Bessent menace l’économie mondiale, les USA avertissent les détenteurs d’obligations en dollars.

[Musique] Vous l’avez senti, n’est-ce pas ? Ce n’était pas une explosion ni une chute brutale, plutôt un murmure, un frémissement sur les rails de l’économie mondiale. Ce genre de silence qui précède la catastrophe. Tandis que certains s’inquiètent encore du prochain jour férier ou du prix de l’essence, les fondations du système financier le plus puissant de la planète sont en train de s’effondrer sous nos yeux et presque personne n’est préparé. La fin du monde financier, du moins tel que nous le connaissons, n’arrivera pas avec des sirènes ou des gros titres en lettre grasse. Elle se produira exactement comme c’est le cas maintenant, à travers des cours instables, des décisions politiques désespérées et des déclarations publiques qui ressemblent à des aveuses involontaires d’un système au bord de la faillite. Et au milieu de tout cela, un nom revient avec un éclat étrange, presque cynique, dans les yeux de ceux qui gardent encore un brin d’espoir. Baisson. Au cours des 100 derniers jours, Internet s’est enflammé autour d’une théorie. Chaque fois que l’athnique apparaît à la télévision, les marchés chutent lorsque ces baissons qui parlent, ils montent. Une danse absurde entre superstition et désespoir. Comme si le destin de milliers de milliards de dollars était entre les mains de communiquants et d’animateurs. Mais cette fois, ni la chance, ni la sympathie, ni les superstitions ne sauveront quoi que ce soit. Ce qui arrive est plus grand, plus grave, définitif. Ce qui a commencé comme une guerre commerciale de plus se révèle être le prélude à quelque chose de bien plus profond. l’implosion du marché des bons du trésor américain. Ce qui devrait être le refuge le plus sûr au monde est désormais perçu comme une dette pays émergents, volatile, imprévisible, dangereuse. Et ce n’est ni la Chine, ni la Russie, ni l’Iran qui a tiré sur cette ficelle. C’est l’Amérique elle-même. C’est Trump, c’est Besson, c’est le plan. Dans les mots les plus étrangement sincères prononcés par un secrétaire au trésor depuis des décennies, Besson vient d’admettre “La partie est terminée. J’ai hérité d’un déficit de 6,7 % du PIB, le plus grand de l’histoire en temps de paix. Il n’a pas dit qu’il allait le réduire. Il n’a pas promis d’austérité. Il n’a pas parlé de rigueur. La stratégie ? Faire croître le PIB plus vite que la dette. Une phrase si absurdement technique que beaucoup l’ont ignoré. Mais le sous-texte est brutal. Le trésor américain va continuer à dépenser, continuer à s’endetter et continuer à faire semblant que tout va bien en imprimant de l’argent et en détruisant la valeur de sa propre monnaie. Comprenez-vous ce que cela signifie ? Cela signifie que les États-Unis ont renoncé officiellement à protéger la valeur de leurs obligations. Que si vous détenez une obligation à 10 ou 30 ans, vous financez littéralement votre propre perte, que vous serez remboursé en dollars qui vaudront moins que ceux que vous avez prêté, que l’actif le plus sûr du monde est devenu une expérience d’inflation chronique dissimulée. Et ce n’est pas une théorie du complot. C’est en train de se produire maintenant. Chaque semaine, les rendements des obligations à 10 et 30 ans augmentent de 10 points de base supplémentaire. Une hémorragie lente mais continue. Et que fait Besson ? Il rejette la dégradation de Mouise comme étant tardive. Mais ce que cache ce refus est encore plus alarmant. Si Moodiz est allé jusqu’à baisser la note des États-Unis, c’est que les 100 derniers jours ont été un désastre budgétaire irréversible. Si votre banque vous disait que votre maison perd de la valeur, diriez-vous que c’est une erreur ou chercheriez-vous la fuite ? Et bien, les États-Unis fuient leur argent, leur crédibilité, leur pouvoir ? La phrase “faire croître le PIB plus vite que la dette” semble inoffensive jusqu’à ce qu’on comprenne ce qu’elle implique réellement. Baisson veut que la croissance soit tirée par l’inflation, que l’économie paraisse croître alors qu’elle ne fait que gonfler. Si le PIB réel augmente de 1 % mais que l’inflation est de 4 %, il comptera comme 5 % de croissance, même si en réalité les gens deviennent plus pauvres. C’est une fraude mathématique, un tour d’illusion comptable. Et qui paye la facture ? L’investisseur moyen, le travailleur qui économise pour sa retraite, le fond de pension qui achète des obligations pour protéger l’avenir de milliers de personnes. Tous seront payés en dollars dévalués, gonflé, inutile. Et ce n’est pas un effondrement à venir, c’est un effondrement qui a déjà commencé. La question est jusqu’où ira-t-il ? Et la réponse revient à un nom qui hante comme un fantôme, Trump. Il n’a pas reculé, il ne s’est pas excusé, il n’a pas revu sa stratégie. Au contraire, il a doublé la mise. Il prépare un nouveau paquet tarifaire, un nouvel ultimatum mondial. obéissez ou rester en dehors du marché américain. Un chantage économique qui aurait peut-être fonctionné en 2001 mais qui sonne pathétique en 2025 parce que le monde a changé, parce que la Chine a changé, parce que le dollar a changé et pendant ce temps, le trésor américain ne s’arrête pas. Il continue d’émettre des obligations, il continue d’emprunter. Il continue de simuler une prospérité fondée sur des bases pourries. Et le pire, elles continuent d’être achetées car certains croit encore au myth. Mais la foi s’affaiblit. L’or sait déjà. Il a dépassé les 3500 dollars l’on. Les gens cherchent de la valeur dans des actifs réels, tangibles, qui ne peuvent être dévalués par décret politique. Parce que les signes sont partout. Les bons du trésor sont devenus une partie de roulettes russes, une arme pointée sur la temper mondial. Et Besson, il affirme que tout cela est transitoire, qu’il faut juste de la patience, que tout va s’arranger. Mais pendant qu’il sourit devant les caméras, les graphiques saignent, les spreads explosent. Les institutions qui croient encore au système américain commencent à se demander et s’ils n’étaient pas aux commandes ? Et s’il se contentit de repousser l’inévitable ? Car il ne s’agit pas seulement d’économie, il s’agit de récit, de foi, de image. Le monde croit aux États-Unis parce que les États-Unis croient en eux-mêmes. Mais quand cette croyance commence à faillir, même discrètement, le château commence à s’effondrer et alors surgissent les questions que personne n’ose poser publiquement. Que se passe-t-il quand le trésor est traité comme un actif toxique par les investisseurs mondiaux ? Que se passe-t-il quand le président des États-Unis est perçu comme un homme sans cartes en main ? Que se passe-t-il quand Moodies, Fitch et les autres agences disent enfin à l’unisson “Le roi est nu ?” La réponse approche. Et si vous pensez que tout cela est exagéré, souvenez-vous, tous les effondrements commencent ainsi avec du mépris, du déni, du silence jusqu’à ce que soudainement tout cède, tout s’effondre, tout sombre. Et maintenant, face à une dette publique en spirale, à des taux qui rongent l’épine dorsale de l’économie, à une guerre tarifaire qui a coûté plus qu’elle n’a rapporté, à des promesses creuses et à de vieux tours maquillés de neuf, il ne reste qu’une seule question. Si le marché des bons du trésor des États-Unis n’est plus sûr, qu’est-ce qu’il est ? Qu’est-ce qui remplace le cœur du système financier mondial quand il cesse de battre ? Vous le sentez aussi, n’est-ce pas ? Ce n’est pas une explosion ni une chute brutale. C’est plutôt un murmure, un frémissement sur les rails de l’économie mondiale. Ce genre de silence qui précède la catastrophe. Pendant que certains pensent encore au prochains jours férier ou au prix de l’essence, les fondations du système financier le plus puissant du monde sont en train de s’effondrer sous nos yeux et presque personne n’y est préparé. La fin du monde financier, du moins tel que nous le connaissons, n’arrivera pas avec des sirènes ou des gros titres. Elle se déroule comme maintenant dans des cotations instables, des décisions politiques désespérées et des déclarations publiques qui ressemblent davantage à des aveux involontaires d’un système au bord de la faillite. Et au milieu de tout cela, un nom revient sans cesse avec un éclat étrange, presque cynique dans les yeux de ceux qui espèrent encore. Baisson. Depuis 100 jours, une théorie circule sur internet. Chaque fois que l’ethnique apparaît à la télévision, les marchés chutent. Mais lorsque c’est Baissons qui parlent, ils montent. Vous connaissez cette sensation que quelque chose cloche même sans savoir quoi ? C’est ce que vous ressentez quand votre salaire tombe et disparaît le lendemain. Quand vous allez au supermarché et que le même chariot de course avec les mêmes produits coûte soudainement 200 ré. Quand votre banquier vous propose un placement protégé contre l’inflation et que vous vous demandez protéger de quoi au juste, c’est cette gêne silencieuse, persistante, ce poids dans la poitrine qu’on ne sait nommer mais qu’on ressent à chaque facture qui arrive à la fin du mois. Et cette sensation a un nom et elle vient déguiser en plan économique. Baisson ne réduit pas les dépenses, il n’équilibre pas les comptes, il ne gère pas la dette, il la camoufle et sa stratégie est aussi brillante que perverse. Faire croire que l’économie va bien au prix de votre pouvoir d’achat, de votre qualité de vie, de votre avenir. C’est ça. Faire croître le PIB plus vite que la dette. Ça sonne technique, presque anodin. Mais réfléchissez, si votre salaire augmente de 5 % pendant que tout augmente de 12 %, êtes-vous plus riche ou plus pauvre ? Maintenant, appliquez cette logique à tout un pays. Imaginez-la infectant les investissements, les retraites, les budgets familiaux, les loyers, les mutuels de santé. C’est une maladie sans symptômes visibles et quand vous réalisez, vous avez déjà perdu la moitié de ce que vous aviez. Voilà le vrai plan de Besson, un plan qui ne vise pas à réparer mais à gagner du temps. Et dans ce jeu, le temps s’achète avec votre stabilité, avec votre confiance. Soyons clair, les États-Unis ne croisent pas vraiment, ils gonflent. Et ce sont deux choses totalement différentes. C’est comme vendre une balance cassée en disant que vous avez maigri. Les chiffres semblent meilleurs mais les fondations sont pourries. Le PIB nominal monte mais le PIB réel recule. Le trésor émet des milliards mais la productivité chute. Les salaires semblent monter mais dans la réalité dans les supermarchés les pharmacies, les stations services, c’est tout le contraire. Et le plus cruel, ils savent. Ils l’ont toujours su. Pas besoin d’un doctorat en économie pour comprendre que ce n’est pas de la croissance, c’est du maquillage. C’est comme repeindre les murs d’une maison rongé par les thermites en croyant que le vernis empêchera l’effondrement. Et l’effondrement arrive. Un exemple, regardez la dernière décennie. Le trésor américain a émis plus de 10000 milliards de dollars en nouvelles obligations. Un tsunami de dette censé générer une croissance durable. Mais une fois l’inflation déduite, les gains disparaissent. Dans certains secteurs, la productivité nette a chuté. Les gens travaillent en plus d’heur mais leur rendement horaire baissent. Les familles ont besoin de deux ou trois emplois pour maintenir leur niveau de vie. Les petits entrepreneurs s’endettent pour survivre et tout cela au nom d’une croissance purement statistique. Et pendant ce temps, les marchés applaudissent. Oui, les marchés parce que pour Wall Street, tout est chiffre. Il ne voi pas les parents endettés choisir quelle facture payer. Ils ne voient pas les retraités couper leurs médicaments pour les faire durer. Ils ne voient pas les mères pleurer parce que le lait est fini avant la fin du mois. Il voi 5 % de croissance du PIB et ils applaudissent. Ils ne vivent pas les conséquences, seulement les courbes. Et voici le plus sale des secrets. L’inflation n’est pas une erreur du système, c’est le système. Baisson l’a laissé échapper presque fièrement. Si le PIB réel augmente de 1 % et l’inflation est à 4 %, le chiffre qui compte pour eux c’est 5 %. C’est un aveu. Ils vont gonfler les chiffres et sacrifier votre pouvoir d’achat pour que le spectacle continue. Un spectacle bâti sur la dette, la manipulation des taux d’intérêt et une confiance qui s’effrite chaque trimestre. Et qui tient la bombe ? les créanciers, les fonds de pension, les assurances, les familles qui ont acheté des obligations pour sécuriser l’avenir. Car même si les taux montent, les rendements ne suivent plus les prix réels. Vous pouvez gagner 7 % par an, mais si l’inflation réelle est de 9 %, vous perdez de l’argent au ralenti. C’est le vol le plus sophistiqué jamais conçu avec l’approbation de l’État. Ça vous semble exagéré ? Alors, regardez ça. Aujourd’hui, aux États-Unis, l’inflation anticipée sur 12 mois dépasse les 7 %. Ce chiffre n’est pas à la télévision, il n’est pas dans les discours officiels, mais il est sur les marchés, dans les produits dérivés, dans la façon dont les grands acteurs réalouent leurs actifs. Eux, ils sont déjà partis dans les matières premières, l’or, la crypto, la terre, l’art, tout ce qui ne peut pas être imprimé par la Fed. Et vous, vous êtes encore coincé dans le rêve américain, emballé dans des obligations du trésor. C’est ça le nouveau normal. Un monde où le gouvernement américain a sacrifié la valeur du dollar pour sauver l’illusion du contrôle, où la croissance est devenu synonyme d’inflation, où investir en sécurité est devenue une blague parmi banquiers, où la paix fiscale se p avec la sueur du peuple. Et ce phénomène a un nom, répression financière. Une politique où l’État pai ses dettes avec de l’argent bon marché. Bon marché parce que vous vous appuvrissez chaque jour. un plan qui dépend de votre passivité, de votre ignorance, de votre résignation. Mais et si vous vous réveillez ? Et si vous compreniez qu’il existe une sortie pas pour le système mais pour vous ? Et si vous commenciez à migrer vers des actifs réels, à exiger de la transparence, à faire pression sur ceux qui décident, et si vous décidiez de ne plus être le financeur anonyme d’un empire en train de couler. Peut-être que c’est ça leur plus grande peur parce que toute répression repose sur le silence, sur la routine, sur l’acceptation. Mais quand les gens commencent à relier les points, à voir que le problème n’est pas le prix de la tomate mais une politique fiscale criminelle, tout change. Voici donc le point essentiel. La prochaine décennie sera déterminée par ceux qui comprennent le jeu et ceux qui restent prisonniers de l’illusion. Le trésor américain n’est plus un refuge, c’est un piège. Et plus vous y restez longtemps, plus vous vous en sortirez blessé. Ce qui s’annonce, ce n’est pas seulement une crise, c’est une transition. un changement de paradigme, un moment de rupture. Et la question est de quel côté serez-vous ? Maintenant, c’est à vous de jouer. Si ce contenu vous a parlé, interpellé, ouvert les yeux, alors peut-être qu’il est temps de passer à l’action. Abonnez-vous à la chaîne, activez les notifications, laissez un like. Ce n’est pas juste un geste symbolique, c’est un message aux algorithmes et à ceux qui nous observent un temps silence que des gens se réveillent, des gens qui réfléchissent, des gens qui refusent d’être écrasés par un système conçu pour enrichir une élite au dépend de tous les autres. Restez vigilant, restez conscient, restez avec nous. Il existe une ligne invisible qui sépare l’improvisation de la folie. Et quand les gouvernements décident de la franchir, ils ne préviennent pas. Ils sourent, ils annoncent des plans, ils serrent des mains et affirme que tout est sous contrôle. Mais derrière le rideau d’optimisme, quelque chose de plus sombre est en mouvement. Et nous assistons aujourd’hui en temps réel au moment précis où la politique budgétaire des États-Unis abandonne la logique pour embrasser le désespoir. Imaginez un immense navire en pleine mer percé à plusieurs endroits dont l’équipage décide que la meilleure façon de ne pas couler est d’accélérer. C’est exactement ce qui est en train de se produire. Car le nouveau plan budgétaire approuvé sous des aires de patriotisme et de promesses de prospérité n’est pas un plan de relance, c’est un plan de survie, un plan d’urgence déguisé en stratégie. Le Congrès américain vient d’approuver des mesures représentant plus de 4000 milliards de dollars de nouvelles dépenses pour la prochaine décennie. Vous avez bien lu 4000 milliards. Et il ne s’agit pas d’investissement structurant, de grandes révolution technologiques ou d’un enseignement supérieur d’avant-garde. Une grande partie de ces fonds servira à combler des trous, des trous qu’ils ont eux-mêmes creusés. Mais que signifie réellement un tel chiffre ? Comment traduire cette absurdité dans la réalité de ceux qui vivent avec un budget serré chaque mois ? Cela signifie que le gouvernement américain devra émettre en moyenne 400 milliards de dollars de plus par an rien que pour maintenir le système en vie. Pas pour croître, pas pour se réinventer, juste pour survivre. Et cela augmentera le déficit annuel d’au moins 1,3 % du PIB, le poussant à des niveaux qui il n’y a pas si longtemps auraient été considérés comme impossible, sauf en temps de guerre ou de catastrophe. Et alors vient la question que personne n’ose poser. Si la plus grande économie du monde ne peut fonctionner qu’avec des déficits avoisinant les 8 % du PIB. Parle-t-on encore d’une économie fonctionnelle ? La vérité brutale, c’est que le modèle s’est effondré. Ce qui était autrefois l’exception des déficits massifs, un endettement chronique, une inflation persistante est devenue la norme. Ce qui était une mesure temporaire pour amortir les crises est désormais le pilier de toute la politique budgétaire et cela a un coût. Mais ce coût n’est pas seulement comptable, il est humain et il commence à se voir dans les petites choses que les statistiques ignorent. Un couple de la classe moyenne qui retarde l’arrivée d’un deuxième enfant parce que la mutuelle santé a doublé en un an. Un jeune qui abandonne ses études parce que le taux d’intérêt de son prêt dépasse sa capacité à imaginer un avenir stable. Un retraité obligé de reprendre un travail informel parce que son fond de pension ne suit plus le prix des aliments. Ses visages n’apparaissent pas dans les courbes du PIB. Ils ne font pas partie des calculs du trésor, mais ce sont eux qui soutiennent le château et aujourd’hui, ils sont écrasés par un mur qui avance lentement, invisiblement et sans pitié. Quant a-t-on vu pour la dernière fois le gouvernement américain annoncer un véritable plan d’équilibre budgétaire ? Un plan qui réduirait les privilèges, allégerait la machine, réorganiserait les priorités ? Et bien, ça n’existe pas. Tout ce qu’on voit, ce sont des cycles d’endettement supplémentaires, plus d’impressions monétaires et des discours promettant une croissance qui ne saurait tarder. Et pendant ce temps, les chiffres explosent. Moodiz a déjà averti si rien ne change, le déficit américain pourrait dépasser les 9 % du PIB dans la prochaine décennie. ce qui nous placerait en territoire de crise budgétaire comparable à des pays en situation de défaut technique. Mais à la différence de l’Argentine ou de la Grèce, les États-Unis ont un problème plus grave. Leur monnaie est la référence mondiale. Leur effondrement ne toucherait pas uniquement leur population, il contamineraiit le monde entier. Que se passe-t-il lorsque le pilier de la confiance dans le dollar commence à se fissurer ? Cette question trouve déjà ses réponses car pendant que le trésor inonde le marché de titre, les acheteurs commencent à hésiter. Les adjudications de bon du trésor doivent offrir des rendements plus élevés pour attirer les investisseurs. Cela signifie des taux d’intérêt plus élevés. Et des taux plus élevés signifient un coût plus important pour renouveler la dette, une spirale. Une spirale qui peut se transformer en rejet. Et savez-vous ce qui arrive lorsqu’un pays doit émettre plus de dettes mais que plus personne ne veut l’acheter ? Ilimprime. Et imprimer dans ce scénario, c’est l’alerte rouge vers le chaos. Mais il y a un autre point encore plus obscur qu’il faut dire. Ce qui se passe dans les coulisses des rapports budgétaires relève d’une forme de comptabilité créative qui frôle la fiction. Des études internes fuitées depuis des commissions sénatoriales indiquent que la prévision de croissance du PIB utilisée pour justifier ces nouvelles dépenses est artificiellement gonflée. Comment ? En intégrant des prévisions de consommation qui ignorent complètement l’impact inflationniste des mesures votées. Autrement dit, ils comptent sur une croissance qui dans la réalité sera rongée par le coût de leur propre décision. C’est un cycle autodestructeur habillé d’un étiquette d’optimisme. Et le plus tragique, personne n’en est tenu responsable car c’est devenu une norme, une méthode, une culture. Le trésor américain est devenu un casino où la roulette tourne avec de la dette, où les mises sont faites avec une confiance aveugle et où le prix, s’il existe, sera payé en monnaie fondue, et tous les joueurs le savent mais font semblant de ne pas le voir car admettre la réalité obligerait à tout changer. Mais et s’il était déjà trop tard ? Et si ce changement ne pouvait survenir qu’après l’effondrement ? En surface, tout semble encore fonctionner. La machine tourne, les bourses fluctuent, les fonds vendent de l’optimisme, les politiciens sourient mais sous la surface, le moteur grince, la structure rouille et la fumée de la surchauffe commence déjà à s’échapper par les fissures. Et la question la plus dangereuse de toutes plane au-dessus de nos têtes. Combien de temps encore la plus grande économie de la planète peut-elle vivre dans l’illusion ? Avez-vous déjà remarqué comment tombent les empires ? Il ne s’effondre pas d’un seul coup ni sous un choc brutal. Il se désagrège lentement comme un immeuble rongé de l’intérieur et quand la chute finit par arriver, elle semble soudaine. Mais la vérité c’est que tout empire gémit longtemps avant de tomber. Et aujourd’hui, ce gémissement raisonne depuis le cœur de Washington. La fragilité de l’économie américaine n’est plus un secret bien gardé et le reste du monde, rivaux, alliés et même indifférent, a commencé à réagir pas dans la panique, pas dans le tumulte, mais avec ce sang froid chirurgical de ceux qui ont compris que le roi est acculé sur les chiquers. Car lorsque Trump a suspendu unilatéralement les tarifs contre la Chine, ce n’était pas une concession, c’était un repli. Et peu importe ce qu’il affirme, le monde l’a vu et le monde a répondu. La Chine n’a pas riposté avec colère. Elle a juste reculer d’un pas et observé comme quelqu’un qui regarde un château de cartte vacillé dans le vent. Pékin a compris quelque chose que Wall Street refuse encore d’admettre. Le temps joue en faveur de celui qui détient des réserves de plusieurs milliers de milliards et un marché intérieur de 1,4 milliards de consommateurs. Pourquoi se battre maintenant quand les Américains sont en train de s’autodétruire ? Mais c’est ce que la Chine n’a pas fait qui a parlé le plus fort. Elle n’a pas crié, elle n’a pas insulté, elle n’a pas menacé. Elle a simplement annulé des commandes d’avion Boeing, mise en pause des contrats stratégiques, gelé des achats de céréales et dans les coulisses, elle a intensifié ses accords avec la Russie, l’Inde, l’Iran, des pays africains et d’Asie du Sud-Est. De petites manœuvres qui, mises bout à bout, dessinent une seule direction, le découplage. Et une question émerge, une question à laquelle l’Occident ne veut pas répondre. Et si c’était justement ça le plan ? Et si la Chine assistait délibérément à l’implosion financière des États-Unis, économisant sa poudre pour un conflit qui ne se gagnera pas avec des armes mais avec de la patience, du silence et des liquidités. Pendant ce temps, de l’autre côté du Pacifique, le Japon qui pendant des décennies a suivi les pas de la politique américaine change de ton. Pour la première fois depuis des années, des ministres japonais ont laissé entendre publiquement que les taux d’intérêt américains sont hors de contrôle. et que la volatilité du dollar menace la stabilité du yen. Ce n’est pas une note technique, c’est un avertissement, un ballon d’essai, une manière polie de dire “Ne faites plus confiance aveuglément au dollars.” Et si même le Japon prend ses distances, que reste-t-il ? L’Europe divisée, épuisée, occupée à gérer ses propres crises internes. Mais même là, des signes de rupture apparaissent. L’Allemagne, bastion traditionnel de l’alignement avec Washington, a entamé des discussions pour renforcer ses accords bilatéraux avec la Chine en dehors du cadre imposé par les États-Unis. Quant à la France, elle mise sur une autonomie stratégique qui ressemble de plus en plus à un euphémisme pour dire “Nous ne coulerons pas avec vous”. Alors, la question change. Que se passe-t-il quand les alliés historiques cessent d’obéir ? Vous comprenez ce qui est en jeu ici ? Il ne s’agit plus seulement de tarifs, il s’agit de la légitimité du leadership américain dans le monde. Et ce leadership ne tient pas par la force, il tient par la confiance, la prévisibilité, la réputation. Et à ce jour, les États-Unis ne possèdent aucune de ces trois qualités. Derrière chaque sourire diplomatique et chaque photo de sommet international se cache un malaise croissant. Les pays réévaluent leur position, ils observent et surtout ils testent les limites de ce qu’ils peuvent faire. sans représaille et les résultats sont révélateurs. L’Arabie Saoudite, jadis allié inconditionnel de Washington a commencé à accepter des paiements en y pour certaines transactions pétrolières avec la Chine. Un détail peut-être, mais dans le monde de la finance mondiale, c’est un tremblement de terre car le pétrole côté en dollar est l’ancrevisible du système financier occidental. Et si cet ancre commence à se desserrer, tout ce qui y est attaché, y compris les bons du trésor américain, commence à vaciller. Et si le pétrole n’était plus côté exclusivement en dollars ? Et si dès demain d’autres pays faisaient la même chose ? Comment maintenir la monnaie la plus utilisée de la planète sans contrôle sur la principale ressource stratégique du monde ? Et pendant que ces questions planent, Trump envoie des lettres d’ultimatum commercial au monde entier. littéralement des correspondances officielles annonçant de nouveaux plafonds tarifaires pour les pays qui ne négocient pas de bonne foi. Mais qu’est-ce que la bonne foi ? Qui décide de cela ? Si la bonne foi signifie accepter passivement les intérêts américains, alors peut-être que le monde est sur le point de donner une leçon de résistance, non pas avec des chars ou des sanctions, mais avec une arme bien plus redoutable, des alternatives. Des monnaies numériques étatiques sont déjà en développement accéléré. Des accords commerciaux bilatéraux se signent sans passer par Washington. Des canaux financiers s’activent en dehors du système SWI. Le monde ne fait pas que réagir, il s’adapte. Et dans ce nouveau monde, les États-Unis ne sont plus les seuls à avoir une voix. Ce sont simplement ceux qui crient le plus fort et plus ils crient, plus ils exposent leur propre panique. Besson est passé à la télévision pour annoncer que les pays non coopératifs verront leurs tarifs rétablis au niveau d’avril, soit plus de 10 % pour certains partenaires. Et il a présenté cela comme un coup de maître, comme si poser une arme sur la table suffisait pour gagner une partie d’échec. Mais si l’adversaire avait déjà quitté la table et s’il jouait sur un autre échiquier avec d’autres règles, la vérité, c’est que les États-Unis perdent leur avantage, non pas à cause de la stratégie des autres, mais à cause de leur propre arrogance. En croyant que le monde resterait éternellement au tage du dollar, des bons du trésor et de la bienveillance américaine, Washington a oublier une vérité historique fondamentale. Aucune hégémonie n’est éternelle et toute hégémonie qui refuse de reconnaître ses limites implos. En ce moment même, les équilibres géopolitiques basculent. Le GPT qui imposait autrefois ses règles au monde fait face à un G20 tendu, à un Brick en expansion et à des alliances naissantes loin des projecteurs de CNN. Pensez-vous vraiment que tous ces pays vont continuer à acheter les bons du trésor d’un état qui admet vouloir rembourser ses dettes par l’inflation ? Pensez-vous que la confiance mondiale sera restaurée par plus de promesses et moins de réformes ? Voici la vérité inconfortable. Le monde ne veut plus du dollar. Il ne sait simplement pas encore par quoi le remplacer, mais quand il saura, tout changera. Et ce ne sera pas une révolution, ce sera une remplacement progressif mais irréversible. Un nouveau système qui émergera non pas parce qu’il a été imposé mais parce que l’ancien a échoué. Et que restera-t-il aux États-Unis ? Augmenter les tarifs, rompre des relations diplomatiques, menacer de sanctions ou enfin regarder la réalité en face ? Aux échecs géopolitiques, il ne suffit pas de jouer avec agressivité. Il faut se rappeler que l’échiquier est partagé. Chaque coup laisse des trace, révèle des intentions et en temps de crise, le monde ne regarde pas seulement les paroles des dirigeants, mais surtout leur contradiction. Aujourd’hui, les États-Unis dénoncent avec véhémence l’usage de subvention par leurs concurrents. Ils accusent les incitations de la Chine, les aides de l’Allemagne, les allègements fiscaux du Japon. Il pointe du doigt affirmant que ces mécanismes faussent le commerce, nuisent à la compétitivité américaine et violant les principes du libre marché. Mais savez-vous ce qui est vraiment troublant ? Les États-Unis sont de loin l’un des plus grands distributeurs de subventions au monde. En 2023, le gouvernement fédéral américain a dépensé plus de 1300 milliards de dollars en subvention directe et indirecte. Cela comprend des aides agricoles, mais aussi d’énormes avantages fiscaux pour des entreprises des secteurs de la technologie, de la défense, de l’énergie et de la santé. Ce chiffre dépasse le PIB de pays entiers comme le Mexique, l’Indonésie ou la Suède. Et pourtant, le discours officiel continue d’accuser les autres de tricherie. Cette contradiction serait risible si elle n’était pas tragique. Alors que Washington critique les subventions publiques de la Chine à ces industries, il passe commodément sous silence le Chips and Science Act, adopté avec un enthousiasme bipartisan qui prévoit 280 milliards de dollars pour stimuler la production de semi-conducteurs aux États-Unis. Et il ne s’agit pas de recherche ou de formation, il s’agit d’argent frais versé directement à des entreprises privées comme Intel, Micron ou Nvidia. Mais attendez, n’est-ce pas exactement le type d’intervention que les États-Unis condamnaient à l’OMC ? Et ce n’est pas tout. Pendant la pandémie, le gouvernement américain a injecté plus de 4000 milliards de dollars dans des programmes de relance dont une grande partie s’est transformée en transfert direct. vers des entreprises déjà ultra profitables. Même si l’urgence sanitaire a pu servir de justification, la logique du transfert massif de fonds publics vers le privé s’est institutionnalisé. Ce qui devait être une mesure temporaire est devenue une norme et cette normalisation de l’incohérence provoque une nouvelle forme de résistance mondial. Petite pause. Respirons, réfléchissons. Si les États-Unis font exactement ce qu’ils reprochent aux autres et à plus grande échelle, alors quel est le véritable objectif de leur politique extérieure fondée sur les plaintes commerciales ? Est-ce vraiment une question d’équité ou s’agit-il de maintenir un avantage artificiel à travers le chantage diplomatique ? Car en y regardant de plus près la rhtorique américaine contre les subventions étrangères est sélective. Elle vise principalement les pays qui menacent la suprématie industrielle des États-Unis. La Chine bien sûr, mais aussi l’Inde, le Vietnam, le Brésil et même le Mexique. Tous ont un point commun. Ce sont des économies émergentes qui ont osé concurrencer des secteurs autrefois monopolisés par l’Occident. Et c’est là que le conflit se tend. Lors du dernier sommet du G20, alors que le président américain dénonçait les pratiques déloyales, les représentants de l’Inde et du Brésil ont demandé la parole. Avec un calme déconcertant, ils ont cité des documents du propre département du trésor américain. Des documents listant en détail plus de 150 programmes fédéraux et étatiques offrant des incitations financières aux entreprises américaines pour qu’elles soient compétitives à l’échelle mondiale. Des programmes comme le Foreign Sales Corporation ou l’Extraterritorial Income Exclusion Act contesté depuis des décennies mais toujours actif sous d’autres noms ou formes. Autrement dit, le monde ne se tait plus et lorsqu’il parle, il dévoile. Il dévoile une hypocrisie institutionnalisée protégé pendant des décennies par la puissance militaire, la force du dollar et le monopole narratif des agences occidentales. Mais ce trépied vacille. En mars 2024, l’Union européenne a ouvert une enquête officielle contre l’inflation Rédaction Act, un autre plansif américain qui entre autres accorde de généreux crédits d’impôts aux entreprises produisant exclusivement sur le sol américain. La commissaire européenne au commerce a qualifié cette mesure de protectionnisme agressif déguisé en relance économique. La réponse de Washington. Le silence. Et lorsque la diplomatie échoue, le marché réagit. Les multinationales, qui voyaient autrefois les États-Unis comme un avre de prévisibilité, ont commencé à revoir leur plans d’expansion. Plutôt que d’installer des usines dans les États américains offrant des incitations, certaines envisagent désormais des régions avec moins de bureaucratie et plus de transparence fiscale comme l’Asie du Sud-Est ou l’Europe de l’Est. Ces décisions sont silencieuses mais accumulées, elles déplacent des montagnes. Regardez plutôt, entre 2022 et 2024, les investissements directs étrangers aux États-Unis ont chuté de plus de 22 % selon les données du BEA, Bureau of Economic Analysis. Cela s’explique en partie par le ralentissement mondial, mais les analystes pointent une autre cause. Le climat politique et fiscal américain est devenu trop imprévisible. Et une économie imprévisible ne séduit pas les capitaux, elle les fait fuir. L’ironie est douloureuse. Tandis que Washington accuse d’autres pays de manipuler les marchés, il pousse lui-même sa politique industrielle d’une main pleine d’argent public, tout en pointant l’autre main accusatrice. Et lorsque ces tactiques sont remises en cause, les États-Unis répliquent avec plus d’agressivité, plus de menaces tarifaires, plus de pression officieuse sur leurs alliés. Mais jusqu’où ce jeu peut-il durer ? Les alliés continueront-ils à faire semblant qu’il n’y a pas de problème ? Où vont-ils, comme cela commence à se produire, choisir leur propre voix ? Quit à rompre avec le partenariat américain. À la fin de 2024, l’Australie, l’un des alliés les plus proches des États-Unis dans l’Indo- Pacifique, a publiquement refusé un accord bilatéral prévoyant l’harmonisation des normes industrielles avec Washington. Motif question : marque. Le plan exigeait que le pays supprime ses subventions agricoles tout en permettant aux États-Unis de conserver les leurs. Le refus fut poli mais hautement symbolique. Et quand les symboles s’accumulent, les empires vacillent. Petit résumé, pour reprendre son souffle, les États-Unis accusent le monde d’utiliser des subventions mais subventionnent massivement leur propre économie et imposent à leurs alliés de respecter des règles qu’ils violent eux-mêmes. Comment appelle-t-on cela ? Oui, vous le savez. C’est de l’hypocrisie systémique officielle, applaudie à l’intérieur et de plus en plus dénoncé à l’extérieur. Sortons maintenant de la politique et pensons à l’individu. Imaginez un petit entrepreneur américain qui voit les géants recevoir des milliards en subvention tandis qu’il n’obtient même pas un prêt. Imaginez un jeune salarié regardant des entreprises racheter leurs propres actions avec de l’argent public alors que son salaire stagne. Imaginez un investisseur étranger qui voit la plus grande économie du monde renier ses propres principes et se demande à quoi puis-je encore faire confiance ? La réponse fait mal car c’est peut-être à rien et cette absence de confiance est corrosive. Elle ronge la crédibilité du dollar. Elle affaiblit l’attrait des bons du trésor. Elle détruit l’image du marché libre que les États-Unis ont vendu au monde pendant un siècle. Et quand la confiance disparaît, il ne reste que le pouvoir Number est brut, impopulaire. Mais le pouvoir américain seul ne peut pas faire tenir le monde. Et sans le monde, ce pouvoir s’effondre sur lui-même. Forti ! Pendant des décennies, les bons du trésor américain ont été traités comme une sorte d’artefact sacré du système financier mondial. Il n’y avait pas de doute, pas d’hésitation. Acheter de la dette américaine, c’était comme mettre de l’argent dans un coffre fort blindé sous un volcan endormi, sûr, prévisible, éternel. Mais le volcan s’est réveillé et ce qui fut un symbole de stabilité est aujourd’hui devenu l’épicentre de l’incertitude. L’effondrement ne vient pas de l’extérieur. Il n’a pas été causé par le terrorisme, la guerre ou une catastrophe naturelle. Il est interne, il a été construit brique par brique en silence par des décisions politiques qui ont sacrifié le long terme pour des applaudissements immédiats. Et maintenant, ce qui était autrefois l’investissement le plus convoité de la planète est devenu un fardeau gênant dans les portefeuilles mondiaux. Un actif que personne ne veut admettre en décomposition. Le rentement des bons du trésor à 10 ans a dépassé 4,5 % pour la première fois depuis la crise de 2007. Celui à 30 ans flirte avec les 5 %. Et le plus alarmant, celui à 2 ans, traditionnellement plus bas, a déjà frôé les 4 %. Ce n’est pas normal, c’est un appel à l’aide. Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette hémorragie ? Quand les investisseurs exigent des rendements aussi élevés pour prêter de l’argent au gouvernement américain, ils disent essentiellement “Nous n’avons plus confiance comme avant. Ce n’est pas qu’une affaire de taux, c’est une question de risque, de crédibilité. de doute. Et dans ce monde, le doute vaut de l’or. Le résultat ? Le trésor est traité comme un actif risqué de marché émergent. Oui, vous avez bien lu, ce qui fut l’actif le plus sûr du monde est aujourd’hui valorisé comme une dette pays instable. Et soyons honnête, quelle est la différence désormais ? Aujourd’hui, la dette américaine dépasse les 34000 milliards de dollars. Cela représente plus de 123 % du PIB. Chaque seconde, plus de 80000 dollars d’intérêt s’accumulent. En une seule journée, cela dépasse 7 milliards. Pour chaque nouveau dollar qui entre, deux sortes. Comment maintenir cela sans brûler la confiance mondiale ? Et pourtant, le gouvernement continue de demander de l’argent, continue d’émettre des obligations, continue de prétendre que tout peut être résolu par plus d’inflation, plus de consommation, plus de croissance magique qui ne vient jamais. Mais si cette croissance ne vient jamais et si les prochains trimestres montrent une stagnation, une baisse de la consommation, une hausse du chômage ? Et si les Américains eux-mêmes citoyens, fonds de pension, banquencent à fuir la dette fédérale ? Cette question d’ailleurs reçoit déjà une réponse. La part étrangère de la dette américaine est tombée à son plus bas niveau en plus de 20 ans. Le Japon et la Chine, les deux plus grands détenteurs de bons du trésor, se défond discrètement de leurs avoirs. Pékin, par exemple, a réduit sa position de près de 200 milliards de dollars depuis 2021. Ce n’est pas une attaque, c’est un abandon. Pourquoi garder des papiers qui promettent un rendement de 3 % par an alors que le dollar lui-même perd davantage que cela ? Maintenant, un détail curieux et inquiétant. Lors des trois dernières ventes aux enchères de bons du trésor, le nombre d’acheteurs primaires, les grandes banques qui achètent directement au gouvernement a chuté brutalement. Cela a forcé la réserve fédérale à intervenir indirectement pour éviter l’échec des enchères. Autrement dit, l’État américain achète sa propre dette comme un addicte qui empreinte pour alimenter son addiction. Est-ceons-nous au début d’une bulle que personne n’ose nommer ? Ce qu’il y a de plus cynique, c’est que même dans ce contexte, les discours officiels restent emprint d’optimisme. Les fondamentaux de l’économie américaine restent solides, répète-t-il, comme un mantra, comme un sortilège. Mais quels fondamentaux ? Le PIB réel des États-Unis n’a augmenté que de 1,1 % au dernier trimestre tandis que l’inflation IPC a atteint 4,8 %. Autrement dit, la croissance réelle est négative. Mais sur le papier, on appelle ça de la résilience. Ce n’est pas de la résilience, c’est du déni. Et ce déni avec de la sueur réelle, de l’argent réel, des pertes réelles. Et voici la provocation. Si vous étiez une banque centrale étrangère, feriez-vous confiance au trésors américain en ce moment ? Regardons les faits. La banque centrale de Russie a éliminé toutes ses obligations américaines dès 2018, bien avant la guerre. La Banque Populaire de Chine a réduit son exposition de plus de 35 % depuis 2019. L’Inde commence à diversifier ses réserves vers l’or et des actifs asiatiques. Même des alliés comme la Suisse, l’Allemagne ou la France déplace progressivement leurs réserves vers d’autres classes d’actifs. Et l’or justement dit tout, 3500 dollars l’onne valorisation qui s’accélère, un message silencieux. Le monde cherche la valeur dans ce qui ne peut pas être imprimé. Avez-vous déjà remarqué que l’or monte à chaque nouvelle émission de titre du trésor ? parce que le marché voit. Le marché voit toujours avant les autres. Mais le citoyen ordinaire, c’est là que le système est le plus cruel. Parce que pendant que les investisseurs institutionnels protègent leurs actifs, pendant que les banques se couvrent contre les devises, l’Américain moyen n’a nulle part où aller. Il croit encore que le trésor est un placement sûr, que son fond de retraite lié aux obligations est protégé, que le dollar retrouvera toujours sa valeur. Et ça, ce n’est pas juste dangereux, c’est tragique parce que lorsque la vérité éclatera, ce ne sont pas les milliardaires qui payeront la facture. Ce sera le travailleur, le professeur, le policier, l’infirmière, ceux qui croient encore en système qui depuis longtemps ne fonctionne plus. Et quand la confiance du peuple s’effondre, tout s’effondre. Pause. Respirez. Récapitulons. Le trésor est considéré comme un actif à risque. Les rendements explosent, les investisseurs fuient. Le gouvernement rachète sa propre dette et l’inflation ronge toute espérance de stabilité. Maintenant, réfléchissez. Si le système qui organise la monnaie de la planète en est arrivé là, qui peut encore croire que tout est sous contrôle ? Et surtout, que va-t-il se passer ensuite ? Car la perte de confiance dans le trésor américain n’est pas seulement une crise fiscale, c’est un changement d’époque, un moment charnière, une rupture de paradigme et personne, absolument personne, n’est prêt pour ce qui arrive. Mais existe-t-il une sortie ? C’est la question qui reste. Dans toute chute d’empire, il y a un moment inévitable. Ce n’est pas l’instant du chaos, ni celui de la révolte populaire, de l’effondrement financier ou du cri désespéré des marchés. C’est le moment juste avant, celui où tout le monde comprend, même si personne ne le dit à haute voix, qu’il n’y a plus d’issu, que toutes les portes de sortie ont été testées et que le système ne peut plus fonctionner qu’à travers le mensonge, la coercition et une foi forcée. Ce moment est arrivé pour les États-Unis et contrairement à ce que beaucoup attendaient, il n’est pas venu avec des chars dans les rues ni avec une panique boursière. Il est arrivé dans le silence avec la méfiance, avec des regards qui fuient l’écran du trésor américain et des mains qui déplacent discrètement des actifs hors du dollar. À ce stade de l’histoire, la vérité ne se trouve plus dans les promesses de stabilité budgétaire. Elle est dans les sous-entendus des discours de baisson, dans les enchères ratées, dans les réserves qui s’évaporent. Elle est sur le visage tendu de Trump qui tente de paraître en contrôle et sur les visages encore plus tendus de ceux qui savent qu’il ne l’est pas. Alors, que reste-t-il ? La Fed est piégée. Si elle augmente les taux, elle aggrave la récession. Si elle les baisse, elle alimente l’inflation. Si elle les maintient, le trésor s’effondre sous le poids d’une dette qui croit plus vite que le PIB, la productivité et la patience du reste du monde. C’est une impasse où chaque choix est un désastre. Et c’est dans ce contexte que Trump joue sa dernière carte. Il annonce la reprise totale de la guerre tarifaire, cette fois sous la logique du tout ou rien. Pour lui, il ne s’agit plus d’équilibre commercial, mais de domination économique, de forcer le monde à accepter les conditions américaines, même si cela coûte l’implosion de sa propre économie. La logique est simple. Si nous ne pouvons pas gagner par la croissance, nous gagnerons par l’imposition. Mais le monde n’est plus celui de 2018. Et cette nouvelle version de America First ne fait plus peur. Elle provoque simplement des rires nerveux et des plans de repli à Pékin, Bruxelles, Moscou, New Delhi et même à Ottawa. Car tout le monde le sait. C’est la dernière carte. Le trésor ne tient plus. Les investisseurs institutionnels s’en vont. La confiance s’est évaporée et Trump le sait. Baissons aussi. Mais il joue quand même parce que reculer serait admettre que l’empire est nu. Et maintenant, une inflation incontrôlable, c’est possible. La Fed pourrait être contrainte de reprendre les impressions massives de monnaie pour racheter ses propres obligations et éviter un effondrement du système bancaire. Cela mettrait de l’huile sur le feu de la hausse des prix, détruisant salaires, retraite, réserve et tout ce qui est lié au dollars. Une récession profonde, probable. Les taux élevés censés freiner l’inflation ont déjà commencé à détruire des emplois, paralyser les petites entreprises et ralentir la consommation. Avec une dette qui étouffe le budget fédéral, il n’y aura plus de plan de relance à 1000 milliards pour sauver les secteurs en faillite. Le sauvetage est devenu un bruit de fond. Où le pire scénario ? Une stackflation permanente. Croissance à l’arrêt, prix en hausse, confiance en chute libre. Un cauchemar qui rappelle les années 70 avec une différence cruciale. À l’époque, les États-Unis bénéficiaient encore de la confiance du monde. Aujourd’hui, cette confiance se déplace vers les actifs réels, vers d’autres monnaies, vers d’autres géographies. Et quand la confiance s’en va, l’argent suit. Mais le peuple, qu’en est-il des familles, des travailleurs, des étudiants qui n’ont rien à voir avec ce théâtre d’autoillusion et de chantage global ? Ce sont eux qui payeront en premier. L’inflation dévorera ce qui reste de la classe moyenne. Les prêts étudiants deviendront des pièges éternel. Les fonds de pension ne pourront plus honorer leurs engagements. Et ceux qui conservent des bons du trésor avec une foi aveugle découvriront que l’actif le plus sûr de la planète n’était en réalité qu’un contrat vide indexé sur des promesses politiques. Le plus pervers, il n’y aura pas de coupable visible, pas de procès, seulement un sentiment croissant de trahison, d’abandon et de chaos silencieux. Et après, voilà la seule vraie question maintenant, parce que malgré tout le monde continuera de tourner. L’ordre actuel peut-être pas et peut-être juste peut-être que cet effondrement sera aussi une libération. La fin de l’hégémonie du dollar ne doit pas forcément signifier la fin de la civilisation. Elle peut signifier le début d’une nouvelle logique. Une logique où la valeur se construit plutôt que d’être imprimée, où les accords sont respectés, non imposés, où la croissance nît de la productivité et non de la manipulation monétaire. Mais pour cela, il faut d’abord regarder l’effondrement en face, le reconnaître, l’appeler par son nom et se préparer à ce qui vient après. Nous avons fait ce chemin ensemble de manière directe, sans fioriture, sans peur de nommer ce que beaucoup préfèrent cacher. Et maintenant, à ce point final ou peut-être de bascule, je veux te faire une invitation. Si tu es arrivé jusqu’ici, tu fais partie d’une minorité, d’une élite silencieuse qui pense encore, qui questionne, qui doute. Et c’est exactement ce que ils ne veulent pas. Ils veulent des consommateurs, des suiveurs, des répétiteurs de récits, mais toi manifestement, tu n’en fais pas partie. Alors, si ce contenu t’a éveillé, touché, fais voir le monde autrement, abonne-toi à la chaîne maintenant. Like cette vidéo, laisse un commentaire pour dire ce que tu en penses parce que ta voix compte et elle doit raisonner au-delà des algorithmes. Cette chaîne existe pour cela. Penser l’impensable, remettre en question l’intouchable, dévoiler ce que l’on cache derrière des graphiques colorés et des discours creux. Et le prochain contenu est déjà en production. Oui, ça ne s’arrête pas là. Dans la prochaine vidéo, nous parlerons du plan caché de numérisation des monnaies et de l’avenir des finances post-dollar. Car quand un empire s’effondre, un autre est déjà en construction dans l’ombre. Et tu dois être là quand cela arrivera. Pas comme spectateur, mais comme quelqu’un qui sait ce qui est en jeu. Merci d’avoir marché avec nous jusqu’ici. La crise est en cours, mais la connaissance est ta meilleure armure. On se retrouve dans la prochaine vidéo. D’ici là, reste vigilant, reste lucide et ne te laisse pas berner. M.

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11 Comments

  1. paix au nouvel ordre mondial…
    une terre… un pays… une planète.
    sans les usa… cela va de soi.
    que mon ami bonifie cette nouvelle gestion de la terre.

    et sans guerre.
    on a perdu le mec qui savait éliminer la radio activité.
    on l'a tuer.
    on a encore mille ans a attendre le prochain.
    un mort… une solution de perdue.

  2. Si le dollar / monnaie de réserve mondiale/ monnaie de paiement mondial de l énergie et d autres achats de pays à pays …si le dollar perd de la valeur, il faudra plus de dollars pour payer un bien au même prix qu auparavant.
    Quand le dollar baisse , et que le prix fixé initialement est maintenu…on se retrouve perdant si on ne revient pas à la souveraineté nationale pour battre monnaie. C'est ce que je crois .

  3. Bonjour Donald Trump va-t-il ramener la paix ou faire sonner la trompette de l'apocalypse vive la paix dans le monde ❤️🕊✌️