Le Japon vacille entre tarifs, récession et élections
Les exportations japonaises ont chuté de 0,5 % en juin après une baisse de 1,7 % en mai contredisant les attentes des économistes. Cette tendance négative est exacerbée par l’échec des négociations commerciales avec les États-Unis qui imposeront dès le 1er août une taxe de 25 % sur les importations japonaises. Les exportations vers la Chine ont reculé de 4,7 % et celle vers les États-Unis de 11,4 %. La plus forte chute depuis la pandémie de 2020. L’automobile pilier du commerce extérieur japonais est sévèrement touché. Les volumes augmentent mais la valeur des exportations s’effondre de 25 %. Le Premier ministre Chigerou Ishiba fait face à une impasse. Céder aux exigences américaines ou défendre l’agriculture japonaise à l’approche d’élection cruciale à la chambre haute. Une seconde contraction du PIB plongerait le Japon dans une récession technique. Le dilemme économique devient aussi politique.
Les exportations japonaises plongent, surtout vers les États-Unis, en pleine guerre tarifaire. Le secteur automobile s’effondre et la croissance vacille. Tokyo refuse les concessions agricoles, mais l’économie et les élections de dimanche mettent une pression maximale sur le gouvernement Ishiba.
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