Trump menace le Japon : obéis ou paye le prix fort !

que se passe-t-il lorsque la superpuissance la plus endettée au monde ordonne à son plus fidèle allié de saboter sa propre économie ce n’est pas le scénario d’un film c’est la politique étrangère des États-Unis en 2025 le Japon vient de recevoir un ultimatum fais plonger ton économie où on le fera à ta place en coulisse Toyota saigne 1,3 milliards de dollars de perte le PB japonais s’effondre et Washington exige que Tokyo augmente brutalement ses taux d’intérêt au risque de faire exploser son propre marché obligataire pourquoi pour sauver une position commerciale américaine en pleine des confitures et tout cela la même semaine où les États-Unis doivent vendre pour 22 milliards de dollars de dett à long terme mais les investisseurs prennent la fuite pendant que les États-Unis mettent la pression le Japon prépare une réponse que Washington n’a pas vu venir et s’ils décidons de frapper ce ne sera pas qu’une affaire de tarif douigné ce sera une démonstration de puissance l’économie japonaise s’effondre sous un fardeau de dette qui atteint 261,3 % du PIB en 2025 selon le FMI un record parmi les économies avancées pendant que Washington pousse Tokyo à sacrifier son avantage à l’export pour sauver la compétitivité américaine le dernier rapport semestriel du trésor américain somme la Banque du Japon de durcir sa politique monétaire et d’inverser la chute du yen cela alors que le Japon vient d’enregistrer une contraction de son PIB de – 0,2 % au premier trimestre et s’apprête à vivre un deuxème trimestre consécutif de repli autrement dit une récession confirmée ce n’est plus de la diplomatie économique c’est du chantage monétaire alors que le Japon est confronté à un net ralentissement de la consommation le secrétaire au trésor Scott Bessent exige une hausse des taux qui pourrait faire imploser un marché obligataire encore traumatisé par la fin de 10 années de contrôle de la courbe des taux pourquoi le Japon sacrifierait-il sa croissance alors même que sa propre banque centrale affirme que l’inflation est d à des chocs externes et non à une demande excessive mais la vraie question c’est celle-ci que se passe-t-il quand l’empire qui impose ses exigences n’arrive même plus à vendre sa propre dette toyota a vu ses bénéfices chuter de 180 milliards de yennes soit environ 1,3 milliards de dollars rien qu’en avril et mai 2025 à cause des représailles tarifaires imposés par Trump 24 % de droits de douane sur les voitures japonaises selon Rutters et le constructeur prévoit désormais une baisse de 20 % de ses bénéfices annuels effaçant les gains de l’année précédente qui avaient pourtant été un record historique toyota le plus grand constructeur automobile du Japon s’attend désormais à un revenu d’exploitation de 3,8 trillions de yennes soit environ 26 milliards de dollars pour l’année fiscale se terminant en mars 2026 contre 4,8 trillions auparavant une chute directement liée à l’offensive commerciale américaine ce n’est pas une hypothèse c’est un fait inscrit noir sur blanc dans les bilans et pourtant au lieu d’ouvrir des négociations ou d’alléger la pression Washington s’ans tête désormais tout allègement tarifaire est conditionné à ce que le Japon détruise lui-même son avantage monétaire or Tokyo reste extrêmement dépendant de ses exportations selon la Getro 19,8 % de ses biens sont destinés au marché américain mais au lieu de céder le Japon cherche des leviers des responsables japonais discutent désormais ouvertement de l’intégration de la Chine et de Taiïwan dans le CPTP un accord commercial transpacifique ce qui reviendrait à bouleverser totalement l’équilibre du commerce régional mais ce pivot stratégique permettra-t-il de gagner du temps ou déclenchera-t-il une rupture plus profonde la prochaine émission de bons du trésor américain 22 milliards de dollars sur 30 ans servira de test les marchés mondiaux croi-t-il encore à la solvabilité américaine 2 mois à peine après que la participation des acheteurs domestiques a chuté à 14 % contre une moyenne de 17 % sur les 6 mois précédents selon le Wall Street Journal en mai 2025 c’est bien plus qu’un simple appel d’offre c’est un référendum sur la confiance on demande aux investisseurs d’immobiliser leur argent pendant 30 ans pour un rendement à 5 % alors que les déficits fédéraux sont projetés entre 2,4 et 2,6 trillions de dollars d’après la taxe Foundation en raison du plan de relance de Trump destiné à compenser les effets de la guerre commerciale mais aujourd’hui les investisseurs de long terme voient les bons du trésor comme un paris truqué les anticipations d’inflation sont trop élevées et il n’existe plus aucun consensus politique sur la discipline budgétaire si la demande étrangère faiblit notamment celle du Japon qui reste l’un des plus grands détenteurs de dettes américaines à l’étranger les conséquences seront mondiales un échec de cette émission enverrait un signal clair le modèle d’endettement américain n’est plus crédible même pour ses alliés alors qui répondra présent quand la foi dans le dollar ne suffira plus à garantir la loyauté dans son rapport de juin 2025 sur les taux de change le trésor américain ordonne explicitement à la Banque du Japon de poursuivre son rerrement monétaire avec pour objectif une appréciation du yen censé rééquilibrer structurellement le commerce bilatéral mais le gouverneur de la BOJ Kazuo Ueda reste prudent il cite une stagnation des salaires une consommation en recul et des dépenses des ménages en baisse de 0,1 % en mars 2025 par rapport à l’année précédente selon le ministère japonais des affaires intérieures et si un yen plus fort réduit le coût des importations les données historiques montrent qu’il existe peu de corrélation entre le taux de change et la reprise de la demande intérieure en période de récession de plus l’inflation bien qu’au-dessus de l’objectif de 2 % de la BOJ reste largement tirée par les coûts notamment ceux de l’énergie et de l’alimentation elle n’est pas le fruit d’une surchauffe de la demande selon Deutsch Bank il faudrait une appréciation du yen de 20 à 25 % pour satisfaire les objectifs américains en matière de balance commerciale une correction qui serait dévastatrice pour les exportateurs japonais déjà affaiblie par les tarifs douignés et pourtant les responsables du trésor américain insistent ce rééquilibrage est selon eux indispensable mais pour l’équilibre de qui au juste car soyons honnêtes combien de fabricants japonais survivraient à un tel choc au moment où la situation exigerait de la cohérence la délégation américaine envoyée à Tokyo composée de Scott Bessent du secrétaire au commerce Howard Lutnick et du représentant au commerce Jamison Greer est en désaccord ouvert selon Bloomberg les négociations ont été suspendues temporairement après que des conflits internes ont fait dérailler les discussions les responsables japonais eux peinent à comprendre quelle exigences américaine ils doivent prendre au sérieux la frustration monte à Tokyo les planificateurs économiques japonais affirment qu’ils ne peuvent pas s’engager sur quoi que ce soit tant que la position américaine change à chaque réunion ce n’est pas de la diplomatie c’est une mise en scène pensée davantage pour satisfaire les calculs politiques internes de Trump que pour aboutir à un accord commercial durable et pendant que Tokyo tente désespérément de décoder ce chaos les mêmes négociateurs américains prennent maintenant la direction de Londres pour y rencontrer des émissaires chinois mais soyons clair si Washington est incapable de négocier avec ses propres alliés sans transformer la table des discussions en champ de bataille comment pourra-t-il gérer un face-àface avec son plus grand rival même que les États-Unis exigent une hausse du yen le Japon lui renforce son implantation industrielle dans les pays membres du CPTP pour se protéger de l’instabilité de Washington selon les données du ministère japonais de l’économie les exportations vers les membres du CPTP ont bondi de 13,4 % au premier trimestre 2025 par rapport à l’année précédente avec une accélération marquée des livraisons de véhicules vers le Mexique et le Canada toyota et Honda augmentent leur capacité d’assemblage à Guanaruato au Mexique et à Pratinbourri en Thaïlande non seulement pour contourner les tarifs américains mais aussi pour redessiner leur chaîne logistique autour des routes zéro tarifs prévues par l’accord transpacifique à 12 pays parallèlement Bloomberg rapporte que Mitsubishi Materials négocie de nouvelles chaînes d’approvisionnement en terre rares via le Vietnam et l’Australie conformément aux règles d’harmonisation des origines CPTP et ARP le Japon n’attend plus l’indulgence de Washington il construit sa porte de sortie mais la grande question reste entière ce pivot stratégique peut-il vraiment compenser l’ampleur du marché américain ou bien les États-Unis répliqueront-ils plus violemment lorsqu’ils comprendront ce qui se trame le sentiment des investisseurs mondiaux envers la dette américaine à long terme s’est effondré plus vite que ne peuvent s’ajuster les prévisions budgétaires le 8 juin le Wall Street Journal rapportait que les rendements des bonss du trésor à 30 ans avaient grimpé à 5,12 % leur plus haut niveau depuis 2011 en pleine rumeur de boycott silencieux par les institutions étrangères lors de la dernière adjudication la demande hors États-Unis a chuté de 31 % principalement en raison des ventes massives des fonds de pension japonais selon la Nora ces derniers réalouent leurs actifs vers des obligations d’infrastructure libé en euros afin d’échapper à la volatilité du dollar l’écart entre les titres protégés contre l’inflation tips les bons du trésor classique indiquent désormais des anticipations d’inflation à 3,1 % sur 10 ans bien au-dessus de l’objectif de 2 % fixé par la réserve fédérale et si les investisseurs étrangers croient que l’inflation à long terme dépassera structurellement le rendement des obligations ce n’est pas un problème de prix c’est un problème de confiance souveraine alors que se passe-t-il quand le monde ne voit plus les États-Unis comme l’ancre stabilité du système financier mondial le plan fiscal de Trump pour 2025 prévoit d’élargir le déficit fédéral de 2,4 à 2,6 trillions de dollars sur la prochaine décennie et selon le bureau du budget du Congès prolonger les réductions d’impôts actuels pousserait le ratio dette PIB américain au-delà de 121 % d’ici 2033 pendant ce temps le déficit du compte courant américain déjà à 3,8 % du PIB exige un afflux net de capitaux simplement pour éviter une nouvelle chute du dollar mais là réside le paradoxe Washington veut relocaliser sa production tout en exigeant des capitaux étrangers pour financer ses déficits le Peterson Institute alerte ce double impératif crée une impasse si les États-Unis ramènent la production sur leur sol sans afflu de capitaux extérieurs cela déclenchera soit un effondrement du dollar soit une spirale de la dette et pourtant Scott Besson continue d’affirmer publiquement que les bons du trésor américain restent l’actif le plus sûr au monde résilience ou déni au Japon les lignes bougent un sondage Rutters de mai 2025 révèle que 68 % des économistes institutionnels japonais s’opposent désormais à toute hausse de taux tant que la clarté n’est pas rétablie sur le plan commercial ils avertissent qu’un resserrement prématuré provoquerait une volatilité massive sur le marché obligataire domestique en coulisse la Banque du Japon envisage de retarder la réduction de ses achats d’obligation au-delà du 4e trimestre alors que les rendements à 10 ans atteignent 1 % 26 un sommet depuis 2013 et pendant ce temps Tokyo rédige des protocoles d’urgence pour faire entrer Taiïwan dans le CPTP une décision qui redessinerait les chaînes d’approvisionnement régional et provoquerait une repost directe tant de Pékin que de Washington le Japon envoise un message clair il ne servira plus de simple relais aux ambitions monétaires américaines mais si les États-Unis considèrent que la remontée du yen n’est pas négociable le bras de fer risque d’aller bien au-delà des tarifs des taux ou des déficits jusqu’où le Japon est-il prêt à aller pour reprendre son indépendance et surtout que se passerait-il si le Japon ne se contentait pas de refuser les ordres américains mais décidait de réécrire les règles du commerce mondial de l’intérieur avec la Chine qui s’approche du CPTP Taiwan qui frappe à la porte et les États-Unis embourbés dans leur propre crise budgétaire Tokyo n’a peut-être plus l’intention de demander la permission et si l’Amérique perdait le Japon comme copilier financier en Asie les conséquences dépasseraient largement les taux d’intérêt alliance fracturée flux de capitaux redirigés confiance redéfinie le monde financier pourrait changer d’équilibre alors si le Japon s’en va qui prendra sa place et s’il n’y avait personne

En 2025, les États-Unis imposent un ultimatum économique brutal au Japon. Sous pression de l’administration Trump, Tokyo est sommé d’augmenter ses taux d’intérêt, de saborder le yen… ou de faire face à de lourdes représailles.

Entre effondrement du PIB, chute des profits de Toyota, et tensions sur les marchés obligataires, le Japon vacille. Mais cette fois, Tokyo pourrait ne pas obéir.

Et si le Japon décidait de tourner le dos à Washington ? De réécrire les règles du commerce mondial ? Dans cette vidéo, nous plongeons au cœur d’un bras de fer économique qui pourrait redéfinir l’ordre mondial.

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23 Comments

  1. Trump se croit le King et il croit qu'il n'a qu'à exiger et ordonner aux autres pour obtenir tout ce qu'il veut. Je suis heureuse que plusieurs pays choisissent d'autres options et le laissent se débrouiller avec ses mentries, ses fraudes, et ses fabulations etc.

  2. Trump commet ,selon moi, l'erreur de se croire tout puissant. Il veut dominer le monde. L'occident est depuis longtemps la marionnette des USA. Il vise des pays comme le Canada, le Groenland et le Danemark qui sont incapables de lui. résister. Par contre la Russie et les brics peuvent empêcher la réussite de son plan diabolique. Sa politique suscite des critiques même parmi ses électeurs.