L’Europe dans la course aux technologies de rupture avec les Etats-Unis et la Chine ? [S.Guillou]
La course technologique s’est-elle à accéléré depuis l’Agenda de Lisbonne lancé en 2000 ça fait 24 ans l’Union européenne en fait court derrière les États-Unis et elle s’est vu même rattrapée par la Chine qui non contente d’être devenue l’usine du monde a fortement accéléré son insertion dans les productions du de ha technologies
Que ce soit les énergies vertes les énergies renouvelables l’économie du plateforme la microélectronique l’intelligence artificielle et de leur côté les américains ils ont continué de capitaliser sur leur avance dans l’économie numérique et comme le modèle productif de cette économie donne une énorme prime aux premiers entrants l’avance américaine s’est transformé en
Domination c’est vrai notamment dans les infrastructures de cloud les plateformes de réseau la production de ce conducteur et donc la course s’accélère pour deux raisons le caractère cumulatif de l’avance technologique et l’entrée de nouveaux acteurs il apparaît pourtant nécessaire que l’Union européenne figure sur ce podium c’est une question de
Niveau de vie de croissance mais aussi un impératif politique car la maîtrise technologique confèt un poids politique et d’influence de l’ordre économique et géopolitique mondial mais il se trouve que la position de l’Union européenne dans cette course s’est indéiablement affaibli au cours des 20 dernières années l’Union européenne a encore une
Spécialisation productive qui est ancré dans le 20e siècle énergie acier automobile pharmacie banque-fances chimie agriculture et elle est plus tardivement entrée dans la spécialisation du 21e siècle autour de l’économie numérique celle de la microélectronique des activités de plateforme ou des technologies computationnelles or ce sont ces secteurs qui ont été le lieu des
Innovations de rupture de ces 40 dernières années et de plus les vieux secteurs européens sont bousculés par des ruptures technologiques comme l’automobile par l’électrification le spatial par le modèle Space X la pharmacie par les biothèques ou encore l’énergie par les renouvelables l’Europe est donc doublement bousculée sa dépense
En recherche et développement se monte à 352 milliards d’euros en 2022 c’est énorme mais c’est seulement 2,22 % du PIB de l’Europe c’est moins que le Japon la Corée du Sud ou les États-Unis et dans le classement des 2500 premiers plus grands investisseurs en recherche et développement la présence des entreprises européennes
Recul au bénéfice des entreprises chinoise de même en nombre de brevets déposés les États-Unis l’Allemagne le Japon la Chine et la République de Corée sont les premiers pays et on voit que les demandes de brevet en provenance de la Chine ont plus que doublé depuis 2018
Et même quand on se concentre sur les brevets liés à l’innovation de rupture Chine et États-Unis dominent les classements et l’Union européenne ne maintient son niveau dans ses classements que grâce aux entreprises allemandes ce qui veut dire que l’innovation est un comportement très inéquitablement réparti en Europe l’Union européenne elle a pourtant les
Moyens de rester dans la course les entreprises européennes sont présentes dans tous les segments des activités technologique de pointe le nucléaire les énergies renouvelables la fibre optique le spatial l’aéronautique les biotthèes les super calculateurs les semi-conducteurs mais aussi l’intelligence artificielle les entreprises européennes y dominent rarement mais elles y sont par ailleurs
L’Union européenne elle concentre aussi un potentiel de chercheur considérable que seule la Chine égale aujourd’hui en nombre elle est aussi à la pointe de la régulation numérique et de bien d’autres régulations également elle défend une politique de la concurrence très protectrice des petits acteurs et puis
Elle dispose d’un marché de plus de 400 millions de consommateurs au niveau de revenus et d’éducation élevé donc il y a matière il y a la possibilité de relever le défi à de ce rattrapage mais il faudra pour cela contrer le sous-investissement privé dans la recherche et l’innovation et c’est la
Seule voie de rattrapage et la difficulté réside dans ce que cet objectif est en partie hors d’atteinte d’une seule et unique politique publique
Vidéo réalisée en partenariat avec le Printemps de l’économie 2024 « Quelle Europe dans un monde fragmenté ? »
1/ La course technologique s’est-elle accélérée ?
Depuis l’Agenda de Lisbonne lancé en 2000, l’UE court derrière les Etats-Unis et s’est vu rattraper par la Chine qui, non contente d’être devenue l’usine du monde, a fortement accéléré son insertion dans les productions du 21ème siècle : énergies vertes, économies des plateformes, micro-électronique, intelligence artificielle. De leur côté, les américains ont continué de capitaliser sur leur avance dans l’économie numérique. Comme le modèle productif sous-jacent donne une énorme prime aux premiers entrants, l’avance américaine s’est transformée en domination. C’est vrai notamment dans les infrastructures de cloud, les plateformes de réseaux sociaux ou la production de semi-conducteurs. […]
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