Le boom touristique du Japon : opportunités et défis du succès !
Bienvenue. Aujourd’hui, on on va s’intéresser au Japon et plus précisément à sa montée fulgurante comme destination touristique. C’est assez récent cette image d’un Japon très ouvert aux visiteurs. Oui, bonjour. Effectivement, c’est une transformation majeure. On est passé d’un pays perçu comme disons moins accessible à une destination phare. Et ça, ça ne s’est pas fait tout seul. C’est clair. C’est pour ça qu’on va explorer ça aujourd’hui en regardant un peu les chiffres, les analyses, comprendre comment on en est arrivé là exactement et voir comment le Japon gère euh les tensions de sa crée parce que ce succès a aussi un coût. C’est le fameux Kankko Kogaï, la pollution touristique. Oui, on va y venir. Alors, notre objectif, c’est de décortiquer cet essort. D’où ça vient ? Qu’est-ce qu’il motive économiquement ? Quelles conséquences et puis euh quelle réponse face au surtourisme ? C’est un sujet passionnant. Alors, commençons par les origines. Souvent, on pointe du doigt euh l’année 2003. Oui. 2003, c’est le lancement de la visite Japan campaign par le premier ministre de l’époque Koezumi. C’était un vrai tournant politique. L’idée, c’était quoi ? Faire du tourisme un pilier économique. C’est ça. Face à une économie qui stagnait un peu et surtout au déclin démographique, le tourisme est apparu comme un levier de croissance potentielle. L’objectif initial c’était 100 millions de visiteurs en 2010. On en était loin à l’époque. Et ça s’est structuré ensuite. Tout à fait. En 2008, création de l’Agence japonaise du tourisme et puis la stratégie Cool Japan qui a été lancée un peu après. Ah oui, le Cool Japan, la promotion culturelle, mangas, animes. Exactement. Utiliser le soft power, l’attractivité culturelle pour séduire de nouveaux types de voyageurs. C’est assez malin comme approche en fait. Ça a bien fonctionné pour cibler des niches spécifiques et plus récemment, il y a eu des accélérateurs. Non, je pense notamment au yen. Ah bah oui, le yen faible depuis 2020, ça a joué énormément. Ça a rendu le Japon très abordable pour beaucoup de touristes étrangers. Combiné à la réouverture post Covid et l’assouplissement des visas. Voilà, tout ça mis ensemble, ça a créé un appel d’air assez spectaculaire. Et les résultats économiques, ils sont là, hein. Ah oui, les chiffres parlent de même pour 2024. On frôle les 37 millions de visiteurs. Record absolu et les dépenses, c’est colossal. 800 milliards de yennes. 8100 milliards, c’est énorme. Oui, le tourisme est devenu la deuxè industrie d’exportation du pays, c’est dire son importance. Ça crée des emplois, ça dynamise des régions. Donc un succès indéniable sur le plan économique. Mais c’est là qu’intervient le fameux Kangkun Kogai. Exactement. Le revers de la médaille, cette pollution touristique. On a des exemples concrets, hein. Les sources en parlent beaucoup. Kyoto notamment. Kyoto, c’est emblématique. Les résidents qui n’arrivent plus à prendre les bus locaux parce qu’ils sont plein de touristes, c’est un vrai problème au quotidien. Il y a eu aussi l’histoire des photos des guêchades à Guillon. Oui, l’interdiction de prendre des photos dans certaines ruelles privées parce que certains comportements étaient devenus trop intrusifs, voire irrespectueux. Et le Montfougi aussi, non ? Les déchets, la foule. Tout à fait. L’encombrement était tel qu’ils ont dû installer une barrière à Fujika Guuchiko, un spot photo très populaire pour éviter les rassemblement dangereux sur la route. Mais c’est important de dire que le Kangko Kogaï, c’est pas juste des touristes mal élevés, hein. Non, c’est plus profond. Bien sûr, les incivilités existent et pas seulement chez les étrangers d’ailleurs. Mais le Kangko Kogai, c’est vraiment l’impact structurel, la pression sur les infrastructures, les transports, le logement, la hausse des loyers aussi dans certains quartiers. Oui, ça peut jouer l’accès au service pour les locaux qui devient plus difficile. C’est ça le cœur du problème. Certaines analyses font même le parallèle avec Barcelone en évoquant un risque de rejet de protestation. Alors, face à ça, qu’est-ce qui est fait ? Quelles sont les stratégies ? Il y a plusieurs niveaux de réponse. D’abord des mesures pour essayer de contrôler les flux comme les quotas homfugi. Voilà, limite de 4000 grimppeurs par jour sur le sentier le plus populaire et un droit d’accès de 4000 euh pardon 2 millenn pour l’accès plus 1000 yen optionnels pour la conservation. Correction. The outline mention 4000 yen. Let’s stick to the outline for consistency. But acknowledge the possible confusion. En fait non, le chiffre de 4 millen est assez évoqué comme frais potentiel ou combiné. Les sources varient un peu mais l’idée de frais est là. Et il y a aussi le château de Imedi qui pense à faire payer plus cher les touristes étrangers. Une tarification différentiel et les taxes de séjour qui augmentent. Oui. À Kyoto, Osaka, c’est une piste. Mais la question c’est est-ce que c’est vraiment dissuisasif ou est-ce que c’est juste une manière de collecter plus de revenus ? L’expérience de Venise, par exemple montre que c’est pas si simple. Exactement. Une taxe seule, ça ne règle pas tout. Le point crucial à quoi servent ces fonds ? S’ils sont réinvestis pour améliorer les infrastructures locales, réduire les frictions, alors ça peut être accepté. Sinon, d’autres approches sont mentionnées comme encourager à visiter d’autres régions. Oui, l’initiative Go Rural. Essayer de mieux répartir les touristes sur le territoire pour désengorger Tokyo, Kyoto, Osaka. C’est logique mais ça prend du temps. Et puis l’éducation, les campagnes sur les bonnes manières. Oui, des guides multilingues, des infos sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Et il y a aussi des voix comme l’expertuske Ichiguro qui disent qu’il faut peut-être changer d’objectif, c’est-à-dire viser la coexistence plutôt que juste la croissance du nombre de visiteurs. Ça pourrait vouloir dire accepter des limites plus strictes dans certains endroits. Mais il y a aussi des problèmes de fond, hein. La main d’œuvre. Ah oui, gros défi. Le secteur de l’hôtellerie de la restauration manque cruellement de personnel et avec la démographie japonaise, ça ne va pas s’arranger facilement. C’est un équilibre vraiment délicat à trouver. Tout à fait. Le Japon a besoin de l’économie du tourisme. C’est devenu vital. Mais il faut protéger ce qui fait son charme. La vie locale, la culture, l’environnement. Sinon, on tue la poule aux œuf d’or. Surtout que l’objectif officiel reste hyper ambitieux. 60 millions de visiteurs d’ici 2030. Oui, c’est énorme et ça pose la question de la durabilité. Une partie de l’attractivité actuelle est quand même liée au yen faible. Si le yen remonte, bah voilà, est-ce que le modèle tiendra ? C’est une vraie interrogation sur la dépendance à ce facteur conjoncturel. Bon, pour résumer, on a un Japon qui a réussi une transformation touristique spectaculaire, mais qui se retrouve confronté aux effets secondaires de ce succès, le Canco Kogaï en symbole. C’est ça le défi central, c’est comment concilier les bénéfices économiques qui sont indispensables avec la préservation de l’intégrité des communautés, de la culture, de l’environnement. C’est un numéro d’équilibriste permanent. Et ça nous amène à la question finale peut-être au-delà des ajustements techniques. Quel modèle d’accueil le Japon peut-il inventer pour que recevoir le monde ne signifie pas à terme perdre une partie de son âme ? surtout si, comme on le disait, le vent économique venait
es plus populaires au monde ? Dans ce podcast, découvrez comment une stratégie volontariste, initiée en 2003, a transformé le pays en un pôle touristique majeur. Nous analyserons les moteurs économiques et culturels de cet essor spectaculaire, mais aussi les conséquences du tourisme de masse telles que la pollution touristique (kankō kōgai).
🔸 Sujets abordés :
Origines et étapes clés du développement touristique du Japon.
Les impacts économiques impressionnants du tourisme.
Les défis majeurs : surfréquentation, hausse des loyers, saturation des transports et préservation culturelle.
Stratégies mises en œuvre face au surtourisme : quotas, taxes différenciées, campagnes de sensibilisation.
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