#QuestionsDactu.. Analyse de l’économie marocaine

Madame monsieur bonsoir le contexte économique et commercial au Maroc titre du récent rapport du Conseil économique social et environnemental et c’est justement de ce rapport qu’il sera question mais pas que enfin pour résumer ce soir on tentera de répondre à cette question qui donne beaucoup de fil artordre au gouvernement mais aussi aux

Économistes que faut-il faire pour améliorer la qualité de la croissance et pour que cette croissance ait des impacts en terme de richesse et aussi surtout de création d’emploi ce n’est pas la première fois que nous sommes devant un diagnostic mitigé des recommandations qui cette fois encore donc celle du CZE rejoignne celle

D’autres rapports études ou encore des analyses internationales ou made in Maroc rien de vraiment nouveau donc sur un point commun cela dit et qui est récurrent l’offre de l’économie marocaine peine à répondre à à la demande du marché de l’emploi axé depuis 1983 sur la préservation des fameux macro ou plutôt équilibre

Macro-économique la politique marocaine penl dit à favorisé le développement humain malgré la multitude d’in d’initiative pardon mais voilà 3,2 % c’est le taux de croissance économique prévu par le Haut Commissariat au Plan pour l’année 2024 le verdict du HCP est sans appel le contenu en emploi de la croissance économique a tendance à

S’affaiblir et la croissance potentielle de l’économie nationale enregistre une tendance baissière comment le gouvernement et les économistes donc pourrait résoudre cette équation complexe j’ai avec moi sur le plateau deux questions d’actu deux économistes d’abord le directeur de l’Observatoire du travail gouvernemental Mohamed jedri bonsoir et bienvenue à vous sur ce

Plateau bonsoir merci pour l’invitation Mara et avec nous et un plaisir renouvelé de l’accueillir ça fait longtemps notre professeur économie à l’université Mohamed 5 de Raba profur Zakaria Fanou bonsoir bonsoir Khada merci pour l’invitation merci à vous de l’accepter messieurs qu’est-ce qui fait la croissance que signifie vous savez

Beaucoup de fois on parle de croissance d’un taux de croissance de 3 % mais que signifie cela concrètement et peut-être pour simplifier certains termes qui sont galvodés que nous ne comprenons pas et que le le commun des mortels ne ne palpe pas professeur ferano bon pour parler de la croissance je

Pense que la croissance c’est un peu le taux de variation de la valeur ajoutée créée par le pays et donc automatiquement si on arrive à créer de la valeur ajoutée donc dans tous les secteurs de l’économie ça permettra de générer ce qu’on appelle un taux de croissance positif et donc tant que le

Taux de croissance il est positif ça veut dire que nous avons pu développer une richesse dans tous les secteurs de l’économie et donc là bon si je résume ça de façon plus simple nous avons trois secteurs dans l’économie vous avez le secteur primaire le secteur secondaire et le secteur tertiaire qui constitue un

Peu le socle de l’activité économique et donc automatiquement lorsque nous créons de la valeur dans ces trois secteurs là donc automatiquement nous avons une augmentation de ce qu’on appelle le produit intérieur brut et cette augmentation c’est ce qu’on appelle nous dans notre jargon la croissance économique maintenant cette croissance

Économique peut être vue de plusieurs facettes ça veut dire nous avons la logique de croissance si on regarde la valeur ajoutée ça veut dire c’est la valeur ajoutée mais nous avons aussi ce qui est très important pour le Maroc c’est l’approche qu’on appelle nous l’approche par la demande et donc la

Valeur ajoutée qui est créée dans l’économie soit elle va venir d’une demande interne c’est ce qu’on qualifie de consommation et d’investissement ce qui est établi dans l’économie soit elle va venir d’une demande externe ça veut dire nous nous sommes dans la logique de compétitivité d’importation et d’exportation et donc si on regarde un

Peu la structure de notre PIB nous allons voir implicitement que c’est la demande interne qui vraiment draine la croissance au Maroc la proportion marginale à consommé ça veut dire la consommation faite par les ménages par rapport à la valeur ajoutée créée ça dépasse les 50 % donc c’est la

Consommation qui booste et nous avons aussi l’investissement l’investissement en interne que ce soit l’investissement privé ou public malheureusement c’est le public qui draine et donc automatiquement ces deux facteurs investissement et consommation ce sont eux les vrais facteurs de la croissance ou les vrais facteurs de de de la

Création du produit intérieur brut au détriment de ce qu’on appelle la demande extérieure ça veut dire ce qui décrit notre compétitivité ou ce qui se passe au niveau de la B Bance des paiements dans sa partie un peu ce qu’on appelle le compte-cant de la balance des

Paiements et donc si je veux résumer la situation c’est que ça a été dit dans plusieurs discours c’est que si on veut sortir un peu de cette je dirais ce cycle de 2 3 % de croissance il y a maintenant 10 ou 15 ans il faut obligatoirement de changer de modèle de

Croissance il faut que le modèle de croissance soit plus dans les la partie demande extérieure que demande demande interne et ça nécite plusieurs réformes peut-être on pourra en discuter après al c’est intéressant vous faciliter la transition aussi euh peut-être quelque chose à ajouter avant que justement nous

N’attaquions le dur du sujet quand je dis que vous m’avez facilité la transition c’est que vous avez parlé de justement de ce qu’il faut faire pour que cette croissance soit génératrice de d’emploi et aussi des recommandations parce qu’il y en il en a eu beaucoup je vais d’ailleurs vouliz vous lire un

Extrait de d’une recommandation et pas des moindres malgré l’amélioration l’environnement des affaires vous avez parlé d’investissement Zakaria feranou à travers la mise en œuvre de réformes et le lancement de programmes ambitieux pour développer les infrastructure la croissance économique est resté volatile et insuffisante face à l’ampleur de la demande d’emploi ce qui

A conduit à un taux de chômage élevé notamment parmi les diplômés et les jeunes et contribue à l’aggravation du volume de la pauvreté fin de citation messieurs et messieurs dames ce est un extrait du rapport du cinquantenaire alors le rapport de cinquantenaire il a c’est un c’est un rapport sur les 50 ans

De développement humain au Maroc les perspectives pour 2025 nous sommes à la veille de 2025 et ce rapport a été publié en 2005 donc près de 20 ans après c’est un rapport qui bien sûr a des recommandations et aussi des témoignages témoignages d’hommes politiques économique et associatif c’est un peu

Comme le nouveau modèle de développement nous allons y venir euh près de 20 ans plus tard euh professeur jeder est-ce que ce que j’ai lu a changé euh d’une manière proportionnelle euh on peut pas dire qu’on a beaucoup changé parce que pour parler de l’économie marocaine il faut pas oublier un élément

Essentiel c’est que aujourd’hui nous avons une vision assez claire c’est-à-dire que on aimerait bien d’ici 2035 doubler le PIB marocain aujourd’hui aujourd’hui nous sommes dans la création d’une richesse à la hauteur de 130 130 milliards de dollars on aimerait bien venir à en 2035 à 260 milliards c’est-à-dire doubler le PIB marocain un

Deuxème élément qui est aussi essentiel c’est que chaque année il y a entre 300000 et 400000 jeunes marocains qui arrivent au marché de l’emploi et nous not cissance qu’on qu’on crée c’est à la hauteur de 2 3 %. admettons qu’il est même à 3 %, 3 % aujourd’hui si on est

Euh dans une optique euh optimiste 1 % de croissance crée à peu près entre 15000 et 20000 gros maximum donc on est dans une économie qui crée à peu près 50000 postes d’emploi par an donc il y a déjà 250000 au 300000 qui n’arrivent pas

À trouver euh une une une place dans le marché d’emploi pourquoi parce que on a de grands problèmes majeurs avant de parler des des problèmes le NMD le N mod de de développement il dit que on va y aller sur deux vitesses une première vitesse avec un tau de croissance de 3 4

5 % pour y aller dans une deuxème vitesse à un de 300 pourquoi pas à deux chiffres à 7 % 8 %. nous sommes aujourd’hui à 4 ans à peu près de l’application et de la mise en œuvre d’une MD et on arrive à peine à créer

Euh 2 % voire 2,5 2,8 gros maximum donc on est euh très en retard par rapport à la croissance au niveau marocain pourquoi parce que à mon avis il y a trois obstacles majeurs le premier c’est la question de l’eau le deuxè c’est la question de l’énergie et le 3oisème

C’est la question de l’investissement privé aujourd’hui on on peut pas créer de la de la richesse et de de postes d’emploi dans le secteur agricole pourquoi parce qu’ on dépend de la générosité du du ciel par exemple l’année dernière on a perdu à peu près 100 57 1000 postes d’emploi à peu près

200000 postes d’emploi dans le secteur agricole pourquoi parce que les gens les artisans de manière les paysons de manière de manière générale lorsqu’il y a de la pluie lorsqu’il y a de l’eau ils vont y aller investir ils vont demander des postes d’emploi mais lorsqueil y a

Pas il y a pas d’eau donc il y a pas d’eau donc on va pas on va pas créer de de la richesse deuxième élément aussi qui est essentiel c’est donc en fait 20 ans plus tard c’est pour ça que j’ai évoqué ce ce rapport du cinquantenire

Euh si j’ai évoqué ce ce rapport du cinquantenaire c’est que la diversification justement de l’économie elle est là mais les les fruits de cette diversification sont toujours les mêmes c’estàdire que ce frein hydrique il y a 20 ans il a été soulevé dans ce rapport du 59 et on appelit à justement sortir

De la dépendance du ciel tout à fait tout à fait parce que aujourd’hui la vision elle est là les moyens sont là mais les HP on peut pas les maîtriser aujourd’hui par exemple en 2022 on a payé une facture pétrolière à la hauteur de 15 milliards de dollars 15 milliards

De dollars c’est le coût avec la avec lequel a réussi à organiser la Coupe du monde donc c’est énorme on peut pas une économie comme économie marocaine une économie émergente et on paye 15 milliards de dollars dans une facture énergétique pour payer le gasoile et l’essence et cetera don ça on peut pas

Et au troisème élément c’est l’investissement privé aujourd’hui jusqu’àaujourd’hui c’est l’investissement public qui fait l’effort et l’investissement privé n’est pas là et au moins au moins ces deux dernières années il y a deux éléments essentiels on qu’on peciter premièrement l’argent coûte cher parce qu’aujourd’hui s’il y a une petite entreprise qui va

Aller vers une banque pour son Detter pour pour investir il va il va payer le crédit à un taux de 5 % 6 % pourquoi parce qu’on a une politique monétaire un petit peu excessif pour baisser un petit peu l’inflation donc il y a un impact négatif mais c’est ce même capital privé

Et quand il investit privilégie la rentabilité à court terme ce qui ne permet pas de créer des emplois perenes et durable donc le secteur privé d’accord même si on lui donne le financement nécessaire et peut-être que le financement si il est si on calcule la rentabilité à moyen

Long terme et bien on s’y retrouve on retrouve finalement on se retrouve on retrouve le compte il est à ça madame Khadiga mais il y a aussi d’aut d’autres obstacle d’autres facteurs il y a toute la question de la corruption il y a la question de la rente parce que cité dans

Ce rapport de ce rapport de cantenire il y a 20 ans et dans le le rapport du nouveau modèle de développement c’est la même heureusement je vous cite un petit exemple par exemple par rapport à la rente un petit un petit exemple aujourd’hui dans le secteur énergétique

Au Maroc qui est un secteur très productif et très rentable parce que euh le tau de rentabilité il est à la hauteur de 60 % ça s’est soulevé dans le dans le le rapport du Conseil de concurrence c’est qui est assez rentable mais ce n’est pas n’importe quelle asso

Structure qui peut entrer dans le dans le marché pourquoi parce qu’il y a des freins en amont par exemple on dit aux sociétés il faut avoir au minimum 30 stations distance pour commencer donc déjà c’est un frein en amont mais par exemple ce secteur moi je pense que une

Petite entreprise qui va qui va qui va commencer avec deux trois stations ça pourit faire ça pas faire l’affaire et il va un petit peu on va voir l’impact pour pour pour le voilà le le citoyen mais à vrai dire il y a la range il y a

Aussi de la de la corruption qui freine l’économie marocaine alors justement et peut-être qu’il y a aussi une hausse à la pompe bientôt en tout cas ça a été ça a circulé ça circulé dans la presse rien d’officiel mais il se peut qu’on rajoute encore 1 g au litre de diesel

Préparez-vous c’est pas encore confirmé comme je viens de le préciser logique de rente Zakaria ferano en fait en gros c’est pour ça que j’insiste vraiment sur ce sur sur le fait que les diagnostics ce ne sont pas les diagnostics qui manquent ce ne sont pas les recommandations qui manquent

Nous sommes les champions du monde en terme de diagnostic oui mais mais mais du coup là on se retrouve vraiment sur c’est la demande intérieure qui draine comme vous le disiez tout à l’heure cette croissance la croissance on parle de un point de croissance qui va créer 15000 emplois alors qu’on qu’

On en promet des millions bon où est le goulot d’étranglement bon répondre à cette question je pense c’est une c’est un élément très délicat et c’est pour ça que c’est pour cela que nous pensons à vous chers experts pour nous aider dans la réflexion jamais on est écouté hein

Non non on est jamais et regarder même non non très bien ça sur votre émission mais normalement je pense pour changer un régime de croissance c’est pas uniquement la volonté qu’il doit y avoir il doit aussi il doit aussi y avoir des actions réelles par rapport à un

Changement et maintenant bon comme je l’ai dit bon comme ça a été dit aussi par mon cher ami si je c’est que normalement nous avons un régime de croissance qui est établi d’accord lorsqu’on regarde un peu quels sont les instruments pour changer ce modèle de croissance les instruments sont à la

Main de qui sont à la main des décideurs les décideurs ça veut dire c’est le gouvernement qui va mettre en place pas uniquement le gouvernement la banque centrale et cetera tous les acteurs qui vont utiliser les politiques économiques c’est eux qui ont la capacité de changer le modèle de croissance maintenant si je

Prends un exemple aujourd’hui nous regardons par exemple le problème de l’informel ça a été cité aussi par le rapport du du Conseil économique bien si on regarde l’informel les statistiques bon international et aussi les statistiques au niveau interne indiquent que nous avons plus que 70 % du du

Marché de l’emploi qui est dans l’informel ça c’est très important à savoir maintenant c’est quoi le problème réellement c’est ça un régime de croissance pourquoi on crée pas de l’EMP emploi parce qu’il faut qu’on revienne à l’économie à son fondement le marché de l’emploi c’est l’offre et la demande

D’accord et donc s’il y a un problème dans le dysfonction ou un dysfonctionnement entre l’offre et la demande vous avez un marché parallèle qui se crée c’est le marché de l’informel maintenant où est-ce qu’il est le problème est-ce que c’est dans l’offre est-ce que c’est dans la demande

Moi je le dis sincèrement le problème il est dans l’offre pourquoi parce que nous avons des entraves qui empêche d’arriver à l’optimalité dans le marché de l’emploi ces entraves c’est des entraves généralement qui sont réglementaires et qui permettent de donner ce qu’on appelle un marché parallèle à l’emploi

Et lorsque vous partez dans en fait que vous dites est-ce que c’est la la c’est l’insuffisance de la création d’emploi elle est du à à cela ou elle est dû au au secteur informel s’il vous plaît lorsqu’on lorsqu’on parle vous avez des citoyens qui sont employés dans

L’informel ça veut dire l’offre est là h mais elle est dans l’informel d’accord l’offre elle est là ça veut dire il y a des entreprises qui travaillent il y a des des des structures je peux ne pas dire les entreprises mais des structures qui travaillent dans l’informel maintenant ça c’est l’offre maintenant

Pourquoi les gens demandent de partir à l’informel là c’est une question fondamentale et nous les économistes on sait que lorsqu’il y a un marché parallèle qui se crée parce que le marché informel c’est un marché parallèle ça veut dire il y a un problème soit dans l’offre soit dans la

Demande dans l’offre il y a beaucoup de restrictions il y a beaucoup de restriction ça a été cité par C vous voulez rentrer dans un secteur il y a des barrières à entré vous voulez devenir travailleur il faut que vous payez la fiscalité il faut que vous payez les côtisations et cetera et

Cetera et donc ça les coûts que ça soit les coûts financiers les coûts fiscaux que ça soit aussi la réglementation ça peut constituer des limites vis-à-vis de la demande et donc pardon vis-à-vis de l’offre dans le secteur formel ce qui privilégie ce qu’on appelle l’informel et donc ça c’est juste un exemple pour

Vous dire que lorsqu’on veut changer de paradigme de modèle de croissance il faut obligatoirement qu’on change un peu d’aptitude des politiques économiques aujourd’hui lorsqu’on parle aujourd’hui nous avons un problème par rapport à la compétitivité nous voulons que la partie extérieure commence à drainer de la valeur ajoutée mais nous avons une

Balance commerciale qui est déficitaire vous avez les exportations qui qui qui n’arrivent même pas à surmter les 60 % des importations et donc là il faut se par qu’on importe tout aussi tout pardon non on importe quand même vous avez les céréales et les hydrocarbures déjà ça

Pèse très lourd sur la balance écoutez ça ça pèsera toujours très lourd pourquoi parce que même dans les énergies renouvelables même si on va produire les inputs technologiques on va les importer bon moi je rentre pas dans cette polémique mais le problème c’est que normalement nous autant que décideur

Politique il faut qu’on trouve quels sont les problèmes qui pèsent pour ne pas arriver à cette croissance qui va être de la demande extérieure je vous dis un des problèmes Phard c’est le problème de compétitivité bien sûr ça veut dire par rapport au prix exemple

Pas au prix ça veut dire au quel on vend on est très compétitif sur le prix prix mais par rapport à ce qu’on appelle la productivité du travail on a parlé du secteur agricole on parle toujours du secteur agricole la volatilité et cetera la pluiométrie mais le problème c’est

Pas moi je suis non il y a pas que ça c’est un problème la pluie mais il y a aussi la productivité regardez le rythme de production dans l’agriculture vous avez une agriculture où les travailleurs travaillent pendant 3 mois si on fait des calculs en terme d’heure de travail

Vous allez trouver que c’est 3 mois je parle pas des industries agricoles ça veut dire les grands acculteurs et tous les rapports il y a de ministère des Finances il y a ceux de la Banque centrale il y a ceux aussi des des chercheurs attestent que la productivité

Elle a elle a baissé de façon drastique dans le secteur agricole et donc comment vous voulez qu’on soit compétitif dans ce secteur comment vous voulez que sa valeur ajoutée augmente parce que finalement en terme de production vous avez deux éléments vous avez soit le capital soit le travail donc le travail

Normalement l’industrie agricole elle reste un peu archaïque en terme industriel donc la capacité du travail elle est la plus dominante et cette productivité elle baisse en raison de la la pluie en raison de la qualification en raison d’ une inadaptation aussi d’agriculture il faut dire rendement financement le rendement va venir de le

Rendement va venir de la productivité automatiquement maintenant nous dans notre politique agricole par exemple on a ciblé uniquement la valeur ajouté exportatrice on n’a pas ciblé la productivité c’est très différent et donc automatiquement si vous voulez augmenter la productivité il faut augmenter le capital humain il faut enlever les restrictions c’est des

Politiques structurelles qu’il faut mettre en place restrictions parle de je parle de tion il y a le code du travail a l’informel maintenant tous ceux qui sont dans l’agriculture je pense que la plupart sont dans l’informel évidment donc voilà donc lorsque le SMAG et le SMIG oui toutes les restrictions c’est

Ce que j’ai dit tout à l’heure ça veut dire on veut on dit on veut aller dans un régime de croissance basée sur la demande extérieure on peut devenir mais il y a des réformes qu’il faut mener et là moi je pense que le gouvernement il doit avoir le courage de rentrer dans

Des chantiers surtout sur le chantier du marché travail ça veut dire par rapport à la flexibilisation du marché travail c’est une question qui ne s’aborde jamais on veut pas rentrer dans le marché de travail on sait que l’informel c’est un dysfonctionnement comme je l’ai dit par entre l’offre et la demande on

Veut pas rentrer il y a beaucoup de chantiers où on veut pas rentrer excusez-moi quand vous dites on veut pas rentrer pourtant il y a beaucoup de d’initiatives de ce même gouvernement euh pour non non s’il vous plaît ne me parlez pas des des solutions euh transitoires moi je parle des politiques

Structurel non non c mais on essaie là on essaie aussi on essaie aussi de mettre la lumière sur mais par que vous allez en convenir quand même ch il y a les politiques temporair j’ai compris pas de MESS POS ma question les politiques temporaires j’en connais je ne veux pas en parler

Les politiques temporaires vous allez parler des différents programmes qui ont été mis je les félicite ce sont des politiques temporaires ça veut dire quoi il vient pour résoudre des problèmes covid-19 ça veut dire covid-1 des problèmes par rapport ponctuel par rapport au chômage mais c’est pas des réformes structurelles par rapport au

Marché de travail c’est très différent il y a eu des réformes structurelles sur le marché de travail si vous avez évoqué si vous avez évoqué le l’agriculture il y a eu le Plan Maroc Vert il y a le Plan Maroc Vert 2 intitulé génération green où est la diversification du de

L’activité économique du monde rural voilà ça c’est une question et là je ne parle pas des programmes je ne parle pas des programmes comme vous dites FM maintenant voilà maintenant vous parlez des de ces programmes là moi j’ai j’ai parlé du marché de travail dans ces

Programmes là je ne vois pas moi la réforme du marché travail très bien dans ces programmes là moi je vois un ciblage par rapport à la valeur ajoutée exportée très bien on en a réussi on a réussi à exporter la valeur ajoutée qui est exportée à l’extérieur elle est très

Très importante mais qu’na est-il des autres éléments qu’ennait-il du produc de la productivité qu’ennaitt-il de la volatilité vous savez ce que vous avez lu de 2005 qui était très très bien écrit ils ont parlé de ce qu’on appelle la volatilité vous savez ce que c’est que la volatilité ça veut dire que vous

Êtes vulnérable au choc bien sûre pas je les félicite ils l’ont pas dit ils ont dit volatilité ça veut dire vous êtes vulnérable au choc ça veut dire vous n’avez pas la capacité d’avoir un rythme de croissance soutenu ça veut dire quoi ça veut dire que les germes

Qui génèent la croissance chez vous sont temporaires il n’y a pas de politique économique autrement dit je m’arrêteilà vous allez compléter bien sûr bien sûr si je bien sûr parce que j’allais vous êtes directeur de cet observatoire du travail gouvernemental donc bien naturellement que vous allez rebondir

Sur cela et puis j’ai je voudrais aussi vous interpeller là-dessus par rapport à ça moi je je rejoins c’est Zakaria parce qu’il y a pas mal d’éléments qu’on qu’on devrait prendre en considération et moi j’ai toujours j’aime toujours parler avec des chiffres et avec des exemples par exemple on donne un petit exemple

Qui est qui est flagrant h HM imaginez madame Khadija que toutes les politiques d’emploi au maroc ils ont un budget en 2021- 2022 à la hauteur de 600 millions de dirham ils ont créé plus de 140000 postes d’emploi loi je parle de insertion je parle de TFiz je parle de

Pas mal de projets à la PEC et cetera vous voyez et en parallèle on a dépensé 1illard 800000 postes d’emploi pour 1ard 800000 dirham 800 millions dirham ah oui presque de 2 milliards de dirham oui pour créer des postes à aurche de 3 mois 4 mois vous voyez un petit peu le

Paradoxe ça c’est c’est flagrant ça c’est deuxè élément et qui essentiel que citit par Zakaria par exemple par la question de de l’informelle on a dit à un moment donné qu’il y a des des plombiers des minoisier des des commerçants un petit peu dans dans les

Dans les les quartiers allez on va faire euh une faveur fiscale pour inciter les gens pour partir de l’informel vers le formel vers l’ entrepreneuriat voilà allez ils sont venus euh avec enthousiasme mais lo de finance 2000 23 on on vient avec une mesure pourquoi parce que c’est

Vrai il y a certaines entreprises qui ont employé ce qu’on appelle l’emploi déguisé et ils ont changé leur salariés avec aut entrepreneurs donc mais euh la solution est claire on va y aller vers cette entreprise là et on va les pénaliser mais pourquoi on va pénaliser tout le monde qu’est-ce qu’on a comme

Résultat so 600000 auto-entrepreneurs ils ont quitté le l’utentrepreneurs ils ont revenu encore une fois dans l’inform c’est pas normal c’est pas normal le même gouvernement qui a une politique qui insiste l’emploi et qu’on vient avec avec un instrument avec avec une mesure pour pour parler des gens qui vont

Revenir pourquoi parce que on va y aller ver un chiffre d’affaires de 50000 dirham ou bien 80000 diram donc c’est pas possible c’est pas possible qu’on continue qu’ continue comme ça et la même chose moi je j’en cite pas mal pas mal d’s en parlant par exemple de la charte de l’investissement imaginez

Madame Khadija que on a sorti tous les décrets sauf le décret pour entreprises qui vont exporter à international c’est pas possible c’est pas possible alors normalement on aimerait bien inciter les gens les entreprises à exporter vers international normalement c’est le premier décret qui devrait sortir jusqu’à aujourd’hui jusqu’ l’heure qu’on

Parle aujourd’hui il n y a pas encore le décret pour pour pour C là donc il y a pas mal pas mal d’éléments c’est un gouvernement qui a de la vision aujourd’hui il y a des promesses c’est un gouvernement qui a fait des promesses c’est vrai c’est vrai des Prom et et des

Promesses en terme de création d’emploi qui ne se compte pas par sonp sont dépassé pour rester objectif euh créer 1 million deand pas M mandat moi je parle du contexte parce que en 2000 parce que en 2021 il y avait pas la la la la guerre

Entre la Russie et l’Ukraine on n’a pas on a jamais pensé de faire 6 ans de stress juste pour rester un petit peu objectif parce qu’on n’est pas là pour juste c’était les les les les points les points négatifs donc 1 million de postes d’emploi c’est un petit peu c’est

Dépassé mais si on arrive à créer 500000 ou 600000 d’ici 2026 ça va être une très bonne chose mais mais il y a encore le travail à faire peut y arriver à ce point-là est-ce que justement euh est-ce que quand on parle de de de de création

D’emploi est-ce que dans le million ou dans les 500000 euh on peut compter justement le le travail intérimaire normalement normalement en principe on devrait pas le le compter parce que lorsqu’on parle d’un poste d’emploi c’est un poste d’emploi qui est Pirin qui est dans la qui va permettre à à quelqu’un de de

Bâtir une une famille de créer de la richesse il va il va compter sur ça mais on peut pas dire que pour quelqu’un pire encore pire encore il y a encore un grand problème les gens qui ont bénéficié de ache parce que ils ont bénéficié d’une d’une généralisation de

Laamot pour 3 4 mois exa par la suite ils sont dans la précarité ils ont demandé l’aide social ne sont pas éligibles parce queils ont ils sontmatriculés dans à la CNSS vous voyez un petit peu pourquoi pourquoi oui pourquoi Z est-ce par parceon vous on ne vous écoute pas

Assez bon je pense que bon les moi je pense que les solutions sont délicates par rapport à ce qu’on dit au Maroc pourquoi parce que bon je je veux pas rentrer dans beaucoup de détail parce queon est dans une émission un peu qui est publique mais normalement moi je

Crois que la croissance même si on arrive à 5 à 6 % ça va pas générer de l’emploi ça c’est ma vision pourquoi parce que notre croissance ça va pas générer assez d’emploi pour couvrir la demande oui pour couvrir le marché donc pourquoi pour une simple raison c’est

Que la croissance au Maroc elle était toujours qualifiée sur le plan économique comme étant une croissance sans emploi parce que c’est un choix qui a été fait à un certain moment lorsqu’on a on est rentré dans l’industrialisation et c’était un choix stratégique et on a oublié un peu l’agriculture bon je suis

Pas tout à fait d’accord avec cette vision mais c’est un choix qui a été fait et lorsqu’on parle d’une croissance sans emploi il faut comprendre ce que c’est les régimes de production qui sont à l’extérieur du Maroc des pays qui ont réussi comme l’Allemagne comme par exemple la Corée et cetera et cetera

Tous les pays le Japon il ne rentrent jamais dans la filière depuis le sommet il rentrent de la filière depuis le bas de la filière pour avoir de la productivité qui génère de l’emploi au Maroc c’était l’inverse qui a été choisi on rentre des filières depuis la

Dernière chaîne et après on essaie de rejoindre le début de la filière je m’explique c’est que si je prends on a réussi he il y a un secteur il y a deux secteurs où on est en train de réussir c’est le secteur automobile le secteur aéronautique mais tous les autres

Secteurs on est oui on est dans une croissance qui va pas générer de l’emploi ça veut dire aujourd’hui si vous prenez une industrie quelle que soit l’industrie vous allez générer une valeur ajoutée de 4 5 % mais derrière il y aura jamais de l’emploi parce que vous

N’avez pas fait le choix d’une industrie pro emploi et ça bon c’est pas nous hein c’était je dirais le dogmatisme ou je dirais un peu la logique qui régnait à partir à la fin des années 90 10 et on était fragilisé à l’époque parce qu’il y avait beaucoup de problèmes économiques

C’était un peu le consensus de Washington ça veut dire il fallait partir dans les équilibres macro-économiques chercher à stabiliser moins de dépenses moins d’inv et cetera et cetera et ça nous a conduit aujourd’hui vers ce qu’on est maintenant moi je pense que il faut ouvrir le débat

Sur la croissance au Maroc et sortir des solutions quand les solutions dont on est en train de parler parce que le monde change aujourd’hui on est dans un débat on va investir pour générer une valeur ajoutée pour créer de l’emploi c’est un débat va dépasser aujourd’hui parce que les industries très

Développées à l’extérieur du Maroc ne parlent pas de cette façon même les qualifications qu’on est dont on est en train de parler ils sont en train de muter les nouveaux métiers sont en train de muter donc automatiquement cette croissance que nous on veut faire aujourd’hui peut-être qu’elle est

Dépassé à l’extérieur et donc il faut avoir une autre vision par rapport à notre croissance maintenant ce débat doit être ouvert heureusement heureusement je pense que là heureusement que économiquement nous sommes tributaire du du de ce qu’on appelle les flux de capitaux ça veut dire du compte capital heureusement s’il

Y avait un choc sur le compte capital oh ça aurait été le désastre au Maroc et ça on en cela veut dire pour expliquer aux gens qu’est-ce que ça veut dire qu’on dépend des flux du capitau ça veut dire que le Maroc il est toujours attractif en terme d’investissement direct et ça

C’est heureusement par rapport à ça et heureusement par rapport au marocains résidents à l’étranger c’est que le déficit dans le compte courant parce que les importations dépassent largement les exportations et c’est gouvernementut pas résoudre parce que ce sont des décisions de politique économique il faut savoir prendre ces décisionsl c’est lesffet

Absorption c’est connu par tous les économistes mais maintenant ils veulent pas rentrer un peu dans les niches ça c’est un problème structurel ça a été cité implicitement la rente vous pouvez la qualifier comme rente vous pouvez la qualifier comme j’aimerais bien qu’on définisse la liche pour les téléspectatezi regardez moi je je suis

Tout à fait convaincu que lorsqu’on choisit l’économie de marché ou le libéralisme HM il chisir dans globalité d’accord il faut pas choisir un peu de libéralisme et un peu de protectionisme pour protéger le profit ça c’est pas de la libéralisation et si vous voulez moi je pense je vais le dire

Hein je vais le dire je vais oser le dire moi je suis de plus en plus convaincu qu’il faut passer vers un régime de change flexible pour arrêter la rente parce qu’il faut qu’il y ait un choc écoutez aujourd’ui aujourd’hui j’ai ça c’est mon point de vue hein c’est un

Point de vue d’un économiste il faut fasse une émission làdessus parce que sachant que le FMI vient de dire attends ce qui est intéressant parce que le FMI la semaine dernière a dit que le Maroc était prêt pour une flexibilisation je ne parle pas je je ne suis pas tout à

Fait d’accord avec le FMI je ne serai jamais d’accord avec le FMI mais je le dis lors si on veut vraiment être dans une économie de marché il faut que la concurrence s’installe sur tous les domaines il faut pas protég progressivement progressivement mais vous l’aviez dit tout à l’heure sur les

Hydrocarbures si on a par exemple un cahier des charges qui est très contraignant pour ouvrir justement ce marché à la concurrence et bien ça peut s’appliquer sur d’autres marchés aussi oligopole bien sûr mais bien sûr alors bon justement je vais revenir encore à ce rapport du du centenaire je

Suis un peu nostalgique début des années 2000 2005 vous avez parlé de corruption mais aussi de la r ça a été rappelé aussi dans le nouveau modèle de développement je cite cet extrait la justice ne ne devrait plus constituer un obstacle au développement sa mise à niveau et son indépendance de

Réconforter la confiance entre acteurs du développement et favoriser les sorts économiques du pays diite encore une fois ce rapport du centenaire qui date donc de 2005 un commentaire sur justement cet aspect de la justice mais bien sûr le climat des affaires le climat des affaires est très important

Pour quel que soient les investisseurs marocains ou bien les investisseurs étrangers lorsqu’il y a un investisseur étranger qui va venir au Maroc lorsqu’il voit lorsqu’il y a il y a un souci avec état marocain ou bien avec avec un investiseur marocain il va y aller au

Tribunaux il va il va rester 3 4 5 ans et en fin de compte il y aura un jugement contre lui et à par la suite il serait dans l’obligation de partir à étranger pour pour l’arbitrage il va il va penser trois quatre fois avant de

Venir avant de venir Maroc il va parler autour de lui de cela de son expérience certainementû et on a un exemp et on a un exemple assez flagrant c’est la question de de de Samir la Samir aujourd’hui pouri pourquoi nous sommes dans une situation de de blocage parce

Que il y a il y a il y a un problème entre l’invisteur étranger ettat marocain et aujourd’hui on peut pas toucher la station en tant que marocain parce qu’il y a un problème dans une un litige à à l’arbitrage et aussi l’investisseur il est il est il est à

Côté il peut pas il peut rien faire donc le climat des affaires il est très important moi je pense c’est pour cel qu’aujourd’hui pour la première fois dans l’histoire du Maroc qu’on commence à parler des questions de médiation c’est-à-dire que avec Zakaria on a entendu c’est pas automatique on va y

Aller au tribunal on va y aller chez Madame Khadija on va on va parler et Madame Khad va essayer de de de faire des concessions Zakaria il va dire au lieu de gagner des 20 20 dirham je vais gagner 15 dirham moi aussi je dire au

Lieu de 5 dirham 10 dirham on va on va trouver un un un un état de d’entente et par la suite on va pas aller au tribunal mais aujourd’hui si on si on va aller au tribunau on va rester 3 4 5 ans ce n’est pas évident pour une entreprise en plus

De ça il faut pas oublier aussi un élément essentiel c’est que avant d’entrer euh dans l’économie marocaine juste pour avoir les autorisations pour d’exploitation parfois on parle pas de de semaines 3 semaines parfois on parle de 4 mois 5 mois 6 mois 9 mois parfois on parle même des années pour avoir des

Autorisations alors le capital il est là mais moi je peux pas venir au Maroc avec 1 million de dollars et il va rester dans dans la banque en attendant que l’autorisation va sortir dans dans 9 mois c’est pas possible donc la question de l’administration la question de la

Corruption la question de de la rente et aussi la question de du clim affaires à travers les tribunaux moi je pense c’est ce sont des piliers avec lesquels on peut parler avec les gens et moi je j’en parle avec un autre exemple pourquoi aujourd’hui les entreprises marocaines

Il n’osent pas aller dans une banque et prendre de l’argent et investir dans le marché et seulement attendre les appels de l’offre de l’État et travailler trs travaill sur ça pourquoi parce queil dit moi je peux pas et moi je vous cite un petit exemple un petit exemple qu’on le

Vu aujourd’hui imaginez moi euh un simple citoyen je prends un crédit de la banque à la hauteur de 2 millions 3 millions de dirham pour construire une maison au re de-chaussée je fais lavage de voiture ça fait 3 4 ans donc moi mon modèle économique elle est là je paye

Une traite de 10000 dirhams 8000 dirhams pour euh ma maison mais en compte que c’est un modèle économique sur la base de la vage il va me me donner 3000 diram 4000 dirham 5000 dirhams de plus aujourd’hui avec une décision on dit on ferme parce qu’il y a

Un problème de l’eau alors que 87 % du problème de l’eau est dans l’agriculture même si on règle même si on on fait un effort sur 13 % pour l’ potable et le pot industriel on va jamais régler le problème et la même chose pour les hamam

La même chose moi je peux pas investir donc demain aprèsdemain quel est le message qu’on qu’on véhicule on véhicule que il y a pas de confiance c’est-à-dire que demain si tu veux faire un inv parce qu’aujourd’hui voilà on pit pour les hamam pour et mais demain ça va être

Pour les cafés ça va être pour pour les restaurants ça va être pour autre chose donc il y a pas une confiance instaurée dans le marché moi je dis non moi je sais qu’ n sommes dans un état de droit je vais investir je vaux gagner de

L’argent donc il y a pas de problème mais on peut pas venir comme ça imaginez que même pour les pour les lavage on don même pas un délai même pas un délai normalement au moins on dit on va fermer dans 3 mois on va fermer dans 2 mois

Pour les gens que voilà ils cherchent une alternative on trouve quelque chose non on dit aujourd’hui demain on ferme et S qui vont partir par par par les quartiers et on ferme est-ce que c’est normal bien sûr que c’est pas normal bon en effet surtout que effectivement il y

A beaucoup d’emplois qui sont à la clé ce sont des emplois aussi qui sont précaires et ils n’ont pas c’estàdire que il y a eu cette décision mais à côté il n’y a pas une aide envers ces populations qui sont privées de leurs revenus alors que la solution elle est

Là qu’on a une solution alternative moi je cite seulement l’exemple de Raba or Raba on sait très bien qu’on rose les espaces verts et le golf pas avec de l’eau avec de l’eau usé donc éporer bien sûr voilà qu’est-ce qu’on va euh euh voilà bien sûr traiter oui qu’est-ce qui

Va changer si on donne à ces gens-là qu’ils ont les les lavages euh cette el donc ils vont rester dans dans dans dans l’emploi ils vont pas utiliser l’E potable mais ils vont utiliser l’eau qu’on utilise pour arroser les espaces verts et le golf et cetera c’est une alternative voilà voilà

Est là qui qui qui qui existe déjà elle mérite d’être partagée en tout cas euh je voudrais revenir à présent sur ce le rôle du secteur privé parce que on a parlé justement du rôle de l’État il y a le rôle du secteur privé professeur ferano le secteur privé investissement

Rentabilité à court terme spéculation aussi pourquoi je dis cela dans les recommandations du Conseil économique social et environnemental les services et les BTP et le secteur du BTP pardon euh on ont vut leur part respective dans le PIB et l’emploi augmenter d’une manière tendantielle or on le sait c’est là où

L’emploi est le plus précaire et informel et informel donc on continue d’investir dans l’immobilier donc c’est ça le BTP hein avec plus d’un million d’emplois et les services avec ce avec le la nature des emplois qui sont je réponds rapidement à ça lorsque vous avez de l’informel et du marché

Parallèle qui se développe ça veut dire que c’est une dérégulation de la politique économique et la responsabilité revient aux responsables économique et gouvernement je dis pas celui-là je reviens jusqu’à les les 10 ans ou 15 ans de gouvernement parce que l’informel ou le marché parallèle peut-être résolu par des politiques

Économiques et je m’arrête dans cette phrase deuxièmement par rapport au secteur privé je pense que pour résoudre le problème du secteur privé il faut le récupérer de l’informel 1 il faut trouver la solution 2 il faut que le secteur privé jouisse de ce qu’on appelle l’investissement pour qu’il

Fasse ça il faut que l’état arrête de faire ce qu’on appelle l’ffet d’éviction les économistes qui sont un peu grands vont comprendre qu’il y a plus d’effet d’viction malheureusement il y a un effet d’éviction indirect la plupart de l’épargne publique qui existe au Maroc finance uniquement l’état il faut que ça

S’arrête nous avons fait des réformes je je sais que il y avait beaucoup de réformes qui ont été mises en place il y avait le fond Mohamed VI il y avait aussi la réforme bon de on est en train de réformer la Caisse de dépôt et de

Gestion il y avait beaucoup de réformes qui ont été établies sur les marchés des capitaux tout mais jusqu’à aujourd’hui la plupart de l’épargne publique je parle des 550 milliards qui ont été cités par notre souverain ils sont en train de d’être draîné dans les bans du

Trésor et là si on veut vraiment que le secteur privé jouisse de ce qu’on appelle l’investissement et résoudre le problème du taux d’intérêt le problème d’accès au financement il faut que cette épargne parte vers les PME les petites moyennes entreprises les très petites entreprises il faut trouver la solution

Et je reviens ici à ma phrase pour qu’on puisse y arriver il faut vraiment qu’on devient vraiment libéral il faut arrêter les barrières à l’entrée à la sortie j’arrête dans cette questionl de troisème élément très important c’est que si on veut que le secteur privé prend le relais il faut éliminer il faut

Rendre le marché à concurrence euh à marché contestable ça veut dire quoi contestable ça veut dire il faut laisser le capital se libérer vers les profits vers les secteurs où nous avons des profits aujourd’hui les secteur comment vous faites cela si vous vous dites que

Si alors c’est ce que j’ai dit au début il faut il faut laiss il faut écoute c’est ce que j’ai dit euh madame Khadija au début il faut qu’il commence à écouter les économiste un marché contestable ça veut dire il faut qu’on élimine toutes les barrières à l’entrée

À la sortie il faut libérer le profit tant que vous avez des secteurs à profit élevés vous avez des secteurs où vous connaissez même pas le profit dites-moi aujourd’hui si je vous pose la question combien est la rentabilité rent rour en assets la rentabilité des actifs de

Secteur des cafés est-ce que vous êtes capable de me répondre personne au Maroc ne pourra vous répondre bien sûr parce que nous n’avons pas de centrale de bilan nous n’avons pas d’information nous n’avons pas de transparence et comment vous voulez que le capital circule le cash aussi voilà le cash

C’est un autre problème on pour en parler parce qu’il est dépend de l’informel c’est ce que j’ai dit je je je finis avec ce que j’ai dit si on veut vraiment changer le modèle de croissance il faut qu’on se mette à table il faut qu’on laisse les choses à leur maître il

Faut écouter les économistes les juristes les socialistes il faut écouter les scientifiques sur les questions scientifiques sociologues ou les socialistes parce que là c’est sociolog je m’excuse je retire je fais par les capitalistes aussi he comme ça tout le monde est content non mais ce que ce que

Vous dites intéressant parce que après ça fait cliché les sociologues après ça fait cliché mais on dit justement que ces économistes et sociologues et autres scientifiques et académicien bien ils sont un peu déconnectés de la réalité très bien je suis déconnecté merci c’est un cliché mais à présent

Est-ce que est-ce que justement à travers cette politique là le gouvernement et les autres institutions je on ne met pas toute la responsabilité sur le dos du gouvernement mais bon ça fait partie aussi de cela est-ce que parce que c’est c’est eux qui gère les politiques

Publiques n’est-ce pas est-ce que il y a une connexion justement à la réalité voilà on va finir par par cette question puisquon parle de croissance non moi je je pense qu’il y a qu’il y a déjà un grand problème de communication parce que lorsqu’on parle avec les gens moi je

Pense que aujourd’hui le gouvernement devrait parler avec les Marocains avec un message qui est clair par exemple moi je je je peux citer quelques exemples par exemple pour la question de l’eau il faut parler au marocains et leur dire que la question de l’eau va pas être

Résolue en 2025 ou bien en 2026 ça va être résolu en 2027 2027 2028 c’est-à-dire pour que pour que les Marocains se préparent se préparent à ça la même chose pour la question de l’énergie la même chose pour l’investissement la même chose pour plein de plein de plein de dossiers mais

Aujourd’hui on a une opportunité d’or c’est le chantier de la sociale pourquoi parce que l’informel aujourd’hui lorsqu’il y a le le commerçant le plombier Le minouisier aujourd’hui il voit l’intérêt pourquoi parce queil va il va en bénéficier d’une assurance malad obligatoire il va en bénéficier desocation familiales pas comme pas

Comme avant il va en bénéficier d’une pension à la retraite et il va en bénéficier encore une fois d’une d’une indemnité de peur d’emploi au au au en cas de problème donc c’est une opportunité pour aujourd’hui pour inciter le secteur de l’informel pour venir mais il faut régler aussi

Certaines problèmes à savoir par exemple la question de la fiscalité aujourd’hui on peut pas demander aux gens de payer 32 32 % 38 % euh de de l’IMP sur le revenu donc ce sont des questions mais mais moi je pense que la porte d’entrée il faut communiquer avec les Marocains

Avec un message qui est clair et qu’on va trouver une solution d’ici la fin de la décennie et pas aujourd’hui et pas demain est-ce que communiquer avec parce que la communication c’est de l’écoute et aussi de la réponse ce que vous dites c’est communiquer c’est de parler au

Marocain sû tout à fait mais alors ma question elle était plutôt est-ce qu’ils sont à l’écoute du Marocain c’était ça ma question donc vous avez répondu à la partie inverse effectivement il faut parler au Marocains c’est pour cela que justement c’est notre rôle aussi en tant que média nous essayons tant bien que

Mal de le faire avec justement la participation des des principaux concernés mais il y a aussi l’écoute est-ce que on écoute ça est-ce qu’on écoute la société on écoute les Marocains moi je vais pas défendre le gouvernement mais moi je vous donne un petit exemple euh il y a personne

Aujourd’hui qui peut être à la place du gouvernement parce que c’est pas possible parce que normalement normalement on devrait avoir deux gouvernements un gouvernement pour mettre en œuvre le chan le chantier de sociale et aussi le programme gouvernemental et un autre gouvernement pour régler les problèmes qu’on a qu’on

A rencontré les trois dernières années parce que c’est pas possible c’est à la fois l’inflation l’ chresse le problème des problèmes géopolitique il y a pas de visibilité aujourd’hui même on a dit un petit peu on a on a respiré allez le baril va être à moins de 80 80 dollars

Il y a une autre crise à la mer à la mer Rouge qu’on sait même pas qui qu sera l’impact pour pour pour le Maroc donc nous sommes dans dans un monde incertain il y a pas de visibilité du tout donc le gouvernement c’est vrai qu’il y a de

Grands problèmes mais moi je pense que dans la mise en œuvre de pas mal de programmes il soit il y a a il y a des soucis dans dans la mise en œuvre comme on a cité l’aut entrepreneur la question de for ça la réforme et aujourd’hui il y

A des réformes globaux qu’on devrait avoir l’audace pour en parler et j’en cite le code de travail la réforme de la retraite on parle pas demain aprèsdain on trouvera même pas l’argent pour payer les pensions de retraité il y a aussi le problème de la Loire sur sur sur la rêve

Et on a on a vu la grève sur ou ça fait partie du CE du travail la révision du CE du travail trava à part travail c’est pour avoir la flexibilité comme il a dit Zakaria pour avoir des contrats de travail 3 mois 6 mois un an pe le droit

De grve il app aussi le droit de grèveou il fa avoir une loi organique parce que dans la Constitution c’est écrit qu’on devrait avoir une loi organique pour le droit de grève et on a vu avec la crise des enseignants que les coordinations ils ont joué le jeu et les syndicat il

Resté resté boucheb donc ce sont des chantiers avec lesquels mais aujourd’hui le gouvernement moi j’en suis sûr il peut pas il n’a pas l’audace parce que le pouvoir d’achat il est dans une situation catastrophique et aussi il y a l’investissement et et même on crée pas

De la richesse parce que si tu crées donc quand tu crées de la richesse tu peux passer certaines certaines réformes mais aujourd’hui il y a même pas même pas la création de la richesse donc tu peux pas aller avec l’audace pour des réformes structurelles pour l’économie marocaine Zakaria ferano un commentaire

Derniot non non un commentaire sur cela et et et sûr on va où on va très bien où on va je vais répondre à ça il s’agit de croissance et de qu’AG dit de croissance je crois que moi je suis je suis d’accord avec mon cher ami mais je

Dirais que euh ce ce gouvernement a eu beaucoup de d’occasions en or c’est vrai il en a déjà c’est vrai c’est vrai ça veut dire quoi ça veut dire que le le gouvernement aujourd’hui il a plusieurs opportunités regardez bien les stratégies de Sa Majesté le Roi il est

Rentré dans plusieurs champs je dirais des champs qui vont décrire le devenir du Maroc on est en train de déplacer le commerce international il va transiter à travers le Maroc il y aura un changement des transitions qui sont élaborées au niveau international le Maroc va en bénéficier nous avons un également un je

Dirais des des des perspectives très positifes vous avez la Coupe du monde ça va vous donner beaucoup de visibilité vous avez aussi une délocalisation il y aura un changement attention dans les jours qu’ dans les mois qui vont venir si tout ce qui se passe dans la mer Rouge continue vous aurez une

Délocalisation qui va venir vers le Maroc ou des pays qui sont voisins europé et donc automatiquement le Maroc devra en bénéficier alors moi ce que je ce que peuvent voir les Marocains comme étant néfaste ou négatif moi je le vois très positif c’est des opportunités que

Le Maroc devrait saisir et là vous le voyez directement dans les deux speech ou les deux discours de Sa Majesté ça veut dire nous avons des occasions en Nord maintenant moi j’ai peur que que le gouvernement actuel ou le gouvernement qui va venir n’arrive pas à saisir cette

Occasion parce que c’est une occasion en or pour changer tout le modèle de développement tout le modèle de croissance alors si on narrive pas à saisir ça et comment on va le saisir accélérer les réformes développer le capital humain quand vous dites réforme toutes les réformes fiscales la réforme

Fiscale la réforme fiscale tout un débat on a fait beaucoup de débat ici Khada sur ça la réforme comme elle est conduite par le gouvernement elle laisse beaucoup de questions le choix séquentiel je sais que c’est un choix politique mais le choix séquentiel aussi pose beaucoup de questions je ne peux

Pas mener une réforme structurelle s’il n’y a pas une vision globale h à quoi on veut arriver c’est ça la question à quoi on veut arriver par la réforme fiscale est-ce que quelqu’un s’est posé déjà cette question à quoi on veut arriver égass fiscale c’est ce qui est vendu he

Voilà d’équité fiscale même si est très difficile on va rester non compétitif par rapport aux autres pays dans la zone MENA et dans la zone qui nous qui qui nous entoure en terme fiscal on n’est pas compétitif et maintenant c’est quoi le choix est-ce qu’on veut développer les entreprises qui vont exporter est-ce

Qu’on veut qu’il soit très compétitif est-ce qu’on veut que le capital soit productif une réforme ça se metène dans sa globalité maintenant moi je ne sais pas pourquoi le gouvernement a fait des séquences c’est un choix je le respecte mais normalement la réforme fiscale doit se conduire avec toutes les réformes ne

Me dites pas que vous faites une réforme fiscale et vous avez un informé à 70 % du travail et vous avez toutes les entreprises qui sont dans l’informel et vous avez un problème attention il y a il y a il y a le projet de la protection sociale c’est un projet très important

Parce que c’est un coussin de couverture pour la société et donc si vous le ratez c’est catastrophique et donc là tout ça ça doit être mené avec je dirais dans le même portefeuille maintenant cette vision c’est une vision qui doit être décrite par les académiciens par les économistes par aussi les sociologues et

Toutes les parties prenantes pas uniquement prendre une décision comme ça je dirais ça n’aura aucun impact maintenant ce que je dis je vais finir par ça c’est que normalement nous avons des opportunités aujourd’hui qui sont très importantes le Maroc se positionne à l’international il est déjà à l’international il faut saisir ces

Occasions et travailler pour que le modèle de développement change on est vulnérable parce que le compte capital c’est lui qui couvre la valeur du dirham si demain ça change ça pourra être catastrophique pour le Maroc on l’aimerait pas on aurait aimé finir quand même par une note positive mais ce

Que je retiens aussi ce que ce que je retiens ce que je positif dans ses ambitions pour le royaume certainement en bon marocain patriote mais ce que je retiens c’est qu’il faut écouter les économistes et les académiciens et encore une fois c’est pour ça que j’ai commencé en citant un extrait de ce

Rapport qui bientôt dans un an va souffler sa 20e bougie le rapport du du C qui est vraiment une mine d’information tion pareil pour le rapport de la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement qui a aujourd’hui 3 ans depuis sa sa publication bref il suffit que ces

Recommandations le tout dernier le Conseil économique social et environnemental que ces recommandations ne restent pas comme lettre Mor et tous ces rapports ont été faits par des académiciens exact et des hommes politiques et il y a eu l’approche participative et j’en MIM ça ne doit pas rester lettre morte et on doit peut-être

S’y référer avant de penser et de mettre en œuvre des politiques publiques merci beaucoup Moh avec plaisir merci Zaran merci à vous nous avoir suivi très bonne soirée à [Musique] [Musique] tous

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