TICAD 9 : le Japon mise gros sur l’innovation africaine [Business Africa]
Turkish Airlines Business Africa. Bienvenue dans Business Africa. Je suis votre hôte à Folak ou Loyer. Voici les titres de la semaine. Le Japon réaffirme son engagement envers l’Afrique via le partenariat Ticad à l’approche de son 9e sommet en renforçant investissement et innovation face au protectionnisme mondial et au chômage des jeunes. Les envois de fonds de la diaspora nigériane atteignent 21 milliards de dollars dépassant l’aide d’étrangères. Des millions de familles dépendent de plus en plus du soutien venu de l’étranger pour faire face à l’inflation et au chômage. À Bobo Diasso, les chenilles de karité appelé Shitumu sont plus qu’un enca. Elles sont une source de revenu croissante et une tendance culinaire qui change la vie de nombreuses femmes au Burkina Faso. Alors que l’Afrique fait face au chômage des jeunes et au protectionnisme, l’engagement du Japon via le ticade reste déterminant. En vue du 9e sommet, Tokyo intensifie ses promesses d’investissement et d’innovation afin de renforcer la résilience climatique, les infrastructures et le capital humain sur le continent. Alors que le continent fait face à une jeunesse en plein essort mais sans emploi et à la montée du protectionnisme mondial, les partenariats internationaux n’ont jamais été aussi cruciaux. Parmi ces piliers figure la TICADE, la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique. Lancée en 1993 et coorganisé par le Japon avec l’ONU, la Banque mondiale et l’Union africaine. La TICAD s’impose comme un forum où les priorités africaines se construisent non par l’aide mais par l’investissement, l’innovation et la coopération. Lors de la TICAD 8, le Japon a annoncé 30 milliards de dollars d’investissement public et privés ainsi qu’une initiative verte de 4 milliards. Depuis, ces engagements se sont concrétisés : financement agricole au Nigéria, soutien aux infrastructures en Égypte ou encore formation numérique et développement du capital humain à l’échelle du continent. À l’approche de la TICAD 9, les enjeux montent. Tandis que les États-Unis sous Donald Trump s’enferment dans le protectionnisme, le Japon réaffirme son engagement construire des solutions innovantes avec l’Afrique. Nous accueillons à présent monsieur Chouet Oueno, directeur général adjoint du département afrique de l’Agence japonaise de coopération internationale JK. Bienvenue. Où en sommes-nous avec les engagements du dernier sommet, notamment aux résiliences climatiques, infrastructure et développement du capital humain ? En guise d’exemple, lors de la TICAD 8, nous avons lancé l’EPSA 6, un programme privé amélioré. Vous savez, le financement pour le secteur privé, je crois que c’était 5 milliards. Sur ces 5 milliards, nous avons réalisé 2,9 milliards cofinancés avec la BAD et la JIK. Et cela comprend certains financements à la BAD pour le secteur des réseaux en boucle continue. Certains financements pour l’Égypte des prêts pour des programmes de développement un financement pour le secteur agricole au Nigéria, mais aussi les formations. Nous avons promis 300000 non en fait plus que cela. Oui, 300000 fonctionnaires et je pense que nous en avons formé 290 jusqu’à présent. Nous avons donc obtenu de nombreux résultats après la TICAD 8. À l’approche du 9e TICADE, quelles sont les priorités du Japon en Afrique ? Comment ces initiatives favoriseront-elles l’emploi, l’innovation numérique et le commerce via LASLCAF ? Tout cela s’inscrit dans le cadre de ce thème à savoir la corréation des solutions innovantes. Par exemple, en 2022, la JK a signé un accord de coopération avec le secrétariat de la ZELC au Ghana pour concrétiser l’idée d’un marché unique intégré. Ce projet représente un potentiel immense non seulement pour l’Afrique mais aussi pour le Japon et le reste du monde. En matière de transition numérique, nous avons lancé une collaboration avec l’université du Kenya autour d’une école de LIA destinée à former des talents africains dans ce domaine. La jeunesse sera par ailleurs un terme central de la TICAD 9. L’Afrique est un continent jeune alors que le Japon connaît un vieillissement rapide et un recul démographique. C’est juste pourquoi nous voulons encourager les jeunes japonais à coopérer avec les jeunes africains. Ensemble, ils incarnent le potentiel de demain. Cette conférence sera donc une occasion majeure pour les jeunes de nos deux continents de travailler ensemble et de créer des solutions d’avenir face à la montée du protectionnisme mondial. Comment le Japon ajuste-t-il son approche économique avec les pays africains ? De nombreux dirigeants africains, japonaises et internationaux se sont réunis lors de la TICAD et ont discuté de ce que nous pouvons faire ensemble. Et bien sûr, nous discutons sur la base de nos valeurs communes. Il s’agit évidemment d’un geste symbolique qui montre que notre coopération internationale est très forte. Permettez-moi de vous donner un exemple. L’un des éléments que la JIK va organiser est une discussion qui ne concernera pas seulement le Japon et l’Afrique, mais à laquelle nous inviterons également l’Indonésie et le Brésil, le Mexique, la Turquie. Tous ces pays mènent une forme de coopération en Afrique. Nous discutons de la meilleure approche que nous pourrions tous adopter en Afrique. Cette discussion réunuira également l’ODA, l’agence de développement de l’Union africaine. Elle est également un symbole de la coopération internationale car il s’agit de l’agence de développement de l’Union africaine qui combine le potentiel des 51 pays et apporte des résultats au continent. J’espère donc que la TICAD 9 pourra montrer au monde à quel point la coopération internationale est nécessaire et peut apporter de la valeur au monde. Monsieur Weno, merci pour votre temps et vos éclairages. Alors que le Nigérien a fait face à l’inflation, au chômage élevé et à l’instabilité de sa monnaie, des millions de ménages dépendent de plus en plus des fonds envoyés par leurs proches à l’étranger. Selon un récent rapport de la Banque Centrale du Nigéria, les envois de fonds de la diaspora ont dépassé l’aide étrangère et les investissements directs, soulevant des questions sur la résilience économique et la viabilité à long terme. Reportage de Kunbabs depuis Abouja. À 32 ans, Godwin Aboutu est coiffeur près d’Abouja. Le soutien financier régulier de son frère installé à l’étranger est vital pour lui et le reste de sa famille. Mon frère nous envoie de l’argent chaque mois. Une partie cert à soigner ma mère, une autre a payé les frais de scolarité de mon petit frère et le reste soutient mon activité. Avec une inflation record et un marché de l’emploi en berne, ces transferts de fonds de la diaspora comblent les besoins du quotidien entre soins médicaux et frais de scolarité. Rien qu’en 2024, les Nigérians de la diaspora ont envoyé près de 21 milliards de dollars, soit une hausse de 8,9 % par rapport à l’année précédente. Ces envois représentent désormais une part importante du PIB du pays. Il dopent la consommation, soutiennent la demande locale et participe. Cela a permis de stabiliser les prix, de soutenir le NIRA et d’augmenter la consommation. car la majorité de ces francs va directement au ménage. Mais les experts préviennent, les dollars de la diaspora ne suffiront pas à redresser l’économie nigériane. Le développement industriel local reste essentiel. Le gouvernement affirme agir pour stimuler l’emploi à travers des programmes soutenant les PME, l’emploi des jeunes et la production locale. Mais sur le terrain, beaucoup estiment que les effets tardent à se faire sentir. À Bobo Diasso, les chenilles de karité connu localement sous le nom de Shitumu ne sont plus qu’une spécialité régionale. Elles sont devenues une source essentielle de revenu pour de nombreuses femmes et alimentent une tendance croissante de la cuisine de rue au Burkina Faso. À Bobo du Lasso, la chenille de karité appelée Shitomo en langue bobo représente une source de revenu essentielle pour de nombreuses femmes. Récolté de juillet à septembre, ce mai peut rapporter entre 25 et 50000 francs CFA par jour en période de forte demande. Bien que la haute débute en certaines femmes gagnent déjà jusqu’à 5000 francs CFA par jour. Le prix de la boîte a grimpé à 2000 francs, ce qui freine temporairement les ventes. Le Shitumu à la mayonnaise accompagné de pain est devenu un snack de rue de plus en plus prisé dans la capitale économique. À de pas de la grande mosquée de Diasoba et d’oxisano et sa sœur en tire profit. On peut vendre à peu près 3 400 pains comme cela dans la journée. Donc on peut dire que c’est rentable. Depuis 2005, une fête dédiée à la chaîn de karité a été créée pour valoriser ce mai et le savoir-faire culinaire des femmes qui le préparent. Il constitue aussi une vitrine commerciale pour les vendeuses. En organisant une manifestation comme la fête du chitomou, ça va draîner beaucoup de festivaliers et beaucoup de gens vont vouloir euh participer et ce qui va permettre à aux femmes la découler facilement leurs chenies de quité et ce qui va leur permettre d’avoir des revenus substantiels pour faire face à leurs besoins et surtout pour pouvoir pour pouvoir scolariser les enfants à la rentrée prochaine. Cela fait près de 20 ans que la filière est mise en valeur, mais elle peine à s’imposer comme d’autres secteurs. Le promoteur de la fête de Chitomo espère désormais structurer l’activité avec le soutien des autorités locales. C’est la fin de cette édition de Business Africa. Merci de nous avoir suivi. Pour plus de reportages économiques et d’informations, restez sur Africa News ou visitez notre site africanews.com. À bientôt. Au revoir. Good. Business Africa was presented by Turkish Airlines.
TICAD 9 : le Japon mise gros sur l’innovation africaine [Business Africa]
À l’approche de la neuvième édition de la TICAD, le Japon redouble d’efforts dans son programme d’investissement et d’innovation collaboratifs à travers l’Afrique.
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