SMART BOURSE – Bourse : tableau d’honneur du 1er trimestre

Trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché Étienne de Marsac est avec nous le directeur de la ccave monaquea capitale bonsoir Étienne bonsoir merci d’être là merci à Zacharia darwi d’être à nos côté également bonsoir Zacharia être le responsable des solutions taux

Et crédit de CPR Asset Management et Benoît P nous accompagne également bonsoir benoî bonsoir de vous retrouvez vous êtes directeur des investissements de Naxis Wals management le bulletin de notes des marchés boursiers pour le premier trimestre est un très bon bulletin euh encouragement effort à poursuivre si je redonne juste quelques quelques

Mesures de ce qui s’est passé sur les marchés actions notamment au cours de ce premier trimestre l’eurostock 50 les actions de la zone euro sont à + 13 % grosso modo le SNP 500 américain est à + 10 le Nasdaq est un petit peu en dessous 9 ça reste une excellente

Performance les actions mondiales à travers le MSI World sont autour de plus 8 % et seul le Japon fait mieux que les actions de la zone euro avec un effet dev toujours important le Japon qui est à à + 20 pour le le nckey que vous inspire ce tableau d’honneur Benoît mon

Point étant comment est-ce qu’on explique la surperformance des actions de la zone euro qui s’est fait avec des secteurs leaders comme la banque l’assurance l’automobile l’industrie ou encore les médias mais ça ça ça montre qu’il y a de l’appétit pour le risque en fait quand on voit l’Europe qui

Surperforme euh en même temps les valeurs cycliques dans leur ensemble qui sur performment très nettement ça montre qu’effectivement il y a il y a de l’appétit pour le risque donc il y a un message qui est envoyé par les marchés sur qui est très positif sur sur sur la

Croissance les banques également qui qui sont dans ce dans ce ce ce panel de secteur qui progresse et qui tire les les indices ça montre que le message qui est envoyé par les marchés c’est de dire que ben voilà on achète le cycle donc le cycle va plutôt aller bien et en même

Temps on joue une reportification des courbes de taux donc en fait le message qui est envoyé par les marchés c’est ce qu’on voit dans les niveaux d’indice hein quand on regarde les niveaux d’indice par rapport au niveau de taux d’intérêt de prime de risque ils vous disent qu’il y a pas de d’atterrissage

De l’économie et donc en réalité les économies ont déjà plutôt tout atterri il y a que les États-Unis qui ont pas atterri et donc en réalité le marché nous dit que les États-Unis sont sur une une trajectoire de de no lending donc ça c’est c’est vraiment un message qui est

Qui est assez clair qui aurit par les marché maintenant est-ce que ce scénario il est réalisable est-ce qu’il est probable est-ce qu’il est même souhaitable dans la mesure où est-ce qu’il permet de ramener l’infl durablement sur sur son objectif la question est pas est pas encore tranchée

En réalité et quand on regarde dans ce dans ce rally il y a aussi une nette surperformance des valeurs de croissance par rapport à la value donc la value ce qui est quand même assez surprenant parce que on avait normalement un cocktail qui était parfait pour voir la value surperformé sur ce trimestre

C’estàdire visibilité super bonne sur les résultats donc l’écart type dans le consensus sur les résultat il était quasiment un plus bas depuis plusieurs années c’est généralement un boulevard pour la surperformance des thématiques value c’est qu’on la confi résultats donc il y a pas besoin d’ une prime à la qualité de façon

Importante les Small Cap surperformment pas non plus elle restent elle reste à l’écart donc c’est ce cocktail qui était normalement bon pour la value il fonctionne pas malgré cette visibilité donc c’est pas complètement cohérent quand on regarde le tableau comme ça du marché voilà donc il manque des pièces

Du puz pour être totalement cohérent par rapport au signaux qui sont envoyés quand même par par ces indic actions au terme du premier c’est ça et quand on voit un tel mouvement en faveur des valeurs cycliques et qu’en comparaison on regarde les les soft data donc on regarde surtout cell qui sont au

ÉtatsUnis parce que c’est vrai qu’on peut le voir en Europe il y a un peu de mieux on a une économie encore une fois qui a déjà atterri mais aux États-Unis les soft data montrent pas enfin pointe pas vers une accélération de l’activité point de pas au contraire les les

Indicateurs des fes régionales ont plutôt montré qu’il a bah c’était pas c’était pas l’accélération mais plutôt l’inverse qui se profilait on a le tau de chômage aux États-Unis qui a commencé à remonter on a un/ers des états enfin même plus de la moitié des États américains

Qui ont un taux de chômage qui accélère sur sur 12 mois même certains qui ont déclenché des niveaux qui sont un peu un peu inquiétants donc enfin c’est c’est ce ce ce qu’on voit dans ces soft data macro et dans le taux de chômage et cetera c’est pas véritablement ce qui

Est le message qui est envoyé par le marché en tout cas ça corrobore pas le message envoyé par le marché soulève pour ceux qui voi ça face à ça la Réserve fédérale américaine nous dit on sera là ben je pense justement que c’est ça le message qui est retenu par le

Marché c’est-à-dire qu’ en réalité on a un cocktail très étonnantù on resserre la politique monétaire d’un côté enfin on dit qu’on la resserre mais on fait tout pour annihiler tous les effets négatifs d’une politique monétaire resserrée c’estàd que on met des conditions de financement sur les marchés qui sont super bonnes donc en

Fait on a resserré que pour monsieur tout le monde la politique monétaire on protège de tous les effets négatifs de ce resserrement sur le secteur bancaire donc on maintient sa capacité de prêt de façon fondamentale on dépense aussi il y a le budgétaire qui aux États-Unis on dépense

Comme on a rment dépenser donc au final le message il est contradictoire on resserre la politique monétaire pour ramener l’inflation à l’équilibre mais en même on fait tout pour pas subir ses effets négatifs alors c’est une très bonne nouvelle ça nous évite une stratégie qui a permis quand même enfin

Je sais pas si c’est cette stratégie qui a permis mais en tout cas avec cette stratégie on voit l’inflation revenu à 3 % aujourd’hui aux États-Unis alors on va voir c’est c’est c’est c’est plus compliqué le retour pour l’instant encore une fois l’objectif c’est de la stabiliser durablement sur ces niveaux-l

C’est c’est c’est ça l’enjeu et encore une fois quand on regarde la dynamique des salaires quand on regarde le coût du travail aux États-Unis il est pas fondamentalement compatible avec une inflation stabilisée durablement autour de deux il y a encore un effort à faire de ce point de vue-l donc c’est pour ça

Ça explique le la volonté quand même de certains de commencer à à temporiser sur le le discours sur les baisses de taux mais c’est vrai que ce discours où on dit qu’on ressert la politique monétaire mais en même temps on explique qu’on est là pour baisser les taux très très

Rapidement bah le message est reçu par les marchés de cette façonlà c’est très rapidement ils le disent moins ouvertement ça c’est en train justement peut-être d’être un peu recalibré de été fondamental parce que le le les anticipations très agressive de baisse de taux de fin d’année dernière elles se

Sont en partie corrigé et on ensuite une fête qui a de nouveau abondé confirm c’est très rare d’avoir une Fed qui confirme les baisses de taux attendu en remontant sa prévision de croissance de façon significative et en remontant l’inflation corps dans ses projections c’est un message qui est quand même

Assez assez difficile à lire la Fed est prête à tolérer plus de croissance nominale pour plus longtemps est-ce que c’est un mal et est-ce que c’est est-ce que ce serait anormal que les marché ne se réjouissent pas de cette situation et du message qui a été envoyé et confirmé encore lors des derniers

Alors je pense que c’est ni un mal et c’est ni et cette hausse et progression des indices n’est pas non plus irrationnelle c’est-à-dire que si on regarde effectivement les classes d’actifs de manière universelle assez homogène tout monondte que ce soit les actifs financiers les actif risqué les matières premières les denrées

Alimentaires l’énergie tout monte de manière inconditionnelle et ça ça nous dit quelque chose qui est de l’ordre de du concours du de beauté si on reprend l’analyse K c’estàdire du beauty contest du beauty parade c’est me semble-t-il très exactement ce qui se produit et dans l’analyse kénésienne cette univers où tout

Accélère il est lié à la stimulation de la demande et à la stimulation de l’investissement stimulation de l’investissement d’où ça vient ça vient effectivement de politiques budgétaires qui sont comment ultra expansives et si on regarde notamment la progression des déficits aux États-Unis on sait que le le déficit où l’investissement fédéral

Il est en hausse depuis 1 an de 14 % hein donc mi-mars une progression de la dépense fédérale de 14 % par rapport à l’année dernière quand les recettes publiques elles n’augmentent que de 7 %. ça veut dire quoi ça veut dire que la dépenses publiques augmentent deux fois

Plus vite que n’augmentent les recettes ça augmente dans quel poste les postes de l’éducation les postes des servic les postes de comment de la défense avec les multiples dont on parlait tout ur et qui donc du coup viennent nourrir cette cette embellie et cette phase d’accélération haussière qui donc n’est

Pas complètement irrationnel d’autant plus que à mes yeux ce produit ou du moins ce que est en train de célébrer le marché c’est des changements de paradigme quel changement de paradigme alors soncément chement de paradigme on y est il son pas forcément durbl non mais reprenons pardon mais reprenons un

Tout petit peu de distance on est passé de hausse de taux assurancielle quel que soit le niveau de croissance à baisse de taux ass quel que soit le niveau d’inflation quand même un gros changement c’est-à-dire que il y a un an ou ou même deux les hausses de taux

Étaient inconditionnel quel que soit l’éventuelle récession aujourd’hui on a le sentiment que la pyramide s’est inversée et que les baisses de taux sont inconditionnell quel que soit l’atterrissage de l’inflation ça a été très bien dit lors du dernier FOMC on a une révision haussière de la croissance une révision haussière de la cible

D’inflation à la fin de l’année donc croissance 2.1 ce qui quand même au-dessus de la croissance durable du potentiel qui 1.8 corps PCE vu à à 2.6 ce qui est quand même largement encore au-dessus du niveau de 2 % donc ce qui amène à dire aussi que me semble-t-il

Qu’on est en train de célébrer peut-être de manière un peu un peu fluide ou ou ou pas très bien encore assimilé c’est le renoncement à la cible d’inflation de 2 %. à partir du moment où vous avez une F qui annonce une baisse de taux il y a une tolérance plus importante qui

S’installe la tolérance exactement et le message en tout cas il est donné et il est en train de se diffuser dans la sphère des investissements on peut pas le dire mais on le fait exactement alors on le dira peut-être plus tard mais on commence à le faire et c’est très

Sensible dans cette accélération des prix hein on a jamais vu une banque centrale en tout cas américaine aussi peu orthodoxe baissant les taux ou annonçant des baisses des taux de manière assez consensuelle he puisque vous avez plus de 50 % du FOMC qui rejoint ça c’est resserré les dotes se sont ressérré

Donc c’est consensuel on arrive à un consensus de TR baisses de taux alors même que l’inflation n’est pas arrivée à sa cible et qu’au contraire les les on produit des révisions qui sont haussières sur la croissance c’estàdire que on est pas non plus dans un univers turque c’est pas une banque centrale

Turque c’est pas Erdogan on n’est pas en train de baisser les taux en pleine réaccélération de l’inflation mais il y a quelque chose de d’un changement de de curseur dans le niveau d’orthodoxie de du enfin depuis que je suis les marchés la Fed a toujours été perçue comme une banque centrale structurellement deviche

Oui mais alors elle ne l’était plus ah bah il y a eu la parenthè il faut réancrer les anticipations deinflation évidemment mais là c’est quand même un peu différent puisqu’on accepte de de prendre le risque de désancrer les les les anticipations d’inflation de sorte d’assurer un atterrissage qui pour

L’instant n’est ni softyard ça a bougé les break even 5 an 5 ans là les break even pas tellement non mais en revanche les T baisse les taux ba baisse de 80 BP vous êtes passé de 2.8 à 1.6 et donc ça aussi ça nourrit du coup les achats de

Protection on voit bien donc du coup ce souciss de de l’inflation dans les achats de protection sur le Gold sur le Bitcoin sur les matières premières sur le cuivre et cetera après en parallèle de ça quand on prend les anticipations d’inflation des ménages on vient d’avoir la deuxième estimation de l’enquête

Auprès des ménages réalisé par l’Université du Michigan 1 an c’est à moins de 3 % maintenant hein voilà les les mas les anticipation des ménages ça fait partie des anticipations qui sont regardées par la la Fed il y a pas que Cell des ménages bien sûr mais elles

Sont en train quand même de converger vers l’idée d’une inflation plus stable et inférieure à à 3 % votre regard sur cette cette situation de de marché la question étant est-ce que la fê joue un peu trop avec le feu des marchés aujourd’hui Zacharia je le pense pas

Justement pour des éléments qui ont été évoqués plusieurs éléments qui ont été évoqués le premier c’est que les anticipations d’inflation n’augmentent pas l’objectif principale de la fête c’est que il y ait pas de désancrage de de ces de ces anticipations là et on voit dans les différentes enquêtes on

Les voit sur les break vent d’inflation on est sur des on est sur un atterrissage à la cible de ce point de vue- là le Paris de la fê est gagné de ce point de vue là le Paris de la fê est gagné le deuxème le deuxème la deè le

Deuxième chose et qu’on a tendance peut-être par moment en fait on pèse un peu plus sur l’inflation et là on pèse un peu plus sur la croissance c’est que le le mandat du du Hal de la de la Fed et donc sur la partie croissance on sait

Que l’impact c’est 12 à 18 mois de d’un changement de politique il y a pas de débat aujourd’hui sur le fait que le niveau de de des taux de fait de fond est restrictif alors très restrictif un peu restrictif il y a débat mais on est

En territoire restrictif et là on est en train de parler pour revenir en fait pour éliminer le côté restrictif de de la politique monétaire on n’est pas en train de dire on va revoir les taux à zéro c’est pas du tout le cas le taux

Terminal il est à il est à 3 si je me si je m’abuse d’ailleurs en Europe c’est c’est le c’est la même c’est la c’est la même une politique monétaire de soutien à l’activité c’est on gomme le niveau restrictif en tout cas c’est l’enjeu exactement et donc on veut le

Faire en anticipation parce que effectivement la croissance tient mais on a plusieurs indicateurs qui nuance cette cette image complètement rose de la de la croissance américaine je pense notamment au PMI je pense à l’ISM sur le secteur immobilier les Pandin homes il y a plusieurs éléments

Qui nous font qui p qui qui font nuancer cette image complètement complètement positive sur la croissance américaine donc on peut imaginer que Ben la fête c’est dans cette optique là qu’ qu’elle annonce cette cette C début de de la baisse des taux et puis il y a aussi un élément qui est

Très pragmatique entre guillemets c’est que c’est qu’il y a le calendrier des élections et et finalement ben la baisse c’est maintenant où un peu plus tard quoi il y a un enjeu tactique aussi pour placer une première baisse de taux est-ce qu’on le fait cet été si on le

Fait plus tard après soit ça soit ça rentre en collision avec le calendrier politique soit ça reporte à décembre quoi dire les choses tout à fait donc finalement en fait c’est pas choquant le ce qui était choquant c’était les c’était les le pricing de de baisse des taux alors que l’inflation était encore

Très élevée là on voit que la trajectoire d’inflation elle descend oui sera un chemin un peu compliqué avec différents changement de méthologie donc ce qui remet un peu de doute ou un peu d’incertitude autour de cela mais globalement globalement c’est mission accomplie quoi disons les choses qu tel

Qu’ils les sont c’est vraiment mission accomlie it’s a good économy ou c’est une bonne économie mais c’est ce que Jérôme Poel répète hein c’est une bonne économie moi je comprends qu’ils ont envie d’essayer de préserver cet état au maximum jeors mais bien sûr ben juste je pense

Que làdedans c’est en partie une raison de célébrer pour les les marchés c’est non mais c’est de la part des banques centrales une bien plus grande maîtrise et on le voit dans la dans leur changement de comportement une bien plus grande maîtrise des effets décalés des politiques monétaires le comportement

Des banques centrales auparavant c’était de monter les taux jusqu’à ce que quelque chose explose aujourd’hui on voit qu’on prend d’infin précaution en montant les taux qu’on maîtrise beaucoup mieux les effets de lag de la politique monétaire et que les on prendra d’infinie précaution en baissant les taux également du pas une baisse deux

Baisses et on regarde on verra c’est ce que plaideent beaucoup de banquiers cent américains aujourd’hui mal et et donc justement le le dans le le le fait de confirmer ces baisses de taux à venir c’est aussi confirmé que le ralentissement il est devant c’est justement pour piloter ce ralentissement

Je pense que il faut encore une fois je on parle souvent de changement de paradigme sur les marchés c’est quelque chose en aime bien on en voit souvent à l’issue du covid et cetera et et c’est vrai que il y a des question bah non mais il y a une question à se

Poser est-ce que au final moi je suis assez convaincu je rejoins Étienne là-dessus que l’outcome final de cette situation est d’aboutir à une économie plus forte en moyenne une au prix d’une inflation un peu plus élevée que ce qu’on a connu alors qu’on était sous la menace déflationniste permanente c’est fondamentalement une bonne

Nouvelle sur les années qui viennent c’est-à-dire que vaut mieux avoir une croissance qui menace d’avoir un petit peu d’inflation qu’une croissance trop molle qui menace toujours de déflation entre-temps je pense que ça passe malgré tout par ce freinage de l’économie qui est nécessaire pour reprendre la

Maîtrise de de cette inflation que si on ne passe pas par cette case on va avoir du mal à stabiliser cette inflation durablement et donc voilà encore une fois marché price pass ce ce moment où ne veut pas VO voir ce moment ou intégrer ce on voit que le bon côté on

Voit l’outcome positif et encore même là-dessus j’ai des doutes puisque là-dedans c’est soutenu par ce rebond de la productivité aux États-Unis alors c’est vrai ce rebond de la productivité est très encourageant la productivité rebondit si c’est structurel c’est génial ça veut dire que la croissance potentielle sera plus forte il y a

Énormément de conjoncturel là-dedans la productivé rebondit parce qu’elle était même négative il y a encore quelques temps à cause des perturbations du covid les entreprises se sont assis sur leur productivité en gardant leur salariés parce que c’était très dur de les remettre au travail le rebond de la produc tivité auquel on

Assiste aujourd’hui c’est la correction de cet effet c’est c’est pas pour l’instant il ne dit absolument rien de structurel donc c’est pas trois trimestres exactement encore une fois je pense que dans derrière la hausse du marché qu’on vient de voir plus que cet outcome très positif qu’on on peut

Espérer à long terme qui serait un vrai fondement d’un d’un bull market sur probablement plusieurs années il y a simplement cette idée de voir des banques centrales qui sont bah qui prennent plus de précaution et elles préviennent que le le freinage il est devant nous et elle se elle s’apprête

Justement à à le contrer ajuster leur politique monétaire zacaria non je vouz réagir non ça pe fait penser aussi à un discours qu’on qu’on a beaucoup entendu quand il y a eu quand tu a eu la le narratif de l’inflation transitoire en 2021 c’est que les banques banquers

Centraux dorén avant par rapport à leur cible d’inflation est complètement symétrique on pourrait réentendre en fait ces discours là peut-être d’ailleurs à postériori une fois qu’on aurait une modération de l’inflation mais c’est c’est quelque chose qui n’est pas qui n’est pas chocon on va dire en terme de de de projection de paradigme

Dans le futur pourquoi le marché est aussi si je vous laisse réagir mais ma question est quand même pourquoi est-ce que le marché est aussi bienveillant vis-à-vis des des déficits et de l’arme budgétaire tel tel qu’elle est utilisé aujourd’hui que ce soit aux États-Unis ou en Europe on a passé une semaine sur

Le déficit français là bon le spread bouge pas il s’est même resserré par rapport à la dégradation de Fitch il y a quelques mois et cetera comment on explique cette situation de marché ben c’est une très bonne question parce que à mon sens on est très clairement rentré

Dans un univers de fiscale dominance pour les banques centrales c’est-à-dire que la politique monétaire de la Fed n’est pas conduite par le policy mix croissance et inflation un peu croissance mais beaucoup moins inflation et et à ce titre là je suis pas complètement à l’aise avec l’idée que la politique monétaire américaine soit

Restrictive ou suffisamment restrictive on voit pas trop comment elle pourrait être restrictive avec l’emballement des marchés actions la baisse des conditions la détente des conditions financières le rally des spread de crédit l’emballement enfin les marchés action ils sont sur leur niveau d’ vient de dépasser le niveau d’ a 2

Ans entre c’est pas on n’est pas en hyperbole B depuis 2 ans vous avez quand même eu des hausses de taux donc ça veut dire que donc ça veut dire que ces hausses des taux n’ont pas d’impact sur les actifs risqués qui rebondissent et continuent à rebondir premièrement deuxièmement vous êtes sur les

Conditions financières qui sont extrêmement contracté donc extrêmement favorables troisièmement vous avez une de la relance qui est visible dans le crédit notamment banque régionale ou euh banque euh d’affaires aux États-Unis donc vous êtes pas vous étiez en 2023 sur une inflexion de l’offre de crédit l’offre de crédit et la demande de

Crédit du coup visiblement est en train de se retilter progressivement à la hausse donc et le taux de chômage est de 4 %. donc si vous voulez vous avez tous les signaux qui démontrent que la politique monétaire n’est pas restrictive jeis je suis plutôt suffisamment restrictive si elle l’était

On ne serait pas dans cette dans dans cette dans cet emballement Z fisc aussi je suis désolé mais il a une relance fiscale qui est énormissime de la d’échec de Trump après de la politique monéire vous même vous le disztine 6% de déficit américain exement donc à la fin

Le taux d’équili policx qui est pas restrictif je bien corriger ça et l’admettre mais donc ça veut dire que à la fin le niveau de taux d’intérêt lui-même compteenu de la relance fiscale il est pas suffis pourquoi les marchés sont bienveillants vis-à-vis de ce que l’actualité des déficit

Le CBO a remis à jour ses projections en France voilà fiscale dominance alors qu’est-ce que c’est c’est pourquoi le le Trésor US se refinance sur les tbills à court terme la banque centrale qu’est-ce qu’elle fait elle participe à ce ce refinancement sur la partie courte en faisant en sorte de maintenir les Tobas

Donc les trois baisses deutaux qui sont annoncé à mon sens elles ont quelque chose de la dominance fiscale donc de la fait que la la politique monétaire devient dépendante de la trajectoire de la dette et donc ça c’est le premier point et le et le deuxème c’est une

Variable qui va être de plus en plus importante c’est un facteur prédominant même vous dites aujourd’hui bah je je je je pense les Tau d’intérêt sinon les taux d’intérêt seraient à mon sens plus élevés au moins les telons et deuxièmement vous avez un phénomène quand même post SVB post Crédit Suisse

Et post budget en Grande-Bretagne qui est que aujourd’hui les autorités qu’elles soient monétair ou fiscales réagissent en 24 heur en 24 heures le sujet Crédit Suisse a été réglé en une semaine le sujet SVB a été compartimenté on a racheté de la dette réouvert la manne du ripo et permis à la

Stabilisation des des taux la question du dérapage budgétaire du UK a eu un impact pendant une semaine et donc les crises aujourd’hui sont équipés si les États et les financiers sont équipés d’outils extrêmement puissance qui n’était pas le cas à l’époque c’est pas pour ça qu’on a envie de contempler ce

Genre d’événement en permanence je crois pas que aucun gouvernement dans le monde a envie de se retrouver à la place de l’istus comme elle était en octobre 2022 pour autant Étienne oui ça c’est ça c’est un souhait non mais ça ça me paraît comment ouais un souhait de votre

Part mais on ne voit on ne voit pas d’effort de consolidation non mais on voit pas d’effort de considation en France on n’ voit pas aux États-Unis euh donc ça me paraît hautement il y a un risque de moment à l’ tros là comme le dit le patron du CBO

Si ça continue comme ça euh oui oui c’est que en fait vous avez la la les taux américains sont du coup assez sensibles à un choc exogène c’est certain on est quand même dans un univers qui est qui n’est pas 100 voilà d’cir juste je je rejoins totalement

Étienne sur cette idée qui est à mon sens fondamentale c’est que effectivement la politique monétaire est resserrée à travers les taux mais c’est pas enfin les taux c’est c’est c’est la chose c’est ce qu’on voit mais il y a tous les effets du resserement monétaire à travers la pression qu’on met sur le

Bilan des banques en remontant les taux on dégrade le bilan des banques ça fait partie de la politique monétaire c’est l’exercice normal de la politique monétaire à la différence d’auparavant et c’est exactement ça on fait tout pour éviter ces effets négatifs là ça ça pour conséquence à mon sens extrêmement

Positif c’est de dire que probablement on enlève les crises de liquidité les risques de crise de liquidité c’est-à-dire que les récessions qui dérapent complètement comme on les a vu en 2008 et cetera c’est probablement plus du tout le scénario c’est fini c’est c’est du passé en revanche ça pose

Quand même un problème de savoir est-ce que c’est suffisant et ça ça va être l’objet de la discussion est-ce que ça va être suffisant pour stabiliser sur l’objectif d’inflation et c’est là où la politique budgétaire entre en ligne de compte est-ce que c’est possible avec de telles politiques budgétaires de ramener

Une économie avec une inflation durablement stabilisée et j’ai envie de dire même si elle est prête à tolérer une inflation un petit peu plus élevée qu’auparavant je doute qu’avec un tel rythme de dépenses notamment aux États-Unis on soit capable de stabiliser l’inflation sur un niveau souitable pour

La banque comment vous expliquez que le marché obligataire est pas mis de stop encore à ces à ces questions là pourquoi les bandes vgantest sont pas là tous dehors sortis à justement demander des prix plus élevés pour chaque émission et parce que les conditions de liquidité sont encore extrêmement bonnes Étienne

L’a mentionné les conditions de financement sur les marchés sont extrêmement bonnes vous avez en plus le facteur technique encore une fois aux États-Unis il y a cette facilité de dépôt nouvell depuis 2019 si on regarde pourquoi les réserves des banques ont été préservé et qui ce qui contribue de

Façon fondamentale à maintenir un bon niveau de liquidité dans le marché elles étent préservé parce que c’est la facilité cette nouvelle facilité de dépôt qui a été absorbée on arrive à la fin dans d’ici cet été il y a plus rien dans cette facilité de dépôt si on

Prélève justement sur les réserves des banques les conditions de liquidité seront moins bonnes dans le marché ça aura des implications sur le c ça aura des implications éventuellement également sur les questions les questions budgétaires com vous mentionner le la fin ouou en tout cas la diminution du rythme du quantitatif bien

Sûr qui fait partie aussi de la gestion des des questions de liquidité ils ont pas envie de reproduire c’était quoi fin fin 18 fin 2018 c’est ça où il y avait quand même des petits sujets de plomberie sur sur les marchés monétaires ou de ripo aux États-Unis comment vous

Expliquez la bienveillance des marchés des marchés obligataires à ce stade sur la question des déficits en général je veux stigmatiser personne évidemment comme pays bien sûr si on parle des États-Unis parce que on parle des États-Unis les États-Unis en fait c’est très spécifique justement si on regarde un peu la tuyauterie du marché

Obligataire américain pour pour simplifier il y a la partie courte et la partie longue le déficit on va le voir sur une prime sur la partie longue ce qui se passe aujourd’hui c’est que il y a eu beaucoup il y a un excès de liquidité les les les

Fonds monétaires le rencours c’est au plus haut depuis très très longtemps c’est quoi 6 7 8 trillions peut-être enfin cet ordre là non oua j’avais j’avais en tête neu mais ouais c’est ça ben c’est peut-être h moi j’avais mais je voulais pas oui donc c’est 8 ne ce

Cach là était déposé principalement dans cette dans cette facilité de de Reverse ripo donc ce qui se passe aujourd’hui le trésor doit émettre pour pour financer cette financer ce financer ce déficit ce qu’ils avaient fait en fait c’est un c’est c’est un équilibre compliqué complexe entre la demande qu’on va avoir

Sur le long et ce qu’ils vont é mettre sur le court ce qui se passe aujourd’hui c’est que et c’est ce qu’on a vécu en novembre ce qu’ a encore plus alimenté la le déclenchement de la baisse des taux c’est que finalement le trésor il

Voit que la prime sur le long est trop élevée donc B on fait le coursou et ça tombe bien j’ai deux gros acheteurs j’ai la Fed qui est en train de réduire la la partie longue pour monter la la partie courte et j’ai aussi ces fameux fonds monétaires ces fameux fond monétaires il

Y a un prix de marché en fait à cela si si on paye quelques points de base mais vraiment pas beaucoup de plus les fonds monétaires viennent et vous financent vos tbils et donc il y a pas de sujet de financement à aujourd’hui mais ça mais

Ça impose mais il y a une pression sousjacente c’est-à-dire Queen fait on peut pas émettre n’importe quel montant sur la partie langue donc il y a quand même des contraintes fiscales euh mais l’équilibre est quelque part on va dire il est toujours implicite en fait il est

Il est toujours implicite et et au final le gouvernement pourra pas bon on verra ce que donnera le calendrier enfin les résultats électoraux mais le gouvernement pourrait pas faire de façon continue n’importe quoi sur la partie sur la partie déficit pour traiter quelques autres sujets un mot alors je sais pas du yen

Du Yan voilà on voit quand même des pression qui s’exerce le un est pris entre la force du dollar et la faiblesse du yen aussi hein qui est la grosse devise concurrente pour les économies exportatrices en Asie alors je sais pas ce qu’on peut dire sur ces sujets Benoît

Justement un truc une chose à surveiller le le la faiblesse du yen à ce titre sur les conditions de liquidité en le marché plutôt rassurante en l’occurrence parce que une remontée du yen avec une remontée des taux au Japon un changement de statut là pour le coup de paradigme

Où le yen ne serait plus une monnaie de carry trade mais une monnaie une vraie devise comme les autres il y a encore un pourvoyeur de liquidité dans le monde ça s’appelle le les je je un économiste chez nous avait fait le le le avait estimé c’est entre 2500 et 3000

Milliards qui serait rapatrié avec une remontée en continu du du yen les conditions de liquidité deviendraient un petit peu plus compliqué dans les autres zones géographiques si le yen changer de ce de de statut donc à ce titre effectivement c’est plutôt rassurant mais attention parce que bah ce qui se

Passe au Japon va indirectement avoir des conséquences partout dans le monde justement sur ces conditions de liquidité il faut il faut vraiment très surveiller ce qui ce qui se passe là-bas parce que si on pilote pas pas avec d’infinie précaution la politique monétaire du Japon on le fait déjà parce

Qu’on considère qu’on a maintenu dans les pays développés des conditions monétaire trop accommodante trop longtemps au Japon ça fait 20 ans ça fait plusieurs décennies on maintient des conditions monétaires aussi accommodantes donc les précautions sont encore plus importantes à prendre là-bas donc il faut il faut surveiller

Je pense que c’est c’est un des éléments un des vrais facteurs de risque justement à ces conditions de liquidité qui sont bonnes il est là-bas justement au Japon il’ sont bien tirés là sur éé bien communi bien anticipé même recette et mêmeette pour l’instant ona pas plus loin c’est un peu le message

Qui est ressorti de je veux être plus restrictif mais je reste quand même accommodant c’est c’est un peu la même recette euh ouais sur les marchés émergents Étienne je sais pas est-ce que bah beaucoup de banques centrales émergentes partaient Bill en tête en anticipation que la fit d’allait pouvoir baisser assez

Rapidement ces Tau et et de nombreuses fois en 2024 est-ce que le fait que le calendrier de la fête soit peut-être un peu décalé un peu amoindr est-ce que ça pose des problèmes pour d’autres marchés dans la sphère émergente bah dans la sphère émergente pour le moment en fait

On vit plutôt un un moment qui est assez favorable puisque si vous prenez bon ne serait-ce que la corrélation entre les les taux souverain émergent et les tibondes US dans un univers de taux stable voir baissier taux de la part de la Fed en général vous créez des conditions qui sont plutôt favorables

Pour les pays émergents c’estd qu’on a habitude de dire que l’achat de dett émergente c’est un bê un Paris sur la baisse du taux directeur américain deuxièmement vous sortez d’une longue période depuis 2022 d’outflow outflow historique sur la classe d’actif donc 120 milliards de dollars d’outflow de la part des institutionnels c’estàd que

C’est un niveau de sortie jusqu’à les enfin c’est dett action tout confondu c’est ouais non alors sur la partie dette un niveau de sortie n’a jamais été aussi élevé ce qui veut dire qu’on a vraisemblablement et c’est plutôt ce qu’on voit de de des des un effet à

Contrario d’in flow hein et d’un retour sur les taux émergents d’autant plus que bah le niveau des taux d’intérêt est élevé ouais et d’autant plus qu’en ce moment ça vous a pas échappé vous en avez parlé on en a parlé Benoît en a parlé les les les matières premières

Comment subissent un un retour d’intérêt et ce retour d’intérêt il est pas seulement lié si vous voulez à un univers de croissance élevée mais il est lié à une recherche de protection contre l’inflation les les matières premières elles sont côtées via des dérivés via des futurs donc ce qu’on achète en fait

Dans le prix d’une matière première c’est l’idée que ce prix potentiellement peut augmenter par la suite et donc en général le le le le complexe des matières premières est un complexe de Edge et donc de protection contre le risque d’inflation beaucoup plus efficient d’ailleurs que ne le sont les

Break even hein pour rappel les instruments financiers sur d’ord mais bon voilà euh donc du coup euh vous avez des cas effectivement d’investissements qui sont très intéressants donc l’Argentine du fait de la levée des sanctions non mais bon un cas assez assez intéressant le Venezuela le Ghana du fait de la hausse

Des prix du cacao la Côte d’Ivoire vous avez des cas spécifiques sur lesquelles sont en train de se pencher les investisseurs et je note que vous avez certains fonds euh qui qui travaille sur des dossiers spécifiques donc Égypte come Ghana Côte d’Ivoire Argentine Venezuela qui tirent très très

Bien leur épingle du jeu aussi bien l’année dernière que depuis ce début de l’année donc la classe d’actif émergente c’est une classe d’actif qui fait du sens quand on travaille les dossiers de manière spécifique ah ouais je comprends euh sur les marchés de crédit en général

Zakaria on dire un mot des marché action mais est-ce qu’il y a des niveaux de surchauffe est-ce qu’il y a des des des des éléments d’exagération d’exubérance qu’on peut relever aujourd’hui euh en fait c’est justement ce sont c’est tout découle de ces conditions de liquidité qui sont plutôt favorables ce qui fait

Que vraiment sur la classe d’actif on voit des des des compressions des spreads de de crédit de de ces primes de risque de crédit sur sur que ça soit d’ailleurs sur les émetteurs les mieux notés ou sur les émetteurs les moins bien notés ce qu’on appelle le a sur les

Deux segments on voit vraiment un re Clement depuis le début de l’année même dans un contexte de hausse des taux et c’est ce n’est pas la configuration normale d’habitude donc en fait ça veut dire quoi ça veut dire que concrètement on pense qu’inf il y a deux éléments

C’est que on pense que la baisse des taux arrive pour pour aller acheter du crédit investment grade aujourd’hui à ce niveau prix là c’est que on pense que on veut quand même Locker ver un certain niveau de rendement c’est type font à échéance des choses comme ça pour des

Investisseurs ou même des investisseurs institutionnels et sur la partie à c’est qu’on pense qu’il y a pas de réession d’accord et donc c’est c’est ça qui on regardarde plus les SPRE quoi bah en fait on regarde les spread pour aller chercher un pickup un surplus de de rendement d’autant plus que les qui

Compte quoi voilà exactement mais on voit que en fait on voit quand même que les ce qui s’est passé là pour parler justement du restrictif non restrictif et de la la transmission de la politique monétaire aux États-Unis on parle des taux très élevés mais ce qui s’est passé

Sur ces deux dernières années le marché du haï les émetteurs les plus risqués aux US et bien en fait ils ils avaient é moyenne des titres de 4 ans aujourd’hui c’est 2 et demi donc en gros c’est pendant un an et demi il s’est quasiment

Rien passé mais du coup ils ont pas subi cette cette hausse de financement aujourd’hui les émetteurs qui avaient des émissions les plus longues ce sont les émetteurs sur lesquels les spreads de crédit sont très resserrés parce qu’on dit il y a toujours pas de problème de financement les autres qui

Viennent aujourd’hui bah ils payent un peu plus cher donc il y a une prime et et ça explique pourquoi dans un contexte où la liquidité est positive ça explique ce resserrement des des des primes de risque donc globalement ce que traduit le marché de crédit c’est la même le

Même signal quelque part que ce qu’onon voit sur le marché action à aujourd’hui si si on revient là sur la fin du trimestre est-ce que ce qu’on a observé des des tendances et des performances notamment des des actifs risqués des marchés actions est-ce que ça va générer

Ou est-ce que ça génère des des rebalancements importants peut-être chez les fonds de pension ou dans des grands des grands investisseurs équilibrés oui oui parce que en fait donc on a une performance sur les marchés actions grosso modo de plus de 10 qu alors que sur le marché du crédit

Sur l’investement grade c’est négatif du de hausse de la part la hausse des taux et sur le higheld c’est de plus 1 et demi à + 2 en fonction des segment des zones donc on va on va réavoir cette réallocation le fait est que certains vont être obligés de vendre un peu

Alléger un peu la poche action et de remettre sur de la poche d’autant plus que ouais d’autant plus que la saisonnalité au mois d’avril sur la sur le marché du crédit est assez positive mais ce que l’on voit aussi c’est que en fait il y a déjà pas mal d’acheteurs

Quand on voit les émissions sur le marché de primaire même sur le mois de mars on a eu beaucoup de on a eu beaucoup d’émissions en janvier-février mars ça a été un peu plus léger mais la demande est toujours aussi aussi importante on a vu l’Allemagne émettre

Il y a eu 12 fois la demande on a vu l’Union européenne émettre il y a eu 11 ou 12 fois la demande également donc on parle en dizaines de milliards bah 40 40 et quelques milliards pour l’Allemagne et plus de 80 milliards pour l’Union européenne donc on se rend compte qu’il

Y a en fait il y a vraiment beaucoup de liquidité à investir sur sur le segment c’est ce qui fait que lesprad de crédit a dit même les jours on voit un peu de un peu de fébrilité sur les autres risqué on n pas de on n pas de ouais on

A pas de de stress sur sur le sur le sur le crédit comment vous voyez bah je le trimestre à venir Benoît est-ce que les grandes tendances qu’on a observé au T1 est-ce qu’il y a des raisons d’imaginer qu’elle s’arrête là au cours des des prochaines semaines ou des prochains

Mois sur le directionnel de marché il va falloir que enfin pour qu’il ait effectivement un changement qui génère juste justement c’est des prises de profit après ce qu’on vient de voir faut qu’on ait des des nouvelles macros qui soient moins bonnes ça semble quand même s’orienter vers ça c’estd que les

Indicateur de surprise je parle aux États-Unis hein en gros on s’oriente vers un peu plus enfin des des surprises moins bonnes sur la la croissance et également sur l’inflation dans ce qui dans ce qui est devant nous donc il faut il faut suivre ça avec beaucoup d’attention attention aussi aux

Rotations à l’intérieur des secteurs justement nous beaucoup de de de d’hypothèses d’une poursuite d’ustralie repose sur un élargissement comme ça l’ensemble des des boîtes que la value va va va progressivement décoller on a notre scénario plaide quand même pour que l’économie ralentisse he qu’on passe quand même par la case d’un landing qui

Prenne la forme une forme ou une autre et ça ça plaîre plutôt pour une rotation à l’intérieur des thématiques croissances et c’est vrai que sur les valeurs de la technologie on se concentre essentiellement làdessus et c’est vrai que c’est c’est la moitié des valeurs de croissance aux États-Unis

C’est c’est beaucoup moins vrai en en Europe et malgré tout cela malgré leur poids la prime des valeurs de croissance dans leur ensemble est sur la moyenne des 10 dernières années h n c’est plôt un accroissementette prime qui qui est plutôt en vue si la croissance elle se

Àasser un peu qu’on perd un peu de visibilité sur résultat on sera incité à mettre cette prime à la qualité il faut bien voir que les justement les secteurs qui en plus profitent des normalement des baisses de taux et de ce contexte là sont quasiment les pires performers de

Ce trimestre justement food and beverage et ca donc voilà je pense on pourrait un peu avoir de la rotation comme ça qui se comprendrait aussi avec des prises de bénéfices un peu sur la te faut bien avoir en tête que c’est pas que la tech deviendrait un très mauvais secteur on y

Croit on pense qu’il y a pas de Bull on y croit fondamental à long terme mais à un moment des boîtes comme Nvidia elles vont pas non plus battre les attentes parfois déraisonnables des analystes à un moment il y aura une petite déception et c’est là où d’un point de vue macro

C’est important parce que c’est ce qui peut générer une correction marché c’est ce qui peut générer des eff richesses négatives donc voilà ça a une importance et c’est plutôt des rotations vers des choses un peu plus visibilité qualité qui se profilent pour nous en tout cas merci beaucoup messieur merci d’avoir

Été avec nous pour cette dernière séance du premier trimestre 2024 Benoît poil natics management Étienne de Marsac monqu à capitale et Zacharia Darwish CPR à management

Jeudi 28 mars 2024, SMART BOURSE reçoit Benoit Peloille (CIO, Natixis Wealth Management) , Etienne de Marsac (Directeur, Maunakea Capital) et Zakaria Darouich (Responsable des solutions d’investissement Taux/Crédit, CPR AM)

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