“La priorité numéro un de la politique économique, c’est la décarbonation”, assure Patrick Artus

Patrick Artus, conseiller économique de Natixis, membre du Cercle des économistes et Marie-Paule Virard, journaliste économique sont les auteurs de “Quelle France en 2050 ? Face aux grands défis en Europe et dans le monde” et sont les invités du Grand entretien de France Inter ce dimanche.

5 Comments

  1. décarbonation = ..+ de taxes….pour qui? quelques uns retourner sur la Lune et aller sur Mars, toutes les semaines une fusée quitte la Terre, avec les ressources d'où? Non de la Lune ou de Mars, mais bien de la planète Terre.

    …alors cessez d'ennuyez les gens avec votre soit disant décarbonation les gourous du climat.

    Tous les films sortis à Cannes, à quand l'impact carbone pour chaque petit-moyen et long métrage?
    On dit bien l'industrie du cinéma? Comme chaque industrie, elle doit indiquer l'impact carbone., ou alors boycotte de toutes les salles de cinéma pour sauver le climat^^

  2. Du pipou la priorité des priorités l'enrichissement sans limite des milliardaires sans morale ni humanité et l'appauvrissement sans limite de la classe ouvrière qui est déjà a la limite de l'esclavagisme.
    Après chaqu'un doit faire sa propre réflexion croire ces gens sur paroles ou croire ce qu'il voit dans sa vie de tous les jours

  3. L'ensemble des partis, et donc des partis écologistes, sont présentés sur le site du ministère de l'intérieur, mais vous avez aussi les interviews de la chaine Hugo au perchoir, débutées il y a un mois.
    Notez que le paneuropéen volt est intégré à été en France. Pour ma part, le souci de l'urgence climatique m'a fait choisir équinoxe, qui est nucléaire – compatible.

  4. J'ai écouté cet échange ce matin.
    Ces intervenants sont déconnectés de la réalité, c'en est consternant. Quelques exemples pour vous en convaincre :
    3:00 : pratique de s'intéresser à 2050, comme ça on élimine tout ce qu'on juge "transitoire", sans se poser la question si c'est structurant ;
    3:33 : c'est un peu court de constater juste comme ça, qu'il y a des pays où la natalité est basse… Simple hypothèse de ma part, mais par exemple on peut penser qu'on a bâti des sociétés où les contraintes d'avoir un ou plusieurs enfants l'emportent sur les bénéfices qu'on peut en tirer : système de santé réduit et débordé, pression professionnelle trop forte pour articuler vie de famille et vie professionnelle, manque de perspectives positives pour l'avenir… ;
    6:20 : eh oui, l'argent n'est qu'un outil pour que nous construisions des choses ensemble, mais s'endetter ("investir") signifie aussi qu'il faut être capable de rembourser à long terme, en 2050 par exemple ;
    7:00 : quand on voit où nous mène cette culture de l'innovation, du développement, de la croissance – pollution, renforcement de l'effet de serre, perte de biodiversité, déchets entassés dans des décharges du Tiers-Monde – on est en droit de remettre cela en question, non ?
    9:30 : "On fabrique 40 000 ingénieurs par an"… Quant aux vocations, il faudrait rendre attractifs ces métiers dans l'industrie, notamment en termes de facilité de formation et d'évolution (ça rejoint le problème de la perte de compétences due aux délocalisations) et surtout de salaires ;
    13:20 : alors, voilà qu'on brandit la maudite décroissance, sans questionner ce que pourrait être une sobriété acceptable socialement, avec par exemple moins de consommation de choses et services accessoires et plus d'investissements mieux ciblés et contrôlés. Plus concrètement : est-ce que, depuis une dizaine d'années, les milliards d'aides accordés aux grandes entreprises ou dans les technologies du numérique ont permis d'améliorer significativement notre niveau de vie en luttant contre le réchauffement climatique ? La réponse est non : au contraire, cela alimenté un système qui creuse les inégalités ;
    15:31 : "Il y aurait pas de drame si on laissait filer un petit peu plus l'inflation", bah malheureusement si, surtout si les salaires sont désindexés sur l'inflation : il n'y a qu'à voir les associations d'aide alimentaire. D'ailleurs l'Union européenne a été bâtie autour d'un consensus ordolibéral qui vise à limiter l'inflation pour favoriser le commerce.

    Intervention décevante et qui ne donne absolument pas envie de lire leur essai.

  5. J aime bien Patrick Artus, mais je suis assez decu par l interview. Le message: il faut de la croissance pour financer la transition, on l a toujours entendu. Il n est pas abherent, mais mis a mal avec la reduction des energies fossiles. Ca serait bien qu il y ait quelques economistes qui reflechissent a un scenario ou l approvisionnement en energie serait contraint en europe, et entraine une contraction durable de la production. Prendre comme hypothese que le monde offrira toujours plus de ressources, c est assez reducteur et limite notre capacite d adaptation. On ne peut pas essayer de reflechir a une economie qui serait stable (qui arreterait de croitre)? Imaginer de la protection sociale qui ne soit pas une pyramide de ponzi, avec un besoin toujours plus grand de naissances.
    Enfin, la prise de position un peu rapide sur l immigration. Le debat sur ce sujet est plus large que juste sa composante economique. Si le choix, c est de travailler plus longtemps ou de se taper les emeutes de l annee derniere (l autre gland qui roule sans permis), pas sur que tout le monde saute sur la deuxieme solution.