévation du niveau de la mer elle est
En accélération nous avions 2 mm par an à la fin du 20e siècle aujourd’hui c’est plutôt 4 mm par an et puis dans pour le futur en fait la ce qui est très particulier avec l’élévation du niveau de la mer c’est que vous ne pouvez pas l’arrêter si demain on stabilise le
Réchauffement climatique à 1 de5 les températures cesseront d’augmenter mais le niveau de la mer lui continuera à augmenter pendant au moins le 21e siècle et en fait bien davantage parce que en fait les bah notamment l’antar que le Grenland mettront des siècles et des peut-être des millénaires à répondre au
Réchauffement climatique donc plus vous réchauffez le le climat plus l’élévation du niveau de la mer sera importante et rapide jusqu’à en 2300 atteindre des mètres d’élévation du niveau de la mer et donc notamment pour un scénario disons à forte émission de gaz effet de serre ça peut être jusqu’à 7 m mais sans
Pouvoir exclure 15 m d’élévation du niveau de la mer si on a une initiation des de l’effondrement des des calottes antarctiques les mécanismes que Gerard scener ont a mentionné hier et euh et en fait ces 15 m évidemment ça changerait complètement la donne euh en réalité
C’est un processus qui peut on peut pas exclure qu’il se produisent dès le 21e siècle c’est la petite courbe en pointillé que vous voyez ici dès 2100 on peut avoir 1,7 m d’élévation du niveau de la mer si on a un effondrement précoce de ces calottes antarctiques
Alors évidemment si cela se produit euh ben en fait on aura un problème de gestion des infrastructures critique donc on a beaucoup d’infrastructures critiqu dans le trait de côte les centrales nucléaires mais pas uniquement les centrales nucléaires également beaucoup d’industrie et puis un patrimoine historique unique notamment
Ici à Venise alors tout ce que j’ai dit là en fait c’est ici du 6e rapport du JEC mais en réité si on fait un petit peu de les archives on tombe sur des des des des références notamment cette référence de Hofman ce sont des Américains en fait l’Agence fédérale
Pour l’environnement de 1983 qui dit en fait à peu près la même chose dans les mêmes termes c’est-à-dire que l’élévation du niveau de la mer s’élèvera d’autant plus que on aura un réchauffement climatique important et on peut pas exclure un effondrement précoce de de l’Antarctique qui posera des problèmes notamment pour les infrastructures
Critiques alors là j’ai présenté des des des projections globales maintenant si on regarde les projections régionales en fait ce qui se passe c’est que on a une variabilité régionale de l’élévation du niveau de la mer qui est d d’une part au réchauffement inhomogène de l’océan et
Puis d’autre part au fait que les masses de glace qui sont perdu au Groenland et puis en Antarctique sont tellement importantes qu’on a une déformation de la terre solide en réponse à ce changement et en fait on a même une déformation enfin des changements dans l’orbite les paramètres orbitaux de la
Terre euh donc on a des variations régionales mais en réalité si vous regardez la plupart des zones habitées vous êtes plus ou moins à 20 % des projections des projections globales que j’ai montré précédemment le site de la NASA là qui est présenté ici qui s’appelle se level projection tool il
Présente les les projections d’élévation du niveau de la mer euh qui sont issus du 6e rapport du JEC alors qui présente quand même pour les spécialistes un petit problème c’est c’est que en fait quand vous regardez l’élévation du niveau de la mer relative vous avez non seulement les processus qui se
Produisent au niveau de l’océan et puis donc les contributions de la fondte des glace et cetera mais vous avez aussi les mouvements verticaux du sol et ça également pour les mouvements verticaux du sol on est en train d’entrer dans vraiment dans une nouvelle ère en fait he pour la recherche et puis pour
L’adaptation parce que depuis en fait quelques années on commence à avoir ce service européen qui s’appelle le European grand motion service qui grâce au satellites Sentinel 1 c’est des satellites radar qui sont en orbite depuis 2015 nous permettent de mesurer les mouvements verticaux du sol euh à une avec une précision millimétrique et
Puis en fait à une très très haute résolution c’est-à-dire que là par exemple vous regardez l’Europe vous voyez que vous avez de la subsidance dans la plaine dans le nord de l’Adriatique en Italie vous voyez également de la subsidence qui est liée aux exploitations deshydrocarbures dans
Le nord de la Hollande mais si vous zoomez à Palavas Les flot vous allez voir un quartier euh qui est en fait en subsidance également de 1 ou 2 mm par an et puis des digues par exemple à La Rochelle donc c’est un site qui est très intéressant consulter et qui ouvre
Vraiment des perspectives pour l’étude vraiment précise de l’élévation du niveau de la mer au niveau de la côte oups excusez-moi voilà alors quelles sont les conséquences de cette élévation du niveau de la mer donc il faut que je revienne un tout petit peu en arrière voilà et que je relance la vidéo voilà
Alors la première chose en fait la première urgence que nous cite le rapport du JEC benah ce sont des des submersions chroniques à Maré haute qu’est-ce que c’est ces submersions chroniques ce sont des submersions qui arrivent par temps calme vous avez l’élévation du niveau de la mer qui
Petit à petit fait que au plus grand de marée vous avez une submersion alors là c’est illustré dans le cas de la Guyane la réalité c’est que en plus de l’élévation du niveau de la mer là vous avez en fait des houles du Nord qui ont causé des franchissements à Yalimapo
C’est cette petite commune là qui est complètement à l’ouest de la Guyane mais en fait aujourd’hui on commence à observer notamment à Cayenne les premiers épisodes de submersion chronique à Maré haute dans certains quartiers bas de Cayenne et c’est quelque chose qu’on va observer de plus
En plus un peu partout dans le monde à partir des années 2030 alors un deuxième type d’impact de l’élévation du niveau de la mer dont on parle beaucoup notamment en France après xytha ce sont les submersions marines lors de tempête ou de cyclone alors là on a d’autres
Phénomènes qui se mettent en place on a une perte une baisse dépression atmosphérique qui surélève le plan d’eau on a l’effet du vent qui peut pousser les masses d’eau vers la vers la côte on a également des vagues qui en déferlant cause une surélévation du plan d’eau
Près de la côte qu’on appelle le Wave setup et puis on a le va et vient des des vagues ici vous voyez une une simulation qui a été faite mon par mon collègue Rodrigo pedreros il y a une quinzaine d’années sur PALAVAS LES flot qui représente les les submersions qui
Ont eu lieu pendant la tempête de 1982 à Palavas et en fait ce que mes collègues se sont amusés à faire en fait c’est à regarder euh qu’est-ce qui se passe si euh on rajoute par exemple 35 cm d’élévation du niveau de la mer à cette tempête et ben vous voyez que vous
Inondez pratiquement la totalité du lidau et puis à 1 m d’élévation du niveau de la mer plus cette tempête de 1982 vous avez inondé la totalité du lidau donc ça pose des questions d’habitabilité à un moment sur sur ce lidau euh en fait en première approximation l’élévation du niveau de
La mer se superpose au niveau marin extrême lors des tempêtes et de cyclones c’est vraiment le phénomène principal qui explique la multiplication en fait des submersions marines l’augmentation des submersions marines qui est projetée à la fois en terme de fréquence et d’intensité donc les les changements dans les régimes de vent de pression
Sont au second ordre notamment en métop et dans beaucoup de régions du monde enfin un troisième risque auquel on pense beaucoup en France c’est l’érosion et le recul du trait de côte alors la difficulté avec l’érosion c’est qu’on a la superposition de processus qui se produisent à des échelles de
Temps extrêmement diverses on a des événements extrêmes comme ici par exemple après la tempête Xya vous avez eu par exemple dans ce secteur alors c’est la c’est c’est pas la faute sur M c’est la Faute sur mer c’est juste à côté excusez-moi et on a eu un recul
Brutal de 20 m également vous avez les effets de la variabilité saisonnière donc en fait en hiver on a plutôt des conditions assez énergétiques et donc on a de l’érosion là vous voyez une plage donc qui est à montalivé la S en Gironde après les tempêtes de 1900 de 2013- 2014
En fait on a une succession de six tempêtes qui n’était pas exceptionnelle mais la succession est exceptionnelle et à la fin vous voyez les enrochchements ici les épis et bien on voit quasiment leur base et puis on a perdu au moins 2 m de de de de kivau de plage sauf Queen
Fait après ces tempêtes on a eu pratiquement un hiver sans tempête et puis bah l’hiver suivant à l’issu de l’hiver suivant on avait une plage qui était extrêmement rechargée et là les épis on ne les voit pratiquement plus alors ça effectivement c’était le dernier épisode d’érosion important
Qu’on a eu sur le littoral akittin et puis en fait c’est un c’est un épisode extrêmement important puisque ça allait de de l’Angleterre jusqu’à au Portugal et là cet hiver et ben en fait on se pose un peu les mêmes questions notamment à biscarros en fait il y a il
Y a des reculs très importants et notamment demain bah il y a une grande marée avec une petite tempte pête qui devrait encore aggraver l’érosion donc l’érosion bah effectivement des conditions euh déjà saisonnières extrêmes qui causent beaucoup de changement mais il y a quand même les effets de l’élévation du niveau de la
Mer et puis à terme de la submersion permanente on commence à observer des sites sur lesquels on soupçonne que l’érosion elle est quand même attribuable à l’élévation du niveau de la mer ce sont souvent des sites en fait qui sont assez isolés sur le plan morphosédimentaire comme ici en fait des
Petits iloss qui sont dans le lagon de nouvelle Calédonie et sur lesqueles en fait on on a des difficultés à expliquer pourquoi la plupart de ces îlos sont actuellement en érosion alors que peut-on faire face à cette élévation du niveau de la mer et aux conséquences et bien euh la première
Chose à faire c’est d’éviter d’aggraver la situation et donc la première mesure d’adaptation c’est de limiter le développement dans les secteurs à risque alors ça c’est exactement ce que font les plans de prévention de risque de littoraux en fait en France sur lesquels en fait on fait des cartes de submersion
Marine en prenant un scénario de 60 cm supplémentairire et on rend des zones inconstructibles pour éviter d’aggraver la situation alors ce type de politique on voit que finalement ben un endroit où il va avoir beaucoup d’effets c’est en Asie et puis en Afrique alors pourquoi c’est en regardant cette carte là qui
Vient du du rapport du GC du du rapport de synthèse vous voyez en fait là hriis ce sont les les nombres de personnes ici en centaines de milliers et ici en millions qui sont aujourd’hui exposé aux submersions marines ça c’est en 2020 en 2040 on aura plus de monde qui sera
Exposé aux submersions marine et ce sera en partie lié à l’élévation du niveau de la mer ce sont les personnes qui sont en orange foncé et en partie lié au fait que davantage de personnes vont s’installer dans les zones littorales si on n’ pas une réglementation adaptée
Vous voyez qu’en Europe c’est le cas mais c’est pas beaucoup de monde par contre en Afrique et en Asie là effectivement si on ne fait pas si on ne fait rien beaucoup de gens vont s’installer dans des zones très exposées à l’élévation du niveau de la mer donc
C’est là typiquement dans ces zonesl que une politique d’adaptation qui consiste à limiter le développement dans les zones les plus exposées elle peut avoir beaucoup de sens maintenant en Europe notamment mais dans beaucoup d’autres endroits également il y a déjà des secteurs qui sont déjà développés et là on a
Plusieurs options d’adaptation qui sont disponibles bon la première ce serait de ne rien faire euh il y en a une autre qui est avancé vers la mer ça paraît un peu surprenant mais par exemple c’est exactement ce que font les Maldives en fait par exemple c’estàd qu’il rechargent en sable sur le platier
Réciphale pour faire des îles de plus en plus hautes et en fait ils peuvent faire ça pendant assez longtemps en réalité euh la troisème c’est celle qu’on utilise vraiment très classiquement en Europe c’est protégé avec des infrastructures d’ingénierie euh on peut reculer également on peut réduire la vulnérabilité des bâtiments alors ça
Peut être des pilotis mais ça peut être également en réhaussant les systèmes électriques en interdisant des garages et cetera et enfin ces solutions fondées sur la nature dont je vais parler un petit peu après alors cette classification elle est présentée dans le rapport sur du strock he c’est c’est
Océan criryosphère mais en réalité c’est quelque chose en fait qui remonte à bien plus longtemps il y avait le le rapport européen eurosion qui portait sur l’érosion côtière en Europe en 2004 par exemple alors protéger effectivement ce qu’il faut voir c’est que protéger nous on s’amuse à faire des des modèles
D’impact de l’élévation du niveau de la mer en Europe et en fait si vous protégez pas bah vous vous retrouvez avec une explosion des coûts liés aux submersions marines x 10 en 2050 x 100 ou x 1000 en 200 par rapport à aujourd’hui donc en fait ce qu’on fait
C’est que dans nos modèles on crée ce type d’infrastructure qui évite d’inonder des zones comme par exemple les Pays-Bas le poid le Maré poids de vin et cetera c’est dans un modèle c’est facile à faire dans la réalité c’est un peu plus compliqué parce que ce type d’infrastructure est extrêmement cher là
C’est la barrière estuirienne qui est au sud-est de la Hollande qui est qui en fait si on la construisé aujourd’hui coûterait à peu près 5 milliards d’euros et puis en fait la deuxième problème qu’on peut se poser face à ce type d’infrastructure c’est quels sont les impacts pour les écosystèmes là ici
C’est un exemple en Guadeloupe où on a des enrochements il y a plus de plagees donc il y a plus d’habitat pour les les écosystèmes àorti d’au alors on peut se poser cette question finalement de des écosystèmes des coûts de la maintenance et de la mise des à niveau c’est-à-dire
Qu’une fois que vous avez construit ce type d’infrastructure bah c’est sûr qu’il y aura du développement en arrière donc vous êtes verrouillé dans un chemin qui vous amène vers finalement toujours plus de protection quel qu’en soit le cûpt et puis finalement la perception ce qu’on voit notamment au Japon où il y a
Des des infrastructure énorme antisunami c’est que c’est pas forcément extrêmement bien perçu c’est cette perte de contact avec la euh on a également ben les la question des pertes de biodiversité et d’habitat alors l’autre extrême c’est reculer alors la question c’est recul planifié ou subi on cite souvent l’immeuble du
Signal pour le recul l’immeuble du signal c’est en Gironde c’est un immeuble qui a été construit dans les années 70 quand bah cet immeuble était à plus de 200 m du rivage et c’est un secteur en fait où les vagues amènent les sédiments soit vers le Nord soit
Vers le sud mais il y a rien qui reste et donc et bien finalement au bout de 40 ans et bien le trait de côte est arrivé au pied de l’immeuble et après les tempêtes de 2013-204 ben finalement il fallait l’évacuer il a été détruit en 2020 et s’est posé la question de
L’indemnisation ça a été quelque chose d’extrêmement compliqué alors ce qu’on voit c’est que ici on était quand même à la limite du recul subi quand même he euh la perception des acteurs sur la recul elle est en général assez faible elle est assez mauvaise je suis très en
Retard ce qui est pas très bien euh et donc la question c’est le coût et le soutien des acteurs alors comment vais-je faire et ben je vais vous parler très rapidement des solutions fondées sur la nature qui ne sont pas forcément en fait des des que des choses qui sont
Disons incroyable hein ça peut être tout simplement laisser les banquettes de posidonie sur la plage ça peut être reformer en fait des cordon du ner en laissant de la végétation mais ces solutions fondées sur la nature elles présentent un intérêt très très intéressant c’est que elles permettent de limiter les pertes de biodiversité
Mais leur efficacité décroit avec le réchauffement climatique avec notamment l’effet dé cororau euh B les coros on sait qu’ entre 1 deg 5 et 2 degr on en perd beaucoup peut-être même une grande très grande partie et donc les sédiments qu’il fournissent sur la plage et ben
Ils seront plus là et si vous me permettez encore un tout petit truc finalement on a un choix qu’est-ce qu’ où est-ce qu’on va est-ce qu’on recule ou est-ce qu’on protège en fait les deux coûtent très cher les mais mais en fait il faudrait le dire et quand on dit
S’adapter à 3°gr en fait ça ne veut pas dire grand-chose en fait ce que ce que voudr ce qu’on voudrait voir c’est quel choix d’adaptation on fait est-ce qu’on va plutôt vers ce futur finalement qui représente un échec de l’atténuation et puis une adaptation incrémentale sur laquelle à force de surpêcher on aura
Plus de poisson ou est-ce qu’on va vers ce futur là donc c’est extrait du rapport du je à nouveau où on aura des air marines protégées où effectivement on ne pourra plus pêcher au chalu et où on aura des écosystème côtier sain qui permettront de faire tampon entre les
Zones urbanisées côtières et puis l’océan donc je merci pour votre voilà de m’avoir donné quelques minutes de plus merci merci bien on a on a on a quand même le temps pour quelques questions qui sont arrivées alors il y j’en poser de ou trois ou un peu plus
Euh une première question euh dans les solutions qu’on peut mettre en place euh il y a des solutions qui se peuvent être stupides ou pas durables par exemple semble-t-il ablement le réensablement artificiel des plages par les communes pour évidemment pour des raisons touristiques alors est-ce que effectivement il y a quand même puisque
Tu as évoqué vers la fin des solutions naturelles est-ce que dans ces solutions là on sait très bien celle qui marche et celle qui marche pas étant comme vous le savez nouvel aquittin l’histoire du Cap Ferré est une histoire assez intéressante quand même dans ce qui
Marche et ce qui marche pas y compris par des études faites par des gens comme toi qui semble-t-il n’ont pas été tout à fait suivis de réalisation pratique désolé d’être effectivement c’est c’est vrai que le rechargement en aquitain sur des sites en fait où on commence à avoir
Alors bon là on parle de la flèche du capferré quelqu’un qui s’est ruiné à à mettre du sable en fait devant sa propriété mais en fait on a aussi toutes ces communes comme biscaros la Cano et cetera où le front de mer il est en avance par rapport au cordon duminaire
Qui recule petit à petit là faire du rechargement de sable bah c’est juste essayer de gagner du temps comme on peut mais en fait à un moment ou un autre faudra reculer il y a d’autres secteurs où le rechargement en sable c’est en fait la stratégie c’est notamment au
Pays-Bas ils font des ils ont fait notamment un rechargement massif qui s’appelle le Zand motor et en réalité eux l’avantage qu’ils ont c’est que ils ont une source de sable à proximité bah c’est la mer du Nord en fait où il y a beaucoup de sables pour sur lesquels ils
Font ça donc je pense qu’il faut pas rejeter toute option en fait il y a beaucoup d’options même très intelligentes qui marche pas très longtemps et notamment tout ce que j’ai cité au niveau des des bâtiments c’est des options très peu coûteuses mais c’est vrai qu’à un moment elles
Atteignent leur limite avec l’élévation du niveau de la mer donc donc pour repréciser un peu la question est-ce qu’aujourd’hui en faisant des calculs donc des modélisations on est quand même capable de faire la différence entre les solutions qui marchent et celles qui marchent pas et donc d’être prescripteur
Par rapport à ce qui ce qui peut se passer en fonction de telle ou telle action oui oui alors je dirais au niveau local Oui au niveau si on regarde vraiment sur des des territoires assez importants en fait je dire en en en il y a quand même en fait sur sur le
Changement climatique sur les impacts en terme de d’érosion et puis de de d’inondation côtière les M modèle à grande échelle c’est-à-dire en fait qui qui qui regarde l’échelle du territoire par exemple français ils ont quand même beaucoup de limite en fait on a besoin
De la haute résolution et donc là il y a des grosses simplifications qui sont fait dans les modèles je pense qu’il faut regarder toujours avec beaucoup de prudence en fait les résultats de ces modèles à grande échelle mais au niveau local oui en fait c’est fait hein
C’estàd que y y a des il y a des gens qui qui regardent précisément les bilan sdimentaires par exemple si on fait de l’exploitation de sable au large de Noirmoutier est-ce que on a un incidence sur les plages par exemple voilà c’est c’est est-ce que les les vagues et les
Courants peuvent déplacer des bandes SAB dans les zones où qu’on entend exploiter quoi ce type de alors j’ai j’ai une question avant la dernière question qui aura trait aux politiques publiqu la la question précédente c’est quelle est la durée des infrastructures que telle la photo que tu nous as montré au Pays-Bas des
Infrastructures un peu monstrueuses extrêmement cher c’est quand même une construction humaine et donc est-ce qu’on peut l’entretenir éternellement ou est-ce qu’on sait qu’ un moment donné elles deviendront insuffisantes bah déjà la la durée de vie typique ça va être une centaine d’années et ensuite la deuxième chose c’est que leur durée de
Vie elle va être réduite par l’élévation du niveau de la mer donc typiquement l’infrastructure que j’ai montré c’est une infrastructure qui est très ouverte pour permettre en fait à ce qui est on puisse en fait avoir des moules et puis des huîtres dans dans dans l’estuaire en fait aujourd’hui elle est conçue pour
Être fermée une fois par an en 2050 elle devrait être fermée 5 fois par an mais elle est pas conçue pour ça donc il y aura des travaux artants à faire et puis à un moment alors je me rappelle plus exactement du seuil mais c’est peut-être
Autour de 50 ctimes m on atteint en fait des systèmes électriques et donc il faudra tout changer faire une nouvelle barrière donc ça c’est des investissements massifs bon il y a quand même une alerte he par rapport à ce type d’infrastructure c’est que elles ont des impacts sur les écosystèmes côtiers qui
Sont pas très bien connus et donc il y a beaucoup de chercheurs en fait qui militent pour dire avant de faire des infrastructures de ce type un peu partout essayons d’étudier comment faire pour qu’elles a un impact minimal sur les écosystèmes côtiers et et et dans le
Même genre de question est-ce qu’on peut faire une sorte de bilan de l’infrastructure autour de Venise qui a été installé qui est bon qui a évidemment éit très médiatisé est-ce qu’on globalement on est content du résultat ou est-ce qu’on est un peu déçu alors Venise je dirais en fait c’est
C’est une infrastructure alors voilà les coûts ça ça ussile entre 5 et 16 milliards d’euros son les estimations voilà j’ai pas les plus récentes apparemment c’est plutôt 16 les c’est une infrastructure en fait c’est c’estes trois barrières qui ferment les trois entrées du lagon et en fait ce qui se
Passe c’est que à chaque fois que cette barrière est fermé le port perd des centaines de milliers d’euros parce que là le bateau peut plus accéder donc le port en fait demand de minimiser le le nombre de fermeture de ces de cette infrastructure alors évidemment aujourd’hui elle est fermée déjà
Uniquement quand il y a des dommages potentiel sur le patrimoine historique donc ça veut dire que la place sa Mar elle est quand même inondée euh à 50 cm d’élévation du niveau de la mer la parière elle serait fermée 2 mois par an donc ça c’est un changement brutal dans
Complet dans la dans dans dans l’écosystème du lagon et le port n’est plus viable en fait donc ça veut dire quelque part que c’est une infrastructure temporaire qui a coûté entre 5 et 16 et 15 milliards d’euros OK donc la dernière question elle a le trait un peu comme on l’a vu sur
L’agriculture ou sur l’eau les politiques public là on a l’impression quand même que les politiques publiques tiennent plus compte des prédictions conttenu des modèles et cetera que dans les autres domaines on a vu qu’elles étaient plutôt en réaction à ce qui se passe donc est-ce que c’est le cas ou pas alors
Merci pour cette question parce que ça me permet de dire le slide que j’ai saué alors effectivement euh c’est parfait hein nétait pas complice en fait ce passe c’est que le niveau de la mer on a une consigne depuis 2011 qui est de regarder 60 cm
D’élévation au niveau de la mer voilà 60 cm en fait ce qui se passe c’est que B maintenant qu’il y a cette réglementation bah c’est assez facile pour un projet côtier de dire j’ai considéré l’élévation au niveau de la mer parce que j’ai regardé 60 cm en 2100
On a basculé la question du choix dont je parlais tout à l’heure est-ce qu’on veut à long terme reculer protéger et quand est-ce qu’on veut faire vers une question qui est technique qui est l’application de la norme et ça c’est quand même un petit peu dangereux parce
Que en fait derrière il y a des gros sujets bien avant les 60 cm on a les submersions chroniques à Maré haute et bien après on a des mètres d’élévation du niveau de la mer qui arrivent donc je pense que bah c’est bien effectivement d’avoir une trajectoire d’avoir 3 degrés
Et cetera mais ça suffit pas il faut avoir un projet également et donc c’est le contenu d’un plan national d’adaptation climatique est-ce qu’ nous renseigne sur ce projet-là est-ce qu’ donne une stratégie bah aujourd’hui en fait on a surtout communiqué sur bah la trajectoire les 3 degrés ou 4 degrés en 200 en
200 merci beaucoup en tout cas et on peut passer à l’exposé [Musique] suivant des côtes aux montagnes la transition est toute trouvée et c’est donc Marie du monde Météo France et du CNRS qui va nous en parler merci beaucoup merci beaucoup pour cette invitation alors effectivement je vais partir un peu loin
Des côtes mais au final pas tant que ça et je vais vous parler des impacts du réchauffement climatique dans les territoires de montagne alors je vais commencer par une figure qu’on a déjà beaucoup vu depuis le le début de ce colac mais je pense que ça
Fait pas de mal de la revoir une fois de plus cette figure elle représente du coup le changement de température par rapport à la période 1850 1900 et depuis 1950 alors d’abord ici ça c’est la courbe pour le global qui atteint aujourd’hui un réchauffement de un peu
Plus de 1 degr on sait que en moyenne les terres émergées se réchauffent plus vite que les océans pour atteindre un réchauffement qui à peu près aujourd’hui de 1,6° et on est aussi capable d’estimer le niveau de réchauffement sur la France ça ça a été montré par Christophe Cassou hier pour atteindre
1,66°gr de réchauffement en moyenne alors la question qui nous préoccupe ici c’est de savoir à quel point en France et dans en Europe les territoires de montagne se réchauffent par rapport à ça et c’est une question qui est pas forcément très facile parce qu’en fait les territoires de montagne par
Constitution ils sont un peu moins accessibles que le reste et du coup on a moins de stations de mesure et aussi on a des stations de mesure qui sont disponibles sur de moins longues périodes malgré tout on est quand même capable d’estimer un réchauffement en particulier sur les Alpes et ici je
Montre les Alpes européennes qui situent aujourd’hui aux alentours de 2 degrés donc on est dans la partie supérieure de ce qu’on estime sur la France on est aussi capable comme beaucoup de mes collègues l’ont montré pendant les exposés précédents de faire des projections aujourd’hui de quel sera ce niveau de réchauffement selon différents
Scénarios donc là j’en montre deux pour le pour le pour la température globale un scénario d’émission faible en bleu et un scénario d’émission forte en rouge et de décliner ces projections pour différents territoires en particulier pour la France ici donc ça c’est les mêmes scénarios et d’estimer que pour
Les territoir ire de montagne en particulier pour les Alpes on se situera à la fin du siècle en haut des ensembles que je présente ici pour la France alors ce réchauffement cette augmentation des températures moyennes en fait elle est contrastée en terme de saison et on observe un réchauffement qui est plus
Plus faible en été et pardon plus fort en été et au printemps qu’il n’est fort en hiver et en automne et on sait aussi que qui dit réchauffement climatique dit augmentation de la température mais dit aussi modification d’autres variables météorologiques et en particulier en mon une variable qui nous intéresse c’est
Les précipitations alors pour les précipitations en montagne la question elle est encore plus compliquée que pour la température parce qu’on a encore moins de stations de mesure et on a encore plus d’incertitude sur ces mesures mais on fait le constat aujourd’hui et ça Christophe Cassou a aussi montré hier que en terme de
Précipitation annuelle c’està-dire le total pluie plus neige sur toute une année on n pas on nserve pas de gros changements sur la période passée par contre on observe des changement en terme de saisonalité et aussi sur certaines régions des Alpes avec j’ai perdu mes slides ça va parevenenir avec
En particulier une légère augmentation des précipitations hivernales dans les Alpes du Nord ça c’est pas forcément dû sur seulement au réchauffement climatique et un assèchement durant l’été sur les Alpes du Sud donc on a des changements dans la température on a des changements dans les précipitations et
Ce que je vais vous montrer maintenant c’est comment ça ça impacte spécifiquement les territoires de montagne et en particulier quelque chose qui en fait un peu l’emblème le manoné jeu donc pour ça je vais vous emmener au site du col de Porte qui est un site qui est maintenu par mon laboratoire depuis
Les années 1960 alors c’est un site qu’on appelle de moyenne altitude il est situé à 1300 m d’altitude qu’est-ce que c’est en fait bah c’est juste un champ qu’on voit ici dans lequel il y a plein plein d’instruments de mesure et dans lequel on mesure depuis 1960 les variables météorologiques mais aussi les
Variables en lien avec le menton neige alors quand on regarde ces séries et ben ce qu’on voit c’est ça donc en haut ce que vous voyez c’est la température pendant l’hiver que j’ai moyenné du 1er décembre au 30 avril de chaque année chaque petit carré c’est une année on
Voit qu’on a une très forte variabilité interannuelle avec avec des hivers qui sont froids et des hivers qui sont chauds et que c’est toujours le cas alors quand on veut s’avranchir de cette variabilité inannuelle ce qu’on fait c’est qu’on va prendre des moyennes des moyennes sur des longues périodes et ici
Je vais prendre la moyenne entre 1960 1990 et 1990 2020 et quand on compare ces moyennes on voit qu’on observe sur ce site de moyenne altitude une élévation de la température qui est à peu près de 1°r entre ces deux périodes de 30 ans qu’est-ce qui se passe pour le
Manteau neigeux donc ici ce que je montre c’est la hauteur moyenne de neige moyennée sur la même période premier décembre 30 avril chaque petite barre correspond à un hiver on voit qu’on a toujours eu des hivers assez peu enneigés et puis des hivers très enneigés par contre quand on regarde un
Peu dans le détail on voit qu’on a une diminu diminution de cet ennègement moyen donc si je reprends mes moyennes sur 30 ans qu’est-ce qu’on voit on voit que sur la période 60 90 on était à peu près à 1 m d’enigement en moyenne et
Aujourd’hui on est à peu près à 60 cm donc ça veut dire qu’on a perdu 40 % de l’enègement moyen sur ce site de moyenne altitude soit presque la moitié et c’est un chiffre qui est très très impressionnant alors après l’intérêt d’un site d’observation c’est qu’on mesure la température on mesure la
Hauteur moyenne de neige mais on mesure aussi d’autres choses donc on est aussi capable de dire que la quantité de précipitation totale qui est tombée depuis 1960 sur le site du col de Porte elle est toujours la même en gros il tombe toujours la même quantité d’eau du
Ciel et du coup on peut essayer de comprendre pourquoi cet enègement il diminue alors pour ça il faut juste voir que la température en moyenne en hiver comme si un site de moyenne altitude on est à peu près à 0°gr il fait pas très très froid et 0°gr c’est le seuil autour
Duquel on passe de la pluie à la neige ou de la neige à la pluie du coup ce qui se passe c’est en lien avec cette température hivernale qui est proche de 0°gr et cette augmentation de la température aujourd’hui on va favoriser pendant l’hiver la pluie par rapport à
La neige par rapport à avant et c’est ça la première cause de la diminution de l’ennegement sur les sites de moyenne et de basse altitude alors maintenant la montagne c’est pas uniquement de la basse et de la moyenne altitude c’est aussi de la haute altitude et on a la chance d’avoir
Aussi des observatoires à haute altitude en particulier nos collèes suit qui maintiennent d’ sist depuis la même période à peu près qui s’appelle le site du VI Flor qui est situé à 2500 m d’altitude soit 1200 m plus haut et donc il mesure les mêmes variables donc on
Peut s’intéresser à comparer les deux séries donc c’est ce que je vais faire là c’est les symboles en vert donc quand on regarde la température moyenne les petits carré vert on voit d’une part bah qu’on est toujours beaucoup plus bas que le col de Porte ça c’est normal on est
Beaucoup plus haut il fait beaucoup plus froid – 7°gr en moyenne qu’on a toujours une grosse variabilité interannuelle et que quand on compare les moyennes sur 30 ans on a une élévation des températures qui est du même ordre de grandeur que au col de Porte par contre en terme
D’ennègement ça va se traduire différemment donc là maintenant je rajoute l’ennègement la hauteur de neige moyenne aussi du VI Shor donc c’est les petites barres vertes toujours une grosse variabilité interannuelle mais par contre quand on compare les moyennes là aux surprises on a quelque chose de différent on perd que 3 % de
L’enneigement et ça c’est dû au fait que comme il fait plus froid et ben cette histoire de phase des précipitations que je vous ai expliqué tout à l’heure elle n’a que très peu d’impact par contre si je m’étais amusé à regarder un peu plus loin dans la la saison qu’est-ce qui se
Passe en mai en juin au viceelor on aurait vu que le monentoné jeu il fondait plus vite dû à l’élévation de la température et du coup qu’on a quand même une saison d’enigement qui diminue même à ces altitudes là donc dans les Alpes on a des on a pas que le col de
Porte et le vior bien sûr comme station de mesure on en a beaucoup plus et quand on prend toutes cesestation de mesure on est capable aujourd’hui de faire le constrat que depuis 1960 on a perdu un mois d’enigement alors un mois d’enigement bah on peut se dire est-ce
Que c’est vraiment très grave est-ce que c’est vraiment très grave si je ski un mois de moins pendant l’année et ben déjà d’une faée ça peut être grave pour l’économie des stations des régions de montagne et ça il y a beaucoup d’études qui sont se qui se
Sont penché sur la question et puis c’est grave pour d’autres raisons que je vais essayer de vous expliquer maintenant alors pour ça et ben on va s’intéresser à en fait qu’est-ce que c’est la neige alors la neige au printemps et ben si vous aviez des loupes poivin sur les yeux c’est ce que
Vous verriez donc j’ai là les petits modèles réduits si vous voulez les les voir après en gros ce que vous voyez ici en gris c’est de la glace et en transparent c’est de l’air air et cette neige au printemps elle est très dense elle est 400 à 500 kg par mère Cu donc
Ça veut dire qu’elle contient 40 à 50 % de glace que cette glace c’est de l’eau sous forme solide qui va libérer de l’eau au moment de la fonte du coup la neige comme Agnès l’a dit tout à l’heure c’est un élément clé du cycleau de l’eau
Dans les montagnes et c’est de l’eau de fonte qui va pouvoir être utilisé à la fois pour l’eau potable mais aussi pour la production des d’hydroélectricité dans nos montagnes alors comment ce recul de la neige en lien avec le réchauffement climatique va modifier le cycle de l’eau dans la montagne c’est ça
Qu’on va voir maintenant donc ici je vais me placer un temps t et puis je vais regarder un bassin versant de montagne qui est relativement en neigé ce qu’on voit en haut c’est l’augmentation de la masse de neige pendant une pendant une année donc on voit que le mon neigeux il se constitue
Pendant l’hiver pardon je tromble trop on voit qu’on atteint un maximum à peu près au printemps puis qu’après on est suivi par une période de fonte alors comment ça ça se traduit en terme d’eau dans les rivières ça se traduit comme ça pendant l’été on a un débit qui est
Relativement faible on a peu de pluie ensuite on a une augmentation ation du débit qui est lié à l’augmentation des pluies pendant l’automne en hiver on a presque plus rien parce qu’il neige et qu’il ne pleut pas et puis après on a un gros pic d’eau de fondte qui correspond
À la fondte du mentonigge alors dans un climat qui se réchauffe maintenant ce que je montre c’est une simulation qui a été faite dans les mêmes conditions mais j’ai juste augmenter la température moyenne c’est les ensembles bleus qu’on voit sur la bleu foncé pardon qu’on voit
Sur la figure ici donc on a une diminution drastique du stock de neige qui est au sol donc ça c’est ce qu’on a vu au col de Porte et puis on voit aussi qu’on atteint le maximum d’enneigement un peu plus tôt en saison avec une fonte
Qui démarre plutôt et qui va aussi se finir plutôt faute de neige en terme de débit dans la rivière ça va se traduire comme ça donc on voit que le pic d’eau de fonte il est beaucoup plus bas qu’avant il va se terminer plus tôt donc
Il va amener à beaucoup moins d’eau en été par contre en hiver on a une augmentation des débits et ça c’est quelque chose qu’on observe déjà dans les bassins versant de montagne qui est lié au fait qu’il tombe de la pluie au lieu de la neige et on a un débit qui
Est aussi beaucoup plus on va dire irrégulier avec des pics parce que la pluie contrairement à la neige elle coule tout de suite et ça ça peut mener à des risques naturels en particulier des cru pendant l’hiver dont on a souffert dans le bassin grenoblois par exemple cette année alors cette eau elle
Est utile pour les humains elle est aussi utile pour d’autres choses elle est utile pour tous les écosystèmes qui vivent en montagne donc pour toute la flore et la faune qui vit en montagne donc la neige et son recul c’est vraiment important d’une part parce que
La neige c’est de l’eau et c’est aussi important pour une autre raison c’est important tout simplement parce que cette neige elle est blanche quand je dis qu’elle est blanche ça veut dire qu’elle renvoie la majeur parti du rayonnement solaire qui arrive dessus contrairement à un sol nu ou une pelouse
Comme on voit ici qui est beaucoup plus foncé qui va absorber plus d’énergie donc quand le sol il est recouvert par la neige on va quelque part limiter le réchauffement ça s’appelle l’effet albéo qui a été mentionné hier par gerérard et par Christophe je crois et du coup c’est
Quelque chose qui a une importance énorme à l’échelle planétaire quand on pense aux grandes étendues de neige qui regrouent par exemple l’Artique et dans les Alpes c’est quelque chose qui contribue à augmenter le réchauffement en particulier pendant le printemps donc la neige et son recul sont importants parce que c’est de l’eau
Parce que c’est blanc et aussi pour une dernière raison la neige c’est pas uniquement ce que je vous ai montré tout à l’heure parfois c’est aussi ça donc ça c’est de la neige poudreuse c’est super agréable à ceill est et c’est super agréable à ceill est parce qu’en fait
C’est peu dense 100 kg par mè Cu donc ça veut dire que ça contient 90 % d’air et on sait que l’air c’est un bon isolant donc en fait la plupart des types de neige vont être des très bons des très bons isolants donc quand la neige
Recouvre le sol en fait elle va isoler le sol et tout ce qui vit des variations de température de l’air donc pendant l’hiver en fait elle va isoler du froid c’est la propriété comme qu’on utilise quand on dort dans un iglou par exemple c’est une propriété qui est aussi
Utilisée par les plantes et par les animaux qui vivent ou hibernent dans le monéjeux quand le sol va se déneéiger au printemps plusutôt maintenant avec le réchauffement climatique ce qui peut se passer c’est que la température de l’air est plus chaude du coup se recule plus
Plus tôt dans la saison du mentoné jeu va amener à un sol un sol qui se réchauffe plus vite ça ça a un impact pour les écosystèmes mais ça a aussi un impact pour le pergéisol donc Gerard kener a parlé hier le pergéisol en montagne ça va être des sols qui sont
Gelés en profondeur et qui vont être un peu le ciment de certaines parois hocheuses donc on peut imaginer que quand cette température augmente liée à la fois au réchauffement climatique et au recul du mentonné jeux ces sols ils vont être déstabilisés et on on observe aujourd’hui une intensification des
Phénomènes des boulement et d’avalanche rocheuse alors je vous ai parlé de plusieurs éléments gelés en montagne je vous ai parlé de la neige vous ai parlé du PERG lol mais il y a un autre élément que j’ai pas encore mentionné que je pense vous connaissez déjà c’est les
Glaciers qui sont un peu des symboles du réchauffement climatiques des emblèmes ils sont spécialement sensibles au réchauffement climatique et on sait que partout dans les Alpes ils reculent à titre d’exemple que je vous montre ici c’est un des grands glacier du Mont Blanc la Mer de Glace prise à un siècle
D’écart où on voit le recul drastique du front glaciaire et l’amincissement de la de la de la masse de glace donc ce recul et cet amincissement ils sont dus à la fois à l’augmentation des températures au printemps et en été qui font fondre la glace plus vite et aussi au manque de
Neige pendant l’hiver les glaciers dans les Alpes européennes c’est à peu près 2000 km² dont 250 km² je crois en France la contribution en terme d’élévation du niveau des mers si on fondait tous les glaciers des Alpes elle serait relativement modeste mais ce qu’il faut voir c’est que ce recul glaciaire il a
Des impacts locaux qui sont très forts d’une part pour les écosystèmes d’autre part pour les humains par exemple quand on pense aux pratiques de l’alpinisme et d’autre part et surtout pour le cycle de l’eau parce que quand ces glaciers disparaissent en fait c’est de l’eau de
Fond en été qui disparaît donc ça ça a aucun impact pour la seinene par exemple qui coule ici mais ça a d’impact ça a des impacts pour d’autres rivières et d’autres fleuves en particulier pour le débit du rô alors quel sera le futur de ces glaciers c’est ce que représente
Cette figure donc c’est le pourcentage de glaciers alors ça c’est au global perdu à l’horizon de la fin du siècle pour différentes catégories de taille donc on a les petits glaciers à gauche les moyens glaciers au milieu et les grands glaciers à droite et les différentes couleurs représentent différents niveaux de réchauffement
Cette figure elle nous dit plusieurs choses elle nous dit une première chose qui a été beaucoup d par Valérie hier quand on voit on voit qu’il y a une forte différence sur le pourcentage en fonction du niveau de réchauffement donc ça ça veut dire que chaque degré de
Réchauffement compte et chaque degré de réchauffement peut faire une différence en terme de nombre de glaciers qu’on aura gardé à la fin du siècle ensuite si on s’intéresse au au au scénario dans lequel on a un réchauffement limité de 1,5°gr donc les barres bleues ce qu’on
Voit c’est que même dans ce scénario là on perd 60 % des petits glaciers dans les dans dans les Alpes et au global à la à la fin du siècle et ça ça vient du fait que les glaciers il réagissent d’une part aux conditions de la saison en cours mais c’est aussi des
Intégrateurs de tout ce qui s’est passé avant et donc ça ça veut dire que les le réchauffement des décennies passé quel que soient nos actions d’aujourd’hui il va impacter le recul des glaciers dans le futur et qu’une partie de leur histoire est de toute manière aujourd’hui écrite alors pour finir sur
Une touche un peu plus positive quand on pense au mantoné jeux dont j’ai essayé de vous montrer l’importance le Moné jeu saisonnier dont j’ai essayé de vous montrer l’importance avant l’histoire elle est un peu différente parce que ce Moné jeu il a pas d’inertie en fait il
Va réagir qu’aux conditions de la saison en cours donc ça veut dire que le jour où on arrive à stabiliser la température globale et ben on stabilisera aussi le mentoné jeux et tous les écosystèmes et les les les sociétés humaines qui en dépendent donc j’espère vous avoir montré à quel point le réchauffement
Climatique il bouleverse un équilibre fragile celui des territoires de montagne et que les un impact de ce réchauffement climatique en montagne en fait ils descendent jusque dans les plaines et que aujourd’hui on peut encore par nos actions préserver une partie de cet équilibre et de cette si vulnérable beauté je finis avec une
Citation de l’artiste auquel j’ai emprunté le titre de ma présentation et la plupart des illustrations que je vous ai montré et qui je crois fait la transition avec la prochaine [Applaudissements] présentation merci beaucoup alors euh quelques questions euh alors d’abord une question qui intrigue c’est pourquoi dans les
Graphes de l’évolution de la température il y a ce ce saut en 90 plutôt qu’une évolution continue il semble qu’il y a on a décidé Queen 90 on faisait la moyenne sur ce qui se passait avant et après que ça donne une discontinuité assez forte non c’est pas
La peine de le re je pense tout le monde l’ en tête alors la question c’est pourquoi c’est un choix c’est par rapport à une une évolution linéaire ou non alors pourquoi pourquoi on a fait ce choix sur les années 90 alors c’est c’est les normal qu’on prenait à Météo
France précédemment et ensuite le saut qu’on voit il est lié je crois mais je parle un peu sous contrôle de de mes collègues aux aux aérosols qui ont décru et qui ont augmenté le réchauffement donc il y a une derrière il y a un phénomène physique non mais ça
Fait rien si on la voit pas oui oui je P d’accord très bien alors les difficultés présentes et àenir des stations de ski de moyenne montagne est-ce que c’est oh zut inexorable euh inexorable ou pas est-ce que c’est voilà on sait déjà qu’elles devront disparaître à l’échelle de quelques années alors ce
Qu’on ce qu’on projette aujourd’hui c’est que dans un scénario de réchauffement à 2 degr en gros il y a 1/3 des stations françaises qui sans production de neige vont se retrouver dans des situations critiques en terme de niveau d’enngement et que ça touche 80 80 à 80 % des stations de de moyenne
Montagne donc ça c’est dans un scénario à 2 degrés sans sans production de neige et donc la question suivante c’est est-ce que la production de neige artificielle est la solution ou pas ah bah c’est une question délicate et politique mais voilà alors d’un point de vue on va dire purement scientifique
La production de neige elle peut aider à maintenir la la fiabilité de certaines stations alors après pas toutes parce qu’en fait dans un dans un dans un dans un scénario où la la la température continue d’augmenter ce qu’il faut voir c’est que la production de neige c’est
Quelque chose qu’on peut faire quand il fait froid donc les conditions favorables à la production de neige en fait elles vont les les temps pendant lesquels on peut produire ils vont continuer de diminuer dans le futur donc c’est pas forcément quelque chose qui va tout sauver et puis la production de
Neige elle a des impacts en terme de consommation des ressources en eau et aussi en terme de consommation d’énergie bien alors une dernière question sur les mesures qui avaient été montrées en Suisse on a cru comprendre que il y avait une température négative par rapport au Pass c’est ça 7 de 5 ou
Cétait c’est la moyenne hivernale ah c’est la moyenne hivernale mais cétait aussi un réchauffement le même réchauffement c’éit une question de compréhension voilà merci beaucoup et puis on peut [Applaudissements] continuer donc on va terminer la matinée avec Cédric vilani qui va nous parler des villes comme ce fut bien joliment introduit par votre
Citation merci beaucoup c’est un plaisir de s’exprimer ici dans un colloque de si grande qualité c’est un exposé qui sera très loin de mon sujet de recherche universitaire académique mais faut bien que quelqu’un parle un peu de choses plus politiques suffit d’avoir passé une journée dans une réunion des Nations
Unies que ce soit une COP ou les réunions intermédiaires pour apprécier physiquement quel point l’ambiance est différente dans les réunions de scientifiques dans les réunions de politique et pour apprécier l’ampleur des blocages que vous avez du côté politique guerre de politique dans ce colloque ici mais j’ai vu les collègues
Du groupe communiste travaillant sur les les questions de réchauffement climatique fidèles au post et ça fait plaisir de voir qu’il y en a quelques-uns alors on va parler un petit peu des villes au cœur de l’urgence climatique et donc si je suis ici c’est beaucoup plus en tant que ancien député
Ancien président de l’office parlementaire scientifique quelqu’un qui a beaucoup euh grenouillé dans l’interface scientifique politique pour parler de ce sujet et d’abord on va commencer par mettre sur la table ce rapport qui était évoqué aussi par Robert votar hier Paris à 50°gr mission d’information et d’évaluation du Conseil
De Paris avec porté par deux politiques Alexandre florentin mode le lièvre je reviendrai sur les conditions d’élaboration de cet excellent rapport dans lequel plusieurs des intervenants de ce colo ont été interviewés ont contribué avec un beau slogan faut-il cuire fuir ou agir face à ce spectre qui
N’est plus du tout du domaine de la science-fiction dans les dans les années qui viennent d’un Paris avec un 50°gr plus euh chaud qu’on est enregistré pour l’instant c’est entre 42 et 43°gr ça peut être bien plus haut sur certaines zones qui sont à qui sont plus exposés
Sur des toits sur des parties extrêmement minéralisées et cetera une phrase juste ce parmi ceelon rapport demande une mobilisation de moyens inédits sur le plan financier matériel humain mais aussi démocratique et évidemment on va commencer par rappeler que nous sommes dans un monde en urbanisation ça dépend des métriques
Que vous prenez ça dépend des statistiques et ainsi de suite mais les grands mouvements de démographie ils sont aujourd’hui dans la concentration dans les villes dans des grandes métropole alors selon comment vous comptez ça va être de l’urbain ou de la concentration en urbain et périurbain
Mais ce qui est sûr c’est que le rural aujourd’hui est quelque chose qui ne croit plus reste stable quand on regarde à travers le monde et donc bien évidemment les enjeux humains se concentrent de plus en plus dans les villes le réchauffement climatique est très lié au cadre de vie bien sûr dans
Ses causes et dans ses conséquences et dans un pour un environnement humain qui vit majoritairement dans les villes bien évidemment une part considérable de ce réchauffement aussi bien dans les causes que dans les conséquences va être li aux villes ça peut être la la mobilité impact considérable de la
Mobilité voiture dans les métropoles à travers le monde ça peut être le bâtiment bien sûr pour rappel si le ciment était un pays comme on dit ciment béton si c’était un pays ce serait le 3è émetteur mondial après la Chine et les États-Unis et globalement sur les
Dernières années on n’ pas tellement vu dans ce qui est utilisé sur le terrain d’amélioration de l’efficacité par rapport à à l’impact carbone les techniques existent mais les usages ne sont pas là on revient au au à l’un des thèmes de l’exposé de de fressose pour initier mais aussi les questions de
D’organisation des comportements de la consommation euh la façon dont la ville est organisée dont les commerces sont là ça va des messages publicitaires jusqu’à ce qui est présenté dans les commerces bien évidemment tout ça est organisé dans les villes et puis dans les impacts aussi ça peut être des vagues de
Canicule ça peut être des cru dans lesquels les villes se retrouvent systématiquement moins bien Lotti que les que que les environnements ruraux ville on peut considérer que c’est responsable ça dépend de votre déinition de ville de 40 à 70 % des émissions ça dépend aussi de ce que vous
Appelez responsable euh dans cette étude de 2021 on considère 40 % dans les centres urbains les choses qui sont vraiment de du domaine de la ville mais si on compte les zones danse urbain périurbain on arrive à 70 %. attention maintenant à ça en matière de réchauffement climatique en
Particulier s’il s’agit de décarboné c’est impossible de raisonner avec une catégorie et une autre catégorie on n’est pas sur des domaines qui sont scientifiquement extrêmement précis on a des un ensemble d’études pour rappeler quelques chiffres qui sont venus aussi bien dans le débat technique que dans le débat public au cours des dernières
Années et qui ont été rappelés si on se demande dans l’effort de décarbonation d’une société et ça le le le Carbon 4 a tenté de le faire de façon aussi précise que possible à l’échelle française qu est la part qui relève de la responsabilité des comportements individuels et celle qui qui relève de
L’organisation de la société en gros c’est 1/4 individuel 3/4 société ça veut dire des ça veut dire des plateformes ça veut dire des infrastructures et cetera et cetera ni l’un ni l’autre ne sont négligeables mais ça veut dire que bien évidemment si on fait juste confiance au
Comportement ça peut pas marcher il y a une réflexion systémique qui est obligatoire un travail de I for C 2022 essaie de départager entre le national et local quels sont les parts respectives on dit souvent à la louche que décarbonation c’est 2/ers local un/ers national sans que avec des
Hypothèses qui sont très contestables ici a for estime qu’en terme d’investissement dans les structures c’est au moins 10 % dans les collectivités locales par rapport à l’effort total mais que ces collectivités sont encore plus sdouté que l’État par rapport à à l’effort total et que donc il y a un rattrapage
Considérable qui est à faire sur ce budget des collectivités et puis on parle des villes on parle des campagnes évidemment si on s’intéresse à l’organisation d’une société soutenable on peut pas séparer les villes des campagnes ne serait-ce que pour le lien entre l’agriculture et l’alimentation et les questions de biorégion les questions
De de d’habitat en général donc s’agit de de quelque chose qui est extrêmement intriqué même si on va faire le focus sur les villes parmi les enjeux climatiques des villes celui qui vient immédiatement à l’esprit c’est l’adaptation bien sûr c’est le thème de ce rapport Paris à 50°gr comment mettre
En place des de fraîcheur comment mettre en place des des dig des modifications de plan végétalisation débitumation plan d’urgence et cetera et cetera ah je vois que j’ai pas a j’ai donné deux versions des des et et je pense c’est la première qui est restée ici pas la deuxème mais ça fait
Rien quasiment aucune modification entre la première et la 2è euh je reviendrai sur ce que c’est tout en bas mais faut penser aussi pour les enjeux climatiques des villes à l’atténuation rapport du je est très clair là-dessus systèmes urbains sont critiques aussi pour réussir à obtenir des réductions
Profondes des émissions de gaz à effet de serre ça va être de la planification intégré de l’environnement urbain avec des questions naturelles physiques et sociales sont des systèmes de transport les questions d’usage des sols les dépenses d’énergie le bâtiment les trajets entre le le domicile et le travail les questions d’alimentation les
Trames les systèmes de chauffage systèm de froid et cetera et cetera et puis c’était pour rappeler tout en bas aussi biodiversité pollution euh tout à l’heure on c’était très bien expliqué dans dans dans l’exposéstère du flot comment massivement c’est le Nord qui contribue euh au aux émissions de de de
De gaz à effet et si vous intéressez à aux questions de de de contribution carbone Kinshasa qui est représenté ici c’est pas tellement le sujet en revanche sur les questions de pollution c’est un vrai sujet et puis sur les questions de l’artificialisation aussi comme nous dé rappelle bien l’bque cause numéro 1 de
De destruction des espèce c’est l’utilisation et l’artificialisation des sols évidemment l’environnement urbain l’extension des villes joue un rôle majeur là-dedans donc sur les question de biodiversité et de pollution aussi il y a un certain nombre d’atouts et de malédictions qu’on les villes pour faire face à la question de l’urgence
Climatique au niveau de la gouvernance un atout c’est que les métropoles sont d’habitude l’expérience le montre mieux disposés au changement que les États et vous avez une des communautés internationales de villes qui se sont mises en place il y a le réseau C40 avec des engagements de décarbonation il y a
Le réseau des 100 cités résiliantes qui se donnent des engagements font des réunions elles-mêmes se transmettent des pratiques et des savoir-faire qui fait un réseau qui en pratique est bien plus all allant sur la question que le réseau des états évidemment une ville c’est aussi une façon de concentrer l’action
Vous avez un territoire restreint vous pouvez agir sur une grande partie de la de de de des comportements de la population ce que vous voulez maintenant les environnements urbains sont aussi des endroits où l’innovation technologique peut avoir un impact intéressant que so en terme de de nouveaux matériaux de construction de
Bâtiments à très faible empreinte la mise en place de réseau d’algorithme et cetera salon fort intéressant pour cela tous les ans à Paris salon innopolis vous avez tout un panel de d’innovation à la matière certaines qui sont du complet comment vous appelez ça écoblanchiment ou du technoblanchiment et d’autres qui sont vraiment solides
Vous avez maintenant en matière de ville un millefeuille émietté pour rappel il y a 35000 communes en France bien sûr une grande partie sont en milieu rural mais même quand vous regardez juste les communes ou les agglomérations de communes vous avez un grand millefeuille et justqu’à 5 niveaux de de de de de
Gouvernance administrative ce qui évident complique votre affaire vous avez un encastrement socioc-culturel pour reprendre le mot d’encastrement qui était hier celui de polagie où les rapport de force entre collectivité local compétition sont sont encore très fortes tout le modèle du maire bâtisseur aussi bien du point de vue culturelle
Que économique est encore extrêmement présent vous avez une course au foncier qui représente aussi une source de revenu considérable pour les villes pour prendre deux exemples le président de la région ronalpe il y aver ALP il y a quelques semaines indiquait bien qu’il n’avait aucune intention de respecter le
Zéro artificialisation net qui avait été décidé au niveau national pour prendre un autre exemple l’autoroute a69 qui est dans le Tarne qui est aujourd’hui un projet qui fait l’unanimité contre lui du monde universitaire à un niveau que j’ai jamais vu depuis que je fréquente les les les questions scientifi-politiques avec des pétitions
Réunissant contre lui des des milliers et des milliers de scientifiques et unanimité incroyable j’ai pas pu R rrer un seul collègue universitaire que ce soit en spécialiste en écologie ou en économie ou en quoi que ce soit qui soit qui trouve que ce projet est est une idée même acceptable mais pourtant pour
Les élus locaux c’est une évidence que ça doit se faire bâtir une autoroute désenclavements même quand les études sont là pour dire que l’ut ne signifie pas forcément des enclavements donc il y a vraiment un encastrement socioculturel qui est extrêmement fort encastrement physique aussi dans le TH des villes
C’est beau d’avoir des nouveaux bâtiments nouvelles construction 0 carbone est ce que vous voulez mais la réalité c’est que le parc dans une ville se renouvelle avec un taux de genre 1 % par an et quand vous avez échelles de temps que nous les experts de JC vous
Avez juste pas le temps d’attendre que ce parc se renouvelle vous avez besoin de rénover l’existence qui est beaucoup plus difficile que de construire du nouveau un parmi les mots endémiques pour les métropoles qui ont été analysés y compris par des des universitaires des chercheurs CRS université vous avez et
Qui qu’on retrouve dans toutes les métropoles du monde vous avez différents phénomène de ségrégation de la concentration et métropolisation de la périphérisation de la relégation dans des ghettos qui minent d’une part les les les les les questions sociales mais aussi les questions écologiques de façon
Forte et on est là sur des phénomènes où les enjeux sociaux les enjeux de gouvernance jouent énormément tac tac tac tac tac merci petit zoom sur juste deux graphiques extrait du rapport Paris 50°r le premier c’est les îlot de chaleur où vous voyez voyez bien que dans Paris les
Parties les plus les plus densément bâties celle qui est le plus visitée par les touristes là vous avez tous les monuments et tout ça est évidemment celle qui est plus sensible à la chaleur et puis en dessous le graphique vous montre l’évolution des différentes consommations d’énergie des commerces
Parisien sur une vingtaine d’années et vous voyez que le seul poste qui grimpe en flèche c’est la climatisation alors que les dépenses de chauffage ont tendance à baisser pendant tellement longtemps on a parlé rénovation thermique pour éviter les questions de de froid ben le chaud ça va
Être un sujet bien plus grave à Paris alors rénover on a eu hier un petit exposé sur le différentiel gigantesque entre les promesses du temps des des plans borlot et autres en matière de de rénovation thermique et et ce qu’on a eu à la fin qui est genre un ordre de grandeur en
Dessous au moins et j’aime beaucoup la la le problème de la rénovation de copropriété comme une par pour tous les problèmes qui peuvent se passer dans la transition écologique à tout à n’importe quel niveau y compris au niveau mondial une fois que vous avez dressé un constat
Et un plan ce qui ici dans ce collocque on a surtout du constat et un peu de plan vous avez l’impression en tant que scientifique que le plus dur est fait en vrai le plus dur reste à faire de très loin d’abord il faut avoir la volonté de
Changer alors que ça peut coûter cher déranger des habitudes pas populaires et ainsi de suite il vous faut une gouvernance capable de mettre en œuvre le plan il faut trouver les finances et si votre banquier vous fait pas le prêt vous ferez pas votre innovation thermique et aujourd’hui au niveau
Mondial il y a au moins un ordre de grandeur qui manque sur l’argent qui met sur la table pour la pour la pour pour l’écologie il vous faut de la main d’œuvre si vous avez pas les ouvriers les les artisans qui savent faire la rénovation vous pouvez pas la faire et
C’est un facteur limitant dans bien des cas il vous faut des instruments de pilotage aussi bien pour vérifier que c’est bien fait pour vérifier les comportements il y a plein d’études sur les effets rebonds et compris en matière de rénovation thermique le thermostat qui remonte après la après la rénovation
Montrant bien que ça obéit pas pas quelque chose de juste biologique ou physique la question du confort thermique c’est extrêmement culturel social ça dépend de l’habitat et ainsi de suite et il y a une thèse récente à l’IFPEN qui vous montre que statistiquement les effets rebonds vous
Mangent la moitié de vos efforts en matière de de décarbonation un peu transversalement par rapport à tous les domaines vous visez ça ça décarbonation même si c’est mis en œuvre vous avez ça à cause l’effet rebond quelques schizophrénie systémique réticence à friner artificisation ouais bien sûr non
Adéquation du prix du marché la valeur écologique on a vu tellement d’exemples vous dépensez vous investissez dans la rénovation thermique mais à la fin vous revendez votre maison moins chè que ce que le prix que vous l’aviez acheter vous êtes perdant parce que les fluctuations économiques du marché sont
Très supérieures à ce que ça a pu vous faire gagner en en matière énergétique euh demande de construction dans l’exposé précédent su juste avant on voyait bien tous ces risques sur les sur les littoral et autres mais les littoral c’est aussi des régions où il y a tellement de projets de demande de
Permis de construire et autres et euh aussi des zones qui seront affecté par la sécheresse et ainsi de suite même en France il y a cette schizophrénie où les endroits où on fait les projets de construction sont bien souvent des endroits qui sont pas stables pas pérennes par rapport au
Risques sur les années à venir et puis encore systémiquement bien souvent le développement mange les progrès vous faites un progrès sur la pratique mais le simple fait de vous étendre de vous développer d’augmenter les flux va bouffer tout ça dans tous ces cas besoin de diagnostic territorial base de
Données expert croisement de regard et des enjeux de convergence de gouvernance qui sont majeurs sans qu’on ait vraiment d’études solides stables statistiques sur tout ça on a quelques cas d’école euh qui reviennent pour montrer que c’est possible en même temps que c’est rare en un certain temps cas cas d’école
Cas modèle trafic urbain la ville emblématique de ponté Vedra 83000 habitants elle est la taille d’un petit arrondissement parisien en 20 ans trafic automobile divisé par 10 quand le merire a pris la la la est ACC accédé à la mairie c’était un un Coch chemar engorgé
Dans cette ville de Galice et 20 ans plus tard trafic a été littéralement divisé par 10 avec une popularité qui lui a permis de faire quatre mandats c’est un projet politique assumé avec tout un travail de fond à à par étape en accord avec la population en passant par-dessus tous les toutes les
Réticences que vous pouvez imaginer et qui à la fin abouti à une réussite considérable montrant que c’est possible mais que ça dépend de bien d’autres facteurs que juste les questions techniques autre cas modèle couroisis couroisis travail réalisé il y a quelques années par la Mairie de Paris
Sur qu’est-ce que ça va être la cour d’école idéale celle dont on a envie celle qui sera un bon terrain de jeu pour les enfants avec de la de l’îo de fraîcheur avec les vapau transpiration des arbres avec un un regard sur ce que c’est que l’agriculture et tout ce que
Vous voulez mais qui soit aussi multimodal possibilité d’être un abri pour les personnes âgées quand il y a une canicule et cetera et cetera c’est un c’est un projet qui a c’est une une réussite au sens où non seulement ça a été mis en œuvre dans certain nombre d’établissements parisiens mais ça a
Essimé il y a un certain nombre d’autres villes dans les réseaux internationaux dont je parlais qui s’y sont mis et est intéressant de remarquer qu’une des raisons du succès ça a été le le chef de projet sbastien maire aujourd’hui référent pour le chi project sur les questions d’urbanisme mais qui a et qui
A été un certain nombre de responsabilités national et international sur des questions d’urbanisme soutenable qui d’une part a a insisté pour que ce soit les administrations qui s’emparent de ce thème et pas un cabinet spécialement mandaté qui a fait travailler ensemble 12 direction de la ville de Paris pour
Mettre en place un cahier des charges trouver quelles sont les bonnes pratiques et ainsi de suite où l’enjeu ici était de façon extrêmement forte la façon de faire travailler les uns et les autres et d’aboutir par regard croisé au bon caher des charges qu’adéco alimentation pour rappel un/ers des émissions de gaz à
Effet de serre sont en tropique son sont sont liés à notre alimentation c’est au moins 80 % de la déforestation dans le monde pour la protection de de protéines animales et ainsi de suite alors c’était le thème d’une retraite à laquelle je participais au Forum européen de Albar
En 2023 dans laquelle était présent une trentaine de personnes des des des spécialistes de sciences des spécialistes de finances des spécialistes de de de de gouvernance en particulier la la l’équipe municipale de Manheim avec laquelle l’ exppérimentations étaient en cours ça a été une vraie claque pour moi de voir la
La la variété considérable d’actions qui peuvent être faites au niveau métropolitain pour agir sur cette question d’alimentation à travers des partenariats les les écoles et les cantines qui sont les choses auquelles on pense en premier mais aussi les questions de système de déchets d’assurance de subvention les des
Ressources communes mises en place ainsi de suite en particulier j’avais été bluffé par l’inventivité des outils financiers qui était mis sur la table par les uns et les autres et rappelle que sur ce genre de sujet écosystémique est transversal euh c’est pas une recette magique qui vous sauve
La mise mais c’est la façon d’arriver à mettre en place la vision où tout est intégré un vrai savoir-faire Paris au fait qu’est-ce qu’on peut dire de lui alors d’abord ce rapport que j’aiévoqué sur l’adaptation et qu’est-ce que faire en cas de de grandes canicules et autres c’est un beau travail dans lequel
Beaucoup de scientifiques sont autoditionnés mais qui est porté par les politiques c’est ça le bon le bon montage pour un rapport de type technique parce que c’est un engagement du politique déjà il se serait certainement pas fait sans l’action en tout cas pas cette forme sans l’action énergique d’Alexandre florentin
Conseiller de Paris dans le groupe écologiste et de formation ingénieur travaillant à carbone 4 avec la volonté de d’aborder le sujet sous un angle qui soit transversal ingénieur et politique et la volonté d’associer majorité et opposition dans le travail qui était là et tout ça pour nous rappeler que euh
Suffit parfois de quelques un de ces profils qui sont intermédiaires entre le monde scientific technique et le monde politique pour réussir à faire la passerelle qu’est-ce qu’on peut dire de l’atténuation maintenant neutralité carbone de Paris alors voici un courbe qui était d’un d’un rapport d’il y a 2
Ans sur la question plan climatique Paris bonne nouvelle c’est peut-être le minimum vous me direz Paris respecte l’accord de Paris au sens où la réduction de ses émissions de son empreinte carbone et est compatible avec ce qui a été promis pour par dans l’accord de Paris premièrement vous notez qu’il y a une
Petite compensation là pour la trajectoire 2050 la partie en vert qui est évidemment comme d’habitude quand on sait pas dans un plan comment arriver à à la fin à mtre à zé on rajoute de la compensation sans prendre en compte le fait que en pratique les projets de
Compensation dans le monde la plupart sont du technoblanchiment il sousperformment d’un facteur 1000 bien souvent quand ils aboutissent et et il s’agit si vous voulez mon avis d’une gig es arnaque en 2è en 2e avec quelques nuances près d’accord en deuxè c’est les émissions lié à Paris mais ça prend pas en compte
La métropole et la Région Parisienne la région Île-de-France et là c’est une toute autre affaire et ça a guerre de sens de s’intéresser à Paris qui est vraiment un cœur cœur métropole quand on regarde pas la la région qui est liée intimement en matière d’émission en troisème si Paris a été
Aussi efficace c’est en partie parce que Paris fait bien le job sur la rénovation des bâtiments publics mais ça n’aura qu’un temps arrivera un moment il faudra passer à la rénovation du privé et là c’est bien plus difficile en 4e ça prend pas en compte complètement un effet
Majeur li à Paris qui s’appelle le tourisme si vous rajoutez le tourisme sur ce graphique vous rajoutez sur l’Étap d’aujourd’hui plus 60 % dans l’empreinte alors après vous me direz c’est une question de modèle et de choix quand est-ce où est-ce qu’on compte le le le tourisme et ainsi de suite ça fait
Partie des discussion qu’il est même dur de mettre sur la table et puis nous arrivons à la fin on sait bien c’est une évolution récente que politique au moins dans certains pays a fini par admettre qu’il fallait de la planification en matière écologique même la en tout cas
En parole même les les les les les tendances libéral dans le paysage politique actuel admettre qu’il faut de la planification écologique c’est une chose savoir si les respecter après c’est autre chose et pour faire la planification écologique l au ville il faut de la planification écologique urbaine mais surtout pas sur les modes
Des planifications urbaines qu’on a pu voir dans le temps qui ont abouti au aux villes nouvelles grand grand problèmes écologiques à bien des à bien des égards sont des problèmes techniques mais aussi politiques sociétaux demandant de mettre en place des visions des cartographies des usage demandant des approches globales et interdisciplinaires
Développement de savoir-faire d’expérimentation et de ténacité je vous remercie bien alors que comme on peut s’en douter beaucoup de questions donc on va les prendre un peu en essayant de les classer beaucoup de questions sur évidemment les les les solutions comme d’habitude puis après des questions plus reliées à la politique
Alors une première question c’est est-ce qu’on peut estimer la taille critique d’une ville d’une urbaine donc pas la ville seulement mais avec son agglomération au-delà de laquelle la question c’est elle perd sa résilience mais au-delà de laquelle on est capable d’agir enfin est-ce qu’il y a des sortes
De taille critique de ville ou à n’importe quelle taille il y a des moyens et des solutions la réponse c’est oui en même temps il y a certainement pas de réponse uniforme mais vous avez de de des études des choses dans lesquelles avoir une d’abord avoir des zones de densité est intéressant pour
Diverses raisons ça occupe ça artificialise moins de moins de de moins de terre s’il y a une bonne proximité entre les logements les zones de travail s’il y a un bon réseau et cetera c’est efficace maintenant partir du moment où la taille devient trop gigantesque vous avez comme une suffocation de la ville
Par rapport à elle-même et ça va dépendre aussi à coup sûr si on veut faire les choses bien et raisonner en terme de biorégion de l’environnement qui est autour des conditions climatiques ainsi de suite je suis pas pas donn un chiffre à coup sûr il y a
Des seuils mais ils vont dépendre des territoires par territoire merci alors du fait du tropisme de certains dans la salle il y a beaucoup de questions autour du plateau de sa clé oui c’est bien que que que tu connais un petit peu bien s alors est-ce que bon globalement on peut
Résumer ça est-ce que c’est vertueux ou pas les questions orientant vers la le fait que ça ne le soit pas mais je te laisse répondre alors il y a même des débats alors même au plan même au plan technique d’abord ce genre de chose extrêmement dur à estimer
Mais je me souviens de de débats très délicat sur les estimations entre Jean-Marc jankovissi et le président de comment ça s’appelait de de de la Société du Grand Paris à une époque qui était lui aussi un mathématicien normalien très capé sur le calcul grand débat sur la question d’estimer si l’investissement carbone
Que représentait la la ligne 18 allait être rentabilisé ou pas sur le long cours la chose qui m’est apparue très clairement à et mais il m’a fallu un peu de temps pour réaliser ça c’est que la partie ouest de la de la ligne 18 en aucun cas n’était justifiable par
Rapport au au au au coût qui ça entraîné en terme de de terres agricoles et à pour le coup un investissement non rentable par rapport à tout ce que vous mettez comme carbone pour cette construction et le bénéfice que vous en tirez par rapport aux projections des
Personnes qui sont qui qui vont y passer donc tout prise en compte la côte mal taillée sur cette question de de de métro qui était le gros gros sujet de conflit par rapport à la question urbanistique le plus grave j’avais pris partie de façon claire sur OK pour la
Partie Est et pas pour la partie ouest c’est un sujet avec lequel sur lequel avec Valérie maasson d’elmot on s’est retrouvé à échanger un certain nombre de fois aussi il y a du monde qui qui est préoccupé par la question du plateau de sa clé alors maintenant sur le il y a il
Y a une question générale sur sa clé c’est que c’est un territoire emblématique universitaire et emblématique agricole tout à l’heure c’était bien évoqué dans l’exposé sur sur l’culture à quel point même sur sa clé on se retrouve avec des problèmes de scheresse et autes pourtant c’est un
Territoire qui est connu pour son son humidité sa grande couche de argileuse qui est qui a des propriétés extraordinaire et le le au-delà de de la question technique l’emblème que ça représente qui est extrêmement important sur les sur les sujets politiques est considérable et la la population
Agricole sur le plateau de sa clé a vu ses effectifs divisés par 3 en une génération est aujourd’hui en en très grande souffrance ce sent extrêmement assiégé ne fait aucune confiance dans les différents textes de loi mollement soutenus en la matière pour la protéger sur les questions agricoles
Quand vous regardez certaines des des évaluations comme le travail fait par le chi project pour essayer de quantifier en en matière de compétenceces où est-ce qu’on va avoir le plus besoins de monde c’est le secteur sur lequel ils estiment qu’il va falloir recruter le plus dans la génération à venir en gros doublé
Passer de genre 400000 à genre 900000 ou quelque chose comme ça le nombre d’agriculteurs alors que la tendance d’aujourd’hui elle est exactement exactement contraire on le sait bien c’est vrai pour les enseignants c’est vrai pour pour n’importe quel secteur un secteur qui se sent dévalorisé que ce
Soit sur des questions de salaire des questions de temps de travail ou des questions d’image et là c’est les trois à la fois est un secteur qui a le plus grand mal à recruter et donc là le au-delà de de ce qu’on peut dire précisément sur sa clé le symbole que ça
Représente peut avoir des impacts et des répercussions désastreuses bien alors une question sur le DPE donc le DPE pour ceux qui le connaîtrai pas mais je pense que mant mant tout le monde le connaît c’est le diagnostic de performance énergétique qui est la loi qui va avec qui
Va limiter la possibilité de location pour les les appartements ou les maisons les plus énergivores donc est-ce que c’est une bonne chose ou pas globalement euh sur le principe il faut le faire sur les modes de calcul et sur la façon dont les choses sont estimées il y a beaucoup
À r dire j’ai testé à titre personnel avec des contestations au moment de sur le sur le prix estimé d’une maison par rapport à tant de m carrés et cetera et cetera et avec des des choses qui étaient avancées qui étaient absurdes et d’ailleurs en l’occurrence l’expert a
Fini par reconnaître et comme toujours quand on essaie de transformer un objectif en indicateur l’indicateur devient une fin en soi c’est vrai pour les facteurs d’impact comme pour n’importe quelle règle qu’on peut se donner comme pour la croissance comme pour tout et dans là le le le une des grandes tendances que
Qu’il faut réussir à imposer pour tout ce ce genre de chos c’est que ce soit la la performance elle-même qui compte et pas les abacs compliqués en terme de métrage de ceci présence de ceci et cela alors les deux dernières vont être plus politiques ouais la la première
S’adresse à à l’ancien président de l’opcst ouais et a trait à la notion d’expert alors comment est-ce qu’on reconnaît des bons et des mauvais experts c’est facile comme question non mais c’est juste pour t’aider pour la fin quoi ouais ouais on sur le long terme on le voit enfin à
L’OPEX on avait un certain nombre d’experts qu’on invité réinvité et je dirais on reconnaît pas forcément aux premières interaction ou à la première audition et sur le long terme j’ai pendant 5 ans j’ai été à la présidence soit prés soit en tout cas du côté de l’Assemblée à la présidence de de
L’opexte sur long terme au fur et à mesure on apprend à vooir les experts qui qui qui sont cohérents sur leurs estimations corroboré par tel et tel étude et ainsi de suite et ce qui ont ont une façon d’aborder les choses précise ouvert et cetera et cetera mais
J’ai pas de recette magique comme ça pour reconnaître le bon et le mauvais expert bien certain certains scientifiques te diraient que il y a pas de bon ou mauvais expert il y a une expertise qui doit être contradictoire et c’est la somme de tout qui quelqu’un qui soit capable d’en faire la moyenne
Parce que au bout du compte les experts peuvent être tous bons ou mauvais oui alors pas forcément la moyenne il y a plusieurs d’ailleurs en matière de décision politique il y a plusieurs modèles du côté des sciences politiques l’un où c’est une position moyenne qui est trouvée et d’autres dans laquelle il
S’agit de choix entre différentes options et il y a dans cet ouvrage dans cet ouvrage intéressant j’oublie toujours l’auteur the honest broker il a jamais été traduit en français il y a une un universitaire tente de cartographier quel est le le rapport entre le le scientifique et le politique
Dans la nature de l’interaction entre les deux quatre types d’interactions différentes l’un ça peut être le scientifique fait des rapports et peut-être le politique va s’en emparer une autre ça peut être le politique demande aux scientifiques d’évaluer son truc là qu’est-ce que vous pensez de
Ceci un troisième ça va être le le le le scientifique propose différents choix au politiques et dit voici plusieurs choix cohérents la sélection à la fin la décision elle se fait sur des sur des critères politiques c’est à vous de trancher moi je vous dis voilà en tout cas scientifiquement plusieurs plusieurs
Exemples cohérents et je sais plus quel est le 4è modèle c’est peut-être avec des euh pardon oui voilà le le le c’est celui type GC où on exhorte à merci ou celui où on exhorte à agir on se dit là ou comme c’est le cas dans la pétition de de de
Scientifique en rébellion contre contre la 69 le cas où la le le le poids de la preuve qu’il y a quelque chose de grave qui est en train de se faire et qu’ faut agir est tel que la communauté d’experts se met à à à être de façon très forte en
Faveur de à exhorter le scientifique pour qu’il bord de tel sujet donc ça ce sont quatre quand est-ce que c’est l’un ou l’autre ça dépend de facteurs tels que le niveau d’incertitude le le niveau de de gravité des des risques qui sont encourus l’échelle de temps et cetera c’est une
Discussion intéressante l’OPEX l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologique on voit bien dans le fait qu’il y avait le mot choix dedans aime bien être dans la position du présentateur de différentes options et l’un des il y a deux avantages structurels à l’OPEX qui font que de tous les comités dans lesquel
J’ai été c’est un de ceux qui marchait les moins mal euh l’un des avantages c’est que c’est ces bicaméral assemblés et Sénat ensemble ce qui entraîne on a l’impression une certaine loueur mais en fait une grande stabilité et une indépendance que ça aurait pas si c’était juste l’Assemblée ou l’assemblée
D’un côté notre part et le deuxième avantage qui est culturel c’est qu’il y a une a une tradition une culture à l’opexte d’audition contradictoire et où on peut et tu l’as tu l’as tu l’as tu l’as testé à l’occasion faire venir les experts en contradictoire à la même
Table ce qui est quasiment unique dans les dans dans la culture Parlement TER mais extrêmement précieux et en faisant le pingpong on arrive bien des fois à se faire une une idée ou approfondir bien mieux qu’en auditionnant l’un puis l’autre alors la dernière question qui nous fera dépasser de une ou de minutes
Le temps imparti mais je pense qu’elle vaut le coup alors qu’elle est très politique c’est on constate que les comités scientifiques diverses et multiples ne suffisent pas manifestement à conseiller les politiques en tout cas pour des raisons que tu as en partie expliqué alors la question c’est est-ce
Qu’il faudrait pas qui est plus de scientifiques qui s’investissent comme tu l’as fait dans le monde politique en apportant leurs compétences leurs connaissan et aide à la décision autrement dit est-ce que un scientifique serait un meilleur politique qu’un autre c’est ma traduction de de la question
Non c’est pas la traduction exacte de la question alors c’est orienté il y a il y a pas de corrélation ou très peu de corrélation entre être un bon scientifique et un bon politique en général et on a des exemples d’ailleurs dans l’histoire de scientifiques de génie qui ont été des des super
Politiques comme a été fourriier je Joseph fourriier ou d’autres qui ont été des politiques calamiteux comme a été la place et on trouve on trouve de tout euh ça a été dans ma propre évolution une réalisation importante vers 2020 en partie sous sous l’influence de de d’autres députés avec lesquel j’étais dans le
Groupe EDS à l’époque de comprendre que si dans mon action parlementaire je voulais être efficace il fallait que j’applique certaines des mêmes règles que j’utilisais en tant que scientifique c’estàdire lire les dossiers moi-même et les travailler moi-même au lieu d’avoir un conseiller qui se spécialise là-dedans euh et travailler le fond
Autant l’avance que possible et autant en profondeur que possible mais d’autres scientifiques d’autres politiques auront pas forcément les mêmes règles et ce qui est sûr c’est que un un gouvernement de scientifique aurait aucune aucun sens en revanche avoir une petite dose de personnes qui ont la culture scientifique le réseau en politique une
Dose bien plus importante qu’elle n’est aujourd’hui j’ai aucun un doute sur le fait que ça sera sur le fait que que que ça sera utile et important c’est pour ça aussi que j’ai mentionné Alexandre florentin tout à l’heure c’est un très rare exemple au Conseil de Paris où il
Doit y avoir 169 personnes il doit être quasiment le seul avec son son son type de culture qui a qui qui qui a été dans un environnement très technique sur les questions climatiques et qui maintenant se retrouve au Conseil de Paris même pour son groupe politique ça a été les
Rapports ont pas été toujours simple et serein parce que c’est notre culture mais on voit maintenant l’impact positif que que ça que ça peut avoir et à l’Assemblée même mes adversaires politiques reconnaissaient que ma présence à l’opexte était bénéfique pour organiser le le le débat et gérer les choses de façon
Aussi objective que possible respectueuse et en même temps pointue d’ailleurs quand j’ai quand j’ai été mon poste a été resoumis au vote fin 2020 et à une époque où était dans aucun groupe parlementaire le le Sénat a voté pour moi intégralement que ce soit la droite
La gauche le centre et la gauche et la droite d’ailleurs aussi à l’Assemblée il y a que certains centristes qui pour diverses raisons n’ont pas voulu bien ben ce sera la conclusion merci Cédric je laisse conclure Alain merci à tous les orateurs pour cette superbe matinée qui nous a amené
De la science jusqu’à la politique c’était nécessaire et je vous souhaite donc un bon repas la reprise c’est je vérifie je vérifie reprise à 13h45 bon voilà oui oui bah oui il faut que tu sois à l’heure ou oui mais c’est vrai que oui ouiou [Musique] [Musique]
Laisse le temps de revenir c’est pas grave ant j’j’ tu veux con voilà je vous demande à tous à nouveau un petit peu d’attention et merci en tous les cas d’avoir survécu jusqu’au samedi après-midi donc vous êtes les meilleurs et entre meilleur nous allons évoquer la disons la partie assez
Logique à après tout ce qui a été entendu ces jours-ci sur les constats les impacts et le début des actions alors je me présente je suis Marion Guillou je suis membre de l’Académie des technologies euh présidente de l’Académie d’Agriculture de France et membre du Haut Conseil pour le climat et
Donc les questions que nous avons traité ces deux jours m’ont passionné j’ai trouvé que tout cela était fort bien organisé de fait euh je ne sais pas si on a projeté et non c’est pas la bonne diapo est-ce que vous avez ma diapo avec les titres des voilà merci beaucoup alors de
Fait le Haut Conseil pour le climat est intermédiaire entre le mode 1 et le mode 2 que Cédric Villani décrivait tout à l’heure c’est nous avons été mis en place pour évaluer les politiques publiques mises en place par le gouvernement français et nos rapports annuels vous le voyez ont des titres qui
Se veulent signifier quelque chose et sans doute n’estissent pas totalement au hasard si en 2023 le titre a été actter l’urgence et engager les moyens et donc nous nous retrouvons bien avec le titre du colloque l’urgence climatique de fait nous avons un petit dernier un petit rapport qui lui est
Mode an c’est-à-dire nous nous sommes autosaisis et si j’attire votre attention sur le petit dernier qui est à droite le rapport sur les systèmes agricoles et alimentaires c’est parce qu’il a été à peu près silencieux le lorsqu’il est sorti parce que nous sommes arrivés au moment des manifestations des tracteurs et autant
Vous dire que les tracteurs faisaient plus de bruit que nous donc je vous engage à le lire pour tous ceux qui n’en ont pas entendu parler accélérer la transition climatique avec un système alimentaire bacabon résilient et juste et on retrouve dans ce rapport la même approche que celle que Cédric ou que
Sophie mentionnait ces jour-ci c’està dire qu’en fait il y a il y a un environnement agricole et alimentaire qui fait que l’action est possible ou l’action est impossible ce qu’on appelle les freins les verrouillages c’est on ne peut pas tout seul changer dans un système qui ne change pas et c’est bien
Tout le sens de ce rapport notamment sur le fait que les offres vigitales doivent être mises en avant par la grande distribution sinon le consommateur n notamment le consommateur qui n’a pas beaucoup de moyens ne peut pas changer son mode d’alimentation il faut que les aides de la PAC soutiennent les
Agriculteurs qui sont en transition ou qui se prépare l’adaptation de leur exploitation voyez il faut que tout le système se mette en ligne ça ligne d’une certaine manière avec l’objectif collectif qui est choisi bref c’est peut-être la notion d’encastrement ou la notion d’imbrication que vous avez les
Uns et les autres mises en en avant donc pendant ces de jours on a commencé par des exposés extrêmement passionnants sur les constats sur le réchauffement climatique sur les causes du réchauffement climatique sur les impact du réchauffement climatique et on a poursuivi sur les propositions d’action
Le pourquoi ayant été mise en place nous sommes désormais sur le comment quels sont les acteurs quels sont les processus quelles sont les concertations nécessaires pour que les choses puissent advenir et quoi c’estàd quelles actions souhaitons-nous encourager je vais citer le rapport de l’Observatoire international climat et
Opinion publique qui a été mise en œuvre par EDF et qui a procédé à une enquête de de dans 30 pays à l’été 2022 et il est extrêmement intéressant de voir que pour les actions pour les solution privilégié en fait on a deux clans ceux qui pensent qu’effectivement ça suppose
Un changement des modes de vie et ceux qui font le Paris que la technologie permettra de s’en sortir et vraisemblablement bien sûr comme toujours la sagesse et vraisemblablement entre les deux la de fait ce rapport remarque aussi la réduction croissante des marges de manœuvre des gouvernants pour adopter des mesure de politique
Publique en Faur du Kima parce que les attitudes sont façonnées de fait par la manière dont elle dont les mesures émergent et dans la dans la manière dont elles sont portées dans le débat national et c’est bien pour ça que cet après-midi est importante parce que
Certes la mesure en tant que telle est utile et notamment il faut bien la dessiner mais il faut aussi qu’elle arrive à un moment et d’une manière telle qu’elle est pris en compte les objections ou les freins qui peuvent se présenter et je trouvais que l’exemple de panté Vedra serait sans doute
Extrêmement intéressant à regarder parce que avoir réussi à réduire la circulation automobile à ce point-là en restant populaire je pense qu’on doit avoir beaucoup de choses à apprendre de de ce maire alors cet après-midi justement pour parler action nous allons d’abord aller au niveau européen avec Tam tamley qui est directeur du
Partenariat européen public privé qui s’appelle climate kick et qui va nous parler des innovation ensuite nous irons vers la convention citoyenne justement les modalités de concertation et d’implication des citoyens pour voir où en sont les recommandations c’est quel est quel est notre regard aujourd’hui sur les recommandations qui ont été
Faites par la Convention citoyenne et c’est manie cotnier membre de la Convention conseillère régionale des Pays de la Loire et maire de souvignier sur Sart qu’il va nous présenter ce tour d’horizon ensuite Pierre-André de chalandard président de saint-gobin ancien président de l’association des entreprises pour l’environnement présentera ça ne vous
Étonnera pas le point de vue des entreprises et le rôle qu’elles peuvent jouer et leurs contraintes et puis nous irons vers l’évocation de quelques solutions d’adaptation avec le rôle des aquifères avec Alain dupu et le BRGM et puis avec pause ou sans pause selon notre respect des horaires nous
Entendrons Corine lequeré qui est de l’université d’IST Anglia et qui préside le Haut Conseil pour le climat puisqu’elle va faire un état des lieux de l’action publique pour le climat en France avant un débat final animé par l’associ météo et climat et qui devrait associer un certain nombre de jeunes
Dans l’assistance qui vont nous donner leur regard sur ce qu’ils ont entendu pendant ces deux jours alors je passe tout de suite la parole à did à Didier oui c’est ça didierou qui va vous expliquer comment fonctionnent les questions si on pouvait avoir la slide donc normal voilà ça’affiche un petit
Rappel rapide pour les questions pour ceux qui arrivent et qui ne n’auraient pas déjà entendu comment faire il y a deux informations il y a la l’information sur le wifi de la salle vous avez le nom du Wifi et le mot de passe donc vous pouvez vous connecter et
Le deuxième vous pouvez viser avec votre téléphone portable QR code la slide sera représentée après chaque intervention mais vous avez besoin de le faire qu’une fois et vous posez vos questions sur le site qui va vous sur lequel vous tombez une fois que vous avez récupéré le QR
Code et là vous pouvez poser directement les questions et je les récupère je les regroupe et j’essaie de poser les questions au nom de la salle à l’intervenant voilà mesdames et messieurs bonjour je sais que j’ai une mission très difficile qui est de vous empêcher de sombrer dans
La dans la digestion postmandiale donc je vais parler assez rapidement comme mon habitude mais j’espère au moins éveiller la curiosité sur ce que fait l’Europe ou ce que fait en tout cas une partie de de la Commission européenne et des organisations comme la mienne qui travaillent étroitement avec elle ça
N’ira pas plus loin ce sera un patchwork un peu impressionniste j’espère surtout vous donner envie d’aller d’aller plus loin de demander en savoir plus de suivre les liens qui seront qui seront indiqués alors d’abord c’est un très grand plaisir de contribuer à à ce beau cololloque et je tiens à remercier
Jean-jousel le comité scientifique et et Marion Guillou pour pour cette invitation alors je suis violoniste ingénieur mathématicien directeur de programme dans l’enseignement supérieur mais qu’allis-je faire dans les galaires climatiques alors jusel est un peu responsable je dois le dire en 2012 il m’a encouragé en disant bien sûr que tu
Peux être utile de toute manière un expert de l’ensemble du climat ça n’existe pas et puis les maths ça peut toujours servir voilà donc dans la nébuleuse du de l’action climatique tout le monde n’est pas un expert scientifique loin de là et certains le regrette mais mobiliser les compétences
Et les consciences au-delà des sciences du climat et évidemment essentiel pour comprendre et surtout pour agir à l’échelle des sociétés humaines donc comme je l’ai dit je vais faire juste une esquisse mais je vais commencer par le passage obligé sur ce que nous sommes puisque tout le monde ne connaît pas
Clamat kik aussi surprenant que ça puisse paraître donc c’est une organisation et une communauté sélectionné par la Commission européenne en 2019 en 2009 pardon et cofinancé par l’Institut Européen d’innovation et de technologie pour fédérer les dynamiques d’innovation face au changement climatique vaste programme on pensa innovation technologique au départ
Clairement l’innovation ça a été dit abondamment je le répète ça n’est pas que la technologie loin de là donc elle regroupe des universités des organismes de recherche des entreprises de toute taille des pouvoirs publics des ONG et autres à travers une quarantaine de pays plus des milliers de start-up et des des
Étudiants et des professionnels que nous avons soutenu à travers nos programmes donc l’urgence et la complexité des défis climatiques ça a été dit mais voilà une manière de le représenter exige autre chose que l’approche traditionnelle figuré ici à gauche donc pour soutenir des transformations en profondeur nous pensons qu’il faut
Passer à des portefeuilles de projets pas au sens Bours he des des ensembles de projets intimement connectés qui articulent un ensemble de leviers de changement donc les technologies mais aussi des leviers sociétaux comportementaux naturels économi financier réglementaire c’est facile à dire c’est rarement fait donc systématique principale articule la
Plupart de nos de nos efforts donc environnement bâti adaptation et résilience aux échelles régionales paysages intégrés comme puits de carbone puit de carbone on en a parlé ce matin agriculture régénérative transformation juste déchets et circularité on a commencé par des centaines de projets d’innovation indépendant mais nous avons
Évolué vers une logique intégrée à l’échelle de villes de régions voire de pays alors notamment dans ces programmes appelés deep demonstration si vous avez une bonne traduction en français je suis tout à fait preneur donc des porteurs d’enjux au départ reconnaissent que les défis liés au climat dans leur
Territoire par exemple résistent aux approches incrémentales en silo donc à partir de là on définit avec eux les contours de ces défis on va explorer le champ des possibles on va dégager les objectifs prioritaire on va travailler ensemble à à développer ces fameux portefeuilles d’expérimentation diverses avec des cycles d’apprentissage pour
Répondre au défis identifier d’une manière qui est beaucoup plus cohérente précise et approfondie que le business as usual comme disaient les Anglais donc tout ceci s’inscrit évidemment dans une dynamique plus large au niveau européen horizon Europe comme la plupart d’entre vous le savent et l’actuel programme cadre de soutien de l’Union
Européenne à la recherche et à l’innovation elle a introduit cinq missions pour les villes climatiquement neutres et intelligentes l’adaptation au changement climatique mais aussi le cancer les océans et les bassinsversants et également les sols en bonne santé alors quel est le but et bien c’est en fait de sortir des appels à projets
Lancés sans vraie concertation qui éparpille les expertises et qui génèent trop peu de vraie dynamique de progrès sur chaque sujet donc bien sûr mieux articuler les ressources humaines financières les leviers politiques et réglementaires de la commission mais aussi impliquer beaucoup plus explicitement les autorités publiques les entreprises les agriculteurs les
Investisseurs les citoyens et les chercheurs alors l’émission soutiennent en particulier le pacte vert qui est un peu brandi comme comme un chiffon rouge ou jaune ou brun ce jour-ci bon ce Pact est certainement imparfait peut-être pas suffisamment ambitieux on ne peut pas lui reprocher d’en faire trop mais il a
Quand même marqué marquer de notre point de vue un palier dans la prise en compte politique de réalité scientifique avec une arborescence d’objectif plus CLA et et plus cohérent les missions ont sont un investissement assez exceptionnel au niveau mondial mais il en faudra 1000 fois plus en terme d’investissement pour
Réaliser réellement la décarbonation ou la résilience de ces territoires en combinant des fonds publics et privés en revanche ce qu’elles feront c’est de doter les villes et les régions de la capacité à orienter à structurer et à utiliser ses niveaux de financement pour atteindre la neutralité et la résilience
Climatique c’est un travail qui est énorme et essentiel parce que qu’ se voir comment on le sait et gérer 100 projet à 1 million d’euros ou un plan d’investissement de 100 million d’euros ça n’a simplement rien à voir donc la mission ville en particulier je vais je
Va appuyer lourdement sur ce que Cédric a dit ce matin bien sûr a proposé aux villes européennes de sortir du bois en déclarant viser la neutralité dès 2030 alors neutralité carbone en 2030 mais même en multipliant ce que nous faisons par 3 ou 5 c’est hors d’atteinte la
Réponse justement il ne s’agit pas de multiplier ce que vous faites déjà actuellement au sein de chaque service au au sein de chaque ligne de programme donc l’un des premiers chantiers c’est de repenser la gouvernance multiniveau la prise de décisions transverse aussilot existant sil on réussit quand
Même 12 % de la population de l’Union européenne seront sur des trajectoires de décarbonation accélérée ce qui ce qui mettra aussi un riche ensemble d’enseignement à la disposition de toutes les autres villes net zero cities c’est un peu la colonne vertébrale de l’implémentation de la mission ville donc chacune des
Villes de la mission doit intégrer dans sa vision et pour ses perspectives propres ses priorités propr des ambitions de décarbonation dans ce qui s’appelle un contrat de ville pour le climat il faut combler en fait ce fossé entre des objectifs génériques mais sans trajectoire d’implémentation crédiible et des activités utiles mais dont
L’addition est encore très loin du compte donc ces 112 villes sont accompagnées par des conseillers pour le climat et des ressources humaines supplémentaires ont été allouées à une cinquantaine de villes pour travailler sur des barrières spécifiques à l’ORS descarbonation ce sont des problématiques complexes et ça c’est vraiment un point clé que leurs
Organisations morcelé et la surcharge des services concernés empêchent de traiter en profondeur donc c’est une goutte d’un point de vue financier mais c’est vraiment le ballon d’oxygène dont elles ont besoin pour travailler sur ces sujets en Espagne et c’est un petit peu une provocation quand même à des acteurs
Français qui ne sont pas forcément là il y a une plateforme City es 2030 qui fournit aux villes espagnoles un instrument qui amplifie les bénéfices apportés par l’mission ville et adaptation mais aussi les ancres pleinement dans le paysage national donc mutualiser les réflexions des villes créer des programmes multiviles par
Exemple sur la rénovation énergétique intensifier irriguer la collaboration entre les parties prenantes chaque pays a ses propres instruments mais je pense que la France pourrait s’inspirer de celui-ci alors cette planche évidemment esttilisible mais c’est normal vous allez donc m’écouter malgré une plétor d’informations sur de multiples paramètres les villes sont en général
Mal armées pour prendre des décisions qui coupent des dimensions des secteurs et des services différents vous pourriez très bien avoir c’est une image classique au même moment des toits végétalisés en feu et des inondations dans les rues ni le service des espaces verts ni celui en charge de la gestion
Des eaux ne peut gérer seul des problèmes interdépendant il faut alors déconstruire puis reconstruire les indicateurs les mécanismes de gestion et d’arbitrage pour mieux coupler ces trames vertes et bleu dans les villes de manière plus générale chacun de nous a accès à certains levierers d’action et pas à d’autres et nous traitons les
Limites sur lesqueles nous n’avons pas de prise comme des contraintes externes inamovibles donc les approches systémiques permettent de réinternaliser d’assouplir ces contraintes pour répondre collectivement aux besoins avec l’ensemble des leviers à disposition des acteurs alors ça implique aussi que les maires les présidents de région de métropole
Doivent donner mandat et capacité à leur services de travailler ensemble sur la transformation ça veut dire rendre prioritair des objectifs d’impact qui sont transverse au service tout en évitant évidemment des attentes excessives qui peuvent être contre-productives mais libérer les silos ça ça exige un long un long long
Travail de dialogue je crois que Cédric en a parlé ce matin inversement le travail ne doit pas être entièrement tributaire du soutien politique tout simplement parce que la cohérence d’action sur des transformations doit dépasser la durée d’un mandat électif de fait la majeure partie du travail que nous faisons avec des des collectivités
Se fait avec les fonctionnaires et avec les organismes techniques maintenant je parle de un peu de la mission adaptation elle soutient la l’implémentation de la stratégie européenne d’adaptation au changement climatique qui vise une adaptation plus intelligente systémique et plus rapide donc de plus en plus de territoires demandent à coupler l’atténuation et et
L’adaptation climatique et à les conjuguer avec la justice climatique la sobriété et la circularité la biodiversité une sociologue a eu cette réflexion l’objectif net zéro carbone ne peut pas tenir lieu à lui seul de nouveaux contrats socials alors on peut en débattre mais j’ai trouvé que c’était assez justement formulé la mission
Adaptation n’a pas sélectionné à priori les région qu’elle va soutenir elle a établi une charte qui a été signée par 300 300 territoires son soutien en région se met alors en place à travers les projets horizon Europe et leur cohérence est explicitement intégrée depuis la conception des appels jusqu’à la sélection l’implémentation la
Dissémination les synergies entre les projets pour vous donner quelques exemples pathway to resilience un peu l’équivalent net zerocties dans une unee certaine mesure accompagnera une centaine de régions pour construire au sein de chacune d’entre elles une vision partagée de sa future trajectoire régionale vers la résilience cette trajectoire doit être déclinée en un
Plan d’action implémentable à travers les secteurs et les territoires avec un dispositif cohérent de suivi d’évaluation et d’apprentissage et l’élaboration bien sûr d’un plan d’investissement pour financer la trajectoire il y a un cadre méthodologique commun mais ce qui est essentiel c’est que le processus doit avant tout émaner de la région et alors
Il est guidé enrichi par ses futurs désirables et par l’expérience de l’équipe de passway resilience sur la partie avale du portefeuille de projet de la mission des solutions basées sur la nature sont testés affinés évalués sur site et grandeur nature donc ça veut dire valider les technologies mais aussi les
Usages les modèles économiques les barrières réglementaires et cetera donc dans chacune des 24 régions impliquées notamment la nouvelle Aquitaine j’espère qu’elle en parlera peut-être tout à l’heure chaque solution est inscrite dès le départ comme un maillon de cette trajectoire régionale vers la résilience il s’agit pas de juaposer et d’additionner simplement les solutions
Alors question clé quel est l’impact réel de telle solution à quelle conditions dépasse-ton la mesure sans regret c’est vraiment à cela qu’on veut répondre pour débloquer les investissement nécessaire pour passer à une réplication à grande échelle cette planche c’est un sujet qui me tient tellement à cœur que je vais le
Sauter parce que le sujet des données est complètement crucial et très mal compris je vous invite simplement à aller voir sur les liens en bas de page de projets intéressant et aussi un article bref qu’on a qu’on a rédigé avec avec le TR il y a quelques mois alors innovation systémique de quoi
Parle-ton je ne vais pas le définir dans les 5 minutes qui me reste mais gardons à l’image cette cette cette image assez classique pardon gardons à l’esprit cette image assez classique de de l’iceberg de quoi s’agit-il il s’agit de remonter des problèmes qu’on détecte au schéma de pensée qui ont pu les
Faciliter ensuite aux structures sous-jacentes à ces schémas et enfin aux hypothèses et aux valeurs qui freinent les transformations souhaitables à l’échelle du système pour la transformation systémique d’un territoire l’ancrage dans ses spécificités est primordiale donc nous par exemple laamaique nous sommes neutres dans le paysage local ce qui
Nous permet de convier les acteurs à un dialogue dont aucun n’est le propriétaire mais pour accompagner des transformations aussi profonde et exigeant nous sommes obligés de nous immerger dans le territoire ces respirations ces tensions propres donc c’est cet équilibre entre neutralité et engagement qui est qui est vraiment primordial l’identité d’un territoire
Peut être motrice du moment qu’elle n’est pas un outil d’exclusion donc le gipuscoa par exemple décrit tout son avenir sur des valeurs c’est une société qui est intensément même exceptionnellement collaboré et sur un modèle coopératif et en fait ça préempte finalement toutes les orientations en termees de priorités
Thématiqu et sectorielle donc c’est très intéressant c’est aussi un défi quand on veut travailler sur le climat parce que le climat n’est qu’une dimension parmi d’autres mais en tout cas la la structure de déclinaison de la stratégie c’est un espace de délibération 11 espaces de travail collaboratif y compris autour du du changement
Climatique et un espace d’expérimentation c’est une stratégie très ambitieuse mais de la vie de la province pas suffisamment décloisonné et concrète donc là ils nous font appel pour faire un programme de type deep demonstration en se focalisant sur deux missions alimentation durable et nouvelle mobilité et là il s’agit d’intégrer les acteurs
Horizontalement par exemple évidemment les pouvoirs publics les industriels mais également même les activistes je dis même les activistes parce que ça va pas toujours de soi et verticalement entre le Pays-Basque la province et les conseils des vallées qui ont aussi une très grande influence dans ce dans cette
Région un autre exemple c’est celui de l’Irlande donc l’Irlande a une chaîne de valeur agroalimentaire très dominante 37 % des émissions de gaz à effet de serre notre DEP demmo avec le ministère de l’Agriculture de l’Alimentation et de la mer vise à concilier une prospérité des communautés agricoles des modèles
Économiques durables pour les industries agroalimentaires et biosurcé j’ai je vais finir rapidement et des objectifs climatiques ambitieux donc qu’est-ce qu’on fait on fait une cartographie complète du système on définit et ce sont les Irlandais qui définissent ces sept flagship de priorité pour agréger le plan de de le plan de d’innovation et
Donc ce qui est très important c’est quoi qu’on pense de ces priorités ce sont des priorités qui émanent vraiment d’un choix très très large très participatif à travers la communauté agroalimentaire irlandaise donc une dernière planche peut-être pour montrer ça et je finirai par par une une réflexion très courte
Quel genre d’outil peut-on utiliser pour construire des portefeuilles d’innovation en fait on peut utiliser des représentations de ce type donc qu’est-ce qui est représenté ici vous avez trois dimensions vous avez une première dimension qui est les les enjeux prioritaires donc là vous voyez en bas euh système alimentaire forêt
Mobilité environnement bâti vous avez les outils éducation entrepreneuriat politique publique et cetera et puis vous avez des degrés de maturité dans la transformation alors là-dessus vous ce que vous faites c’est que vous projetez les défis que vous avez identifié et les points sur lesquels vous voulez
Commencer à agir sur le système donc ça vous donne une idée de où vous en êtes en terme de projet c’est un peu plus sophistiqué voilà les projets qui peuvent contribuer à la circularité en Slovénie vous pouvez faire une projection de de cette de cette vision
Et vous voyez qu’il y a des trous en fait qu’ y a des endroits sur lesquels on a besoin d’ investir davantage et c’est là-dessus en fait que le programme de transformation va va travailler ce sur quoi j’insiste vraiment c’est que on a une logique de portefeuille de
Portefeuille intégré de projet il s’agit pas encore une fois de faire des innovations ponctuelles et incrémentales donc je pense que Marion va me couper le micro dans une seconde je vais juste me permettre une une une dernière remarque parmi parmi celle que j’avais prévu quand on parle d’innovation systémique quand on en
Parlait il y a 5 ans on nous regardait en disant vous voulez dire systématique maintenant on nous dit ben bien sûr comme tout le monde bien non tout le monde ne fait pas d’innovation systémique aujourd’hui c’est un mot à la mode tout le monde fait des choses en
Parallèle sur beaucoup de secteurs mais de manière intégrée très peu le font et ça c’est vraiment une question de confiance qui se pose maintenant à l’ensemble d’entre nous comment voulons-nous en fait construire les trajectoires vers la résilience et et vers la décarbonation est-ce que c’est encore une fois de l’incrémental en silo
Ou est-ce que c’est quelque chose de beaucoup plus transformant certains assimilent les approches systémiques à une dissolution des responsabilités c’est le reproche principal si tout est dans les interdépendances et les systèmes quels sont les engagements individuels des acteurs évidemment c’est un raccourci très trompeur je vais prendre une image si vous jouez d’un
Instrument dans un orchestre symphonique que vous avez un chef d’orchestre pour animer l’ensemble vous pouvez probablement vous permettre une ou deux fausses notes mais pas plus que si vous étiez tout seul alors je vais me m’arrêter sur ce clin musical et merci de votre attention merci merci merci bon alors vous vous
Retrouvez en position de de défendre le point de vue de l’Europe ce qui est euh oui micro micro micro parle dev dans le micro pour la réponse je suis pas fonctionnaire européen donc ça donne c’est ce que j’ai compris alors je je vais y venir mais B j’ai j’ai une
Première série de questions que je regroupe un peu sur votre connaissance globalement des des projets locaux qui sont pas des projets qui par ailleurs demandent des sous à l’Europe c’est ceux qui qui sont pas de bandeur est-ce que vous avez une vision de ce qui se passe
En Europe au niveau local sachant qu’il y a une très grand nombre de villes évidemment avec une très grand grande complexité et et et et un corollaire à ça est-ce que du coup vous avez vous créz des cadres pour échanger les bonnes pratiques entre tous ces institutions territoriales qui essayent d’aller dans
La bonne direction oui alors donc est-ce qu’on a une vision complète non en fait personne ne l’a mais c’est la première chose qu’on demande quand on discute avec une région quand on discute avec une ville on leur demande d’abord qu’est-ce que vous faites déjà on n pas du tout les
Moyens ni le temps de dupliquer ce qui a déjà été fait donc ça c’est un exercice qui est assez utile d’illeurs pour les collectivités parce qu’en général elles n’ont pas la réponse donc en fait ça leur permet de redécouvrir elles-même les les projets que qu’ qu’elles font par elles-même on trouve des synergies
Très rapidement il y a très peu de concurrence mais il y a beaucoup de synergie alors en terme de de de regrouper les acteurs c’est pratiquement la première chose qu’on fait en fait il y a c’est la deuxième chose la première chose c’est de créer un peu de confiance
Avec des acteurs clés donc il faut qu’ils aient il faut au moins qu’il s’ouvrent et qu’il commen à parler de leur ce que les Anglais appelle pain points donc de leur réelle difficulté au-delà de tout ce qu’ils font de de bien et de grandiose mais juste derrière effectivement nous sommes un
Intermédiaire qui permet de mettre dans la même salle des acteurs pas dans un rapport de force mais vraiment dans un rapport nous sommes notre rôle c’est d’être neutre et de dire voilà les questions et les problèmes que nous identifions en parlant avec les uns et les autres qu’est-ce que collectivement
Vous pouvez y faire donc là c’est oui la réponse est oui très clairement c’est la première chose qu’on fait alors euh je vais je vais passer maintenant aux mauvaises nouvelles c’est les les nombreux nombreuses questions autour euh euh des reproches supposé ou des procès d’intention qu’on pourrait faire au
Niveau de l’Europe qui tourne autour de de de deux grands sujets le premier celle que globalement vu en tout cas par les questions de la salle ou quelques questions de la salle c’est de l’Europe a une vision de privilégier le consommateur et de ce faitlà ça déclenche tout un tas de
Conséquences qui sont éventuellement mauvaises pour les agriculteurs pour l’industrie et cetera donc ça c’est la première série de questions c’est le fait d’avoir une philosophie de privilégier le consommateur final est-ce que finalement ça ne rend pas très compliqué les actions qu’on peut mener mener compris ça c’est la première mais
Je vous donne tout de suite la seconde la seconde c’est évidemment le reproche continuel sur la technocratie de l’Europe en disant finalement l’Europe a une vision très technocratique des problèmes et ne ça ça s’adapte pas à la diversité des professions des territoires et cetera et cetera donc je
Résume au moins quatre ou CIN questions dans ces deux grandes séries de entre guillemets reproche alors vous pourrez dire que je botte en touche mais en fait non c’est de la je suis c’est relativement facile de répondre ce serait plus difficile pour un fonctionnaire européen je pense
Sur le donc sur le la première question est-ce que le consommateur final est vraiment mis en priorité dans les programmes que nous développons je je ne pense pas je ne pense pas il existe bien sûr il fait partie de il fait partie de la société il fait partie de de la
Dynamique de transformation mais on passe plus de temps je pense à discuter avec les filières notamment les filières de production par exemple l’agriculture avec les industriels sur les questions de circularité que que avec le consommateur en tant que tel donc c’est un reproche que j’entends mais je pense
Qu’il est il est vraiment largement évité dans dans nos activités sur le deuxième point donc la technocratie je crois que quiconque a travaillé avec l’Europe c’est enregistré je sais mais c’est ce que veut dire technocratie en Europe il faut reconnaître que avec la création des KIC et avec le le
Développement auquel nous sommes invités on nous a laissé une certaine liberté quand même par rapport à ça donc il y a beaucoup de défis parce qu’on n’est pas dans des espaces balisés clairement tous les mécanisme très codifié par les appels européens ne s’appliqu pas forcément à ce que nous faisons en
Revanche quand on a une raison forte de tenter une expérientation lesep demonstration ou autre on a une certaine latitude disons de l’Europe pour pour tenter on a aussi la latitude d’échouer je veux dire clairement mais ça ça fait partie quand même de donc je dirais pour
Répondre honnêtement oui bien sûr il y a des contraintes technocratiques dont certaines sont justifiées je veux dire on a quand même des des très grands enjeux des responsabilités pour nous on a quand même plus la composante de prise de risque et d’autorisation explicite d’échouer même si elle a ses limites que
La contrainte de se tenir à toutes les obligations technocratiques et ce qu’on essaie de passé aussi au au aux parties prenantes avec lesquelles on travaille merci alors une question qui revient souvent mais qui pourrait être posé finalement à tout le monde donc il s’avère que je vous la pose à vous mais
Elle est déjà passée sous différentes formes c’est toujours cette idée que la France et l’Europe sont finalement petits dans les émissions et globalement même si on était très vertueux ça ne pèserait que faiblement par rapport à l’objectif mondial de réduction du du CO2 et donc la question c’est bon c’est
Je comprends bien que c’est une question très globale et c’est pas forcément votre action qui mais je pense que vous devez l’avir par ailleurs cette question donc qu’est-ce que vous pouvez dire au fait que bien que nous soyons petits c’est pas inutile de faire quelque chose
En je vais dire des choses que que que nous savons tous je crois donc premièrement oui nous sommes petits nous ne sommes pas si microscopiques que ça c’est-à-dire nous ne sommes pas vraiment plus petits que la plupart des autres acteurs pris individuellement donc ça c’est c’est la première chose donc en
Fait on est peut-être plus vertueux que la Chine ou quelques autres pays mais mais on est quand même en dessa de ce qu’on devrait être donc ça c’est la c’est la réponse de base la deuxième c’est que quand même donc l’Europe à partir du moment où elle n’a pas de
Prétention entre guillemets de donneur de leçons et et d’hégémonie intellectuelle ou technologique je pense qu’elle est d’une certaine manière bienvenue attendu c’est beaucoup dire mais elle est bienvenue dans d’autres parties du monde donc enfin on a des programmes de de de de partenariat avec avec l’Afrique avec la Chine on
S’abstient vraiment de dire la l’Europe c’est comment faire on va vous expliquer on est d’abord à l’écoute de de leur contexte propre mais il faut pas tomber dans l’excès inverse qui de dire que l’Europe en fait est de est en train de devenir si peu signifiante et et si
Particulière qu’elle n’a pas de pertinence pour le reste du monde je pense qu’il y a quand même vraiment des enjeux d’une part entre l’Europe et le reste du monde et à l’intérieur de l’Europe penser que l’Europe est un tout homogène ne l’ est évidemment pas donc je dirais que la diversité dont vous
Avez parlé tout à l’heure le fait que nous soyons basés en Europe c’est une chance dans ce sens-là parce qu’on a un écosystème exceptionnellement divers par rapport à aux États-Unis par exemple donc c’est c’est pas une réponse en noir et blanc mais je pense que quand même il
Faut pas tomber non plus dans les excès de dire bon l’aair de l’Europe est finie et donc on a plus de pertinence sur ces sujets il faut que nous jouons notre rôle merci beaucoup et Marion peut continuer merci beaucoup merci [Musique] oui merci beaucoup donc Mélanie cogier
Va cnier je sais pas comment on dit cnier cogier va nous rejoindre elle a été membre de la Convention citoyenne pour le climat elle est par ailleurs élu local et vous souvenez sans doute qu’entre 2019 et 2020 50 citoyens ont été interrogés pour savoir quelles pourraient être les mesures utiles pour
Réduire les émissions de gaz à effet de serre dans un esprit de justice sociale ce qui est important et alors peut-être par en faisant exprès ils ont fait 149 propositions et notre idée aujourd’hui c’est vous demander si ces propositions sont encore pertinentes quel regard vous jeter sur le travail qui a été fait
Merci merci bonjour à toutes et à tous j’espère que vous avez fini votre sieste euh donc moi je suis très heureuse d’avoir été invité ici par Jean je ne suis pas membre de l’Académie ni du CNRS ni tout ça j’ai pas fait beaucoup d’année d’études je peut-être l’intru du
Jour l’intruse euh je suis donc j’ai été tiré au sort pour participer à la Convention citoyenne pour le climat en septembre 2019 ensuite j’ai été élu maire de ma commune sur un concours de circonstances en 2020 c’est une commune de 630 habitants à côté de Sablé sur
Sart vous devez tous connaître sablé le fief de François Fillon et en 2021 j’ai été élu conseillère régionale d’opposition pays de la loi voilà donc je vais vous faire une petite rétrospective pour commencer de la convention pour qu’on se remette un petit peu les idées en place donc les propositions de la
Convention citoyenne pour le climat sont-elles toujours d’actualité grande question 4 ans après l’apparution de notre rapport donc retour en octobre 2019 150 citoyens tirés au sort représentatifs de la diversité française moi j’ai reçu un sms un mardi matin me demandant voulez-vous participer à la Convention citoyenne pour le climat je
M’étais inscrite nulle part j’ai cherché un peu je mequer- ce que c’est que cette blague et au final effectivement le le recrutement était en cours 300000 numéros de téléphone portable et fixe avait été tiré au sort pour sélectionner des des citoyens à représentativité donc 49 % d’hommes 51 % de
Femmes les la diversité d’âge les 16- 17 ans alors des mineurs parce qu’on AF il a été considéré par le le je sais plus comment il s’appelait le groupe qui qui organiser tout ça donc jeen faisait partie qui s’appelait gouverance merci le comité de gouvernance euh voilà considéré que les 16 ans devaient
Participer parce c’était un petit peu leur avenir qui était qui était en jeu et qui est toujours en jeu ensuite nous avions une diversité en fonction des des différentes régions voilà donc moi je faisais partie des 6 % des pays de la loi donc neu tirés au sort en Pays de la
Loi pour ce qui est des des citoyens d’outreem il a été fait un tirage au sort dans les les étudiants qui étudient en métropole c’est on allit bûcher sur la réduction des émissions de gaz et effet de serre donc si on faait venir des citoyens de d’outrem une fois par
Mois en avion c’était un peu contradictoire euh voilà ensuite on avait la diversité des types de territoires donc les communes les grands pôles les grands pô les couronnes des grands pôles et les multiolarités et puis après tout ce qui est commune petite ou moyen pôle donc milieu ruraux donc moi c’est j’étais
Milieu rural femme voilà je il paraît que c’est rare les femmes qui acceptent de s’engager ouvrière et qui ils ont eu beaucoup de mal à trouver donc les filles engagez-vous et répondez quand on vous interroge et qu’on vous demande votre avis n’hésitez pas vous êtes légitime ensuite on avait aussi en
Fonction du niveau d’étude donc ce qui change par exemple de l’Assemblée nationale ou du Sénat c’est que c’était pas que des hommes bac + 5 minimum euh plus de 50 ans c’était vraiment une diversité de la population française et ensuite on avait euh la diversité des des emplois donc les agriculteurs soit
Dit en passant il y a plus qu’un % d’agriculteurs en France donc on avait un agriculteur en activité et deux trois agriculteurs dans le dans les retraités donc la question c’était effectivement comment réduire les émissions gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici 2030 dans un esprit de
Justice sociale C groupes de travail ont été constitués se loger se nourrir se déplacer travailler produire et consommer SEP sessions sur 9 mois alors au début c’était six sessions sur 4 mois on a estimé que le travail étant très large on pouvait demander une session de plus on a eu une session supplémentaire
Ensuite on a eu on a eu des greffes des transports on a eu un petit covid avec un confinement par sur marché donc au lieu d’avoir 4 mois de travail on a travaillé sur 9 mois quasiment une année universitaire d’ailleurs et on a vu à peu près 140 intervenants dont je vous
Ai mis le camber rapidement pour vous ayez un peu une idée et que vous voyez qu’on a vraiment rencontré tout t sortes d’ toutes les sortes d’acteurs sur le territoire français effectivement on a publi un rapport de 500 pages qui contenait 149 propositions il faut savoir qu’au début
Il y en avait 150 mais au vote final une mesure a été évincée c’est la mesure qui proposait de travailler euh 28 he par semaine payer 39 donc là je crois qu’on était pas encore prêt et euh et ou 35 enfin ça dépend si on est à quel niveau
On est euh voilà donc pour aller plus loin si vous voulez lire le rapport il est sur le site de la convention citoyennepleclimat.fr qui existe toujours il n’a pas été supprimé donc vous avez accès au rapport et toutes les informations sur la convention citoyenne donc les propositions des cinq
Groupes je vais vous les balayer pas les 149 propositions je vous rassure vous allez pas vous rendormir mais par contre les grands groupes de de chaque groupe de travail donc dans le groupe consommé ouis ça ass écrit assez gros donc on a proposé de créer un affichage obligatoire de l’impact carbone des
Produits et des services est-ce que c’est toujours d’actualité je pense que oui réguler la publicité pour les incitations à la surconsommation vous avez bien constaté que la publicité existe toujours le gouvernement a quand même eu une super idée il a transférer au maire le pouvoir de police de la
Publicité donc c’est maintenant à nous les maires de se débrouiller pour que la publicité soit régulée sur nos sur nos communes voilà limiter le suremballage et l’utilisation du plastique à usage unique en développement le le vrac et les consignes donc ça a commencé mais on n pas c’est pas encore abouti faire de
L’éducation et de la formation de la sensibilisation des levier d’action de la consommation responsable donc ça on en a parlé aussi hier euh nous les 150 en fait ce qui nous a donné vraiment une claque c’est notre weekend de formation d’information d’ailleurs c’est Valérie maçon d’elmot qui nous a fait sa
Conférence durant laquelle beaucoup de mes collègues sont sont tombés de leurs chaisees et enfin moi j’étais un petit peu sensibilisée à l’histoire il y en a beaucoup qui étaient enfin le climat ils en avaient rien à seouerin donc en gros ils sont vraiment tombés de leur chaise euh aujourd’hui il faut continuer
L’éducation on en parlait hier donc une des propositions de la convention a été appliquée au travers de Jean jouel qui a travaillé avec l’éducation nation l’éducation supérieure pour pour sensibiliser mais après on en parla hier au collège il existe enfin les les profs de SVT doivent faire cours sur le climat
Et moi j’ai mes enfants j’ai trois enfants ils ont pas tous eu cours sur le climat ça c’est sûr et certain donc le problème c’est que ça dépend des des preus qu’on a en face c’est de la sensibil sensibilité de chacun et enfin assurer une meilleure application des politiques publiques environnementales
Et les évaluer pour les rendre plus efficaces parce que un peu le souci un peu aujourd’hui on s’est rendu compte à la Convention citoyenne c’est qu’il y a des politiques publiques qui sont mises en place mais derrière il y a pas de contrôle donc s’il y a pas de contrôle
Chacun fait ce qu’il veut en gros et on le verra ensuite dans le groupe se nourrir pour la loi égalim dans le groupe produit rtravailler il a été proposé de transformer l’outil de production de transformer l’emploi et les les modalités de travail de tracer l’impact des émissions renforcer les obligations relatif aux exigences
Environnementales et de conditionner les financements selon des critères verts donc je sais pas si vouses bien au courant mais tout n’est pas mis en place etchanger la manière de produire stocker redistribuer l’énergie encourager la sobriété énergétique donc c’est en cours tout ça mais c’est pas tout fait se
Déplacer alors moi j’étais dans le groupe là donc je suis un petit peu plus sensible ilis sur ces mesures alors premier alors un petit retour en arrière aussi nous quand on est arrivé à la Convention citoyenne bah c’était suite au gilets jaune la taxe carbone tout ça
Donc on s’est tous dit nous on veut pas être à l’origine de la mise en place de la taxe carbone on veut pas servir de de comment dire d’alibi merci pour pour la taxe carbone et on s’est dit nous ce qu’on veut c’est d’abord faire une France qui permet de se
Déplacer de ce nourrir de consommer de travailler autrement c’est-à-dire donner la possibilité aux gens de changer avant de les taxer parce que taxer alors qu’on a pas les moyens de faire autrement mais c’est un petit peu contreproductif donc pour se déplacer par exemple ces 30 % desémissions de Gaz
À Effet ser en France on a proposé de modifier l’utilisation de la voiture individuelle en sortant de l’usage de la voiture en solo et en proposant des solutions alternatives alors typiquement à Paris c’est facile hein je sais pas si vous en avez tous conscience pareil il y a des
Pistes cyclables il y a des trottoirs il y a des transports en commun moi j’habite dans une commune de 630 habitants le trottoir il s’arrête là où habitait l’ancien maire donc les gens qui habitent après ils ont plus de trottoir je sais pas si est li hein non
Mais c’est flagrant euh donc les trottoirs déjà les pistes cyclables on a pas de pistes cyclabl je suis à 4 km de la gare TGV de sabl sur Sart c’est une départementale j’aimerais qu’on puisse faire al il faudra 800 m de piste cyclable je vous parle de de mon cas
Personnel c’est ce que je connais le mieux il faudrait 800 m de piste cyclable c’est une départementale le président du Département de la Sarte ne veut pas euh en l’occurrence buser un fossé c’est largement assez large puis une descente donc la loi de la gravité fait que l’eau va descendre tout va pas
Aller sur les côtés enfin bref je vous le il veut pas donc nous on reste les gens par contre les les jeunes ils vont quand même avec leur trottinett avec leur vélo ou à pied sur cette départementale avec un passage qui est quand même euh assez important de camion
Et de voiture ils vont à sabler en voiture euh à pied en trottinette ou en vélo voire même le soir sans gilet de signalisation donc un jour on va avoir un accident c’est sûr donc voilà pour dire la voiture individuelle euh trouver des alternatives et ben c’est facile en
Ville mais à la à la campagne bah c’est moins marrant ensuite on a proposé de réduire et d’optimiser le transport routier de marchandise en permettant un transfert modal vers le ferroviaire et le fluvial euh voilà donc le transport de marchandise sur ferroviaire ça a été divisé par je crois que c’est par deux
En passé de 16 à 9 % il me semble en en 30 ans et aujourd’hui bah il faut remonter la pente mais on part de très très loin euh le fluvial donc il y en a un petit peu mais c’est pas encore ça moi je suis en bord de Sart euh je je
Vous garantis qu’il y a pas de transport de marchandise qui passe sur la SAR et éventuellement des péniches touristiques mais c’est tout ensuite on a proposé d’aider la transition vers un parc plus propre en réglementant les véhicules donc là-dedans il y a le malus au poids tous les les trucs pour lesquels on
S’est fait traiter de de de d’amiche en l’occurrence agir au niveau local avec les entreprises et les administrations pour mieux organiser les déplacements donc ça c’est bah travailler pour faire du covoiturage pour faire commencer les entreprises à la même heure pour pouvoir que tout le monde puisse covoiturer enfin il y a
Plein il y a 42 propositions en fait dans ce groupe et enfin limiter les effets n néfastes du transport aérien donc on avait proposé de donner euh au billet d’avion une vraie valeur c’est quand on a un billet c’est quoi Paris Paris Barcelone à 9 € je pense pas que
Ce soit la vraie vraie valeur du billet donc voilà on avait quelques propositions qui je pense sont toujours d’actualité sol loger alors sologer c’est aussi un sujet avec ma prime renove et toutes ces histoires de de réglementation pour la rénovation des bâtiments sachant que ça a encore changé
Il y a 2 jours ça change tous les tous les 15 jours les propositions donc on proposait de rendre obligatoire la rénovation énergétique globale des des bâtiments d’ici 2040 mais avec un reste à charge quasiment nul pour les personnes les plus défavorisées et ça donc l’État a pris
Quelques propositions et puis alors que nous toutes nos propositions sont interdépendantes et l’une ne va pas sans l’autre ensuite on a proposé de limiter de manière significative la consommation d’énergie dans les lieux publics les lieux privés les industries par exemple on a demandé d’arrêter les parasols
Chauffants donc à Paris je sais que vous en aviez beaucoup moi je vous jure qu’à souvini sur ça on avait pas de part au sol chauffant sur les terrasses on a demandé aussi par exemple ben arrêter le chauffage et la clime quand les portes sont grandes ouvertes
Dans les magasins ça nous semble évident mais il y en a tellement qui Contin continuent à le faire encore aujourd’hui enfin on a proposé de lutter contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain en rendant attractive la vie dans les ville et le village donc là l’état bah il propose le zan donc moi
Je peux vous garantir que mes collèes cèg mer contre le zan ils sont vent debout hein c’est-à-dire que le zan c’est n’importe quoi vous les écolos vous avez pas réfléchi on va plus pouvoir faire de l’autisement bla bla bla blab bla donc je me sens un peu seul
Des fois bref on essaie d’avancer mais avant de faire le enfin en même temps que le zan il faut rénover les logements vacants qui sont dans nos centrebourgs il faut enfin c’est un tout et le souci de l’État aujourd’hui c’est que bah ce que j’ai dit tout à l’heure c’est qu’
Prennent des petits morceaux alors qu’il faut tout mettre en place j’ai bien entendu que c’était compliqué de tout mettre en place mais faut se donner les moyens dans le groupe se nourrir on a proposé de garantir un système permettant une alimentation saine durable et moins carnée accessible à
Tous notamment au dents efficiente la loi égalime donc c’était un sujet assez récent ça la loi égalime la loi égalim donc elle existe elle est appliquée mais elle est appliquée mais il y a pas de contrôle derrière donc par exemple alors moi j’ai deux exemples au niveau déjà au niveau
De la communauté de commune on a commencé en retard on a commencé à 20 au niveau de la communauté de commune au niveau de la communauté de commune on a une cuisine centrale et c’est la sogeress qui qui gère et je leur demande le bilan é Galim et il on s’en fout
Toute façon ça sert à rien voilà et au niveau de la région bah la région a la compétence lycée donc dans les cuisines des lycées nous en Pays de la Loire on a 9,88 % de produits bio et 20 % de produits de qualité le le le la loi
Égalime c’est 50 20 enfin 50 de produits de qualité 20 % de bio donc c’est des gros leviers mais comme il y a pas de contrôle ben chacun fait ce qu’il veut donc ensuite on a proposé de faire muter notre agriculture vers une agriculture durable inciter à la pêche faible
Émission réfléchir un modèle de politique commerciale d’avenir rendre obligatoire et former les futurs citoyens donc ça on en a parlé tout à l’heure sur l’alimentation mais il faut former sur tout le monde réglementer la production l’importation l’usage des additifs auxiliaires techniques sauvegarder les éc système en légiférant
Sur le crime d’ucocide voilà et les deux derniers points on a aussi deux propos on avait aussi de propositions pour modifier le préambule de la Constitution ajouter un deuxième alinéa euh nouveau préambule de la de la Constitution la conciliation des droits libertés principes qui en résulte ne saurait compromettre la préservation de
L’environnement patrimoine commun de l’humanité donc ça ça a été rejeté pendant le vote finale de la convention citoyenne pour le climat et ce qu’on a retenu c’était une modification de l’article 1 de la Constitution qui était d’ajouter un 3è alinée à nouveau l’article 1er la République garantit la préservation de la
Biodiversité de l’environnement et lutte contre le r d règlement climatique et il y a eu un désaccord entre l’Assemblée et le Sénat qui n’était pas d’accord sur bah la phrase exact et du coup ça a été ça pas été intégré à à la Constitution et voilà merci de votre attention
Merci merci merci énormément alors beaucoup beaucoup de questions comme vous pouvez vous en douter alors je vais essayer de les classer et de les grouper pour des questions évidemment de temps on a on a 5 6 minutes pour les réponses alors il y a beaucoup de questions qui
Tournent autour du processus lui-même et évidemment de sa légitimité par rapport à la démocratie hein alors vous avez fait l’effort de nous présenter l’effort de variété avec 150 personnes pour représenter le plus de choses possibles mais il reste que euh j’ai un certain nombre de questions autour de ça alors
Il y a il y a des questions qui tournent sur le fait que bah finalement est-ce que c’est représentatif de la population ce que ça voulait être je vais vous les donner toutes hein les les les les les questions je dois les connaître hein c’est toujours les mêmes pardon dis je
Dois les connaître c’est un peut toujours la même chose oui je pense qu’il y a elles sont récurrentes donc vous avez l’habitude de les retrouver donc autour de donc la représentativité euh un étonnement que ce type de démarche qui a l’air quand même assez sérieuse vous avez entre guillemets travailler hein l’ensemble
Des on a bien compris que vous y avez passé du temps on s’étonne que le même type de démarche n’ait pas été fait auprès de des élus démocratiquement élus et représentatifs de la société que ce soit au Parlement au enfin au Sénat et cetera voilà donc on a l’impression que
On forme des citoyens 150 prix au hasard mais qu’on oublie de former nos élus ce qui est quand même un petit peu ambétant parce que c’est eux quand même à la fin qui votent les lois bon donc il y a il y a donc légitimité euh représentativité et puis que le
Processus qui manifestement semble intéressant ben ce soit pas un processus qui d’abord appliqué à nos élus nos élus nationaux et et et et locaux voilà donc pas mal de questions autour de ça bon il y en a d’autres mais je vous laisse répondre sur ces sujetsl donc la
Légitimité alors nous on n’est pas une assemblée délibérante on nous a demandé de faire des propositions on avait on n jamais eu l’outre cuudence de vouloir remplacer le Sénat ou l’Assemblée nationale voilà donc on était d’ailleurs c’est le cise qui nous accueillait parce qu’on était un groupe d’individus qui étit là
Pour faire des proposition et conseiller entre guillemets c’est le concept du Conseil économique social et environnemental la légitimité chacun est libre de d’en prendre de l’accepter ou non il faut savoir qu’il y a eu une grosse étude qui a été réalisée on était un peu des cobail pendant toute la
Convention citoyenne c’est-à-dire qu’on avait tout le temps des scientifiques qui étaient là dans les dans lesémicycles ou dans nos différ salles où ont travaillait et qui ont noté et ensuite il y a eu il y a eu un gros contre-rendu alors je saurais pas vous dire peut-être que des membres de
L’Assemblée saurait dire où on peut trouver mais il y a eu tout un rapport là-dessus qui dit que bah effectivement on n pas la science infuse on n’est pas les élus proprement dit mais on a on a joué le on a fait on a joué le jeu quoi
Après comme je vous dis c’était 300000 numéros de téléphone tiré au sort cétait numéro de téléphone pas sur les cartes d’électeur ou je ne sais quoi parce qu’il y a des gens qui ne votent pas qui ont pas de carartte d’électeurs mais qu’ on quand même leur mot à dire et c’était
Le cas voilà ça a permis d’intégrer tout plein de gens euh la formation des élus et ben le souci c’est que bah le Sénat l’Assemblée nationale j’ose espérer qu’ils sonit informés ils peuvent ils peuvent consulter c’est un despoir ouais ils peuvent inviter bah vous inviter tous venir ici en l’occurrence je pense que
Chacun était libre de venir aujourd’hui donc que ce soit les parlementaires ou les autres élus les les conseillers régionaux départementaux il y en a beaucoup beaucoup c’est un peu mon regret je me dis mais comment on peut faire pour les amener là et qu’ils écoutent ce que vous dites et et qu’ils
En prennent conscience et qu’il l’appliquent donc c’est un peu le nerf de la guerre le travail de fourmis de sensibiliser chacun nous au niveau de l’Association des mes rurant de France on a euh fait un grand atelier de la MRF sur la transition écologique donc c’était sans ma de de milieu ruraux donc
On a sensibiliser sans personnes oui je voulais revenir aussi vite fait sur alors la question n’est pas posée mais je l’aurais peut-être tout à l’heure sur la convention est un fiasco parce qu’aucune proposition n’a été appliquée toutes les propositions n’ont pas été appliquées vous prenez vous avez tous
Bien on sait tous que l’urgence est là et qu’il faut absolument agir et que c’est des une politique qui doit se mettre en place mais euh vous savez tous qu’il y a des ACT acteurs économiques qui tourne autour du gouvernement ou autrement dit des l lobby euh qui font
Voilà qui font ce qu’ils peuvent pour ne pas que les choses avancent donc il faut que c’est hyper compliqué et ça j’en ai pris conscience depuis que je suis maire et conseillère régional et de la convention aussi donc tout est hyper compliqué c’est vraiment enfin je sais
Pas comment on va faire pour avancer il faut que chacun fasse son travail de fourmis en sensibilisant chacun en montrant l’exemple et et voilà mais les élus comment les je sais pas parce que moi par exemple j’ai à mon à mon faible niveau j’ai fait venir Jean à louer
Quand même je sais pas si vous connaissez le poulet de louer donc il était sur une terre euh qui était pas très qui était plutôt hostile parce que lui il vient de Janzé donc il y a le poulet de Janzé mais Jean est venu sensibiliser les élus et la population
Du pays vallée de la sarpe donc c’est au sud-ouest de du man voilà on a fait venir j’ai fait venir Jean-Marc jeancov ici pour faire sensibiliser aussi les élus sur les énergies le le le avoir une conscience de de l’énergie parce que quand on leur dit qu’il faut produire mais ils avaient aucune
Conscience de rien quoi c’était donc voilà on essae mais on peut pas les forcer on peut pas je sais pas ce qu’il faut dire on passe un film de je ne sais quoi ils viennent et puis hop en fait on parle climat al je voilà si vous avez
Une idée de comment sensibiliser les élus et les faire venir mais euh c’est c’est comp il faut inventter le miel le miel la climat pour les élus bien euh euh alors après j’ai toute une série on va aller vite parce que je crois qu’on arrivve au bout du temps donc je vais je
Vais poser la la dernière question et rajouter une remarque sur la dernière question c’est autour évidemment de l’impact alors je je la résumerai ça saon pourquoi le rapport de remis à à Madame bonne en fin juin 2020 a été réécrit je savais pas qu’il avait été
Réécrit donc non bon voilà donc je sais pas mais plus généralement sur finalement comment vous le la différence entre vos propositions et ce qu’ a repris l’État et toute l’opération comment vous vous en sortez c’estàdire comment les 150 personnes qui ont participé quel est le ressenti de 150
Personnes par rapport à ça voilà vous avez l’impression d’avoir travailler pour rien vous avez l’impression d’avoir fait avancer les choses en indépendamment du travail sur vous-même qui manifestement a été une expérience intéressante ouais mais on a tous vécu une expérience hyper intéressante euh donc le rapport je pense pas qu’il
Était réécrit c’est juste qu’on leur a remis un rapport et maintenant ils en font ce qu’ils veulent donc on a un un secrétaire à la planification là Antoine péon je sais pas ce qu’il fait s’il connaît nos propositions mais euh donc voilà on a aucune info on nous
Communique rien des fois il sortent des trucs qui viennent de la convention citoyenne mais personne n’est informé les 150 donc il y en a qui ont complètement laissé tomber qui ont été enfin qui sont retournés à leur vie de tous les jours qui n’y pense plus on a
Toujours un groupe WhatsApp on est une quarantaine où on a on a encore des sollicitations régulièrement donc on se on se partage les sollicitations il y en a qui sont toujours hyper investis et puis il y en a beaucoup et mais on suit quand même les propositions et puis on
Voilà mais c’est c’est varié parce que c’est c’est une enfin on est 150 alors on est peut-être pas légitime d’après certains mais on quand on représente quand même 150 une diversité assez importante et et chacun réagit comme il voulait j’ai appelé il y a pas longtemps une
Corine qui est de de vender pour lui proposer d’intervenir me dire moi c’était il y a 4 ans c’est fini c’est trop vieux j’y pense plus quoi alors que moi Mathieu je sais pas d’autres on a encore la tête dedans tous les jours merci bien alors je voudrais finir par
Il y a un certain nombre de messages de félicitations qui sont pas des questions et de de d’admiration par rapport au travail que vous avez fait et je rajouteraai mon avis propre qui est bravo pour tout ce que vous faites merci merci merci vous nous avez bien montré que
Vous aviez encore la tête dedans et que vous que pas mal des des mesures qui ont été listées ont de faites commment êre mise en place alors effectivement vous les attribuez pas toujours je pense que c’était ça votre message oui alors le point de vue des entreprises on a parlé
Des acteurs économiques on sait bien qu’on n’arrivera pas à lutter contre le réchauffement climatique sans qu’elles interviennent et on leur demande certainement au moins de chose de décarboner les produits qu’ell fabriquent et aussi de se décarboner elle-même c’est de diminuer les émissions de leurs procédés et donc c’est André charallandard pier- André de
Charlandard qui va nous présenter sans doute à partir de l’exemple de saint-gobin ou d’autres ce que les entreprises peuvent faire et quel est leur rôle dans ces changements merci Marion bonjour à tous et je voudrais d’abord dire mon mon plaisir d’être ici remercier euh jean-jousel et et et l’Académie des
Sciences de leur de leur invitation c’est c’est pour moi aussi un un honneur de pouvoir porter dans ce colloque la voix je crois résolument engagé des d’un secteur industriel et privé qui je crois se veut et doit être un pilier de la transition énergétique alors je me suis
Aperçu aussi en en préparant cette cette intervention d’une coïncidence l’Académie des Sciences a été créée en 1666 c’est-à-dire un an après a près saint-gobin je pense que c’est une bonne illustration de notre préoccupation commune pour le long terme et de notre responsabilité pour que nos descendants puissent dire également dans 300 ans que
Nous avons en tant que industriel et scientifique suprendre la mesure des risques et combattu la catastrophe climatique du 21e siècle alors le parallèle s’arrête là et je voudrais envenir au au cœur de mon propos qui est qu’est-ce que peuvent et doivent faire les entreprises et en particulier les entreprises industrielles face au
Constat implacable des scientifiques qu’on a encore euh entendu de hier en particulier alors je voudrais juste développer trois idées c’estez simple la première c’est que les entreprises industrielles vont jouer un rôle absolument majeur pour apporter les solutions permettant à notre monde de réussir sa transition énergétique deuxièmement que les entreprises industrielles doivent aussi
Comme l’a dit Marion massivement décarboner leur procédés de production la Bonne Nouvelle étant que je pense que les solutions techniques aujourd’hui existe et la troisième idée c’est que malheureusement les entreprises elles peuvent pas tout et je crois que le rôle des pouvoirs publics est majeur pour les accompagner pour accompagner l’industrie
Et lui permettre d’accélérer son action de décarbonation et aujourd’hui je dirais que les pouvoirs publics sont plutôt en retard par rapport au monde des entreprises alors premier point les entreprises industrielles elles vont jouer un rôle absolument majeur pour apporter les solutions permettant de réussir la transition c’est clair que les entreprises industrielles elles
Portent en elles le pécher originel de la pollution et du réchauffement climatique puisque elles ont été certes pendant les les deux derniers siècles les moteurs de la croissance économique et de la lutte contre la pauvreté mais elles ont aussi permis l’emballement de la production des gaz à effet de serre
Et contribuer à polluer notre seul écosystème la terre aujourd’hui si on veut réussir la mise en œuvre à une économie bas carbone et durale le secteur industriel va devoir réduire ses émissions de gaz é ser de 81 % à l’horizon 2050 par rapport à 2015 donc c’est un levier de
Décarbonation important et leur action sera primordiale si on veut tenir cet agenda donc si elles ont été l’alpha du réchauffement elles doivent nécessairement en être aussi l’oméga et ceci non pas en disparaissant comme certains pourraient le souhaiter mais en se réinventant radicalement et puisque je suis avec des
Scientifiques je dirais que le les entreprises sont pour moi le facteur X de la transition elles sont l’élément multiplicateur qui décuplera les l’impact des initiatives bac cararbone en effet parce que l’entreprise industrielle c’est son c’est sa sa mission elle a sa capacité elle a la capacité à développer des solutions
Innovantes et surtout à les reproduire à les diffuser à une grande grande échelle donc si on se fixe comme ligne de mire le bien commun les entreprises industrielles doivent et peuvent devenir les agents des multiplicateurs des solutions d’avenir alors pour expliquer tout ça je vais je m’excuse je vais
Prendre l’exemple de saint-gobin non pas que je je je je d’abord c’est ce que je connais en plus mais j’ai pas l’atention spécifiquement de la faire de la publicité pour saint-gobin mais il se trouve euh que saint-gobin est un des meilleurs exemples que je connaisse je crois de la problématique c’est
Peut-être un peu aussi pour ça que que Jean jusel m’a demandé de de venir de de la fois l’entreprises qui sont le problème et qui sont et surtout qui sont la solution pourquoi aujourd’hui le bâtiment c’est 40 % des émissions de CO2 dans le monde
Il y a eu un grand sommet sur la construction cette semaine à chayot qui l’a qui l’a rappelé les 2/3 de ces 40 % sont liés à l’exploitation des bâtim btim et un/ers est lié à la production des matériaux à leur transport et aux engins de chantier il faut savoir aussi
Que le bâtiment c’est 50 % des ressources naturelles qui sont consommées et que le bâtiment produit 50 % des déchets solides dans le monde donc ces chiffr il parle de même et si on veut relever le défi climatique tout en préservant nos ressources on n arrivera pas sans une décarbonation massive des
Bâtiments et son la mobilisation la transformation en profondeur du secteur de la construction et compte tenu de ce qui était saint-gobin nous avons mis la construction durable au cœur de notre positionnement de notre stratégie construction durable à la fois pour le neuf hein avoir une construction plus légère bacarbone plus frugal en
Ressources plus circulaire aussi notre siège social que nous avons construit il y a y a quelques années à la défense en est un très bel exemple mais aussi construction durable pour la rénovation du bâti pour pour lui apporter confort et efficience énergétique donc le moto de saint-gobin aujourd’hui c’est
Maximiser notre impact positif tout en min minisant notre empreinte donc pour maximiser notre impact et je crois que c’est le le propre de beaucoup de groupes industriels aujourd’hui la solution c’est l’innovation et donc nous Innov en permanence pour offrir à la fois des solutions nouvelles à faible émission de Carbon des solutions
Circulaires et des solutions qui réduisent les émissions de carbone chez nos clients je vrais prendre quelques exemples récents dans la première catégorie nous avons lancé l’année dernière le premier verre à faible émission de carbone au monde pour les façades qui réduit les émissions de CO2
Quand il est produit de 42 %. nous avons aussi lancé des plaquees de plat qui offr une empreinte carbone deux à trois fois inférieure à celle des offres traditionnelles en matière d’économie circulaire on vient de concevoir une laine de verre qui contient jusqu’à 90 % de verre recyclé
Pour les plaques de plâtre on en est à 50 % de plâtre recyclés en en terme de de de de conception nous avons alors bien sûr il faut il faut avoir des produits recyclés donc on a lancé des filières de recyclage de l’INE de Verde à partir de la déconstruction en
2018 et dans le vitrage en 2021 donc l’idée c’est d’éviter le limiter les prélèvements de matières premières et de répondre ainsi à la l’enjeu de la réfaction des ressources et aussi consommer moins d’énergie quand on utilise des produits recyclés 2è 3è série d’exemples pardon nous développons des solutions qui réduisent
Les émissions de carbone chez nos clients par exemple les adjuvants et alptif qui permettent de réduire de 50 % le CO2 émis par le béton donc aujourd’hui toutes ces solutions c’est 75 % du chiffre d’affaires de saint-gobin qui fait quand même 50 milliards d’euros et pour vous donner
Une idée de l’impact c’est des chiffres qui ont été audités les les solutions mises en mises sur le marché par saint-gobin une année durant leur durée de vie elles vont permettre d’éviter les émiss des émissions de 1300 millions de tonnes de CO2 durant Laur durée de vie des matériaux c’est-à-dire plus que les
Émissions cumulées en un an de la France de l’Allemagne et de l’Italie alors c’est lié à la taille de de de saint-gobin mais ça montre l’impact absolument majeur que ça peut avoir voilà et c’est à peu près 40 fois le montant de nos émissions de CO2 en produisant hein 8 millions de tonnes
Pour le SCOP 1 et 2 et et et et une trentaine au total mais c’est donc le deuxè ma deuxème le deème point que je voudrais développer c’est que les entreprises industrielles elles doivent elles peuvent elles sont la solution mais il faut qu’elles soit moins le problème et donc il faut qu’ell
Décarboneent massivement leur procédés de production al là si je reprends l’exemple de saint-gobin c’est un axe majeur d’innovation que d’essayer de réduire l’empreinte carbone de notre propre production donc notre scope 1 et 2 donc et si on veut pour faire ça il faut revoir entièrement la chaîne de
Valeur penser même repenser les modes de production et ça passe par l’amélioration de l’efficacité énergétique des procédés pour produire mieux avec moins je suis très impressionné par les progrès qu’on a accompli chez saint-gobin récerment en 2019 j’avais indiqué que saint-gobin serait neutre en carbone en 2050 pour France savait pas
Exactement comment on allait faire quand et beaucoup s’interroger en interne en moins de 4 ans on a démontré que l’ensemble de nos procédés peuvent être décarbonés on a réalisé la première production de verre zéro carbone hein dans le monde et on l’a fait en France à
Aniche dans le nord de la France on a réalisé une première production de test de vitrage dans un four avec plus de 30 % d’hydrogène en Allemagne et c’était vraiment très difficile on a démarré le premier site de production à zéro émission de carbone pour pour les plaques de plâtre en Norvège en
Basculant nos procédés du gaz à l’électricité une électricité 100 % renouvelable on a ça nous a coûté 30 millions d’euros et on on a bientôt démarré au Canada pour 90 millions de dollars canadiens en Inde on fabrique des plaques de plates avec de la biomasse et en Finlande des plafonds
Acoustiques via l’utilisation de biogaz et de verre recyclés tout ça ça coûte cher rien qu’en 2023 on a dépensé sur ces sujets là 220 millions d’euros c’est un peu plus de 10 % de notre montant d’investis annuel pour la recherche et pour la décarbonisation de no proc processus et
La recherche et développement et on va continuer mais les résultats sont là je disais le groupe a baissé de 34 % ses émissions de CO2 depuis 2017 et nous sommes donc je l’espère pour la bonne trajectoire pour 2050 en tout cas on va être probablement en avance par rapport
À notre objectif intermédiaire à 2030 2030 à 2050 c’est beaucoup plus difficile et je vais y revenir quand à notre mix énergétique décarboné aujourd’hui c’est 57 % rien que 5 points entre 2022 et 2023 donc ça accélère à toute vitesse et on on sera à 70 % en
2025 tout ça c’est des résultats qui sont tangibles audités hein c’est pas du du du du green washing c’est c’est vraiment des des chiffres et je peux vous dire aujourd’hui dans saint-gobin le directeur général tous les mois il connaît le résultat des usines le chiffre d’affaires le expitation et les
Tonnes émises par chacune des usines de saint-gomin maintenant c’est tous les mois il y a 5 ans je connaissais une fois par an le chiffre de tout saint-gbin donc c’est vraiment descendu très bas mon troisième point c’est que les entreprises elles peuvent pas tout et je disais que je suis très optimiste
Qu’on sera notre objectif 2030 je ne sais pas si on sera un objectif 2050 on s’y engagé mais on pourra pas le faire tout seul et là le rôle des pouvoirs publicque il est majeur pour accompagner l’industrie et permettre d’accélérer son action de décarbonation on voit bien que
Avec ce que on VO bien si je reprends encore l’exemple de saint-gobin vous voyez bien que le le la solution c’est pour l’essentiel ça va être électrification tion et la barrière elle est évidente c’est qu’on va avoir besoin et l’industrie au niveau mondial va avoir besoin de beaucoup beaucoup plus
D’énergie décarboné et donc essentiellement d’électricité qui devrait être à la fois décarbonée abondante et compétitive par rapport aux énergies fossiles l’idéal c’est qu’il y a plus d’énergie fossile mais en attendant il faut que l’électricité soit moins chère ou que l’énergie fossile soit beaucoup plus chère et c’est pas
Gagné et je dirais qu’aujourd’hui il y a encore peu d’endroits dans le monde où c’est où c’est le cas vous avez remarqué que les deux endroits où on a fait nos usines euh bacarbone c’est la Norvège et le Canada c’est pas le hasard hein et et donc aujourd’hui je crois que le
Problème des entreprises industrielles c’est qu’elle manque cruellement de visibilité à long terme sur les prix des différentes énergies ce qui est très du coup c’est très difficile de planifier et si on veut euh faire la transition il faut planifier et ça c’est pas nous ça c’est les pouvoirs publics qui nous qui
Doivent nous donner ces signaux encadrés et accompagner le secteur privé de la façon la plus intelligente possible alors les économistes ils ont tous la même solution hein c’est euh d’avoir un prix mondial du carbone euh on en discute même plus dans les cops même si les cops sont très utiles
Malheureusement le prix mondial du carbone c’est pas pour demain à défaut on a besoin de l’action des pouvoirs publics au niveau européen et au niveau national et les investissements qui sont nécessaires à la décarbonation de nos sociétés vont être Gigant et on pourra pas les faire tout seul
Tant il y a pas c cette cet écart de de de prix donc ça veut dire qu’il va falloir réorienter les les budgets publics vers cet impératif de décarbonant de décarbonation les citoyens les entreprises vont devoir accepter les réajustements nécessaires qui prendront la forme je suis désolé le
Dire soit de nouvelles taxes soit d’incitation soit de réaffactation budgétaire et il va falloir faire des choix parce que le le quoi qu’il en coûte n’est pas une solution pour le long terme en France c’est 50 milliards d’euros d’ici 2030 juste pour décarboner les grands sites industriel mais l’ensemble des investissements
Supplémentaires tout secteur confondu selon France stratégie c’est 66 milliards par an d’ici 2030 c’est-à-dire 2,3 points de PIB donc il faut accélérer et je crois qu’on n’ pas encore pris la mesure de ces efforts l’Europe et la France sont probablement les pays les plus sincères dans leur ambition de lutte contre le
Dans le de lutte contre le réchauffement climatique mais on a aussi des pesanteurs euh notre objectif climatique en Europe il est plus ambitieux que CELI des États-Unis mais les États-Unis ont pris récemment des mesures très importantes qui sur le plan industriel risquent de leur donner une longueur d’avance avec des subventions
Directes massives pour les énergies décarbonées et de façon très simple par rapport à ce qu’on fait en Europe avec des crédits d’impôt donc ça pose ça pose des tas de problèmes mais ce qui est le plus embêtant c’est l’hétérogénité de ce qui est fait au niveau mondial alors comment on fait
Dans les entreprises en attendant ça mais on met un prix interne du carbone comme s’il y avait un prix du carbone et chez zobin on l’a relevé récemment on est en 2024 et donc je pense que le le moment il a comme le titre de cette de cette de
Ce colloque vous voyez qu’on a les solutions on sait comment régler notre partie du problème mais on a besoin d’une action très importante des pouvoirs publics et je crois que le monde des entreprises il avance alors jean-jousel nous nous nous essaie de nous faire progresser en nous stimulant
Je pense à votre intervention après le l’Université du meddeef l’été du meddeef dans l’été dernier je crois qu’on se bouge hein et qu’on se bouge comme je voulais je vous ai donné l’exemple de façon importante je le constate au-delà de saint-gobin à travers les études que mène la fabrique de l’industrie un sy
Que j’anime avec Louis Galois ou au sein de l’Institut de l’entreprise je crois que mon optimisme il vient il vient de la trajectoire de saint-gomain que je voulais je vlais le montrer par rapport à la situation en 2015 j’ai fini Marion je dirais que au moment de la COP 21 je
Dirais que on a beaucoup bougé ce sujet je crois pas être la seule entreprise qui le prend vraiment au sérieux et je pense qu’on va pouvoir si on continue et si les pouvoirs publics accélèrent à avoir à la fois un monde décarboné et en croissance comme je le je le disait en
2015 dans mon livre sur le le rôle des entreprises de notre combat pour le climat par c’est la première fois que les entreprises avaient été invité à participer à la COP 21 voilà et donc je conclurai par la en disant que la la la raison d’être de saint-gobin me paraît
Un bon moto pour tout le monde make the world a better home c’est possible voilà je vous remercie merci merci Pierre André alors beaucoup beaucoup de questions donc on aura l’occasion que d’en regarder quelques-unes il y a il y a tout un groupe de questions qui sont un peu je
Dirais techniques je vais essayer d’en passer une ou deux en revue et puis on passera ensuite à des choses plus globales alors par exemple quel rôle du bois dans la constru j’en pose deux ou trois d’affilé hein quel rôle du bois dans la construction est-ce qu’on s’est intérê intéressé au solaire
Et y y a-t-il un marché international pour les matériaux de construction écologique ou que plus exactement est-ce qu’on peut essayer de définir ce que c’est qu’un matériau de construction écologique voilà on voilà trois sur des aspects techniques le bois le solaire et le marché mondial des matériaux écologiques voilà alors c’est c’est
Assez c’est assez pour moi je dois dire j’apprécie le fait fait d’être interrogé sur Cees sujet là par l’ancien directeur de la RD de saint-gobin mais c’est c’est un grand plaisir Didier de de vous avoir ici alors sur le bois euh sur le bois je pense que le bois est
Appelé à jouer un rôle plus important hein c’est un bon matériau bon nous Saint- goobin on n’est pas dans le gros œuvre on fait tout ce qu’il y a autour et on sait faire isoler l’enveloppe du bâtiment avec du bois avec du de l’acier ou avec
Du béton mais je pense que le bois est une solution qui va euh se développer les matériaux de construction par définition ils sont lourds ils coûtent pas très cher au kilo et donc du coup ils se déplace pas beaucoup donc en fait les solutions sont très souvent locales
Ce qui est plutôt bon d’ailleurs et il faut que ça soit de plus en plus local si on veut la circularité he donc il y a des échanges et on n’arrête pas d’échanger sur les techniques mais c’est ça va il va falloir utiliser des solution locale pays par pays zone par
Zone et sur le solaire alors le solaire c’est une solution je crois intelligente hein le le solaire dans le bâti sur les toits je pense que c’est encore plus important d’en mettre sur les toits des des bâtiments non résidentiels et là quand on prend l’avion et qu’on survole
Toutes les banlieux de toutes les grandes villes il y a de y a de la place pour mettre du solaire le gros problème du solaire c’est que on le fait avec des matériaux qui viennent de Chine et qu’on n pas capable on n pas été capable de les fabriquer en Europe
Donc il y a pas du tout de circ ité dans le solairire je pense que le solaire est quand même une bonne solution parce que ça permettra d’avoir des circuits courts hein et et locaux donc le solaire dans le bâti c’est une très bonne solution
Puis en plus ça prend pas de place en terme de sol si on le si on le met sur les sur les toits je pense qu’on devrait accélérer surtout des bâtiments logistiques et et industriels alors j’ai j’ai une question autour du du financement des projets dont vous avez
Parlé comment ça se passe et en particulier qui sont en adéquation avec les visés des actionnaires autrement dit voilà une question intéressante est-ce que il y a un alignement entre alors peut-être vous pouvez détailler un tout petit peu le prix interne du carbone que que que vous avez mis en place et puis
L’alignement avec les les objectifs des actionnaires alors d’abord je dirais que les il y a deux forces qui nous ont poussé beaucoup c’est les actionnaires et les salariés il est d’habitude on fait du on dit que les actionnaires ils vont pas dans la bonne direction moi
J’étais assez il y a 4 5 ans j’avais j’ai dit aux actionnaires on va dépenser 100 millions d’euros par an dont j’ai pas sûr qu’il y ait une rentabilité pour décarboner nos procédés c’est passé comme une lettre à la poste à l’époque et là cette année on dépense 220
Millions d’euros donc en fait je c’est pas un sujet alors c’est 220 millions d’euros ils ont une rentabilité parce qu’on met un prix du carbone il y a des pays dans lequel si j’avais pas mis un prix du carbone les gens le feraient pas et ça ça veut dire qu’en fait comme ce
Prix du carbone il est il est il est quelquefis dans il y a des pays où il est totalement artificiel il y a pas de rentabilité aujourd’hui mais expliquer Leix carbone en fait si vous voulez c’est comme un taux d’actualisation quand on fait un investissement on le
Fait pour 20 30 40 ans et donc on dit aujourd’hui cet investissement si je regarde le prix comparé parce quand il s’agit de de par exemple de passer à l’électricité quand il y a de l’électricité décarboné par rapport à à du gaz ou du fou si je fais le supplément d’investissement aujourd’hui
Il a pas de rentabilité donc je fais le pari en mettant un prix interne du carbone que dans à un moment ou un autre dans la durée de vie de cet investissement ça va avoir le coûp parce que le prix du carbone aura existé aujourd’hui le prix du carbone interne
De saint-gobin il est de 100 € on l’a remonté plusieurs fois on l’avait mis d’abord à 30 hein et puis on l’a remonté aujourd’hui il est à 100 le prix du carbone en Europe il est alors il était à 80 € la tonne il y a il y a 6 mois
Aujourd’hui il est plus qu’à qu’à 40 50 mais il y a des pays hein comme la Suède qui l’ont mis à 100 d’ailleurs c’est là un peu la la la réponse à la question la ce carbone de de Madame juste avant c’est fondamental la T carbone le
Problème c’est qu’il faut la faire et les Suédois ils l’ont monté tout doucement et et en étudiant l’impact et les conséquences sociales et en essayant de parer les conséquences sociales en redistribuant la tax sociale aux gens qui étaient la taxe carbone aux gens qui étaient mais on a absolument besoin d’un
Prix du carbone et comme il y en a pas suffisamment même sauf en Europe he nous on l’a mis en interne mais donc c’est ça permet si vous voulez de d’aligner les manager de saint-gobin parce que moi je leur dis il faut décarboner mais si je
Leur dis il faut être rentable euh ils me disent bah attendez il faut choisir et donc là si je mets un prix du carbone quelque part quand ils font leur calcul l’investissement devient rentable c’est ça l’idée hein c’est un palliatif au fait que on n pas de prix du carbone
L’idéal comme je l’ai dit ce que demande toutes les économistes hein c’est d’un prix du carbone au niveau mondial mais ça c’est pas demain la veille qu’on va l’avoir alors la der question et puis on passera au suivant c’est une question une remarque il faut planifier à long terme vous nous
L’avez expliqué mais il faut aussi de l’agilité à court terme est-ce que c’est compatible alors planifier à long terme oui parce que comme je vous l’ai dit nous quand on fait un investissement notre usine si je prends une usine de verre plat elle va fonctionner quand on l’installe 20 ans et elle va
Fonctionner 247 tous les jours toutes les heures toute l’année et l’arrêtter ça coûte très cher donc on l’arrête pas pendant 20 temps donc ça veut dire que j’ai besoin de d’avoir d’imaginer un peu comment on vait être les 20 prochaines années donc voilà c’est pour ça que j’ai
Besoin de planifier hein et donc c’est vrai que si je savais comment vont se situer les les différentes énergies ce serait beaucoup plus facile et l’agilité alors l’agilité c’est que euh l’agilité c’est la la vie de la vie de tous les jours hein évidemment c’est que bah la
Demande elle est elle est pas forcément elle est pas forcément euh la même tout le temps je crois que l’agilité elle est rendue beaucoup plus facile par une très grande décentralisation et donc on est et et dans notre métier qui est un métier qui est très local comme on on
L’a vu sur les matériaux mais aussi les marchés sont très locaux il faut être très décentralisé et donc mettre la responsabilité de la majorité des actions sur le terrain c’est comme ça qu’on peut être agile merci Pierre-André voilà Marion merci beaucoup et donc nous passons à un
Autre enfin un sujet aussi essentiel que l’atténuation qui est celui de l’adaptation on en a parlé à plusieurs à plusieurs reprises hein pour voir que les choses étant réelles on avait besoin d’une adaptation transformatrice et on va avoir un exemple avec Alain dupui du BRGM sur les systèmes aquifères du
Sud-ouest de la France et notamment avec l’usage de la recharge artificielle hivernale je vous passe la parole merci beaucoup merci pour cette invitation Jean merci pour ce temps de parole vous l’avez compris j’ai été invité en tant qu’universitaire je suis maintenant en BRGM vous allez comprendre que je parle
Du Sud-Ouest et mon accent me trahit je suis pas du Nord de la France également à partir de là je vais essayer de vous démontrer après cette ces discours politiques et et technologiques comment on peut faire de l’adaptation sur des territoires avec vraiment une comment dire un leadership pris par les
Territoires qui se sont questionnés sur leur adaptation avec les questions scientifiques qui en découlent par rapport à ces questions on va dire pour le futur alors le Sud-Ouest c’est le Grand Sud-Ouest de la France et l’objet dont on va parler ensemble c’est ce que j’appelle le système Garon alors le
Système Garon vous vous l’avez en surface ça c’est de la géographie ça part des Pyrénées puis ensuite ça s’étale dans des grandes plaines et puis c’est alimenté par en surface par des grands cours d’eau comme le Tarne l’avyon et ça conflue avec la Dordogne pour faire la Gironde OK une fois qu’on
A dit ça c’est la version de surface la carte de droite c’est la version plutôt souterraine parce qu’en fait vous allez voir que nos systèmes fluviaux ben en fait ils sont alimentés bien entendu par les eaux souterraines notamment pendant les périodes de basses eau et notamment
Des tiages et ce qu’il faut regarder sur la carne droite en fait c’est la partie blanche qui suit le cours euh ce qu’on appelle les alluvions donc les éléments sédimentaires les plus récents qui accompagnent les grands systèmes puiatile en France en tout cas alors la Garonne la Garon c’est un fleuve
522 km depuis sa source jusqu’à l’estuire avec sa confluence un débit un module d’à peu près 650 m C par seconde c’est beaucoup moins que les autres grands fleuves mais il a pour l’instant un régime pluvio nival je dis pour l’instant parce que ce matin on a eu des
Explications sur le rôle potentiel et l’avenir de la neige et c’est une des question question on va dire vous allez voir queon a évoqué qu’on a intéressé dans cette étude parce que c’est en train d’évoluer c’est en train de changer et on risque perdre cette composante nivale alors la Garone en cru
Ben ça peut être ça c’est pris aux alentours d’agin les niveaux en cru ça peut largement déborder sur les berges ça prend sa pleine d’inondation ça reprend on va dire sa pleine d’inondation ça peut être aussi àétiage vous avez ici àétiage et ce qu’il faut voir ce sont les petits filets d’eau je
Sais pas si j’arriverai à les montrer je vais pas me t dans quelque chose non c’est les petits filets d’eau qui arrivent de justement cette nappe d’accompagnement qui continue à couler pendant l’été qui amène une eau à 14°gr dans quelque chose j’appelle ça quelque chose parce que c’est de l’eau douce oui
Mais qui frise les 30°gr vous allez comprendre que c’est une barrière biotique donc en fait on a cette problématique d’amener de l’eau alors que les débits sont à l’étiage et l’étiage c’est quand les débits sont les plus faibles au cœur des basses eau avec une eau fraîche pour alimenter cette ce
Système et puis ça traverse deux grandes villes de grandes métropoles Toulouse et Bordeaux et qui n’ont pas du tout les mêmes problématiques pourquoi parce que Toulouse la garonene sert à alimenter et saanaap pasuviale sert à alimenter la ville en eau potable et pas du tout à Bordeaux puisque’à Bordeaux
L’intégralité des eaux qui servent à l’alimentation en eau potable sont prises dans les nappes et des nappes profondes donc en fait les questions sont pas les mêmes en fonction du territoire le bassin versant mais le voici hein vous voyez euh vous avez vos vous retrouvez le linéaire de la Garonne
Vous retrouvez les grandes on va dire les grands cours d’eau qui arrivent du Massif central et qui viennent à alimenter on va dire ce système mais le système Garon en tant que tel auquel je vais vous parler c’est ça moins la partie sud qui est alimenté par la Neste
Qui traverse le gerse la Neste c’est une prise d’eau faite en altitude sur un torrent de montagne qui vient alimenter tout un plateau par alimentation on va dire piquages pris en Altit ude et puis Tarne aon et lot sont des systèmes sur lesquels vous retrouvez tout au long du
Fil de l’eau des barrages qui maintiennent un débit et un niveau d’eau sur leur cours d’eau la Garon je vous le montrerai tout à l’heure c’est pas du tout le cas il y a des systèmes d’alimentation à laamt et plus du tout sur le cours donc on est sur des systèmes qui fonctionnent
Différemment cette figure vous donne une image de ce que sont les débits vous avez je crois 5 années qui sont cumul rapporté sur le même système le traain noir étant le débit du début 2024 avec vous avez la fenêtre et c’était pris je l’ai faite lundi vous aviez en
Instantané de l’ordre de 873 m C parse euh à la magistère qui est une station hydrométrique à peu près au milieu du cours de la Garonne alors effectivement on peut se dire tiens c’est quand même un système qui est pas loin d’être en cru ben oui actuellement nous avons des
Systèmes dépressionnaires qui viennent alimenter et participer au russellement on voit qu’on est à peu près sur la période de hautes eau et puis si on regarde bien le cours d’eau en fait à partir de juillet voyez qu’il y a une chute on va dire assez importante des
Débits qui a ensuite semble s’étaler ne descendre pour l’instant jamais en dessous du tireté pointillé ce tireté pointillé étant ce fameux débit de crise sur lequel il ne faut pas descendre et sur lequel vous allez voir on a mis des systèmes depuis plus de 30 ans pour ne pas y
Descendre alors ça c’était on va dire un fonctionnement instantané euh sur le bassin à durourgaron et ça c’est euh l’étude explore 2 qui est en train d’être diffusé euh le bassin àorgaron et l’agence de l’au à dorgaron ont demandé à aux spécialistes en hydrologie de Ben de regardz comment évoluaient ces fameux
Débits ça c’est la figure en bas à gauche ils ont comparé les systèmes observés euh donc ça c’était en rouge et vous voyez qu’il y avait quand même une descente sur les là c’est depuis 1970 donc une baisse des débits à l’étiage ici c’est le débit le plus bas observé
Hein le VCN 10 et en fait ils l’ont enlevé de comment dire la composante entropique ce qu’on amène en plus pour voir si effectivement il y avait une tendance une évolution malheureusement ça a été montré ce matin le car sud-ouest fait partie des territoires nationaux où on a peu d’espoir ou peu
D’incertitude ou moins d’incertitude qu’ailleurs et donc on est va être sur des territoires qui vont être impactés par l’effet du changement climatique et vous l’avez ici c’est la tendance en bleu si malgré tout on ne faisait rien mais en fait il y avait quand même une tendance une marquée à la baisse des
Débits donc ce faisant une fois que j’ai dit ça ça c’était l’hydrologie ou l’hydraulique de surface mais la problématique j’ai un peu touché du doigt tout à l’heure elle vient également de la problématique thermique je vous ai remis l’évolution des températures sur l’année 2022 puis je vous ai mis une cartographie on appelle
Ça tout simplement une carte d’identité que fait le le sméac le sméac c’est le syndicat qui gère tout le fonctionnement de de ce fleuve et en fait ils font des sur des stations qui sont réparties tout au long du du cours d’eau et ben en fait des analyses de débit température et
Autres par paramètres physico-chimiques et les deux barres rouges c’est les deux dates sur lesquelles il y a eu les températures maximales observé dans le cours d’eau avec des capteurs dans des quelque chose de de régulé enfin quelque chose de solide en terme d’observation alors de mémoire ça doit être aux environs du 17
Et 18 juillet 2022 et 12 et 13 août 2022 où je vous ai remis les températures observées à Bordeaux et à Toulouse à cette période là nous étions aux environs des 40 degr et dans le fleuve nous étions à peu près à 29 et quelques degrés à 29°gr c’est de la physicochimie
Le taux naturel de concentration en oxygène dissous à chuté et ça devient une barrière biotique donc on est sur quelque chose qui commence à être prignant pour tout le système tout le système au moins que l’on voit en surface parce que pour l’instant je vous
Ai parlé que de la surface et et comment on aide à le fonctionner alors cette prise de conscience alors pour des raisons qui étaient autres qui étaient à l’origine pour le soutien d’éag c’était pour pouvoir faire des prélèvements supplémentaires tout au fil tout au long
Du fil de l’eau ça fait 30 ans en fait que le système est est en place et vous avez ici l’image de ce qui est actuellement fait pour soutenir le débit d’étiage de la Garonne pendant les mois d’été pour autoriser des prélèvements mais les prélèvements s’entendent et il
Faut bien l’entendre pour l’eau potable pour l’industrie pour l’agriculture et pour tous les autres usages et milieux aval et en 30 ans ben voilà le système qui a été mis en place donc des lactes de retenue d’altitude qui servent égal ement à faire du turbinage avec DF donc
Un un compromis à avoir entre est-ce que j’utilise de l’eau pour le soutien d’é tiages où est-ce que j’utilise de l’eau pour la production d’énergie c’est une négociation quotidienne que fait le SMAC avec les autres opérateur et puis sur la partie donc Massif Central ben en fait ce sont les fameuses chaînes
Hydrauliques dont je vous parlais du terme de laavon et du lot qui viennent elles aussi contribuer au débit donc là aussi des questionnements sur l’utilisation et comment peut-on faire comment pourrait-on faire pour optimiser on va dire ces systèmes en fait l’idée c’est de faire appel au système alluvial un cours d’eau
Lorsqu’il est lorsqu’il se déploie dans une plaine alluviale normalement il est accompagné d’une nappe qu’on appelle nappe d’accompagnement qui est en interconnexion hydraulique avec le cours d’eau et notamment qui a une capacité à stocker de l’eau dans le sous-sol ce stockage d’eau l’avant avage qu’ là a vous avez ici très sommairement les
Fonctionnements hydrauliques hein lorsque le cours d’eau est en haute eau généralement c’est le cours d’eau qui donne de l’eau à la nappe cette nappe elle fonctionne avec une physique qui fait qu’elle va garder plus longtemps l’eau parce que les écoulements qui s’y produisent sont plus lent et lorsque la
Le cour d’eau va baisser basse eau mais en fait on se retrouve avec une cour d’eau qui est bas mais une nappe qui est haute et donc qui restitue ses fameux débits ses sources latérales et qui amèneent à avoir malgré tout du débit toujours en plein été alors qu’il ne
Pleut pas l’idée de la recharge c’est d’optimiser ce fonctionnement là pourquoi parce que sur nos territoires j’ai l’habitude de le dire nous sommes les champions du drainage ça fait de l’ingénierie de drainage a fait d’énormes progrès et nous avons en fait se faisant accélérer la circulation du
Fluide en surface et en souterrain et donc une accélération de la partie continentale du cycle de l’eau le changement climatique dans sa perturbation sur le régime de précipitation nous amène maintenant à à avoir des précipitations potentiellement plus concentrées en l’ hiver au moins pour le partie sud et moins en été mais
Elle est toujours aussi efficace en terme de drainage et à partir de là on se retrouve avec des ass ou des systèmes asséchés donc en fait l’idée derrière c’est de se dire ok très bien maintenant qu’on a su faire de l’accélération est-ce qu’on pourrait pas faire du ralentissement alors la preuve ici cette
Fois-ci ce ne sont pas les niveaux dans le cours d’eau ce sont les niveaux de la nappe la le graphique du haut c’est 20 ans d’historique de variation du niveau de la nappe et vous voyez je sais pas si c’est visible oui que la variation de nappe la variation naturelle de la nappe
C’est de plusieurs mètres al pour simplifier et pour bien comprendre en fait en capacité de stockage c’est une lape libre autrement dit on va prendre une pourcentage de volume on appelle ça la porosité les alluvions de la Garon à cet endroit-là c’est à peu près 30 % de
Porosit autrement dit sur 1 MRE cube on stock 300 l d’eau sauf que vous avez les variations qui sont écrites là vous avez déjà ne serait-ce qu’en hauteur plusieurs mètres de variation donc par prise d’un m car au sol on a plusieurs mètres cubes potentiellement stockables
Dans le sous-sol et si on arrive à le spatialiser à le généraliser vous imaginez bien qu’on a des ordres de grandeur qui passent largement au millions de mètres cubes surtout sur des étendues importantes et les enjeux on va dire de la recharge artificielle ou la recharge maîtrisée des nappes ils sont
Là alors nous sommes sur une année si je vous faisais un sondage dans la salle qu’on pourrait ressentir comme humide oui mais l’indicateur que j’ai moi ici je vous ai remis la le tra noir c’est la variation actuelle depuis 2024 ici en bout de la nappe de la piésomérie
De la nappe à cet endroit-là en fait on se rend compte qu’on est à peine sur une année un peu plus que que la normale donc voyez attention à à la comment dire au ressenti que l’on peut avoir il y a peut-être beaucoup d’eau en surface mais nos systèmes notamment souterrains qui
Ont des dynamiques plus lentes plus longues ne sont pas forcément aussi rapidement rechargé et donc ça veut dire quoi ça veut dire que simplement potentiellement malgré tout ce qui est ce qu’il y a eu comme précipitation pendant cette cette cet hiver nous ne sommes pas à l’abri potentiellement d’une évolution d’une sécheresse itude
Parce que nous n’avons que un stock moyen pour l’instant sous nos pieds et là c’est le sud-ouest de la France uniquement je ne généraliserai pas alors la recherge artificielle c’est ça je vous les ai illustré ça va d’un principe hein c’est favoriser la retenue d’eau on s’appuie beaucoup sur les sur les
Solutions fondées sur la nature vous avez ici plusieurs exemples de ce à quoi ça peut servir on peut favoriser cela grâce à des prairies grâce à des fossées grâce à des tout un tas de de système que nous avons mis en place pour évacuer de l’eau mais si on a un peu
D’intelligence on peut faire fonctionner le système à l’envers et utiliser ces infrastructures existantes à nouveau pour faire rentrer de l’eau dans No NAP et les deux exemples que je vais présenter maintenant sont fondés sur ça c’est du lowtech lowcost en utilisant l’existant pour recharger nos NAP alors les deux projets qui sont
Actuellement mené hein c’est hergaron et ramage vous voyez que c’est pour l’un 600 l secondes d’infiltration et l’autre 1 m³ seconde il y en a un qui à l’amont dans la partie amont de la Garonne parce que l’objectif final de ce programme je vais y venir c’est voilà le schéma de
Principe le schéma est toujours le même en fait mais la le principe de cette recharge là est d’utiliser les innombrables fossées pour recharger la nappe et pourquoi faire pour amener de l’eau à Toulouse pourquoi parce que Toulouse pendant l’été prend de l’eau dans la Garonne mais quand il y a plus
D’eau dans la Garonne la prend dans la nappe aluviale et quand il y a plus d’eau du tout ben problème on n pas d’usine dessalem le projet ramage celui-là il est un peu plus à l’aval le problème c’est que nous sommes dans une zone où le cours d’eau a tendance à méandrer et
Ceux qui ont une compétence géologique le savent lorsqu’on est dans des systèmes moins dynamiques la géométrie des cors sédimentaire est plus complexe vous en avez une illustration donc là l’idée c’est de faire des dilution thermique le mètre Cu seconde que l’on est souhaite injecter en fait il s’appuie on étudie pour l’instant quatre
Secteurs de à peu près 20 à 25 km² pour injucter à chaque fois 1 m Cu seconde pour venir faire de la dilution thermique du refroidissement thermique de la partie avale de la Garonne qui est qui a tendance systématiquement à dépasser les 29°gr voir les 30°gr alors là je vous donner quelques
Illustrations l’idée étant de faire du lowcost Lech en fait l’idée c’est de faire quoi c’est de réutiliser tous les systèmes existants sauf qu’au lieu de faire du drainage d’en faire des systèmes d’injection je vous donne les chiffres je vous laisse lire on a quantifié à peu près ce qu’il faudrait
En terme d’infrastructure sur les différents systèmes pour pouvoir faire ça et être efficace et y arriver on n pas loin de le faire on n pas loin d’y arriver mais il va falloir encore calculer parce que faut pas que cette eau arrive trop tôt ou trop tard et
Cette on va dire ce projet là ça a été cité tout à l’heure par tamtam a bénéficié et est entré dans le projet nbresser européen comme un système à dupliqué à l’échelle européenne donc on va essayer de de convertir les autres territoires français et européens à cet
Usage maîtrisé de la recharge des nappes pour pouvoir être plus efficient et plus durable tout au long de l’année et je vous remercie merci Alain alors euh euh de nouveau tout un tas de questions je vais essayer de recouper euh il y en a autour de la problématique de la recharge
Artificielle donc je vais en l’aborder avec deux questions euh est-ce qu’elle aide à la r à la réhydratation des sols asséché et donc augmente la la capacité de rétention de la couche de surface et dans la même dans la même lignée où se situe la différence entre recharge artificielle d’une nappe et
Diminution du draînage agricole alors déjà la recharge artificielle souvent soit on l’a fait passer par l’horon l’horizon sol ici les deux projets que je vous ai proposé c’est pas le cas on va plutôt utiliser des fossées qui ont été le contrecal latéral à la Gueron ces systèmes là qui
Sont existants pour pour passer la barrière sol et pour aller atteindre tout de suite les alluvions poureux en dessous et recharger vraiment la nappe l’idée étant que ce soit le point de fuite c’estàdire les exutoires de cette nappe qui a rechargé qui a donné du débit à la Garone donc dans les
Expérimentations que je vous ai présenté le sol n’est pas ciblé toutefois il y a d’autres expériences en France où oui la zone dépendage peut se faire à travers le sol et donc là cette fois-ci oui ça répond à cette on va dire cette augmentation de l’humidité naturelle de
L’horizon sol et donc sa lutte contre et ensuite je me souvens pas la deième question c’est la capacité de re entre drainage et oui sur le drainage mais en fait je l’ai dit c’est c’est pas l’un sans l’autre là nous essayons de faire fonctionner les systèmes en dopant sa
Recharge si en même temps on pouvait avoir un drainage agricole moins efficient on y gagnerait déjà un peu plus tout à fait d’accord d’accord alors j’ai une question sur l’impact des les centrales nucléaires sur la température des eaux fluviales ou et sur la Garonne
Il y en a au moins une il y en a au moins une et et voilà est-ce que il y a un impact réellement en particulier dans les dans les périodes chaudes et cetera alors oui oui il un impact c’est très très surveillé il y a des tolérances il
Y a des dérogations la période que je vous ai montré là on parle de golfche golfche était arrêté donc là l’impact que je vous montre là c’est sans les rejets de refroidissement de la centrale ther thermique de nucléaire de golfèche ou mais oui il y en a bien sûr alors on
Revient sur quelque chose que tu as abordé c’est le fait que finalement cette année même humide ça n’est pas si exceptionnel que ça alors que quand on entend en particulier les médias on a l’impression parulier dans notre région en nouvelle aququitaine qu’on est je cite la la phrase qui est qui est donnée
Il n’y a jamais eu autant d’eau dans les napes depuis les années 80 c’est une phrase probablement venant d’un journaliste donc comment s’exliquer ils savent pas ils sont pas au courant ou c’est pas on mesure pas la la même chose non le problème c’est que l’hétérogénéité j’ai essayé de
L’exprimer mais l’hétérogénéité de notre sous-sol l’hétérogénéité de la typologie des nappes est telle que oui c’est peut-être vrai dans des systèmes où il y a on va dire un système qui répond très facilement et qui qui où la l’infiltration et la percolation vers la naap se font rapidement et au quel cas
Les derniers épisodes plus vieux font que les niveaux piésométriques sont très hauts mais si c’est connecté avec un système qui est drainant naturel comme un cour d’eau un fleuve ben en fait on on n’est pas tellement dans un système où on a encore reconstitué nos sols nos stocks et ça
C’est d’autant plus vrai que la nappe est profonde il faut laisser le temps au temps de se faire au phénomène le drainage la percolation ce n’est pas de l’instantané comme ça se passe en surface on a une idée des échelles de temps justement oui mais là aussi on a
Des ordres de grandeur mais ça peut aller si je prends le triangle Landis le sable des Landes lorsqu’il y a une précipitation la nappe réagit quelques heures après si le système est beaucoup moins poureux et perméable ben en fait on va attendre quelques jours voire quelques semaines voire quelques mois
Avant de voir le système réagir le système souterrain alors que en surface c’est c’est de l’ORD de l’heure à la journée voilà on est sur des échelles de temps différenciées bon une dernière question est-ce qu’on peut avoir une idée des différents pourcentages de l’utilisation des prélèvements tu as cité les prélèvements pour l’agriculture
L’industrie la consommation est-ce que tu as en tête l’ordre de grandeur de c’est différentè désolé mais non parce que là il faudrait déjà définir à quelle échelle du territoire on le regarde et par contre c’est ce sont des données qui sont disponibles sur les sites des agences de l’eau à dourgaron ou autres
Vous pouvez y aller les sites le sieie notamment renseigne année par année cycle par cycle les différents oui exactement merci Alain et puis Mario ben merci beaucoup oup je crois que vous avez tous été passionnés alors on raccourcit un tout petit peu la pause et j’espère que vous reviendrez très
Nombreux pour écoutter Corine lequeré à bon 1055 pour être sûr d’être en place à 16h ça vous va 15h55 merci merci à tous je peux vous demander VO on va y arriver une foule au fur à mesure un peu déclinante mais c’est pas grave l’important c’est qu’il en reste suffisamment ouii
J’espère avec les jeunes et là ils ont fait leur et bien merci merci à vous tous qui restez alors que l’après-midi avance je crois que vous ne le regretterai pas donc nous allons entendre Corine lequeré qui est donc vous le savez une climatologue fort connu je ne sais pas
S’il faut dire qu’elle est canadienne française anglaise ou ou du monde entier en tous les donc elle nous fait le plaisir de présider le Haut Conseil pour le climat et elle va présenter le rôle du hautceil pour le climat et disons le contenu ou les messages de ces rapports
Successifs Corine à toi euh merci mari Guillou bonjour à tous donc pour cette dernière intervention avant la discussion avec les jeunes sur l’état des lieux de l’action publique pour le climat en France mon intervention se base entièrement sur les constats du haut conseil pour le climat qui est le
Haut Conseil un organisme indépendant inscrit dans la loi relative à l’énergie et au climat de 2019 et qui a pour mission principale d’évaluer l’action publique en en matière de climat donc les conseillers sont formés d’experts en sciences du climat on en a vu plusieurs au colloque ici Marion Guillou valériie
Masson delmot Sophie dubusson quiellier hier et les analysstes au Conseil sont appuyés par des analystes experts de son secrétariat donc le au Conseil a pour mission principal en fait de faire l’état des lieux une fois par année et c’est le rapport annuel de 2023 qui va fournir la plupart des constats que je
Vais présenter cette année donc déjà on commence par l’adaptation au changement climatique donc le Haut Conseil a d’abord revu la façon dont la France gère les événements météorologiques et climatique qui la touche dans la perspective d’évaluer à l’avenir sa politique d’adaptation l’année 2022 a été emblématique de l’intensification des effets du changement climatique
C’est une année record exceptionnellement chaude en France avec 2,9°gr de température moyenne par rapport à l’époque pré-industrielle parce que nous avons la trajectoire climatique à laquelle s’ajoute bien sûr la variabilité naturelle du climat pourquoi est-on encore surpris aujourd’hui de voir ces records climatiques trois vages de chaleur un déficit de précipitation important en
France métropolitaine alors que les outremerses tropicaux elles ont enregistré de fortes précipitations avec des inondations ces événements s’inscrivent bien sûr dans une trajectoire de réchauffement climatique dû aux activités humaines ces tendances se sont poursuivies en 2023 euh ces euh effets euh météorologiques et climatiques ont eu des impacts graves
Des impacts très graves sur les personnes sur les activités économiques sur les infrastructures sur les écosystèmes qui ont nécessité des mesures d’urgence et des mesures d’indemnisation malgré les efforts vraiment massifs qui ont été fait par ces ces recours à l’urgence les dispositifs de prévention et de gestion de crise n’ont pas permis d’éviter
Toutes les conséquences des événements météorologiques et climatiques de 2022 on les voit ici 2000 communes avec en eau potable donc 7 en interruption totale malgré le fait que les dispositifs ont été revus en 2021 suite à la sécheresse précédente 8000 de demandes de commune pour catastroph naturelle avec des coûts pour
Les assureurs de 2,9 milliards parce que les bâtiments se fissent à cause du retraitgonflement des argiles causé par justement ces sécheresses 72000 hectares brûlés plus de 2800 décès induits par les vagues de chaleur estival malgré le fait que l’on sait répondre aux vagues de chaleur on a en place des mesures de
Réponse à l’urgence sécheresse des sols exceptionnels pour 3/4 du territoire production des rendements agricoles Mo- 30 % pour certaines filières production hdroélectrique moin 20 % conséquen pour la biodiversité clairement l’action publique en matière d’adaptation au changement climatique ne suffit pas à l’heure actuelle l’adaptation doit passer du mode réactif et u prévalent
Aujourd’hui qui regardent derrière pour regarder devant devenir anticipatrice préventive transformatrice et changer d’échelle une baisse rapide des émissions de gaz à effet de serre est plus que jamais essentielle pour contenir l’intensification des risques climatiques graves les émissions de gaz à effet de ser doivent atteindre la neutralité carbone ou très près afin
D’arrêter le réchauffement planétaire à des niveaux qui soient gérabl pour la société actuelle ceci implique de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour les secteurs émetteurs le plus possible vers le zéro absolu et pour les secteurs qui ne peuvent pas aller complètement à zéro et on parle
Ici de très peu de secteurs partie en partie l’agriculture en partie l’aviation de les compenser ces émissions par une augmentation des puit de carbone qui sont eux-mêmes fragilisés par le changement climatique où en est-on en France avec la mise en œuvre de cette décarbonation et bien une bonne nouvelle les émission
De gaz à effet de serre diminuent en France en réponse aux politiques publiqu climatique c’est la courbe que vous voyez ici la plus foncée euh à gauche euh ces tendances à la baisse sont aussi observées pour l’empreunte carbone en France depuis 2019 les émissions ont diminué dans tous les secteurs émetteurs
Soit les transports le plus grand secteur l’agriculture industrie les bâtiments la production d’énergie et les déchets alors que les puits de carbone au contraire ont diminué notez que les émissions en France sont distribuées dans l’ensemble de l’économie et c’est bien là la difficulté et donc l’action publique doit non seulement être au bon
Niveau mais elle doit nous toucher tous tous les ménages toutes les entreprises dans nos activité quotidiennes le défi de la France est d’accélérer cette baisse en émission vous voyez la trajectoire actuelle elle n’est pas au niveau de la trajectoire nécessaire pour effectivement limiter le réchauffement climatique suivant les
Engagements de la France qui eux sont cohérents avec l’accord de Paris bien qu’il n’inclut pas l’entière responsabilité de la France la baisse actuelle est plus faible euh euh euh est plus faible que celle inscrite dans la loi euh au sein de la stratégie nationale bac cararbone 2 est d’autant
Plus faible que la baisse attendue qui a été renforcé par les nouveaux objectifs européens du fit 455 qui s’inscriv dans le cadre du mécanisme de renforcement des engagements des pays dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 on pourrait poser la question y a-t-il suffisamment de politique publi
En France pour accélérer la baisse des émissions et protéger la population des impacts les plus sévères du changement climatique pour répondre à cette question le Haut Conseil pour le climat a développé une méthode d’évaluation de la l’action publique qui s’appuie sur cinq axes le premier axe c’est le volet stratégique
On note que ce volet stratégique c’est le le le volet qui est le mieux développé en France de nombreux documents stratégiques et plans d’action ont été publié on a réfléchi longuement à la question ces plans d’action sont généralement généralement bien cadré ils ont des priorités ils ont des actions
Ils mobilisent les parties prenantes ils peuvent être amélioré mais ils doivent surtout être mis en œuvre le deuxième volet c’est la stratégie la politique économique on note que pour l’URE la stratégie qui émerge n’est pas accompagné d’une politique économique d’ampleur permettant dans enclencher l’accélération nécessaire pour baisser
Les émissions de gaz à effet de serre l’examen des politiques économiques que nous avons fait montre que montre l’existence de paquet de mesures mais les incitations et les moyens ne sont pas suffisants pour atteindre les objectifs euh le le la la politique économique d’ampleur qui est nécessaire comprend la politique budgétaire
C’est-à-dire envoyer un signal prix qui encourage justement les actions bas carbone et les actions d’adaptation et décourage les actions qui sont basés sur les énergies fossiles la politique fiscale et les trajectoires de financement qui doivent comprendre plus de 60 milliards supplémentaires d’investissement B carbone d’ici 2030 par année la politique commerciale qui
Doit inclure et et et augmenter le poids des priorités du changement climatique et de l’environnement dans les dans les accords de libre échange en particulier la politique industrielle qui s’occupe des infrastructure et des chaînes d’approvisionnement qui doient encourager et faciliter la production de nouveaux produits et celle de l’emploi
Qui doit mobiliser de nouvelles compétences souvent très très rapidement par exemple au niveau de la rénovation énergétique des bâtiments soutenir des nouvelles filières et soutenir aussi les filières qui seront amenées à réduire leur production et leur activités euh toutes les actions du gouvernement toutes doivent faciliter euh les réponses aux changement
Climatique et être en cohérence avec ces actions climatiques 3è 3è levier 3è critère d’évaluation ce sont les freins et leviers donc les freins et leviers permettent d’accélérer la transition mais peuvent aussi la ralentir dans le secteur seul dans le secteur du transport on a identifié 15 frais élevier ils sont très nombreux par
Exemple les bandes de recharge pour les véhicules électriques la disponibilité des transports en commun les pistes cyclables et tout ça et on note que les freins leviers en fait sont généralement bien identifiés mais ils sont pas abordés de manière systématique mais plutôt de manière ponctuelle seulement par exemple avec des appels d’offre la
Maîtrise de la demande fait l’objet de très peu de mesures en ce qui concerne l’adaptation la contribution de l’adaptation au respect des budgets carbones n’est pas explicite dans le cadre existant et les risques de maladaptation pour les budgets carbones doivent être mieux pris en compte le pour le confort d’été par
Exemple en zone côtière comme on a vu ce matin dernier point pour la transition juste les politiques climatique naturellement pèse davantage sur les ménages les plus modestes malgré le fait que on le sait on fait des efforts de compensation mais ce poids supplémentaire s’explique en partie par
Une offre INAD adéquate on n pas l’offre bas carbone nécessaire à faire justement ces changements dans les les le ménage le ménage moyen par exemple les offres de véhicules électriques sont très grosses très très les véhicules sont très gros très dispendieux alors que on aurait besoin d’une offre de petits
Véhicules légers et abordable et les limites de capacité de réponse desménages par conséquent euh n’est ne ne n’arrive pas s’ajoute à un contexte de forte inflation le Haut Conseil pour le climat a fait un plongeon cette année avec un rapport spécial sur l’agriculture et l’alimentation ce ce domaine le système
Alimentaire illustre bien le défi que nous avons avec l’accélération des actions en France le système alimentaire il est en première ligne du changement climatique la production agricole souffre des dommages du au réchauffement climatique qui se répercutent sur l’ensemble du système alimentaire au niveau global et qui se répercute aussi
Sur les prix euh le système alimentaire génère 22 % de l’empreunte carbone de la France et le stockage de carbone dans les sols agricoles a diminué dû au fait du changement d’usage des sols à l’heure actuelle nous avons des politiqu climatique qui visent la production agricole d’un côté qui vise les
Producteurs beaucoup beaucoup de politiqu climatiqu pas de politiques agricoes mais des politiques climatiques et nous avons quelques politiques climatiques qui visent les consommateurs et du coup on change ou on vise à changer la production agricole on vise à changer le choix des consommateurs mais au milieu on a tous ces blocages les
Blocages par la production industrielle les blocages par le commerce qui sont très peu amenés ou encouragés à faciliter justement la transformation du système agricole à valoriser les nouveaux produits à partager la valeur avec à avoir un partage de la valeur plus équitable et c’est donc et c’est donc ces fraiss
Substantiels de la structure et du fonctionnement du système agricole qui freine l’adoption de nouvelles pratiques les coûts les risques le partage de la valeur la structure rigide et la surspécialisation qui ne favorise pas l’introduction de nouveaux produits bac carbone si on arrive à soulever ces freins et ces Levi nous avons les
Solutions nous avons les solutions pour les cultures pour l’élevage à condition d’entr trîner aussi les industriels et le commerce dans la valorisation de ces nouveaux produits maintenant je retourne sur le rapport du Haut Conseil pour le climat annuel au niveau global pour vous parler un tout petit peu du constat au niveau
Global les politiques publiques des pays au niveau global commencec en fait à faire visiblement infléchir les émissions mondiales vous voyez les émissions mondiales observées devant moi euh dans les années 90 à 2010 l’accélération l’augmentation des émissions était de 3 % par année dans l’année dans la dernière décennie cette
Augmentation des émissions elle s’est beaucoup tempérée elle est maintenant de environ 1 % par année c’est à cause en grande partie des émissions évitées par les politiques publiques mondial au moins 18 pays dont la France voit leurs émissions et leur emprunte carbone diminuer depuis une décennie ou plus euh
Avec le ralentissement aussi de la déforestation nette mais très peu de politiques publiqu couvrant ce secteur plus de 3000 lois climatiques existent au niveau mondial tous les pays ont au moins une politique climatique ou une politique énergétique et on a aussi plusieurs avancées qui sont à souligner dont les partenariats pour une
Transition énergétique juste avec plusieurs pays en voie de développement et les nouveaux financements notamment aux États-Unis qui ont été mentionnés plutôt aujourd’hui au niveau européen il y a aussi beaucoup d’avancé en particulier l’adoption de la majorité des textes du fit for55 en 2023 viennent structurer l’action de l’Europe et de la France ce
Développement positif clarifie comment l’Europe compte atteindre ses objectifs 2030 qui sont je vous le rappelle dans moins de 7 ans ces textes doivent donc rapidement se traduire en mesures concrèes avec un plan d’investissement décliné sur le long terme donc pour conclure je reviens à la question de la
Conférence que vous avez ici l’urgence climatique un tournant décisif point d’interrogation ce point d’éctgation n’est pas anodin on on nous on se pose effectivement la question avons-nous pris un tournant décisif un tournant certainement un virage au moins une courbure mais décisif pas encore ça dépend de ce que nous allons faire
Aujourd’hui ça dépend ce que nous allons faire demain dans les années à venir les avancées actuelles sont réelles elles sont fortes elles sont importantes mais elles sont aussi en partie pas complètement mais en partie réversible il ne faut donc pas s’arrêter à l’heure actuelle mais nous sommes dans une bonne
Position parce que les processus sont en place les processus de cohésion internationale avec l’accord de par qui est effectivement un chef-dœuvre de de diplomatie internationale mais aussi les processus qui sont en place en France avec le cadre institutionnel apporté par la loi énergie climat de 2019 avec un pilotage du secrétariat
Général de la planification écologique qui est directement sous le le le le pilotage du Premier ministre et avec des documents stratégiques fondamentaux qui sont en cours de révision qui ne doivent qui ne devraient plus tarder qui ne doivent plus tarder qui doivent avoir un un ancrage légal le plus fort possible
Et bien sûr être à la hauteur de l’urgence climatique merci merci alors des questions je retrouve la bonne page voilà alors il y a la notion tu avais parlé de maladaptation mais est-ce qu’il y a aussi une notion de mauvais investissement c’est-à-dire de des investissement qui seraiit ou inuti ou
Contre-productif euh oui bien sûr absolument euh donc tous les investissements qui ne tiennent pas compte euh déjà du fait que nous avons besoin de décarboner sont des investissements qui peuvent être euh comment on dist trint de d’Asset en français par exemple GNL donc on a eu on
A une crise avec les euh avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie où le le gouvernement l’Europe en particulier a coordonné une réponse qui point positif a renforcé l’ambition de sortir des énergies fossiles mais en même temps avait une ambition de diversifier les sources d’énergie dont plus
D’importation de GNL donc le GNL le le gaz naturel liquéfié qui aimit plus que le gaz elle pcléfié et qui et pour lequel on a on est en train de construire des ports qui vont encourager justement une augmentation de l’utilisation de GNL et donc ça c’est un exemple d’un investissement qui serait plutôt
Contreproductif alors j’ai une question là c’est plutôt une précision de détail mais quand même le le le nombre de 2826 d’cès induit à fait un peu réagir pourquoi est-ce si précis comment on les compte et est-ce que c’est une es estimation et est-ce qu’il faudrait pas plutôt parler de décès prématurés ce qui
Est un peu vrai parce que tout le monde finit par décéder même à l’Académie même à l’Académie bien sûr ce chiffre a été produit par le dire le ministère de la santé mais c’est les spécialistes de la santé qui l’ont produit et il compare la mortalité en France pendant les pendant les mois
D’été avec une mortalité normale et il euh il identifie euh la mortalité supplémentaire de personnes qui euh euh qui euh euh euh en dehors de la de la moyenne euh il tient compte ces chiffres tiennent compte de l’âge des personnes et ce sont des morts qui ne il y a une
Définition je m’excuse je connais je connais pas les détails mais ce sont des morts supplémentaires c’est-à-dire pas on c’est pas pas des gens qui seraient morts dans l’année en fait c’est des gens qui meurent effectivement euh du fait euhord de la pression euh de la vague de Chalard alors une question plus
Générale sur le Haut Conseil lui-même euh est-ce que il existe des opérations de type au conseil ou des conseils de ce type dans d’autres pays et parallèlement est-ce que vous vous sentez écouté par les politiques du travail que vous faites et des rapports que vous rendez
Voilà de niveau merci oui donc il y a environ une vingtaine de haut conseil climat qui ont des savours plus ou moins indépendantes à travers le le monde il y a même un réseau de ha conseil climat qui a été coordonné par la France l’année dernière donc oui c’est une
Approche qui est reconnu comme étant une interface très productif entre les scientifiques parce que ce sont des experts pas que des experts académiques mais il y a aussi des experts praticiens des personnes de terrain qui sont sièges au sein du au Conseil pas tout à fait la
Moitié mais presque euh et et et les politiques et donc c’est un conduit qui est euh à un niveau différent du GC Le j am amène la base vraiment scientifique le Haut Conseil est quelque part chargé de traduire les connaissances y compris en particulier celle du GC mais en
Action réelle tangible en France pour permettre à la France d’atteindre cette neutralité carbone maintenant est-ce qu’on se sent écouté on a plusieurs exemples où on a vu effectivement que le gouvernement a réagi à nos rapports par exemple l’exemple que je vous ai donné sur la petite voiture électrique et je
Pense que ça a été entendu en France et que cette année on a déjà vu des h effectivement le gvernement je pense ne répond pas complètement à nos recommandations mais on voit que plus on se répète plus en fait on voit les actions agir donc et et au niveau des
Sujets c’est des autosaisines ou c’est des sujets des questions posées par un ministère ouou l’Élysée il y a des deux donc le à la base le rapport de progrès annuel que l’on publie en in ça c’est dans notre mandat on doit aussi donner un avis sur la stratégie du gouvernement après on
Peut être saisi par le gouvernement par le président des deux chambres l’Assemblée nationale le le Sénat et par le CE des trois trois chambres finalement merci beaucoup Corin merci énormément bien merci merci infiniment vous avez vu que tous les rapports sont évidemment publics et disponibles et on
Passe à la partie débat final je crois qu’un C donc c’est l’association météo et climat qui a organisé cette séquence et qui va inviter un certain nombre de de jeunes collègues qui ont participé à l’ensemble de la session et qui ont envie de donner la réaction et le cas
Échérance de poser les questions donc je je vous passe la parole pour animer cette dernière partie merci pour cette introduction merci pour l’invitation donc bon après-midi à toutes et à tous et donc pour commencer je voudrais en quelques minutes simplement présenter le groupe hein et donc donc et pour cela
Évoquer un schéma qui a été présenté hier par Valérie maasson d’elmot ceux qui l’ont pas vu peuvent se reporter à la diffusion internet de de ce colloque on y voyait l’évolution de la température passée et future année après année mais ce qui était intéressant aussi c’était de montrer en rapport le
Fait que les différentes générations ceux qui sont nés en 1970 ou en 2000 ou en 2020 n’étaient pas égau face à ces évolutions de la température alors donc vous le savez bien sûr on évoque beaucoup à prop propos des jeunes le l’écoanxiété donc l’écoanxiété donc par
Exemple il y avait un article du L 7 qui a été paru en 2021 qui avait notamment mis en évidence que après par une étude qui est portée sur 10 pays en particulier en France il y avait 50 % des jeunes interrogés un millier de jeunes qui se disaient anxieux face au
Changement climatique euh c’est un petit peu moins que ce que les répondants pour pour l’Inde ou le Brésil c’était plutôt 60 % mais c’est déjà un chiffre très conséquent alors donc cette éch-anxiété même temps on n’ pas une définition très très claire mais il y a un ouvrage que
Qui qui est vraiment très que je vous conseille qui est qui est celui du docteur Alice Debiol épidémiologiste qui a traité le sujet en en 2021 évidemment elle définit tout le tout le spectre de des conxétés évidemment pour elle ce n’est pas une pathologie mais je reprendrai quelques termmees qu’elle
Utilise pour globalement pour les définir elle définit comme des personnes finalement qui sont ration et lucide face à un monde qui ne l’est pas voilà donc le groupe que je vais introduire ce sont des ils ont je ne sais pas s’ils sont S se considèrent comme échoanxieux
Mais en tout cas ils ont ceci en commun d’être des scientifiques puisque c’est pour l’essentiel ce sont des doctorants dans le domaine de la physique du climat certains étudient aussi la la biodiversité donc doctorants ou ou postdoctorant et donc ils ont aussi ceci en commun d’être engagés dans des
Démarches de de médiation pour la plupart et donc ça m’amène à présenter juste deux diapositives une première qui est le un projet qu’il porte pour le pour la plupart euh qui s’appelle les sacoches du climat et donc il va euh se déplacer de 3 au 11 avril entre tour et
Nantes à vélo avec des vélocargo ils emporteront donc des des contenus à présenter dans des classes donc ils ont pris des pris contact déjà avec des établissements scolaires pour faire des interventions dans les classes accompagné par des scientifiques ils embarqueront sur leurs tandem alors je crois savoir que certains d’entre eux
Sont dans la salle et euh et donc je pense qu’on peut lancer aussi un appel au ceux qui ne sont pas encore qui ont peut-être reçu leur message qui et qui qui qui souhaitent s’associer à ce projet voilà donc c’est une médiation auprès de de de plus jeunes qui qui vont
Faire là et puis euh il faut dire que leurs chemins vont se croiser avec avec nous euh l’association donc météo et climat qui est en fait la Société météorologique de France anciennement qui est présidé par jean-jousel et qui est porteuse de ce projet de tournée du
Climat et de la biodiversité qui a déjà démarré au mois de novembre dernier dans la ville de Saint-Denis et donc qui vous voyez qu’il a un périple jusqu’au mois de juin là qui é indiqué ça devrait se poursuivre au-delà et en particulier on va se retrouver se recroiser dans la
Ville de Segré les 8 et 9 avril et là aussi il s’agit de faire une médiation directe entre les scientifiques et différents publics et en particulier les publics des plus jeunes depisque les des classes sont invitées à visiter l’exposition itinérante et interagir avec directement avec les scientifiques
Voilà c’est tout ce que je voulais dire et euh je vais donc présenter le premier groupe puisque deux groupes vont intervenir successivement euh de de quatre euh donc le il s’agit de Juliette Bernard de d’Antoine biergeon d’Alban lotte et de com mosmeron Dupin mosmeron Dupin et euh eux vont plutôt euh traiter
Le sujet des euh avec sous la forme d’un point de vue d’abord qui vont commencer par exprimer plusieurs je ne sais pas plusieurs voix il vont ensuite ils passeront à des questions aux scientifiques qui sont de la salle en particulier les intervenants de de de ce colloque et sur une thématique générale
Qu’on peut résumer en question de recherche et question à la recherche et aussi il va aborder la question de la communication voilà je vous laisse maintenant la parole et moi je me contenterai de de distribuer la parole dans la salle à ceux qui qui voudront bien répondre à leurs questions
Merci ça marche oui merci Serge de nous permettre de prendre la parole pour clôturer ce colloque merci aussi aux différents comités d’organisation ainsi qu’à l’ensemble des intervenants et intervenantes pour leur présentation donc comme Serge l’a dit nous sommes des jeunes scientifiques en science du climat et de l’environnement
Donc nous n’avons pas la prétention de représenter toute notre communauté ni toute la jeune génération en général mais nous sommes heureux et heureuses de pouvoir poser nos questions maintenant 2010 30 ans après les premiers rapports du JC la question du changement climatique s’invite à l’Académie des Sciences le débat se conclut sur une
Reconnaissance des rapports du GC et du changement climatique d’origine anentropique avec quand même une mise en avant des incertitudes encouragé par des climatodéialistes notoires encore présents dans le paysage médiatique 10 ans plus tard 2020 5 ans après la COP 21 qui se déroulait à Paris
Le 6e rapport du JC est en cours de préparation le consensus scientifique qui était déjà clair depuis des décennies semble un peu mieux entendu un colloque intitulé face au changement climatique le champ desibles est organisé ici même en plus d’un constat sur l’état du climat de nombreuses solutions technologiques sur surtout ont été
Abordés une vingtaine de jeunes femmes et de jeunes hommes étaient présents à notre place avec la même classe la même charge pardon la même tâche de clôturer ce colloque en fait nous pourrions reprendre l’intégralité des constats et des questions qui étaient les leurs car malheureusement peu de choses
Ont changé depuis 4 ans les constats sont les mêmes ou plutôt les énergies fossiles ont encore brûlé les émissions ont encore augmenté tout comme les températures à un niveau mondial les scénarios dont on parle à l’horizon 2050 2100 peuvent paraître parfois lointain pourtant en 2050 j’auris 60 ans une partie des enfants
Nés aujourd’hui le 9 mars 2024 connaîtront 20000 et c’est + 3°gr prévu actuellement donc comme le rappelait jeanel hier pour rester en dessous d’ 1.5°gr il faudrait et c’est déjà perdu au vu des tendances diminuer d’ici 2030 40 % les émissions mondiales par rapport aux années 90 à
1990 on irait effectivement plutôt vers une stabilisation des des émissions en 2100 de + 3°gr le colloque est aujourd’hui pourtant in tiulé l’urgence climatique un tournant décisif point d’interrogation ce titre nous interroge pour parler de tournant il faudrait avoir infléchi la courbe des émissions pour parler de tournant décisif il faut
Avoir tourné ou être en train de le faire or il n’y a pas de tournant à l’horizon la route continue pour l’instant droit dans le mur ce qu’il nous semble c’est qu’il est urgent de prendre ce tournant et d’agir pas plus urgent qu’en 2010 où il était encore envisageable de rester sous 1.5
Degrés d’augmentation mondiale pas non plus plus urgent qu’en 2020 en effet il a toujours été et restera toujours toujours urgent d’agir car chaque diè de degré compte et synonyme d’avenir très différents pour nos générations l’écoanxiété fait effectivement partie intégrante de notre quotidien et pour nombreux d’entre nous ici nous avons
Choisi de travailler dans la recherche publique sur des thématiques écologiques et cette motivation est motivée par cette quête de sens et d’action comme réponse à cette échoanxiété dans ce contexte nous souhaiterions dans cette première partie questionner la place de la recherche dans la société actuellement j’ai merci merci alors je vais poser une
Première question principalement sur le monde de la recherche donc je vais mettre un peu de contexte il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre niveau mondial et ce dans tous les secteurs pourtant les discours institutionnels dans le monde de la recherche ne semblent pas de notre point
De vue avoir pris la totale mesure du changement qui est nécessaire et des transformations qui sont à faire ceci nous dis en effet que je cite la réduction de l’empreinte carbone des laboratoires est logique et soutenue par les tutelles mais que cette réduction ne peut se faire au détriment des activités de recherche
Cela nous paraît grandement sous-estimé d’une part la dépendance et d’autre part la vulnérabilité de nos pratiques de recherche actuelle par rapport aux énergies fossiles et à toutes les autres ressources dont elles dépendent et qui sont actuellement menacé c’est aussi accordé un potentiel passe- droit de non remise en
Question à la recherche alors que le budget carbone global qui est requis pour envisager un monde viable pour toutes et tous est limité donc une question plus pertinente et éthique serait de notre point de vue au vu de ce budget carbone limité et pour que la recherche future soit viable
Et attractif pour les générations futures que pouvons-nous nous permettre de faire comme recherche et comment au-delà de la décarbonation et de la résilience de la recherche la question des sujets de recherche elle-même nous interroge car ce sont eux aussi qui alimentent nos imaginaires et donc les possibles mêmes qui peuvent être envisagés
L’inclusion des sciences humaines et sociales dans ce colloque nous semble une amélioration par rapport à 2020 et hier Jean-Baptiste fressos a donné les chiffres suivants dans le dernier rapport du gèc le mot sobriété apparaît 200 fois et le mot décroissance 26 fois notons que le rapport fait 7519
Pages les questions et solutions de sobriété ne devrai-elles pas devenir des objets de recherche prioritaire avec une étude scientifique de leur avantage et inconvénients ils son semblerait utile de valoriser la recherche la quantification des scénarios sur des pratiques sobres ou encore le développement des lotech par exemple en
Plus d’une recherche sobre et donc c’est la question que je pose à l’auditoire en plus d’une recherche sobre ne devrions non pas aussi favoriser la recherche sur labéé et si oui comment qui veut répondre alors ceux qui veulent répond ondre vous avez un micro devant vous pouvez l’allumer et allez vas-y
Valérie bon alors Jean m’a invité à répondre alors premier point dans les rapports du GC l’évaluation elle reflète la littérature académique technique socio-économique pas de littérature pas d’évaluation ça c’est la première chose après on a aussi le le filtre qui est opéré par les la coconstruction qui est
Sous-jacente au rapport du GC notamment dans la structure de chaque chapitre les points clés qui sont identifiés au moment du cadrage la sélection des auteurs qui peut aussi en fait finalement apporter des biais on va dire socio-culturels propres au monde académique et je veux terminer sur ce
Point-là on a vu hier l’importance des sciences humaine et sociale et comme scientifique dans un une enceinte académique il faut aussi être conscient de nos propres biais et je veux mentionner un article qui est paru dans la revue écologie et politique en novembre dernier de deux scientifique maître de conférence Guillaume Carbou et
Léa Sébastien qui ont analysé les discours d’inaction climatique propre à la communauté scientifique notamment donc alors je résume he brièvement l’obsession de la mesure on fait rien avant que tout soit précisément mesuré euh la peur en fait de contraintte administratives croissante y compris sur les appels d’offres la réponse aux appels d’offres
Si on doit mesurer à l’avant et à l’après pour chaque projet de recherche ses implications directes et indir par exemple euh la liberté académique euh la la les arguments par rapport au au prétendu devoir de neutralité des scientifiques c’est un gros obstacle en réalité et puis euh par fois le fait de
Sanctuiriser l’activité scientifique elle-même la science la production de connaissance elle est presque sacrée et elle-même ne doit pas être l’objet de la moindre contrainte y compris d’ailleurs par rapport à la réalisation dans nos pratiques professionnel d’une réduction de notre propre empreinte dont on voit bien aujourd’hui que les initiatives
Portées dans les laboratoires labo 1.5 labo en transition et tout le reste seurent à des obstacles internes et institutionnels multiples donc je pense que vous avez mis le doigt sur des points importants et le fait que notre propre monde le monde académique le plus proche de la compréhension de l’état des connaissances scientifiques
Ne prennent pas la mesure des enjeux dans ses propres pratiques dans sa responsabilité sociale je pense pose un problème de crédibilité vis-à-vis du grand public également et donc ça je pense que ça mérite une attention approfondie et on a vu des réflexions éthiques qui ont émergé notamment au comité d’éthique du
CNRS sur la responsabilité éthique de la recherche à réduire son empreinte environnementale presque une responsabilité éthique des scientifiques à s’engager c’est en ce sens que j’ai compris le le l’avis sur l’engagement qui est pas du tout un frein mais qui est plutôt une incitation à protéger la liberté académique et engager l’ensemble
Des scientifiques à eux-mêmes être vecteur de transformation de la société mais on y’y est pas et je pense que vous mettez le doigt sur un point essentiel ser interven une il y a une question je voudrais dire qu’on diversifie les questions quand même oui oui il y a une
Statistique qui m’a intéressé le premier jour quand il a été dit en se désolant d’ailleurs que il y ait eu ce qu’on appelle les gens qui qui ne mettent pas une corrélation entre le CO2 et l’évolution du climat qui était passé de 21 % à 37 %. et ensuite j’ai entendu une
Série de commentaires humoristiques sur le fait que ceux qui ne pensent pas que le CO2 et la cause du climat en tropique sont des imbéciles ou des niés alors je voulais poser une question nous sommes de façon macroscopique nous sommes affronté au mê ennemi nous sommes sur la
Même terre et il y a un dicton bien connu qui dit l’ennemi de mon ennemi est mon ami autrement dit au lieu de dire de mettre les gens les 37 % dans la fausse des imbéciles pourquoi ne pas trouver un programme commun entre les les les gens
Dit intelligents qui pensent que le CO2 cause le climat avec les 37 % pour affronter le climat fondamental on est comme sur un bateau en train de couler c’est ce que disait Chirac il y a 20 ans la terre brûle et nous roupillons quand
Il y a un incendie tout change il y a plus de règle en France on s’embarbouille dans des règlements on retarde les PR à 2035 alors qu’il y a d’autres gens qui les construis en 5 ans et on est bloqué par la vie de la crémière du voisin à Penly par exemple
Alors je voudrais redonner la parole maintenant au jeun vous avez à peu près 4 5 minutes pour poser notre question je pose une autre question ok je vais en poser une d’abord parce que je vais en poser une très simple est-ce qu’il y a du public dans la salle qui n’est pas
Scientifique alors ah il y en a quand même ça fait plaisir j’avais une question un peu plus un peu plus différente de notre premier axe on parle de la recherche scientifique et pour moi c’est quelque chose qui qui a été très très lointain jusqu’à mon Master 2 c’est dire et pour mes parents
C’est encore plus étrange alors que je vis avec eux euh et il y a vraiment une frontière un problème de communication scientifique entre les scientifiques et le reste de la communauté on parlait des monsieur parlait des 37 %. il y a plein de gens qu’on ne voit
Pas dans les coloques qu’on ne voit pas dans les conférences on a parlit avec Valérie tout à l’heure qu’on ne voit pas lorsqu’on fait des tournées clim biodiversité et qu’on n’arrive pas à atteindre avec notre discours alors il y a il y a des blocages pour moi qui sont
Évidents comme il y a des sujets sur lequels on n’ pas de consensus scientifique donc c’est difficile de faire bloc et d’être clair dans notre message et c’est normal c’est le la nature de la science il y a le deuxième bloc que des beaucoup de gens ont une
Charge mentale très lourde au quotidien au quotidien et que quand ils arrivent le soir quand ils sont en weekend ils ont pas envie de se prendre la tête avec le dérèglement climatique ils ont déjà bien assez de problèmes avec leur vie il y a aussi le problème de la
Culture scientifique on a j’avais un sondage récent où 42 % estime avoir une culture scientifique moyenne et 8 % affirment ne rien y comprendre pour ceux qui ont répondu au sondage euh ce qui montre qu’on a un beaucoup 50 % de la population facilement euh qui se dit la science je
Laisse ça aux autres je trouve ça trop compliqué et je voudrais poser la question aujourd’hui de comment on fait pour euh arrêter ça et pour comment on fait pour rétablir le discours entre scientifique et nécientifique qui souhaite répondre en priorité parmi les intervenants du du colloque on répondre vasy
Maria je je n’ai certainement pas de de recette miracle euh ce serait trop facile ce qui enfin un des éléments importants à mon avis c’est l’engagement des scientifique eux-même et ça revient à ce que disait Valérie tout à l’heure euh auparavant le scientifique il considérait qu’une fois qu’il avait fait
Son travail scientifique euh bah il avait fait ce qu’il fallait et de plus en plus dans les organisations scientifiques ont reconnaît l’utilité du scientifique qui qui s’implique dans la cité c’est ne pas considérer que faire des articles ça c’est l’alpha et l’oméga du métier mais également considérer que l’information scientifique et technique
La participation à des débats la participation à des enseignements voyez tous ces tous ces points de liaison enfin tous ces contacts ça fait partie du métié scientifique et je pense que déjà c’est un un bout de la réponse à la question que vous posez c’estd que les scientifiques se sentent concernés par
La diffusion des connaissances issues du monde scientifique et puis bien sûr savoir écouter les questions ça va avec c’est être prêt à y passer du temps être prêt à s’engager et prendre le temps et savoir écouter les questions mais c’est chacun a ses réponses là-dessus je suppose que chacun a envie de alors
Monsieur dans la salle mais très court s’il vous plaît pour respecter le temps parce que le deuxème groupe doit intervenir à la suite allez-y monsieur se demande si le véritable problème est traité aujourd’hui je vais vous expliquer pourquoi il me semble que la température
T TF comme on dit a grimpé de en 4 ou 5 ans à grimpé de 1,2 à 5°gr dans l’état actuel comment peut-on imaginer que la température finale sera de 2 et demi ou 3°grés pour moi elle sera de 12°gr je vais vous dire pourquoi bon je non mais
Je je pense que malheureusement on n’ pas beaucoup de temps pour que vous puissiez développer votre argumentation vous n’aurez pas de temps pour analyser ce que je dis je veux simplement expliquer que vu par moi nous avons atteint ou frôé l’état d’évolution permanent c’est-à-dire euh où je suis obligé de vous interrompre
Mons parce on est en train malheureusement indéfiniment de plus en plus vite je je je pense qu’il faut qu’ qu’on passe maintenant au deuxième groupe et donc il y avait aussi des questions à poser sur sur une thématique merci à vous je sais que ça vous frustre de quelques questions merci pour votre
[Applaudissements] intervention donc le deuxième groupe qui va intervenir c’est Julie Carles Antoine erret Rémi Gaillard et Alban Planchat donc eux vont plutôt traiter des questions question d’engagement des des scientifiques et des relations entre le monde scientifique et le monde politique qui a bien évidemment été déjà évoqué au cours du colocque en
Particulier avec l’intervention de Cédric Villani donc comme tout à l’heure un point de vue et puis ensuite ils poseront des des questions en priorité aux intervenants du colloque merci Serge merci bonsoir donc comme l’ dit nous allons prendre à présent un temps pour interroger l’engagement des scientifiques et leur place dans la
Société dans un contexte politique particulier donc nous aborderons en tout cas nous essayerons et nous espérons pouvoir aborder trois thèmes composés d’un élément à chaque fois de contexte et d’une question si dans les réponses vous pouvez répondre à la question ce serait vraiment super merci donc pour commencer
Euh la nous a insister sur le fait que la présentation de Sophie dubisson qui parlait de scienceces social était très clair et à nos yeux devait être largement relayé et particulièrement auprès des scientifiques du climat et nous en retenons qu’il est indispensable de repenser les organisations sociales politiques et les principes d’arbitrage
Au risque de perdre notre temps comme elle l’a dit au première ligne de cette question politique se trouve les dirigeants et dirigeants de politique et leur inaction climatique la première euh lors de la première édition de ce colloque en 2020 euh la question de l’inaction politique a déjà été posée et
Euh et la réponse àortée àé que cette inaction serait du à une ignorance et un manque de formation sur la question climatique ainsi qu’à un manque de courage depuis de multiples formations ont été proposées à la classe politique et aucune mesure ambitieuse permettant d’envisager la diminution drastique des émission ne semble émerger la
Persévérance du pouvoir public autour de la 69 en est un parfait exemple par ailleurs l’histoire récente mont que les dirigeants politiques se souci parfois plus de maintenir un secteur économique que la santé de la population comme par exemple pour l’amiante ou lespface problème infiniment plus simple à résoudre que la crise écologique actuelle
Nous aimerions alors avoir vos points de vue sur les questions suivantes la convention citoyenne pour le climat a démontré que des citoyennes et citoyens formés et éclairés pouvaient proposer des mesures pertinentes et ambitieuses comme l’a expliqué Mélanie Cosnier tout à l’heure la la convention fut vraiment un bel espoir pour nous ces
Citoyennes et citoyens étaient très certainement m par l’intérêt commun mais est-ce le cas pour nos dirigeants cette naïveté envers les politiques n’est-elle pas une manière de nous protéger en continuant de penser que la formation est la solution quelle garantie avons-nous qu’une fois formée la classe politique prendrait des décisions
Omettant tout intérêt de classe ou de domination sociale qui souhaite prendre un élément de réponse Jean non simplement je sais pas si Mélanie est encore là non ah ouis tu peux répondre mais je vais simplement témoigner don pour avoir vécu cette convenion citoyenne de l’Intérieur donc moi j’étais dans le comité de
Gouvernance et on pouvait assister alors sens sans trop rien dire vraiment voilà à tout à tout et et vraiment çaétait moi j’aiété assez enthousiasme par par le fonctionnement et par disons les propositions d’ailleurs mon regret je dis souvent c’est que ces propositions ne soit pas vraiment pris en compte
Suffisamment alors on parle de 20 % qui sont pris en compte voilà c’est mais c’est vraiment pour moi un exemple extrêmement enrichissant et Valérie l’a vécu au début aussi c’est vraiment très enrichissant ce ce ce type de convention voilà donc moi je veux témoigner merci pour la question l’éducation des décideurs publics elle
Est essentielle mais elle est pas suffisante bien sûr mais je tiens à répondre parce que effectivement le les connaissances de base sont très très faibles dans l’ensemble de la société pas que les décideurs politiques mais les décideurs politiques et les décideurs en général on a vu les entreprises ce matin ont besoin d’avoir
Un bagage de connaissance qui à l’heure actuelle n’existe pas on se rend pas compte de la pénétration des actions climatiques qui a qui a besoin de de de d’arriver à l’heure actuelle pour qu’on puisse atteindre le bon niveau c’est pas il s’agit pas simplement de mettre des politiques climatiques en place mais il
S’agit que les décisions qui sont fait à l’échelle d’abord internationale ensuite européenne ensuite nationale ensuite régionale elle pénètre dans l’ensemble de la société et pour que ça ça se passe il faut de l’huile partout et l’éducation c’est ça c’est l’huile et donc c’est vraiment très important il faut la valoriser il faut l’encourager
Il faut justement comme on disait sur la question sur la communication avant vous il faut que les scientifiques soient présents partout pour justement encourager aider cette éducation mais ensuite bien sûr euh il faut pas s’arrêter là juste juste deux mots deux mots pour rebondir je soutiens tout ce qui a été
Dit effectivement et aujourd’hui que je suis élu pas élu maire conseillerre régional je me dis est-ce qu’il faudrait pas plus de contrôle derrière sur les politiques mises en place par le gouvernement j’en reviens à la loi égalime il y a plein de lois comme ça il
Sont mises en place et derrière on n’ pas de contrôle donc dans nos collectivités on fait ce qu’on veut au final et si c’est pas mis en place et ben c’est pas grave on fera ça l’ané prochaine ou l’année d’après voilà une autre question oui donc on on
A pris un peu d’avance tout à l’heure en en parlant de la responsabilité des des scientifiques dans leur engagement ok pardon il y a un article de glavovic et colèg qui est sorti en 2021 qui s’appelle the tragedy of climate change science et qui dit c’est la tragédie de la science du changement
Climatique le besoin compulsif de faire toujours plus de recherche sur le changement climatique alors que le contrat entre la science et la société est rompu la tragédie réside dans la poursuite de la recherche alors que le problème est politique détournant l’attention de là où réside réellement le problème fin de citation ainsi nous
Toutes et tous quelle que soit notre position notre mode de vie nos interventions publiques nous avons fait un choix au regard de la crise qui s’annonce ne rien changer à notre quotidien ne pas prendre position pour au compte des projets d’aménagement en tant que citoyen et continuer notre
Recherche comme si de rien n’était en tant que scientifique ne font pas de nous des personnes neutres je tiens à dire que il y a pas de personnes qui sont visées c’est de façon générale euh contraire nous marquons notre consentement à un système en place que nous savons pourtant destructeur la
Question de l’influence et du positionnement du scientifique du climat dans la société est donc primordial pour souligner ces contradiction sur la perception de l’engagement des scientifiques interrongonsnous sur trois cas de figure petit 1 un ou une chercheuse s’oppose à un projet climaticide et fournit une expertise scientifique à des
Associations qualifiées par le pouvoir en place d’écoterroristes 2 un chercheur ou une chercheuse fait partie du comité scientifique d’une entreprise qui vend des crédits carbon à une entreprise 3 une chercheuse ou un chercheur travaille sur les télécommunications et soutient le développement de la 6G est-ce que l’un des trois profils sera traité de
Militant est-ce que l’un des trois profils est plus acceptable qu’un autre pour la pour la communauté scientifique sera-t-il moins attaqué ou remis en cause de Man manire générale la recherche ne suffisant pas en elle-même à transformer la société comment les chercheurs et chercheuses peuvent-ils s’engager pour agir en adéquation avec
Les conclusions de leur recherche agès alors d’abord je voudrais vous remercier d’être là vous dire que je partage à peu près l’essentiel de ce qui ce que j’ai l’impression qui vous anime et donc concernant ce ce dernier QCM euh moi je fais partie du a quelque part je fais
Partie des soulèvements de la terre je suis fière de le dire ici euh des scientifiques en rébellion je suis aussi militante syndicaliste et politique et c’est la manière dont d’une certaine manière je je fais face à la contradiction interne que que je vis pas depuis l’âge que vous
Avez en fait quand j’ai commencé ma carrière scientifique mon mon et ma formation scientifique j’étais animée purement par la curiosité d’une certaine manière euh et et malheureusement ce n’est plus l’élément dominant de ce qui m’anime je trouve ça un peu triste en fait euh mais néanmoins bon ça donne
Aussi une motivation d’essayer de changer les choses euh donc voilà il faut le faire faut assumer les contradictions et puis si les gens sont pas contents c’est pas grave en tout cas je remercie l’Académie des Sciences d’accueillir à son pupitre qu qui fait partie des soulèvements de la terre [Applaudissements]
Oui alors il y a plusieurs interventions plusieurs mains levées pu peut-être monsieur d’abord un bleu oui oui vous derrière je vois pas le micro ne marche pas moi je pense qu’il faudrait juste demander s’il y a des scientifiques et des activistes dans la salle parce qu’on a demandé s’il y avait des
Scientifiques alors c’est et je pense que je lèverai la main donc on est on est beaucoup je pense à par rapport à la question qui a été posée parce que personne na répondu à ça ah pardon vous avez vous avez beaucoup posé de questions et auxquelles personne n’a
Répondu euh en gros je comprends moi ce qui vous inquiète c’est que les scientifiques sont là pour faire de la science et a priori ils se moqueraient de euh de d’être il serait pas vraiment dans l’action alors là il y a une personne qui vient de vous dire qu’elle
Était dans l’action je pense qu’on est beaucoup être dans l’action je pense que Valérie Mass delmot est passé dans l’action après avoir laissé tomber le GC et c’est c’est très bien euh et et je pense qu’on est très nombreux à à être dans une situation extrêmement compliquée et juste une petite phrase
Par rapport à l’enseignement et l’éducation qui est aussi un levier elle peut aller très loin moi je suis enseignant à Marseille et il y a des collègues qui proposent de faire des TP d’activisme c’est-à-dire d’emmener les étudiants par exemple dans une banque comme la BNP qui continue à extraire des
Combustibles fossil ça va pas aller très loin alors je peux peut-être dire quelques mots c’est puisque c’est voilà ce problème il est pas nouveau et moi je voudrais me référer à ce qui est fait au niveau de chacun de ce que chacun peut faire et en particulier les scientifique l’Académie des Sciences a
Soutenu il y a plus de 30 ans maintenant quelque chose qui s’appelle la main à la patte dont vous avez entendu hier en particulier David vilganbus qui nous a montré que il a été créé un organisme qui a quand même une une influence mondiale donc je je rends hommage à
C’était des forme d’activiste parlons de Pierre Lena par exemple parce que l’action qui se fait au niveau des enfants est pour moi une action fondamentale c’est donc ce qui se fait dans les écoles pour ouvrir à la rationalité et donc la rationalité tient compte de la réalité sinon elle est pas
Rationnelle et la réalité elle est là aujourd’hui et donc je pense que chaque scientifique comme vient de le dire monsieur il a une action selon sa ligne personnelle mais il y en a il y en a une réellement et personnellement j’ai été à un moment impliqué dans la main à la
Patte je je pense que un des volets qui devrait jouer aussi c’est que de l’enfant qui lui accepte et il va se s’impliquer à partir du moment on va l’amener sur le terrain et cetera et il va y mettre son cœur il faut passer aux parents parce que comme l’un d’entre eux
Vous l’a dit les parents et ben ils ont trop de boulot le soir pour se dire est-ce que je vais m’occuper du des règlements climatiques mais si l’enfant à table il dit moi à l’école j’ai vu la question des glaciers et j’ai fait l’expérience en prenant de la glace
Moi-même et j’ai vu que cétait donc c’est un des leviers à mon avis et qui est un levier du futur parce qu’un enfant ça séduit qu’en 20 ans bien sûr du coup pour rebondir sur cette idée d’ouvrir à la rationalité justement on voulait ouvrir aussi à la sensibilité donc on souhaitait vraiment
Insister sur la nécessité à nos yeux de rupture de notre modèle socio-économique en repensant radicalement notre rapport au vivant et au milieu naturel aussi dans lequel nous évoluons on regrette par exemple de ne pas suffisamment mettre en avant des travaux prpectif comme les scénarios 2050 de l’ADEM qui pour nous construisent des imaginaires
En fait et ces imaginaires qu’on dessine peu à peu parce qu’on parle véritablement d’une métamorphose de la société donc de bascule individuelle collective aussi en terme de comportement ils ouvrent à la question du sensible souvent qui peut-être peut-être utilisé pour passer comme l’a dit tout à l’heure Cédric Villani du
Constat de la planification à enfin peut-être une volonté qu’ soit individuelle collective politique aussi bref dans une mise en avant une mise en marche tout simplement pour passer dans cette mise en marche est-ce que l’on est-ce que du coup on nomet pas de considérer une approche psychologique philosophique artistique dans cette
Volonté d’engager un tournant dans l’urgence climatique pour faire référence à l’intitulé du colloque alors quand on est face à des scientifiques souvent quand on parle de sensibilité il y a des petits voyants rouges qui s’allument il y a une difficulté en fait de porter un tel message rationnel avec
Une certaine sensibilité pour percuter nos imaginaires pour toucher et finalement avoir associé à ce à ce message une forme d’humanité on parle bien évidemment ici d’une forme d’humanité hier Robert vutard parlait de 1 million de déplacés climatiques par exemple récemment des suites d’un extrême climatique du côté de l’Afrique
De l’Est 1 million c’est un quelque chose de tout récent qui est passé un peu sous les sous les radars euh et pourtant c’est ces enfin ces crises et ces migrations climatiques sont elles sont une réalité aujourd’hui alors en quelque sorte loin des yeux d’une certaine manière puisque là on parle de
Migration du côté de l’Afrique encore queil y en a aussi plus proche de chez nous euh loin des yeux mais je vous pose la question près du cœur et donc voilà ouais vous m’entendez voilà la question est-ce que le recours à cette sensibilité dont parleallemand n’est pas une condition pour passer à
L’action et ne serait pas une des clés pour inverser le rapport de force et pour combattre en quelque sorte notre impuissance est-ce que la communauté n’a la communauté scientifique pardon n’a pas son rôle à jouer ici en faisant par exemple appel aux émotions lors de ses interventions que ce soit lors d’un
Colloque comme Marie Dumont a pu le faire avec des aquarelles sur sa présentation ou lors de la scène l sur la scène publique pardon pour interpeller par exemple en grimpant dans un arbre sur la question de la 69 au hasard de manière générale comment les chercheurs et chercheuses peuvent-ils et
Elles participer à la construction de nouveaux imaginaires Christophe merci beaucoup pour pour ces questions et puis je pense que c’est très important que vous soyez ici en fin de cololloc pour discuter de ces de ces thèmesl l’émotion l’émotion est absolument essentielle on se rend vraiment compte que la seule
Connaissance ne suffit pas et que en fait convoquer la culture est absolument essentiel aujourd’hui pour justement incarner rendre concret ces changements climatiques pardon les changements de société nécessaires les les nouveaux récit qu’il faut inventer pour à la fois dans un on ve dire dans un monde où on a
Tout réussi euh mais aussi en monde vers le le monde vers lequel on se dirige et qu’on arrive pas à bien sentir donc convoquer les la culture absolument essentielle pour solliciter les émotions solliciter les imaginaires des expositions de de de photos des BD des des des films des documentaires euh pour
En fait adresser au final non pas uniquement la question sous en un angle géophysique un peu froid euh mais un angle social parce qu’en fait on est bien au cœur ici d’une question sociale euh et qui doit du coup embarquer l’ensemble de la l’ensemble de la population euh il reste 2 minutes en
Fait et si oui vas-y interviens si si ça dure pas plus longtemps merci de me donner la parole je je voulais signaler à propos d’un récit euh que en ce moment sur le le réseau social LinkedIn une personne qui s’appelle Jean-Christophe Duval est en train d’écrire un récit qui s’inspire
Largement des travaux de ke sur le bancor ça s’appelle Nemo comme négantropique monie je vous invite à aller le voir je peux pas en dire plus parce que c’est extrêmement technique tout à l’heure vous avez interrogé les scientifiques qui sont dans cette salle ce sont des climatologues mais c’est pas
Les bons qu’il faut interroger ceux qu’il faut Roger c’est je sais pas s’il y en a dans cette salle ce sont les économistes c’est eux qui croient une majorité d’entre eux croient que les êtres humains sont des êtres rationnels et parfaitement informés et que par conséquent il va y avoir une allocation
Optimale de ressources comme on peut le constater tous les jours et cependant il y a quelques économistes qui proposent autre chose comme Alain grangjan comme Nicolas dufreine et cetera c’est eux que vous pouvez écouter pour savoir où sont les récits alternatifs je m’excuse je parle avec chaleur et probablement d’une
Manière approximative parce que j’étais pas préparé à à intervenir à ça mais il y a un énorme manque il y a beaucoup de membres de l’Académie des Sciences ici est-ce qu’il y a des membres de l’Académie des sciences morales et politiques comme c’était le cas il y a
20 ans avec il y a en 2020 pardon avec Mireille Delmas Marti bon c’est ça va être la dernière intervention puisque on est arrivé au terme de mais par contre des académiciens peuvent éventuellement intervenir S eston peut conclure on est arrivé au terme et je P de oui on
Aimerait une petite conclusion trois phrases petite conclusion trois phrase euh donc pour conclure j’aimerais reprendre le message de Nathalie deoblier tout à l’heure nous devons sortir de politique publique réactive et non transformante et nous emparer du long terme il nous semble très souhaitable que les chercheurs et chercheuses contribu à ces changements
Radicaux pas seulement à travers leur activité de recherche mais également en soutenant un un plaidoyer pour l’action évoqué par jean-jousel ou Christophe Cassou dans ce contexte l’Académie des Sciences en tant qu’institution pourrait prendre clairement position à l’image de l’avis du comité d’éthique du CNRS cité par Valérie massonelmot tout à l’heure
Prendre position pour la liberté d’engagement des chercheurs et des chercheuses qu’on le veuille ou non en tant que citoyen et citoyenne la responsabilité de contribuer à ces changements profonds nous incombent et nous serons jugés par les générations futures sur nos ou sur notre inaction bien merci merci pour vos
Interventions et puis donc je laisse maintenant la parole aux organisateurs qui vont conclure ce colloque bien voilà un un grand merci un grand merci euh voilà je suis pas intervenu tout à l’heure mais voilà les les scénarios de la thèmes sont très présents par exemple dans disons l’exposition urgenence
Climatique et la Cité des Sciences donc oui les scénarios de l’eddème tiennent compte effectivement de de ces aspects sociétaux et et c’est important donc un grand merci donc un grand merci à à à vous tous et à vous toutes bien sûr à tous ceux qui sont ici tous ceux qui
Nous regardent j’ai reçu euh tout à l’heure un message de Laurent laberri qui nous dit c’est très bien il y a des gens qui sont derrière leur écran et qui nous félicitent et qui nous remercient alors je remercie d’abord le comité scientifique alors j’en rappelle donc Isabelle Suin col jeepard Daniel roand
Jean-Claude duplié Hervé lereut Didier rou Étienne GIS et Nadia maie merci beaucoup voilà je je les remercie disons je pense que le programme a été bien organisé enfin j’espère voilà en tout cas beaucoup personnes nous ont dit leur satisfaction euh voilà merci à tous les intervenants et intervenantes bien sûr
Tout le monde a bien pris en compte cette bon ce qu’on peut considérer comme une contrainte de parler en un quart d’heure mais ça a permis vraiment je je crois de d’avoir le temps effectivement pour pour avoir des questions des échanges avec la salle en tout cas je pense que c’était
Extrêmement intéressant en tout cas je l’ai vécu comme cela merci à à à nos modérateurs alors voilà Marion tout à l’heure Antoine triller Alain ficher et puis François scbe merci à tous les quatre vous avez tenu remarquablement ces disons voilà ce que disons la les les toutes les toutes les sessions on
Été remarquablement conduites et voilà je je voudrais aussi bien sûr remercier bon peut-être deux ou trois personnes spécialement euh on a parlé des questions des échanges avec la salle je pense qu’on peut applaudir Didier merci à toi Didier et puis bon Étienne bon je vais te remercier une seconde fois comme
Membre du comité scientifique mais voilà comme pour le soutien que tu as toujours apporté à cette ces deux jours voilà on a travaillé ensemble depuis 6 mois avec le comité donc voilà merci de ton soutien peut-être je dernier personne sou Me réusser Patrick s’il est toujours Patrick Flandrin voilà vraiment la
L’information donc voilà je suis très heureux que l’Académie s’est vraiment mobilisé pour ces deux journées je vous remercie vraiment l’ensemble de l’académie merci beaucoup à mon tour de remercier également c’est toujours un peu triste les fin de colo surtout des cololloces qu’on aime bien j’ai appris énormément
De choses et c’est plutôt un début qu’une fin euh je voudrais d’abord remercier l’Académie des Sciences vous savez que ça n’a pas toujours été évident d’organiser ce genre de colloque sur ce genre de thématique euh je suis fier de mon académie voilà ce que je voulais dire j’ai entendu tout à l’heure
Des petits commentaires que j’ai bien entendu sur le fait que nous devons aller encore plus loin et on va tenter de le faire et ça ne va pas être facile mais on va y arriver voilà la deuxième chose que je deuxème personne que je voulais remercier c’est Jean Jean tu as
Été parfait franchement je pense qu’on a bien collaboré je te remercie vraiment dans la construction de ce programme qui était ma fois tout à fait intéressant et et passionnant alors maintenant je vrais remercier aussi François Xavier Bou qui est quelque part je sais pas où où
Est-il voilà il faut qu’il se lève parce que vous savez qu’un colloque de cette nature c’est pas seulement des gens c’est pas seulement des intervenants c’est pas seulement des scientifiques c’est aussi il faut bien le dire de l’argent et il nous a aidé financièrement et puis euh euh ce
Colloque n’aurait pas existé sans l’aide concrète d’un certain nombre de personnes que je veux remercier maintenant euh Kalina de La Grandière Aurore Lopez Margarida Olivera Céline benjan Samia Reba et Anastasia jeskov sans elle rien n’aurait fonctionné et je les remercie sincèrement donc maintenant vous allez retourner chez vous j’espère à pied ou à
Vélo ou à cheval je sais pas ou à métro mais ne prenez pas votre voiture s’il vous plaît merci beaucoup et à la [Applaudissements] prochaine
Colloque “L’urgence climatique: un tournant décisif”, le 8 et 9 mars 2024, à l’Auditorium André et Liliane Bettencourt – Institut de France, 23 quai de Conti – 75006 Paris
En janvier 2020, l’Académie des sciences organisait un colloque de deux jours « Face au changement climatique, le champ des possibles ». Depuis, la réalité de ce réchauffement s’est affirmée à travers une succession d’années chaudes et d’événements extrêmes plus intenses et/ou plus fréquents. La communauté scientifique l’attribue – désormais sans équivoque – aux activités humaines et pour la première fois l’ensemble des pays réunis à Dubaï dans le cadre de la Convention Climat a reconnu que les combustibles fossiles en étaient largement à l’origine.
Sommes-nous à un tournant par rapport à l’urgence d’agir, de réduire rapidement nos émissions de gaz à effet de serre et de nous adapter à un réchauffement désormais inéluctable ? L’objectif du colloque que nous organisons les 8 et 9 mars prochains vise à éclairer ces questions en s’appuyant sur les travaux les plus récents avec une première journée largement consacrée à un état des lieux à l’échelle planétaire et une seconde plus focalisée sur la France.
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1 Comment
Et Oui le tournant n'est pas pris ! 😪