(Déjà) le retour de la volatilité sur les marchés financiers ?
Tout pour investir, le déchiffrage. Mathias Bassino, Gustave Sanden, bonjour, merci d’être avec nous. Donc retour de la volatilité hein, on sort d’une fin de semaine un petit peu compliquée sur les marchés avec un Donald Trump qui voulait taxer les produits européens à 50 % et ce des bah dans quelques jours là, premier du mois. Et puis là, on bénéficie d’un petit peu plus d’un mois de délai pour discuter un ton qui s’est nettement apaisé. On passe de l’Europe qui est née pour Screws Up pour nous entuber à un ton beaucoup plus apaisé avec j’ai eu un coup de téléphone avec un sur Vaner Layen. C’était my privilege de lui accorder un délai. Il l’explique comme ça. Euh bon honnêtement on est toujours dans un flou total Mathias Bachino. C’est voilà c’est c’est ça dépend de son humeur au réveil quoi. Finalement. Alors euh la semaine dernière, on on s’est rendu compte, je pense à un moment donné que Donald Trump s’est retrouvé un peu coincé entre la Fed et Maudise. pour simplifier, c’est qu’on avait un Donald Trump qui avait la volonté d’être très offensif sur le rétablissement de relations commercial différente avec le reste du monde qui fait prendre un risque à l’économie américaine, un risque de récession et qui pour limiter le risque de voir l’économie américaine partir en récession a besoin que les TOS via la Fed. Et Mouiz et la Fed, mouiz en dégradant, la Fed en refusant de baisser l’ont mis sous pression. Et en général quand Donald Trump est sous pression, il faut relire son livre The Art of the Deal. Et je sais pas si c’est un art tout cas quand il est sous pression en général il sort une énormité. Oui. Et donc la semaine dernière, la semaine dernière quand on on essayait de deviner quelle serait cette énormité et bien c’est tombé sur l’Europe. Ça a été les ces fameux 50 % sur l’Europe qui ont occupé beaucoup de place vendredi fait baisser la pression sur lui sur la partie taux parce que je rappelle qu’il est quand même dans un dans une immense difficulté de limiter le coût de la dette américaine qui a explosé. Donc voilà, il était il a fait cette foucade comme on dit. Maintenant évidemment avant l’ouverture des marchés ce matin, il l’a annulé ou suspendu. Donc l’enjeu est toujours le même. On a on va en voir de la volatilité forcément. Je veux dire, on a Apple qui est sous pression énorme de 25 % de droit de douane. On a Nvidia qui publie mercredi avec grosse incertitude sur quel a été l’impact sur les résultats d’Nvidia de ce qui s’est passé ces derniers mois entre autres les restrictions à l’export. Donc on va avoir de la volatilité. Il est certain que Donald Trump peut en faire d’autres encore parce que c’est une négociation qui va durer encore un peu. On sait qu’on a des dates he début juillet et un peu plus loin. Donc pendant quelques temps, on va probablement avoir cette volatilité. D’ailleurs, l’or est remonté. Ma grosse surprise, moi en ce moment dans ce contexte, c’est le Bitcoin qui a surperformé la semaine dernière, qui allit chercher un nouveau plus haut historique et qui côté réserve de valeur peut-être tout simplement. Ça serait une première enfin ça le le Bitcoin c’est un actif assez passionnant parce qu’il est émergent, il est assez nouveau. Pendant longtemps, on s’est dit qu’il était décorré des marchés puis depuis quelques temps, on s’était dit qu’il était corrélé à la tech américaine. Si là le Bitcoin commence à monter quand la volatilité remonte, c’est nouveau de c’est un nouveau comportement pour cet actif. Donc ça va être intéressant à surveiller dans les jours qui viennent. Il y a autre chose qui est nouveau quand même, c’est que quand Donald Trump souffle le chud donc voilà, essaie d’apaiser les choses, on voit une une forte réaction sur le marché obligataire. C’est-à-dire qu’on a des taux américains qui ont tendance à bien se détendre. Là, c’est pas trop le cas. On reste au-delà de la côte d’alerte des 4,5 %. Bah oui euh c’est pour une fois il y a alors c’est passionnant parce qu’il y a des tas de mécanismes de marché à court terme qui marchaient jusque là ces dernières semaines bah qui s’inversent ou qui ou qui ne fonctionne plus. Euh quel est votre avis là-dessus Gust ? taux dont parlait Mathias tout à l’heure. C’estàd que effectivement cette dépréciation de l’appréciation de la dette américaine par les agences de notation Mouit c’est une première depuis 1919 donc c’est pas tous les matins que la dette américaine se fait dégrader sur les marchés. Clair, il y avait eu des précédents d’autres agences de notation plutôt début 2010, mais en tout cas ce type de dégradation, c’est pas non plus commun. Et donc à force, il y a une dégradation des conditions de marché également pour la dette américaine qui effectivement met la pression. Euh et ça c’est assez intéressant. Vous avez soulevé que on était autour des 4 et demi je crois pour le le 10 ans, on a dépassé les 5 euh sur le sur le 30 ans. Ouais. Sur le 20 ans aussi d’ailleurs, on est coincé. Donc euh donc on voit effectivement un changement de régime qui est pas forcément l’objectif souhaité parce qu’encore une fois je pense qu’une grosse partie de la stratégie de la politique actuelle de Donald Trump c’est au contraire d’alléger la charge de sa dette y compris donc en dévaluant sa monnaie en faisant pression sur les taux et là pour le coup l’objectif n’est pas rempli. Donc effectivement d’autres stratégies et notamment les stratégies de négociation douinière qui est quand même le fil rouge de cette année 2025 avec tout un tas de raisons. Je dirais peut-être une raison supplémentaire, c’est également quand même l’érance de la gouvernance européenne. D’ailleurs, Scott Bessen qui est quand même souvent un peu plus apaisé que que son patron a lui-même dit je cite “J’espère que ça mettra le feu aux poudres.” Donc on espère, on voit on voit quand même que il y a une volonté d’accélérer les négociations et pas que peut-être un effet de posture. C’est c’est ce que vous retenez aussi, c’est que l’Europe pourrait être alors au judo, on dit pénalisé pour manque de compativité, enfin gelant. Ouais, ça existe au golf aussi. Pénalité pour gelant. Effectivement, il y a il y a une forme de lassitude, je pense de du gouvernement américain sur le temps de décision européen. Tout simplement parce que on a du mal à trouver un vrai porte-parole pour l’Europe. Donc là, en l’occurrence, Ursula Vlen a joué son rôle. Apparemment ce weekend, ça a fonctionné. Mais très souvent, on le sait, l’Europe a une gouvernance qui est assez floue, ce qui contraste avec effectivement la rapidité souhaitée ou en tout cas affiché par le gouvernement américain. Et est-ce que finalement on nessaie pas de jouer un petit peu le le même jeu que la Chine, c’est-à-dire le regard des s’agités comme ça tranquillement, sortir quelques phrases du genre c’est inacceptable et cetera et tout puis vraiment pas bouger et le laisser faire et revenir sur ses bêtises en attendant d’avoir quelque chose d’à peu près acceptable où là on pourra négocier. Mathias, il est certain que la négociation devra se faire au meilleur moment possible pour nous. Mais je rejoins Gustave. les les les faiblesses de la gouvernance européenne sont réelles. Donc on on peut-être qu’on l’habille sous un habit de stratégie intelligente, de rester calme, de pas réagir trop vite pour pas mettre le feu au poudre. Et néanmoins, il y a un moment donné, il va bien falloir qu’on réponde. Et au moment de répondre, l’espoir que j’ai moi, c’est que la nouvelle coalition allemande en place depuis peu, peut pourra peut-être euh apporter un drive supplémentaire, je dirais, à l’Union européenne sur ces dossierslà parce que pour l’instant, les faiblesses politiques allemandes et françaises n’ont pas permis aux deux grands pays moteurs un peu de l’Union européenne de s’aligner et d’avoir une position claire. Donc c’est c’est vraiment le le l’immense difficulté. Je suis assez d’accord pour dire que euh à l’heure actuelle, Donald Trump n’est pas dans la meilleure des postures parce qu’il n’est pas en train pour l’instant d’atteindre son objectif et que le prix du pétrole est remonté aussi. Ce qu’il essaie de faire est vraiment sur une ligne de crête très étroite et là Maudis et la Fed vraiment l’ont pas aidé. Donc avoir cette semaine les chiffres de l’inflation aux États-Unis. Ah ben ça avoir cette semaine les minutes de la Fed aussi et puis avoir les résultats de Nvidia surtout qui va être un moment important pour le SNP quoi. Alors cela dit il y a un autre feu orange qui est en train de s’allumer quand même du côté des marchés financiers et qui fait un peu peur à tout le monde parce qu’il avait provoqué une grosse correction des marchés l’été dernier. C’est un mauvais souvenir. Ça reste le Japon. On a euh des taux à 30 ans qui sont au plus haut historique. H euh ils ont dépassé les 3 % de mémoire un petit peu et on a une forte appréciation évidemment du yen hein par effet rémunération. Et ça ça provoque traditionnellement des envies d’intervenir de la part du de la Banque du Japon suivant un schéma qui est assez établi. Mathias, est-ce que c’est pas le petit signe noir, enfin l’œuf du signe noir qui est en train d’éclore là en ce moment pour les marchés cet été ? Mais quand ça quand ça a frappé une première fois, donc le fameux carry trade, hein, euh les alors c’était voilà, c’était un autre sujet à ce moment-là. Donc le l’enjeu euh c’est que euh c’est à mon avis, ça peut pas être ça le signe noir ou ce qui déclencherait une panique boursière plus importante parce que c’est attendu, c’est on le sait déjà. Ouais. On sait déjà que ça risque de se passer. Donc habituellement dans ce type de situation, les investisseurs professionnels, les acteurs des marchés anticipent et du coup l’impact est moindre. Mais euh je j’aurais j’aurais pas tendance à penser que ça puisse être un événement euh h euh catastrophique pour les marchés. En tout cas, si la Banque du Japon venait intervenir. Gustave euh à votre avis danger contenu plutôt sur plutôt la cause que la conséquence là en l’occurrence on l’anticipe que comme disait Mathias cet été on l’a constaté un peu à Postériori. D’ailleurs, on a beaucoup postrationalisé ce qui était ce qui s’était passé mais là on voit qu’effectivement ce qui a conduit au carry trade l’été dernier est en train de se reproduire. C’est les mêmes conditions de marché. Donc effectivement, il est probable que les plus opportunistes en profitent. Maintenant, ce que ça dit pour l’économie mondiale, le Japon, c’est quand même un safe haven, c’est voilà un endroit euh de protection des actifs. Et donc quand il y a une dégradation au Japon, c’est quand même pas un super signal même pour l’économie mondiale. Donc plus d’un point de vue thermostat, je suis pas certain que ça soit effectivement le le meilleur indicateur. Ouais, on n pas des taux d’intérêt d’un safe even là pour le coup. Ça ça monte après dans le Japon sur 30 ans. Ouais. Ouais. Ouais. Complètement. Euh tiens, on va parler euh on va parler euh cryptomonnaie. Euh c’est c’est un chiffre que vous avez retenu, 10 milliards de dollars d’actifs tokenisés qui vont basculer vers Solana. On parle pas du Bitcoin, euh on parle pas euh des terres, on parle de Solana. Euh et là, on a vraiment l’impression qu’il y a quelque chose qui est en train de changer en terme de regard sur cette crypto de la part de la finance institutionnelle. On le rappelle, Solana et d’ailleurs Ripple, enfin l’XRP était vraiment très couvé dès leur dès leur naissance, dès le début par tout le segment financier qui voyait une forme de comment dire de de renouveau de l’infrastructure de paiement international. Et c’est peut-être en ça que c’est intéressant. Ouais, tout à fait. Là, on parle même plus de blockchain en fait que de que de crypto. Exactement. Donc en fait, on a R3 qui est un éditeur de blockchain américain qui avait surtout développé Corda qui était une blockchain fermée spécifiquement pour des institutions financières classiques. Donc des grandes banques, c’est des consortiums de grandes banques qui sont ses clients qui fait le pari cette fois-ci de déployer sa technologie non pas sur une blockchain privée mais sur une blockchain publique. Et la blockchain publique qui choisissent c’est pas Etherum, c’est pas Ripple. Et c’est un peu la surprise parce que Ethereum devait être euh cette blockchain disons par défaut et là en l’occurrence c’est Solana qui choisissent avec quatre institutions pour démarrer dont HSBC, Bank of America, euh la Banque centrale d’Italie et je crois l’autorité monétaire de Singapour. Donc on est quand même pas sur des acteurs, on va dire périphériques, on est vraiment sur une tentative ou une expérimentation déjà à l’échelle. Donc 10 milliards d’actifs concernés et quatre institutions quand même de premier plan qui vont déployer tout ça. Donc le gros intérêt si vous voulez en dehors de la technologie qui est censé accélérer les transactions, qui est censé permettre à ces institutions d’avoir des gains de productivité énormes. Selon MINZ, on parle de 50 à 80 % de gain de productivité par rapport au au mode de fonctionnement actuel. C’est aussi l’introduction du coup de ces actifs hm sur une blockchain publique qui est Solana parce qu’il y a du coup cette perméabilité euh entre la blockchain privée ou ses actifs privés parfois privés d’ailleurs et parfois public hein vers euh du coup l’écosystème Solana. Donc c’est une une grosse grosse nouvelle je pense pour l’industrie. Pour l’instant je regardais hier Solana n’a pas non plus surréagi comme quoi soit cet actif a déjà des grosses certitudes sur lui-même soit le marché l’a pas encore pré. Oui. Ou peut-être que le marché s’est penché aussi sur la problématique infrastructure plus que sur la la crypto elle-même en spéculant euh en spéculant en outrance. Mathias, vous avez un avis là-dessus ? Oui, c’est un pour moi, il y a un vrai sujet éther. C’estàd que il y a un vrai sujet Etheréum euh depuis longtemps. Alors moi, je suis pas un chacun sait he je suis pas un crypto natif, je viens de la finance traditionnelle. Euh mais quand on observe les choses avec un regard financier, euh il était assez clair que Ethereum était la blockchain sur laquelle euh les développements institutionnels allaient se faire et que Colana était la blockchain sur laquelle les memecoin et les projets un peu voilà farfelus se déployait. Et si ce narratif change, et bien on comprend mieux pourquoi Ethereum lague autant derrière Bitcoin depuis un certain temps maintenant. Alors que jusqu’à il y a peut-être, je vais peut-être dire une bêtise, mais à peu près un an, je dirais, Ethereum et Bitcoin semblaient aller de concert. Les gens disaient assez naturellement d’ailleurs que les deux cryptos sur lesquels il était les plus raisonnables euh d’investir à long terme était Bitcoin etheréum. Et aujourd’hui, peut-être que Ethereum a fait des mauvais choix technologiques et et d’organisation euh menant à ce résultat. euh à voir si Etherum réussit à aller chercher des gros projets parce que infin l’enjeu des cryptos actuellement, je mets Bitcoin de côté mais l’enjeu des autres cryptos, ça reste quand même toujours de voir à quel moment il y a du business qui va se faire grâce à elle au-delà de la spéculation. Et ça c’est une je trouve c’est un marqueur très intéressant pour Solana. C’est peut-être pas un très gros business pour Solana cette cette vague de de 10 milliards de tokenisation, mais c’est un indicateur intéressant. Euh si j’ai bonne mémoire euh les mêmes coins euh de Donald Trump et de la First Lady étaient sur la blockchain Ether. Solana. C’était sur Solana. Ouais. Donc euh là il y a coup double coup double les deux les deux champs les plus larges, on va dire. Mais avec les institutionnels, il y a aussi peut-être un gage de crédibilité retrouvée qui explique et juste un petit point complémentaire, il y a la fondation Solana qui a investi dans R3 par la même occasion. Donc on voit aussi que des deux côtés, il y a il y a une volonté je pense aussi de Solana du coup de sortir peut-être justement de ce type de coin vers l’institutionnalisation. Donc il y a une réciprocité en tout cas les les efforts capitalistiques sont partagés ici. Euh il y a un sujet dont il fallait qu’on parle qui peut paraître un petit peu anecdotique ou à la marge mais non c’est Only Fans qui se met en vente. Euh on a une une valorisation de 8 milliards de dollars. Wouh ! Et j’ai cru lire sur Twitter, pardonnez si je me trompe, que on est face sans doute un cas d’école en terme de rentabilité des capitaux propres. C’est-à-dire que globalement, il y a rarement eu une société plus profitable. Pour l’instant, c’est une société privée, hein, c’est le cas de le dire. Elle est pas elle est pas côté en bourse. Mais il y a un sujet là. Ce qui est assez hallucinant, c’est que c’est une société du coup qui a une valorisation de 8 milliards de dollars mais il y a 275 salariés. Donc pour m’amuser, je suis allé regarder pour comparer avec les entreprises les plus rentables du CAC 40 et du SNP 500. C’est donc 12 fois plus rentable que la plus rentable du CA40 qui est Airmess et c’est quatre fois plus rentable que Apple qui est la plus rentable du S&P 500. On parle de 2.4 millions de bénéfices par salarié sur la base des chiffres 2023 qui ont été communiqués. Donc on a pas les chiffres 2024. Donc c’est effectivement stratosphérique. Parmi les chiffres les plus hallucinants aussi, c’est son propriétaire principal qui est pas son fondateur qui est un homme d’affaires russo-ukrainien don dont je perds le nom. Euh Radwinski, voilà, lui s’est versé en dividende 472 millions de dollars en dividende en 2023. Donc on est vraiment sur en fait une démonstration notable de ce que c’est que la scalabilité d’un business. Alors après, on peut toujours euh contester, commenter la moralité de ce dernier. Je crois que 90 % de ces revenus sont sur des types de créations de contenu qui sont dites adulte, mais il y a quand même 10 % qui sont et d’ailleurs c’était l’intention de départ hein, qui sont plutôt sur des contenus classiques. Euh mais en terme de rentabilité, de démonstration de ce qu’on peut faire en passant en mode plateforme, c’est quand même hallucinant. On verra si effectivement l’acquisition se fait mais les acquéreurs pressentis aussi. Et là, je trouve que ça dit quelque chose aussi de du marché actuellement sont plutôt un fond traditionnel de médias. Et donc, on voit qu’après avoir euh réintroduit l’armement comme une thématique d’investissement euh OK euh ces derniers mois, bah là, on a un autre une autre catégorie d’investissement qui était pas forcément ultra plébiscité euh par les grands les grands investisseurs ces dernières années qui semblent en fait avoir les faveurs d’investisseurs plutôt classiques hors champ de cette industrie qui généralement est très endogène. Mathias, ça vous dit quelque chose ça ? Only Fans, la valorisation euh le changement propriétaire et le ça dit indiscutablement quelque chose du caractère extrême de notre époque. Hm. euh la la capacité à créer de la valeur sur base d’une communauté, sur base d’une de d’un rapport de pouvoir horizontal, sur base des réseaux sociaux beaucoup aussi à explosé et donc ça crée des gains de productivité considérables. L’entreprise dans laquelle je travaille n’a peut-être pas les chiffres encore d’Only Fans, mais néanmoins des chiffres très élevés en terme de revenu de revenus par employé. ce qui est lié entre autres à la scalabilité de notre technologie mais aussi à notre approche communautaire. Donc les communautés, l’horizontalisation des rapports de pouvoir et de des des modes de communication, ça c’est un premier renseignement énorme. Ensuite euh bon le fait que les contenus pour adultes soient massifs, je pense que chacun le sait. Est-ce que c’est bon pour la société ? Bon courage pour les sociologues qui répondront. Il est assez clair en revanche que pour les jeunes, c’est pas génial. Génial. Donc euh protéger les jeunes euh de ce type de de plateforme, ça semble un enjeu important. Et enfin euh côté business, je dirais que il faut faire attention quand même à ce type d’entreprise qui va très très vite et dont le modèle dépend entre autres du fait d’être autorisé. Donc voilà, je je dis juste que attention au coup de bambou réglementaire sur ce type de business. La valorisation paraît étonnante mais en terme de multiple, il y a quand même une décotte associée effectivement à la nature du business. avec des performances pareilles, elle devrait être valorisé encore plus que ça effectivement mais c’est une activité qui est par essence très risquée parce que très dépendante du règlement. Et ce qui est très curieux Gustave, enfin je sais pas si si vous avez les mêmes échos que moi, mais quand on regarde un petit peu la presse financière sur Only Funds et cetera, on pourrait dire ou là là société, la réputation sulfureuse effectivement business model risqué, voilà, avec tout avec tout ce que ça peut entraîner comme effets collatéraux. Euh maintenant, c’est pas une entreprise qui a si mauvaise presse que ça. Au contraire hein. On a même euh on a même d’autres entrepreneurs qui regardent plutôt le fondateur avec respect en disant “Non, non, il a vraiment créé un truc euh il y a en passant de en passant vraiment euh de côté le le côté fille à poil, permettez-moi de subsiser l’expression.” Typiquement pour répondre à ce que disait Mathias sur la prévention des jeunes, c’est des plateformes qui sont payantes. Donc déjà c’est une grosse protection euh par rapport à d’autres plateformes qui sont 100% gratuit. Le contenu euh l’accès au contenu est illimité incontrôlé. Donc euh par ailleurs, ça rémunère directement ceux qui créent le contenu. Là encore en terme d’exploitation de des travailleurs associés à cette industrie, ça répond aussi à un certain nombre de critiques qui sont faites au à ce secteur plus traditionnellement. Donc en ce sens, je pense que effectivement c’est un petit peu un petit peu meilleur presse, he ça reste très sulfureux comme thématique que que la que que le secteur au sens large. Et d’ailleurs, on a on a un homologue français qui marche aussi très très bien, qui s’appelle Mim, qui a des chiffres qui sont similaires et qui de la même façon essae pour le coup aussi de diversifier ses créateurs de contenu toujours dans le sens de ce que disait Mathias, c’est-à-dire en fait d’avoir la capacité à animer une communauté et aussi à la monétiser parce que en fait autrefois vous aviez un grand média qui vous choisissait et qui vous donnait en fait accès à sa communauté. Aujourd’hui, vous pouvez créer votre propre communauté. Mathias en est un bon exemple et euh et dans certains cas la monétiser directement donc dans tout un tas d’industries. Mathias, vous n’êtes pas dans cette industrie, je crois mais mais en tout cas euh Mim ou Onifan permettent de le faire à des DJ Snake, à des artistes, tout un tas de d’horizons. Donc je pense que c’est cette diversification en tout cas des contenus la protection des créateurs et des consommateurs qui probablement les font être un sujet un peu plus discutable. Gustav Sanden de Colbert et Mathias Bachino de Trade République. Merci d’avoir été avec nous en direct hein pour décrypter cette riche actualité qui nous a mené à tous les sujets évidemment. Yeah.
Dans cet épisode, Gustav Sondén (Colbr) et Matthias Baccino (Trade Republic) décryptent une actualité économique et financière sous haute tension face à Antoine Larigauderie.
00:00 – Introduction : tensions sur les marchés, cryptos et géopolitique
01:32 – Trump vs l’Europe : guerre commerciale relancée ou bluff stratégique ?
04:00 – Dette US, Fed & Moody’s : un triangle explosif pour les taux
07:42 – Bitcoin au sommet : vers un nouveau statut de valeur refuge ?
08:00 – Le retour du Japon comme risque systémique ? Taux et yen sous tension
10:00 – Solana frappe fort : 10 milliards d’actifs tokenisés avec HSBC & BoA
12:25 – Ethereum dépassé ? Pourquoi Solana attire les institutionnels
14:35 – OnlyFans, le business le plus rentable du monde ? Analyse d’un cas d’école
17:30 – Plateformes & pouvoir communautaire : vers un nouveau capitalisme ?
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