🔴 Le Japon vient de CASSER l’économie mondiale… (C’est bien pire que l’on imaginait)
Vous voulez voir un vrai scénario catastrophe comme seul Hollywood sa les produire ? Regardez à l’est. Le 20 mai 2025, pour la première fois depuis plus de 30 ans, le Japon n’a vendu quasi aucune obligation. Rien ou presque. Aucun acheteur ne s’est présenté au comptoir. Et le lendemain pareil. En temps normal, les obligations japonaises sont appréciées pour leur stabilité. Une qualité qui n’a pas de prix par les temps qui courent. Mais aujourd’hui, plus personne n’en veut. Et c’est un problème gros comme une centrale atomique. L’État japonais ne peut plus emprunter et sur les marchés, plus personne ne veut lui prêter d’argent malgré des taux de rendement qui n’ont jamais été aussi élevés. Depuis plus de 30 ans, le Japon vit à crédit grâce à des taux d’intérêt proche de zéro. Une politique monétaire ultra accommodante censée soutenir une économie vieillissante qui a perdu son mordon. Jusqu’à l’année dernière, tout se passait bien ou plutôt il ne se passait rien. Puis en espérant réveiller l’économie, la Banque du Japon a amorcé un tournant historique et mis fin à 30 ans de taux négatif. 30 ans d’argent gratuits pendant lesquels le pays a accumulé une dette publique gigantesque la plus élevée au monde. C’est dommage parce que c’est la 4e puissance mondiale, le premier créancier des États-Unis et un maillon important de la chaîne financière du monde. Et pendant qu’on regardait Trump se disputer avec son ancien meilleur ami, il s’est passé quelque chose de grave au Japon. Dans le contexte actuel de guerre commerciale, la fragilité de la dette japonaise inquiète les marchés parce qu’elle pourrait bien être l’étincelle qui va enflammer les finances américaines puis européenne et enfin mondial. Dans ce script, je décortique avec vous la crise obligataire japonaise. D’où elle vient, pourquoi maintenant ? Pourquoi c’est grave et pourquoi c’est un cas d’école pour tous les pays qui vivent à crédit comme la France ou les États-Unis ? D’ailleurs, l’idée de vous expliquer cette crise m’est venue d’un coup en lisant les dernières données de la Banque du Japon. Une bonne idée, c’est ce qu’il y a de plus précieux derrière chaque start-up révolutionnaire, chaque roman à succès, chaque film oscarisé ou chaque vidéo de my radar, tout commence avec une simple idée. Le problème, c’est qu’elle n’arrive jamais au bon moment en marchant, en conduisant ou ailleurs. Impossible de tout noter sans perdre le fil. Et c’est là que notre partenaire Pour comprendre ce qui se passe au Japon, il faut remonter à la source du mal, la dette. Le Japon est le pays le plus endetté du monde développé. Sa dette publique dépasse 260 % de son PSB, loin devant la Grèce, l’Italie ou même les États-Unis. Jusqu’à maintenant, ça n’avait jamais vraiment posé de problème parce que le Japon a vécu pendant plus de 30 ans dans un monde parallèle, un monde où le crédit était gratuit. Depuis les années 90, la Banque du Japon mène une politique monétaire ultra accommodante avec pour but de relancer une économie à la croissance anémique et de maintenir l’inflation au-dessus de zéro, des taux bas voire négatifs, des achats massifs d’obligation d’état et des injections régulières de liquidité. Nous connaissons tous les effets de la planche à billet. D’ordinaire, son usage abusif est rapidement sanctionné par l’inflation. Mais pas au Japon. Le plan n’a pas marché. L’économie japonaise n’a jamais réellement décollé et l’inflation non plus. Un kil de riz acheté aujourd’hui vaut le même prix qu’il y a 30 ans. Puis l’année dernière, en espérant choquer le système, la Banque du Japon a décidé de remonter cet taux directeur de – 0,1 à + 0,1 %. Ça n’a l’air de rien mais il n’en fallait pas beaucoup plus. 16 mois plus tard, alors qu’ils sont montés à 0,5 %, la dette japonaise a plongé dans une crise effroyable. Soudain, une nouvelle ligne est apparue au budget de l’État, le service de la dette. Ces centaines de milliards de dettes à 0 % coûtent désormais des fortunes en intérêt et la capacité de l’État japonais à honorer ses engagements est aujourd’hui remise en question. Les investisseurs n’aiment pas recevoir ce genre de signaux. Les plus prudents comme les grands fonds de pension vendent leurs obligations japonaises et se positionnent tailleur. L’un, il tente de fuir le Japon avant la ruine. Sur les marchés secondaires, les prix baissent mais même après la chute, en face, les acheteurs se font de plus en plus rares et leur nombre a même frôé le zéro absolu fin mai. Voilà pourquoi cette crise éclate aujourd’hui alors que le Japon traîne sa dette monumentale depuis des décennies. La réponse tient en un mot le contexte. Depuis 2022, toutes les grandes banques centrales BCE comprises, ont remonté leur taux pour lutter contre l’inflation. Le Japon, qui faisait encore figure d’exception avec ses taux nuls ou négatifs, a fini par suivre tardivement et trop brutalement. Aujourd’hui, chaque diè de points de hausse pèse lourd sur un stock de dette colossal et à ça s’ajoute le climat géopolitique tendu. Ici, les raisons ne manquent pas. Guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, tension en mer de Chine, inquiétude sur Taiïwan, tarif douignier. L’Asie n’a jamais semblé aussi instable et pour les marchés, instabilité rime avec risque élevé. Ceux qui voyaaient hier encore, le Japon comme un avre de stabilité et de sécurité ont revu leur copies. Il le classe maintenant parmi les pays spéculatifs. Ce n’est pas encore le cas des agences de notation, mais tout de même. La confiance est rompue et je vous rappelle la règle numéro 1 du crédit : sans confiance, pas de crédit. Et sans garantie, pas de confiance. Un principe aussi vieux que le Japon. Alors oui, le Japon, c’est loin, c’est exotique, c’est attrayant et quand on pense au Japon, on pense surtout à la PlayStation, au cerisier ou au maître zen. Le Japon, c’est aussi la 4e économie mondiale et le principal créancier des États-Unis. Et cette crise obligataire a fait de lui le talon d’achile du système financier mondial. Pourquoi son économie n’a-t-elle pas réussi à performer malgré cette afflu d’argent ? Parce qu’une grande partie a essentiellement servi et sert toujours à financer les économies étrangères, en particulier les États-Unis. Pendant ces 30 ans et plus encore ces 10 dernières années, en coulisse, des millions d’investisseurs ont utilisé la stabilité et les rendements ridicules de la dette japonaise pour se faire beaucoup d’argent. On appelle ça le carry trade et vous allez voir, c’est très ingénieux. Prenons l’exemple d’un fond de pension américain qui veut emprunter de quoi s’acheter des actions des mag 7. Au lieu d’emprunter un dollar à 5 % dans sa propre banque, il décide d’aller emprunter des yennes dans une banque japonaise qui va lui prêter à 0 %. Une fois les yennes obtenu, il les change en dollar et achète ses actions. S’il le veut, il peut aussi s’offrir des matières premières ou bien des obligations américaines qui vont lui rapporter 4,25 %. Ici, le calcul est vite fait. Notre fond de pension gagne 4,25 % avec de l’argent qu’il a obtenu à 0 %. Au terme du délai qui est fixé sur le contrat de prês japonais, il revend ses actifs, change ses dollars en yenne et encaisse la plus-value. C’était lucratif, peu risqué et c’était devenu une habitude pour les gérants d’actifs. Et là, je parle au passé parce que dans ce système, si les taux montent, tout s’écroule et c’est ce qui vient juste de se passer. Il faut maintenant payer des intérêts sur les crédits en yennes. Les gains ont fondu et certains perdent gros. Alors pour limiter la casse, les investisseurs liquident leur position en masse. On parle de 4000 milliards de dollars d’opération de Carry Trade financé par le Yen au moment où je prépare cette vidéo. Ceci explique pourquoi même si une grosse part de la dette publique reste détenue par les Japonais, la crise obligataire ne sera que l’épicentre d’un tremblement de terre qui ne va pas se limiter à ses frontières, ni même à celle de l’Asie. Le pays est aussi l’un des plus grands créanciers de la planète. Les banquiers et les assureurs japonais détiennent des montagnes d’actives étrangers, en particulier de la dette américaine. Un magoot de près de 1100 milliards de dollars en bon du trésor. Ce qui inquiète l’Amérique, c’est que face à la tempête actuelle, ces détenteurs japonais doivent rapatrier leur fonds pour combler leur perte domestique. Pour ça, ils vendent leur bond du trésor américain, beaucoup en masse. Et quand on vend autant, ça fait monter les taux. Et si l’État américain monte, tout le reste du monde bascule dans le chaos parce que le dollar est toujours la colonne vertébrale du système monétaire international et parce que ça compliquerait sérieusement les plans du nouveau gouvernement qui misent tout sur les taux bas. Avec une dette qui dépasse les 34000 milliards de dollars, Washington ne peut pas se permettre une hausse des taux et Donald Trump harcèle la Fed à ce sujet depuis son arrivée. En Europe, ce n’est pas mieux. La BCE a déjà dû aider plusieurs pays du sud à tenir debout après 2008 et pendant la pandémie. Mais cette fois, le choc vient de l’extérieur et les marges de manœuvre sont étroites. Car ai-je besoin de le rappeler ? Si la devise européenne est mutualisée, la dette publique ne l’est pas. La crise japonaise nous montre ce qui arrive quand on vit à crédit. Imprimer de l’argent à volonté, emprunter sans limite sans jamais rembourser, repousser indéfiniment leur décomtes, ça ne marche pas. Au premier choc, interne ou externe, tout peut s’écrouler. Au Japon, la croissance régresse. Le PIB par habitant est revenu au niveau des années 90. Les jeunes ne font plus d’enfants parce qu’ils n’en ont pas les moyens. Rappelons que 30 % des Japonais ont plus de 65 ans et c’est un cast-ê financier. Les soins de santé coûtent de plus en plus cher, les retraites augmentent et les cotisations baisse avec le nombre de travailleurs actifs. Maintenir le système vivant réclame énormément d’argent. Ce n’est pas le moment de fermer les robinets au gouvernement. L’argent magique n’est pas éternel. À un moment ou à un autre, le système est si déséquilibré qu’il finit par s’effondrer. Un triste destin auquel le Japon voudrait échapper. Et il n’est pas le seul à être menacé. Et dans le petit monde de la dette publique négociable, il y a un autre pays dont les obligations sont traditionnellement vantées pour leur stabilité et leur sécurité, c’est la France. Et elle prend exactement le même chemin que le Japon avec un temps de retard, notre dette publique flirte déjà avec les 115,5 % de notre PIB. En dépit de toutes les promesses, nos déficits se creusent année après année. On empreinte pour payer les intérêts des précédents empreints et on empreinte de plus en plus. Comme le Japon, la France s’est habituée au taux bas. Pendant une décennie, emprunté ne coûtait presque rien. Nos dirigeants ont pris goût à l’argent facile. Pourquoi se serrer la ceinture quand on peut reporter le problème à plus tard ? Tant que les taux sont restés bas, tout s’est bien passé et puis ils sont montés et désormais chaque point de hausse nous coûte aussi des milliards supplémentaires. Bientôt, la France consacrera plus d’argent à payer les intérêts qu’à financer l’éducation ou la santé. Et les Japonais connaissent cette chanson par cœur. Une différence toutefois, le Japon était riche quand il a commencé à s’endetter. Il avait des réserves, une industrie puissante, des entreprises performantes. Nous, on part de plus loin. Nos entreprises fuient vers des cieux plus cléments. Nos cerveau sex patrie, notre industrie s’évapore, nos comptes sont dans le rouge. On accumule les handicaps au moment précis où il faudrait être sur le plus fort pour absorber le choc. Autre avantage au Japon, il s’est endetté dans sa propre monnaie, auprès de ses propres citoyens. Les obligations japonaises sont majoritairement détenues par des Japonais alors que la France, elle dépend davantage des investisseurs étrangers. Si la confiance se brise, si les capitaux fuient, la sanction sera immédiate et brutale. Et la Banque de France, grande propriétaire d’obligation française, n’aura pas les moyens de nous sauver. On ne pourra pas dévaluer notre monnaie. Il faudra grignoter les pensions, tailler dans les dépenses publiques ou faire faillite. On pourrait avoir à traverser des décennies de stagnation comme l’Argentine ou comme le Japon se prépare à le faire. Un scénario apocalyptique qui nous garantit de prochaines années à problème. Vous me direz ce que vous en pensez dans les commentaires. Avec tout ça, est-il encore possible de sauver le Japon ? Difficile mais pas impossible avec cependant des options limitées et toutes douloureuses. La Banque du Japon peut revenir en arrière, se remettre à acheter des obligations d’état, baisser ses taux, remettre la planche habillée en marche. C’est la solution de facilité, celle que réclament les marchés paniqués mais ce serait aggraver le problème et le repousser à la prochaine crise. Autre option tenir bon, maintenir les taux à un demi-po et laisser les investisseurs digérer le choc. Un paril risqué. Si personne ne veut plus acheter la dette japonaise, l’État fait faillite et là le jeu est terminé. Ce sera la mise sous tutelle. Le gouvernement pourrait aussi couper drastiquement dans les dépenses, augmenter les impôts pour réduire le déficit. Sur le papier, ça marche. Dans la réalité, c’est l’explosion sociale garantie. Les Japonais ne sont pas des Grecs ni des Français. Ils ne manifestent pas dans la rue, ils préfèrent voter. Heureusement, contrairement à la France, le Japon garde un atout, son outil économique. S’il parvient à mieux orienter son argent pour relancer son économie, à créer de nouveau de la richesse et à attirer les investissements, laad dette red devient soutenable. Mais attention, c’est compliqué quand on vieillit, qu’on ne fait plus d’enfants et que l’innovation a déménagé en Corée du Sud. Les Japonais ne peuvent pas miser sur l’immigration massive pourir leur population. C’est impensable culturellement. Ils pourraient tenter de révolutionner leur économie, devenir les rois de l’intelligence artificielle ou des énergies renouvelables. C’est possible mais ça prend du temps et la concurrence est rude. Les Japonais pourraient décider de sacrifier une partie de leurs créance sur l’État au nom du redressement du pays. Là encore, difficile à envisager mais pas impossible. En attendant, le Japon n’a qu’une vraie solution. prier pour que la crise ne s’aggrave pas, que les autres pays replongent dans leurs propres problèmes et que les investisseurs oublient ses faiblesses le temps qu’il se refassent une santé. On lui souhaite bonne chance. Comptez sur nous pour garder un œil sur la situation et sur tous les événements qui font l’actualité économique et financière. On arrive au bout de cette vidéo, mais ne passez pas à côté du Plone Note de PO. Transcrivez et résumez vos réunions ou vos notes des 169,99 € avec 300 minutes de transcription gratuite par mois. Cliquez en description pour explorer plow.ai avec 20 % de remise dès aujourd’hui. Merci à toutes et à tous pour votre fidélité. 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LA CRISE OBLIGATAIRE DU SIÈCLE – Pour la première fois depuis 30 ans, le Japon n’arrive plus à vendre ses obligations. Personne ne veut prêter à la 4ème économie mondiale ! Dans cette vidéo, je décrypte pourquoi le Japon croule sous 260% de dette/PIB (record mondial), comment 30 ans de taux à 0% ont créé une bombe à retardement, le “carry trade” de 4000 milliards $ qui menace le système financier, l’effet domino sur les États-Unis et l’Europe, et pourquoi la France suit exactement le même chemin. Une analyse choc sur ce qui attend tous les pays qui vivent à crédit ! Vidéo sponsorisée par PLAUD Note – L’enregistreur vocal IA révolutionnaire. Profitez de -20% avec le lien en description.
00:00 : Introduction
02:46 : La crise expliquée
04:19 : Pourquoi Maintenant ?
05:29 : L’épée de Damoclès : Le Carry Trade
06:57 : L’effet Domino
07:54 : Le destin des pays qui vivent à crédit
10:19 : Sauver le Japon ?
Sources : https://docs.google.com/document/d/1QAl69n22al1wHGNxc7-cVMkZ0AV0stuV68OGL5ehMOk/edit?usp=sharing
#japon #crise
3 Comments
Merci 👍👍😉
Merci encore pour cette info
Revenu de Base