La Vérité sur l’Échec Économique du Japon

know we be club all sh go go go took Japon année 1980. C’était une époque où la capitale japonaise incarnait une vision presque futuriste. En effet, des lieux comme Shibuyainza raisonnit dans l’imaginaire collectif comme des symboles de prospérité et d’excès. Les riches hommes d’affaires célébraient des contrats pharamineux tandis que les jeunes dansaient dans les discothèques branchées de Shibuya. Pour beaucoup, ces nuits ne symbolisaient pas seulement la fête, mais aussi un sentiment de victoire, celui d’avoir surmonté les épreuves du passé. Au-delà de cette effervescence sans précédent, les années 1980 sont le symbole d’un optimisme qui s’étend sur toute l’île du Japon. Que ce soit sous le soleil d’Okinawa ou dans le froid de Kaido, une chose unit les Japonais. Cet espoir que le développement économique et social se poursuive afin d’atteindre la meilleure qualité de vie possible. Tous ces excès sont naturels au Japon, un pays qui en seulement deux décennies entre 1960 et 1980 avait enregistré une croissance économique phénoménale de 400 %. Quelques années, le Japon était passé du statut de nation ravagé par la guerre à la deuxè puissance économique mondiale juste derrière les États-Unis. Ainsi alors qu’avant les années 1960, les produits japonais étaient perçus comme bon marché et de qualité médiocre et que le made in Japan était associé à de la camelotte. 20 ans après, les marques japonaises comme Toyota, Sony, Honda ou encore Panasonic étaient à la pointe de la technologie et le symbole même de l’innovation japonaise. Ce succès phénoménal ne va pas seulement s’arrêter à l’industrie, mais se fera également sentir dans le monde de la finance. En effet, en 1989, dites-vous que h des 10 plus grandes banques au monde étaient japonaises. Pour rajouter à quel point l’optimisme régnait sur les marchés, la valeur du Japon en tant que terrain pur était estimée à quatre fois plus haute que celle des États-Unis. Le palais impérial de Tokyo Sol, couvrant une superficie de 3,41 km² valait plus que tout l’état de la Californie. Ant cette prospérité était aussi portée par un excès d’optimisme. Les investisseurs achetaient des actions et des propriétés à des prix qui semblaient déconnecté de toute réalité. Les banques prêtent sans retenu et l’argent circulait librement, alimentant une bulle économique gigantesque. Mais à ce moment-là, peu de gens voyaient les signes avantcourur du désastre. Alors laissez-moi vous raconter comment un pays est passé de ruine à deuxème puissance économique mondiale en seulement 20 ans et comment son âge d’or s’est brusquement terminé. Le Japon d’aujourd’hui est une puissance économique et culturelle, mais en 1945, il est à genoux. Hiroshima Nagasaki Tokyo, des villes complètement détruites. Le Japon ne perd pas seulement la guerre, mais aussi son empire, la Corée, Taïwan et la Manchour. L’économie est ruinée, les infrastructures détruitent sa population affamé. Le pied est dévasté par la guerre. Son Paysbé par habitant est inférieur à celui du Mexique. Après la défaite du Japon en 1945, le pays se trouve sous occupation américaine. Mais contrairement à l’Allemagne, le gouvernement japonais ne sera pas tant puni que ça. Hooito, l’empereur japonais de l’époque, n’aura même pas à abdiquer. Les Américains vont le construire en faisant un modèle du capitalisme en Asie. En 1947, une constitution pacifique qui a interdit le Japon d’avoir une armée offensive est imposée par les Américains. Et les Américains imposent des réformes économiques et agrères qui orientent le Japon vers un modèle capitalisme dont l’économie est fondée sur les exportations. Par exemple, en 1947, une réforme agraire est passée mettant fin au contrôle des terres par les grands propriétaires. Sous la pression américaine, ces terres seront distribuées à plus de 3 millions de petits paysans. Ceci permet une explosion de la productivité agricole et également une hausse du pouvoir d’achat rural. L’une des premières décisions majeures prises par les États-Unis est de maintenir un yen faible fixant le taux de change à 360 pour 1 dollar en 1949 conformément aux accords de Breton Woods. Cette politique monétaire permet de rendre les produits japonais extrêmement compétitifs sur les marchés mondiaux qui permet au pays de se positionner comme une véritable usine du monde. En l’espace de quelques années, le Japon développe des industries clés telles que l’automobile, l’électronique et la cibérurgie tourné vers l’exportation. En 1955, les exportations japonaises représentaient environ 10 % du PIB, ce qui grimpe à 14 % en 1985. Cela transforme l’économie japonaise et reconstruire une nation ne se fait pas seulement avec des réformes politiques ou des aides étrangères. Il faut aussi du capital et surtout un système capable de le canaliser intelligemment. C’est ainsi qu’entranger un autre pilier du miracle japonais, l’épargne des ménages. Dans les années 1950 et 1960, les Japonais épargnent massivement. Les raisons sont multiples. Prudence, hérité de la guerre, manque d’opportunités de consommation, mais aussi culture du sacrifice et de la prévoyance. Le taux des paranes dépasse parfois les 20 à 25 % du revenu disponible, un record mondial à l’époque. Mais ce qui distingue vraiment le Japon, c’est l’organisation de ces entreprises. Le gouvernement japonais à travers le MITI et le ministère du commerce international et de l’industrie joue un rôle central en dirigeant l’économie. Le MIT choisit les secteurs clés pour le développement et régule le commerce extérieur. En parallèle, les entreprises japonaises se structurent en Kertsu, des groupes industriel et financier interdépendant comme Mitsubishi, Toyota, Sony et même Honda. Ces grands conglomérats fonctionnent comme des écosystèmes interconnectés avec des banques qui financent l’ensemble de leur activité et un contrôle sur de nombreuses étapes de la chaîne de production. Ce modèle permet une forte synergie entre les entreprises et une domination mondiale dans les secteurs comme l’automobile et l’électronique. Mais l’un des principaux secrets du succès japonais repose sur deux concepts économiques qui vont réévolutionner la production. Le Kaison est le juste attent. Le Kaison ou amélioration continue est une philosophie qui guide les entreprises japonaises à améliorer constamment leur processus de production. Cette philosophie est de Edward Deming, un statisticien américain qui fut invité pour reconstruire l’économie japonaise après la deuxème guerre mondiale. Chez Toyota, par exemple, chaque employé a le droit de stopper la chaîne de production s’il détecte un problème. Ce souci du détail et de l’efficacité permet d’éliminer les gaspillages et améliorer constamment la qualité des produits. Le juste attendant ou canban permet de produire uniquement ce qui est nécessaire au moment où cela est nécessaire. Cela permet au Japon de minimiser les stocks, réduire les coûts et réagir plus rapidement aux fluctuations du marché. When I walk in office little by little my body going to and feel pain in my heart little I could not finally I but employee also they so busy they could not take care about me just go home. Kang Japan society is everybody go running same way they can see outside derrière cette ferveur productive se cache un Autre aspect de la société, le peuple japonais est fatigué et est lui aussi victime de cette course à la performance. L’épuisement des salarienes devient un phénomène de plus en plus visible. Ces hommes en costume sombre qui se pressent dans les stations de métro, les mains pleines de dossiers font face à une pression sociale intense. En effet, dès les années 1950, les grandes entreprises japonaises offrent à leurs employés un emploi à vie. En échange d’une forte implication personnelle, le salary man bénéficie d’une sécurité de l’emploi et d’une progression salariale automatique fondé sur les années de service. Plutôt que de s’opposer frontalement à la direction, les syndicats japonais optent pour un syndicalisme de coopération. Il négocient les augmentations de salaires et les conditions de travail, mais acceptent de soutenir la stratégie industrielle de l’entreprise. Ce compromis social limite les grèves et les conflits et permet de maintenir la production. Ainsi, à cause du manque de pression syndicale et cette promesse d’emploi à vie, la pression de la performance est incroyable. En général, un salariman travaille plus de 60 heures par semaine. Et c’est durant ces années de boom que les phénomènes de mort par surménage commencent à apparaître. Malgré ce développement économique, dans les années 70, le Japon commence à ressentir les effets des changements mondiaux. En 1971, Nixon met fin à la convertibilité du dollar en or, ce qui entraîne une appréciation rapide du yen. De 360 pour 1 dollar en 1971, le taux grimpe à 271 yennes en 1973. Cela rend exportations japonaises plus coûteuses, menaçant la compétitivité du pays. En 1973, le Japon est aussi frappé par le premier choc pétrolier, ce qui double le prix du pétrole. Mais face à ces défis, le pays se réinvente. Moins de dépendance à l’industrie lourde et plus d’innovation technologique. Des entreprise comme Sony lancent des produits révolutionnaires comme le WMAN en 1979 et Nintendo domine l’industrie du jeu vidéo avec sa famille comom en 1983. En 1985, le Japon produit 60 % des semi-conducteurs mondiaux, consolidant ainsi sa position en tant que leader technologique mondial. Nous sommes en 1985 à l’hôtel Plaza de New York. Un accord est signé dans une salle feutrée loin des regards indiscrets. Ce moment restera connu sous le nom du Plazza Accord. Cinq grandes puissances économiques toutes membres du G5, c’est-à-dire les États-Unis, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Japon, ont décidé de réorganiser l’équilibre du commerce mondial. Le but de cet accord ? faire en sorte que le yen japonais grimpe en flèches face au dollar américain. Cela rendrait les produits japonais plus chers, donc moins compétitifs à l’étranger et cela permettrait de réduire les déséquilibres commerciaux qui faisaient grincer des dents les Américains. Ne voulant pas froisser l’allié américain, le Japon accepte de signer cet accord malgré le flagrant impact qu’il aurait sur son économie. Mais ce qui devait être un bouleversement mesuré s’est transformé en un bouleversement inattendu. Entre 1985 et 1987, la valeur du yen a presque doublé. Pour compenser les pressions sur la croissance économique d’un yen trop fort, la banque centrale japonaise se décide à faire tomber les taux d’intérêt directeur à un niveau historiquement bas de 2,5 %. L’argent et les prêts deviennent donc encore plus accessibles, ce qui pousse les petits et grands investisseurs à se ruer sur les terrains et les biens immobilier. Entre 1985 et 19, la valeur de l’immobilier augmente de 250 % et les entreprises japonaises investissant dans l’immobilier voi également leur action monter en flèche. Alors que les banques japonaises prêtaient sans retenu et sans se soucier de la viabilité des projets, les entreprises délaissaient leur production et les investissements dans l’innovation pour plutôt spéculer en bourse et acheter des terrains. Cela permettait de gonfler artificiellement leur bilan financier, rendant ainsi les actionnaires heureux puisqu’ils voyaient leur action exploser en valeur. Le Japon était entré dans une ère de spéculation, dans une are où même des adhésions à des clubs de golf privés étaient utilisés pour spéculer et gonfler des bilans financiers. À son apogé, ses droits d’accès atteignent une valeur de marché de 1,5 trillions, soit plus haut que le PIB de la Chine, par exemple. C’est un délire. Les entreprises enrichies par cette bulle commençaient à elle-même enchérir à l’étranger avec par exemple le rachat du Rockefeller Center à New York par Mitsubishi ou de Columbia Pictures par Sonny. Mais derrière cette opulence se cachait une bulle qui n’attendait qu’à s’éclater. Les néons bromos des tours de ver des rêves des clinants. Les rues désert silence pesant un futur figé dans le présent les chiffres tombent et en s’effondrent un mirage contente de répondre la fen perdu où tout se suspendit en monde hésitant la décou Oui, sous les crottes c’est le temps en 1990 et Gratial témoin d’une époque de grandeur semblait toujours aussi majestueux. Mais en bas, les rues racontaient une toute autre histoire derrière cette façade et c’était le début d’une nouvelle réalité, une réalité où de nombreuses famues luttaient pour survivre. En une décennie, le Japon était passé d’une nation euphérique à un pays en lutte contre les séquettes de la pire crise financière de son histoire moderne. En 1990, la Banque centrale du Japon commence à remonter ses taux d’intérêt pour freiner la spéculation, passant de 2,5 % à 6 % en quelques mois. Cette décision crée une réaction de panique sur les marchés financiers. Mais ce n’est pas tout. Le ministère de l’économie impose rapidement après des restrictions sur la politique de dette liée à l’immobilier. Ainsi, les Japonais ne pouvant plus utiliser de la dette pour continuer leur spéculation, le prix de l’immobilier crache totalement. Ceci résulte en effondrement des marchés boursiers avec le nikai passant de 39000 points en 1999 à 14000 en 1992. La décennie perdue venait tout juste de commencer. Tous les années qui suivent l’éclatement de cette bulle, le Japon n’arrive plus à se relever. En effet, à cause des hésitations des politiques et des décisions de la banque centrale japonaise, il fut créé un système qui jusqu’à maintenant est moteur d’une croissance économique non existante, d’une déflation chronique et d’une population vieillissante. On peut facilement trouver trois raisons et décisions qui ont mené à ce piège. En premier lieu, nous avons la crise bancaire et les banques zombies. Au lieu de laisser les institutions financières insolvables tomber, le gouvernement japonais a préféré masquer les dégâts. Les banques, incapable de faire face à leurs pertes, furent maintenu artificiellement en vie. Elles continuaient à fonctionner mais sans prêter réellement à l’économie productive. On les surnommera plus tard les banques zombies. Ce choix d’éviter l’assainissement du secteur bancaire a gelé l’économie réelle. Les mauvaises dettes s’accumulaient dans les bilans tandis que les entreprises, elles aussi zombifiées, survivaient grâce à des crédits de survie au lieu d’être remplacé par des nouveaux acteurs innovants et plus performants. Environ 12 % du PIB japonais ont été mobilisés entre 1996 et 2003 pour soutenir les banques en difficulté sous forme de recapitalisation, de garantie de dépôts et d’achat d’actifs douteux. Malgré les décennies passées, environ 10 à 15 % des entreprises japonaises sont encore considérées comme des zombies. Elles survivent uniquement grâce à des crédits bon marchés ou à des soutiens publics sans être rentable ni innovante. Parallèlement, le Japon a aussi modifié sa politique fiscale avec des plans de relance budgétaire. Pour relancer la machine, les gouvernements successifs ont injecté des milliers de milliards de yennes dans des plans de relance. Route, pont, barrage, tout fut construit. Même là où il n’y avait plus personne pour les utiliser, c’était le Japon du béton. En 1992 et 2000, plus de 1400 milliards de dollars furent dépensés dans ces stimulus sans réel impact sur la consommation privée ni sur des investissements productifs. Ces plans kinésiens mal calibrés et souvent clientélistes ont simplement creusé la dette publique sans relancer la confiance. De plus, ces projets étaient complètement à côté de la plaque, se concentrant sur le développement du Japon rural avec, par exemple, l’ouverture de lignes de train sous-utilisé vers des villages lointains et peu peuplés. Et dans l’espoir de ne pas s’endetter trop, ces plans de relance furent accompagnés d’augmentation de la fiscalité. Par exemple, la TVA introduite pour la première fois à Japon à un taux de 3 % en 1989 fut augmenté à 5 % en 1997. Cette hausse a eu un impact immédiat sur la consommation des ménages entraînant une chute des dépenses. Ainsi, malgré une somme non négligeable investi dans des projets de relance économique, l’augmentation des taxes pour les financer a eu un impact plus négatif que la construction des projets eux-mêmes. Dans les années qui ont suivi le crash, la Banque centrale du Japon décida de massivement baisser les taux d’intérêt alors que ceci était déjà à un niveau historiquement bas. Vers 1995, les taux étaient pratiquement à zéro, marquant l’entrée du pays dans une trappe à liquidité où la banque centrale n’avait plus de marge de manœuvre pour relancer l’économie par justement ces taux d’intérêt. À l’époque, il était encore inconcevable de passer les taux d’intérêt directeur en territoire négatif. Les tentatives successives de redynamiser l’économie échoueurent et le Japon plongea dans une désinflation persistante. La Banque du Japon tentera bien plus tard en 2001 de stimuler l’économie à travers la première politique monétaire non conventionnelle, le quantitative haing. Mais il était déjà trop tard. L’économie était coincée dans une spirale déflationniste et les outils de politique monétaire classique étaient devenus inefficace. Aujourd’hui, l’économie japonaise ne s’est jamais vraiment relevée de l’éclatement de la bulle. Le nikay vient à peine de retrouver son niveau de 1989 après plus de trois décennies de stagnation. Et si dans les années 1980, le PIB par habitant du Japon dépassait celui des États-Unis, il ne représente aujourd’hui plus que la moitié. Cette trajectoire n’est pas qu’une exception japonaise. C’est un signal d’alarme pour tous les autres économies développées. La France confrontée à un ralentissement structurel a encore le choix de ne pas suivre ce même chemin de croissance. Car si certains pays comme la Corée du Sud semblent déjà engagés sur cette pente, il est encore temps pour d’autres tirer les leçons du Japon avant qu’il ne soit trop tard.

Le Japon, autrefois deuxième puissance économique mondiale, a connu un effondrement brutal après l’éclatement de sa bulle spéculative au début des années 1990.
Dans cette vidéo, on revient en profondeur sur l’origine de ce miracle économique devenu cauchemar :
• la bulle immobilière et financière
• la politique monétaire de la Banque du Japon
• les conséquences désastreuse du Plaza Accord
• l’échec des Abenomics
• et surtout, les conséquences sociales, démographiques et psychologiques d’une stagnation qui dure depuis plus de 30 ans.

Timeline :
0:00 : Intro
2:57 : Contexte Historique
4:37 : Caractéristiques structurelles de l’économie japonaise
7:25 : Surmenage
9:40 : Changements mondiaux
10:40 : Plaza Accord
13:06 : Interlude
13:54 : La décennie perdue
15:09 : Tentative de relance économique
18:40 : Conclusion

Musique utilisée :
Plastic Love but it’s In Da Club by 50 Cent – B L A N K ♪
Cascade – Heston Mimms – Imuno
Curious Labyrinth – Heston Mimms – Imuno
Gummy Grooves – Heston Mimms – Imuno
Slaystations – Heston Mimms – Imuno
Payload – Heston Mimms – Imuno
Lullaby Load Screen – Heston Mimms – Imuno
La Décennie Perdue – Génération IA (Suno.com)

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